Hamidou Thiaw s’en prend au nouveau régime _ « C’est la faute à Ousmane Sonko » - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00Donc il n'y a pas plus facile.

00:02Et je pense qu'Ousmane Sonko l'avait dit.

00:05Parce que je prends comme exemple Ousmane Sonko,

00:07je ne vais pas prendre l'opposition qui est là,

00:09parce que l'opposition qui est là, ils ne sont pas au pouvoir.

00:13Donc lui, quand il était dans l'opposition, il avait dit que

00:15si je suis élu, c'est l'un des premiers projets de loi

00:21que nous allons voter.

00:26Malheureusement, quand il était élu,

00:27la première chose, l'une des premières choses qu'il a faites,

00:32c'est d'inviter Mélenchon.

00:36Lui qui disait que c'est la personne qui a passé une loi

00:41pour légaliser les homosexuels.

00:45En plus, devant lui, il n'a même pas osé dire

00:48que nous sommes contre l'homosexualité.

00:52Il a bien pesé ses mots pour dire que l'homosexualité est tolérée.

00:57Ensuite, ce qui en suit, il n'y a pas grand-chose,

01:03il y a une honteur.

01:05Et je pense que s'ils étaient sincères,

01:08et s'ils voulaient vraiment passer cette loi,

01:10ils allaient le faire.

01:11Parce que quand ils ont voulu faire passer

01:12la haute cour de justice, ça s'est passé rapidement,

01:15en une journée.

01:16Quand ils ont voulu supprimer le conseil économique,

01:18social et environnemental,

01:20ou le conseil des collectivités territoriales,

01:23la réinterprétation de la loi sur l'amnestie aussi.

01:25Quand ils ont voulu vraiment...

01:27Réinterpréter.

01:28Voilà.

01:29Interprétation, ils l'ont fait rapidement.

01:30Oui.

01:30Quand ils ont voulu lever les immunités parlementaires,

01:33ils l'ont fait vraiment.

01:34Et là, ils traînent du pied.

01:36Il a fallu qu'il y ait des manifestations.

01:39Mais il y a quand même une promesse

01:41venant du porte-parole du gouvernement.

01:43Non, c'est...

01:43La perte de l'électricité, c'est vrai.

01:44Non, j'arrive.

01:45Donc, il a fallu que les gens manifestent

01:48et se rendent compte que les gens sont mobilisés

01:50pour finalement dire que, oui,

01:52nous allons faire quelque chose par rapport à cela.

01:55Ils savent très bien qu'en ce moment,

01:57s'ils ne le font pas,

01:59ils ne vont plus gagner d'élections au Sénégal.

02:02Parce qu'ils avaient utilisé ça en 2022

02:04contre Macky Sall pour aller dans les élections.

02:07Ils savent très bien que l'opposition

02:08va utiliser cela contre eux.

02:09Il sera très difficile pour eux de gagner en 2027 ou 2029.

02:13Donc, vous pensez que cette promesse-là

02:15qui est venue du porte-parole du gouvernement

02:16découle de la pression de la rue ?

02:19Mais la manifestation-là, elle a réussi.

02:23La manifestation que les gens

02:25qu'on avait faites la dernière fois,

02:28ça a réussi.

02:29Et quelle est la position de votre parti

02:30par rapport à cette question ?

02:32Non, nous, on est pour la criminalisation.

02:34Je pense que tout le monde est pour la criminalisation.

02:36Et je ne sais même pas pourquoi ça traîne.

02:41C'est l'un des projets les plus faciles à faire passer.

02:46Et quand tu as un consensus comme cela,

02:49c'est-à-dire que la population est pour,

02:50l'opposition est pour,

02:51et vous êtes soi-disant pour,

02:52qu'est-ce qui tarde ?

02:54Vous avez fait aussi,

02:57en tout cas, beaucoup de pays en France,

02:59vous avez fait là-bas votre formation.

03:01Deux qu'on me disent aussi,

03:02cette question-là,

03:03elle est liée à des considérations

03:04politico-économiques

03:06par rapport à certaines pressions internationales,

03:09des firmes internationales également,

03:10qui pourraient mettre en tout cas

03:12des pressions sur ces régimes-là.

03:14Et c'est la raison pour laquelle...

03:16C'est-à-dire que nous,

03:16on n'a même presque plus de relations avec la France.

03:19Parce que quand...

03:19Pas que la France,

03:20il y a l'EFMI,

03:20il y a la Banque mondiale.

03:21J'arrive, parce que la France,

03:23on n'a presque plus de relations.

03:24On a viré les bases françaises

03:26hors du Sénégal.

03:28Je ne pense pas qu'on considère les Français.

03:33L'autre pays qui peut nous poser des problèmes,

03:36quand Biden était là,

03:38les pays qui avaient passé des lois anti-homosexualité,

03:42ils étaient sanctionnés.

03:44Mais on a Trump.

03:46Trump qui est contre l'homosexualité.

03:48Je pense qu'il a même passé des décrets

03:51pour interdire certaines choses

03:53que les homosexuels faisaient.

03:55Je pense que Trump serait très content aujourd'hui

03:57si le Sénégal passe une loi

03:59contre la criminalisation.

04:00Donc la venue de Trump est une urbaine ?

04:03Bien sûr.

04:04C'est-à-dire que toi,

04:05même ce que Macky Sall n'avait pas,

04:07toi, tu l'as.

04:08Parce que c'est Biden qui mettait la pression,

04:10il n'est plus là.

04:12Maintenant, le gars qui est là,

04:13qui mettait la pression,

04:14maintenant, le gars,

04:15il est contre les homosexuels.

04:17Donc, qu'est-ce que tu attends ?

04:18C'est le moment ou jamais.

04:19Parce que si Trump parle

04:20et que les démocrates reviennent,

04:22il y aura encore la pression.

04:23Il y aura des sanctions.

04:24Mais là, il n'y a aucun risque.

04:26Donc, je ne pense pas que c'est la pression.

04:30Mais aujourd'hui, nous, Sénégal,

04:32on est en train de leur mettre la pression.

04:34Ils savent que s'il ne passe pas cette loi-là,

04:36c'est fini pour eux.

04:37Il n'y aura plus d'élections

04:38où la pasté va gagner.

04:40Parce que Sénégal,

04:41on ne tolère pas des partis

04:42qui sanctionnent l'homosexualité.

04:43D'accord.

04:44La question de la révision

04:46était quand on en parle.

04:47Il y a, pour le moment,

04:49cinq ministres qui sont incriminés

04:51par la haute cour de justice.

04:53Il y a aussi d'autres dossiers

04:54gérés par le pôle financier judiciaire.

04:57De façon générale,

04:58comment est-ce que vous analysez cette traque ?

05:00Bon, sérieusement,

05:01moi, je ne regarde même pas

05:02ce qui se passe.

05:03Côté...

05:04Parce que...

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