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  • 01/06/2025
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 31/05/2025.

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Sport
Transcription
00:00L'équipe du soir, c'est reparti, c'est révolu du trophée, Marquinhos a soulevé la coupe,
00:10Paris a donc gagné la Ligue des Champions, c'est un chef-d'oeuvre 5 à 0 face à l'Inter Milan.
00:18On est un peu partout ce soir, on est aux Champs-Elysées, on est à Munich, on va retrouver Giovanni Castaldi,
00:22puis également on est au Parc des Princes, puisque le club avait organisé la finale diffusée sur écran géant.
00:28David Aiello est là, David, bonsoir, et je crois que vous avez quelque chose qui va faire énormément parler.
00:35Bonsoir David.
00:38Bonsoir Mémé, bonsoir à tous.
00:40Oui, j'ai une tunique qui à mon avis va faire beaucoup, beaucoup d'envieux.
00:44C'est le nouveau maillot, champion d'Europe, ici c'est Paris, avec la question que tout le monde se posait,
00:50l'étoile stylisée en Tour Eiffel, et surtout, effectivement, l'étoile qui figure désormais sur le logo du Paris Saint-Germain.
00:58Voilà, une petite exclu pour la chaîne de l'équipe, vous l'avez ici, ce maillot étoilé,
01:02donc pour ce titre de champion d'Europe du Paris Saint-Germain, et le Parc des Princes, vous l'entendez derrière moi,
01:07qui continue à faire une fête extraordinaire, qui a poussé ses joueurs dès la première intervention de Pacho,
01:13et qui l'a fêté comme un but au bout de 30 secondes.
01:15Et ensuite, qui a explosé pour le premier, pour le deuxième, le troisième, le quatrième, le cinquième,
01:23et qui a assenté champion d'Europe, champion d'Europe dès la 77ème minute.
01:28David, on a annoncé 48 000 supporters présents au Parc des Princes,
01:34ils sont encore tous là, les supporters là, ou il y a des gens qui sont partis ?
01:41Je compte, mais je pense qu'il n'y a pas une seule personne qui est partie, effectivement.
01:47En tout cas, en vue d'œil, effectivement, les 48 000 personnes sont restées,
01:51tout le monde est encore en train de chanter, de faire la fête.
01:53Là, il faut savoir que là, derrière moi, je ne suis pas derrière au pied du virage de Teuil ou de Boulogne,
01:57on est au pied des latérales, parce qu'en fait, les tribunes latérales,
02:00et notamment ici, la présentielle, et bien on chantait,
02:03et on poussait le Paris Saint-Germain à distance, comme si, effectivement, c'était des virages.
02:14Allez, on reprend, mes amis, on faisait un petit tour de plateau,
02:17donc Paris historique, Paris soulagement, Paris sidération, Paris, je suis plus qu'une demi, admiration.
02:23Jo, il y a un qualificatif, quelque chose ?
02:28Pour moi, c'est la récompense du travail bien fait, l'apothéose d'un travail qui a été mis en place
02:34et où on ne voyait pas trop arriver le projet, et puis quand ça s'est déclenché,
02:39ça a été constant pendant les quatre cinq derniers mois.
02:43Donc, bravo, on ne peut pas enlever de cette victoire, Louis-Saint-Riquet et son staff,
02:49d'avoir amené cette équipe où il voulait, où il nous expliquait qu'il voulait l'amener.
02:54Mais en plus, ce n'est pas que Léon, c'est vraiment le groupe entier.
02:57On voyait, même quand le jeune Maguilou a marqué, ça a été, on a l'impression que tout le monde était super content pour lui.
03:03Et on sent ça, ce côté…
03:05Club de sport ?
03:06Une vraie équipe de foot, une vraie équipe de foot qui joue magnifiquement bien avec le ballon et sans le ballon.
03:13Donc, bravo à eux, c'est la meilleure équipe d'Europe qui a été récompensée cette saison en Ligue des Champions.
03:19Ce n'est pas souvent le cas, parce que souvent, je trouve qu'il y a une caractéristique pour une équipe.
03:27Et là, je trouve qu'ils réunissent quand même pas mal de choses qui font que…
03:30Même les gens qui n'étaient pas forcément très PSG adorent cette équipe.
03:35Et je pense qu'il y a beaucoup de gens en France ce soir qui sont contents de voir le PSG gagner cette étoile.
03:40Moi, je trouve même que c'est un des plus beaux champions d'Europe de l'histoire.
03:43On n'est pas loin, oui.
03:44Vraiment.
03:45Moi, je trouve que c'est un des plus beaux champions d'Europe de l'histoire, ce qui est fou pour une première.
03:49On a l'impression que le plus beau champion d'Europe va être celui qui a l'habitude de ce niveau-là
03:54et qui va être tellement maîtrisé, type le Barça de Guardiola.
03:56On pense souvent au celui de 2011, qui est vraiment une espèce de sommet du jeu, évidemment.
04:03Et ça reste une référence, comme le Milan de Sacchi ou des choses comme ça.
04:05C'est pour ça que dire que c'est le plus beau champion d'Europe de l'histoire, c'est l'émotion.
04:07Non, j'ai dit un des plus beaux.
04:08C'est l'émotion de l'instant.
04:09Non, j'ai dit un des plus beaux parce que moi…
04:11Il y a des grandes, grandes équipes dans l'histoire des 70 ans de Coupe d'Europe.
04:14Il y en a eu d'autres que celles qu'on a mis l'histoire.
04:15Là, on est dans l'émotion de l'instant.
04:17Non, non, non, non, Stéphane.
04:18C'est une finale.
04:19On a rarement vu une finale à sens unique comme ça, ça c'est vrai.
04:21Mais non, moi je prends tout le parcours.
04:22C'est-à-dire que sortir ce Liverpool-là, de cette manière-là, à l'aller comme au retour, je suis désolé, c'est énorme.
04:29Sortir cet Aston Villa-là dans le combat, alors ok, ça a tremblé, etc.
04:32Mais à l'aller, ils font un vrai gros match.
04:34Tu ne peux pas faire huit matchs impeccables.
04:37Arsenal, ils ont quand même été globalement, maîtrisés globalement sur l'ensemble de la double confrontation.
04:42Et tu t'attends à l'équipe poison par excellence, l'interminant, qui elle, a l'expérience de la finale perdue il y a deux ans.
04:51Et ils mettent la plus grosse raclée de l'histoire.
04:54Et dans ton histoire, tu es quasiment éliminé mathématiquement fin novembre.
04:58Exactement.
04:59Et donc moi je trouve que tout ce récit-là, je trouve que ça en fait le plus beau évidemment.
05:03Mais un des plus beaux, moi je trouve que ce sera un champion marquant, au-delà de la France.
05:07Quelques réactions.
05:08La première réaction était le président de la République.
05:10La suite c'est quoi ?
05:11C'est peut-être la réaction la plus attendue de la soirée, celle de Kylian Mbappé.
05:16Elle ne s'est pas fait tarder dès le coup de sifflet final.
05:20Il a publié sur son compte Instagram ces mots.
05:23Le grand jour est enfin arrivé.
05:25La victoire est avec la manière de tout un club.
05:28Félicitations PSG.
05:29Et l'autre réaction, celle de Giovanni Castaldi du côté de Munich.
05:33Giovanni, bonsoir.
05:34Giovanni, je vous raconte ce que nous on voit en France.
05:37Vous allez nous raconter ce que vous voyez à Munich.
05:39En France, les Champs-Elysées commencent à se remplir tranquillement.
05:42Du côté du Parc des Princes, l'enceinte est toujours pleine comme un oeuf.
05:4748 000 supporters qui n'ont pas voulu quitter l'enceinte.
05:50Et pour vous, ce soir du côté de Munich, racontez-nous ce qu'il y a un petit peu autour de vous.
05:54Giovanni, bonsoir.
05:55Bonsoir Mémé, bonsoir à tous.
05:59Écoutez, c'était une finale un petit peu surréaliste.
06:03C'est vrai que très vite, on a vu que le Paris Saint-Germain était au-dessus.
06:06Et pour ce qui est de l'ambiance, de la ferveur, en fait, à partir du quatrième but parisien,
06:11vraiment, tout le monde a lâché les chevaux.
06:13Le staff, y compris Louis-Henriquet.
06:15Et les célébrations étaient magnifiques.
06:17On a vu Marquinhos s'écrouler dans un premier temps.
06:20Lui qui a vécu tant de galères avec le Paris Saint-Germain.
06:23Il a fondu en larmes.
06:25Et c'était assez émouvant de voir tous les joueurs quand même comme ça avec leur entraîneur.
06:29Alors bon, là, c'est le récit, c'est l'euphorie de la finale.
06:32Mais on voit quand même qu'il s'est noué quelque chose d'exceptionnel.
06:34Pour ce qui est des supporters, ils ont crié rapidement.
06:38On est chez nous, on est chez nous.
06:39Ils ont quand même attendu sur le « on est les champions ».
06:41On sent que c'est les supporters du Paris J.
06:43Et qu'ils ont été vaccinés un petit peu plus tôt dans cette histoire de la Ligue des Champions.
06:46Mais voilà, c'était une soirée magnifique.
06:48Et je ne sais pas ce que vous avez ressenti devant la télé.
06:50Mais un tel écart sur une finale, c'est rarement arrivé.
06:55C'était assez impressionnant.
06:56Et des moments, c'était embarrassant pour l'Inter.
06:57Très honnêtement, parce qu'il y avait un degré de maîtrise, d'intensité des Parisiens.
07:01C'était assez surréaliste.
07:03Giovanni, c'est la finale et le score record.
07:06Jamais dans toute l'histoire de la Ligue des Champions sur 70 finales.
07:09Donc, il y a eu un tel écart et un tel score de 5 à 0.
07:12Le dernier record a été détenu par le Milan AC 94 4 à 0 contre le Barça de Johan Cruyff.
07:18J'ai vu passer un petit tweet.
07:21Est-ce que vous pouvez nous le remettre ?
07:22Parce qu'on peut le commenter.
07:24C'est Connect et tout ça.
07:26Mais comme je ne l'ai pas noté, voilà.
07:27Sur Connect.
07:28Cela fait plusieurs années que je dis que le PSG gagnera l'AC1.
07:30Lorsque Mbappé partirait lorsqu'ils arrêteront leur équipe.
07:33Bling, bling.
07:34Oui, c'est un bon raccourci.
07:38Mais en tout cas, c'est ce qui s'est produit ce soir.
07:40Qui a dit ça ?
07:40C'est M. Squatty.
07:41Ah d'accord.
07:42M. Squatty, c'est...
07:44C'est ce qui va beaucoup se dire dans les prochains jours, évidemment.
07:47Oui, mais on ne peut pas l'empêcher.
07:49Alors, est-ce qu'on l'évoque dès maintenant ou on est encore sur l'euphorie ?
07:53On ne peut pas empêcher de parler du fait que cette équipe joue ensemble sans lui.
07:58Et dans le même temps, il part au Real Madrid, dans une équipe qui était collectivement
08:03plutôt bien huilée et qui ne se retrouve plus.
08:07Donc oui, il sortira toujours son épingle du jeu.
08:09Il sortira, il mettra toujours ses 30-40 buts dans la saison.
08:13Mais après, à quel prix, quoi ?
08:14Alors, est-ce qu'on préfère avoir un joueur comme ça qui va te mettre des buts,
08:18mais qui déséquilibre toute une équipe et où tu ne peux pas construire quelque chose
08:22comme on le voit ce soir ?
08:24Non, mais comme tu le vois cette saison.
08:26Je trouve que c'est un joueur qui sortira toujours son épingle du jeu,
08:30mais qui peut te fracasser une équipe.
08:32Dans la narrative, c'est le grand perdant de la saison.
08:36C'est-à-dire qu'effectivement, cette espèce de bascule entre lui qui part et dont tu penses,
08:41moi je pensais que c'était difficilement remplaçable qu'il y ait un Mbappé qui l'allait falloir,
08:46que quelqu'un mette ses buts-là, etc.
08:48Je me suis dit qu'il surestime, Louis Enrique, sa capacité à répartir l'effort et l'efficacité.
08:55Et un joueur à 40 et dix joueurs à 40.
08:57Voilà, c'était ça son principe, son postulat de départ.
09:00Moi, je n'y croyais pas.
09:01C'est quand même un peu l'histoire du foot que de voir que quand un grand joueur part,
09:05un joueur emblématique d'une équipe part, elle continue de gagner sans lui.
09:0893, papa ?
09:09Oui, voilà.
09:10Elle gagne autre chose, Stéphane.
09:12Elle gagne autre chose sans lui.
09:13Elle gagne le trophée depuis 15 ans.
09:15Ce que tu ne sauras jamais, malheureusement, Johan, c'est est-ce qu'elle aurait gagné avec lui cette année ?
09:19Non, parce que tu sais qu'elle a gagné sans lui et que le Real, qui a gagné l'an dernier, a perdu avec lui.
09:25Tu n'aurais jamais eu ce style d'équipe qu'on voit et que tout le monde adore, en fait.
09:28Moi, je crois que le point de bascule pour Paris, c'est Louis Enrique.
09:31Je crois que c'est le premier coach qui a réussi à prendre le pouvoir dans ce club véritablement et à appliquer la preuve.
09:37C'est que, justement, dans le cas Bappé, c'est un cas très intéressant.
09:40Il était là quand Louis Enrique était là ?
09:42Oui, oui, mais là, ils sont en demi-finale de la Ligue des Champions. Ils ne sont pas non plus sortis.
09:46Elle n'est pas nulle part, cette équipe. C'est la continuité de celle de l'année dernière et du travail de Louis Enrique.
09:51C'est-à-dire que si Mbappé était dans cette équipe-là, honnêtement, ce soir, jamais il n'est en capacité de le faire.
10:02Mais jamais, dans l'envie, il ne fera ce que Dembélé a fait ce soir en tant que leader.
10:07Et ça change tout.
10:10Ludo, les images marquantes.
10:11De cette finale.
10:13Moi, je n'en ai pas là à mi-temps.
10:14Ah, les images marquantes, parce qu'on aura un petit thème dans quelques secondes.
10:16Non, parce que c'est lié.
10:17Alors, je fais très vite.
10:18Ok, un teasing.
10:19T'as l'air, tu dis rien, alors.
10:20Le premier pressing de Dembélé à la troisième minute.
10:23Le dernier pressing de Dembélé à la quatrième minute.
10:26Ça veut dire qu'il l'a fait entre 10 et 20 fois sur saumur.
10:29Ma question, elle est toute simple.
10:31Est-ce que Kylian aurait pu le faire ?
10:32Parce que ça change.
10:33Pas tout le match, parce que je pense qu'on était très au-dessus.
10:35Mais, en tout cas, cet aspect-là du match.
10:38Oui, mais Dembélé, en plus, qui aurait pu...
10:40Enfin, il est dans l'attente de quelque chose de super ce soir.
10:43Il a fait un match de sacrifice.
10:44Il n'est pas le meilleur de la finale ce soir.
10:47Mais son match est exemplaire.
10:48C'est un match de sacrifice.
10:49Son match est exemplaire.
10:50Et à la mi-temps, vous disiez vous-même que c'était le parisien le moins en vue.
10:53Donc, vous voyez, il y a des paradoxes.
10:54Non, mais à la mi-temps, il était mon gars.
10:55Oui, mais...
10:56C'est intéressant.
10:56Non, non, non.
10:57C'est offensif, mais pas dans l'état d'esprit.
11:01Non, mais en miroir, disons que Mbappé ne va pas échapper aux critiques.
11:04Non, mais en continuant à dire que Mbappé, ce n'est pas grave,
11:07parce qu'on peut se dire que ça aurait été pareil,
11:09ce n'est pas l'idée, en fait.
11:10Parce que Mbappé, même Louis-Henriquet l'an dernier,
11:12il y a eu une discussion avec lui, il le prend dans les quatre yeux.
11:14Entre quatre yeux, il lui dit, il faut que tu le défends, c'est ça, en fait.
11:17Moi, je me rappelle, je ne sais pas s'il ne lui parle pas de Michael Jordan,
11:19qui est le meilleur joueur, mais à un moment donné, il faut qu'il défende.
11:23Donc, s'il ne rentre pas ça dans sa tête,
11:25alors il mettra ses 40 buts, on parlera de lui au ballon d'or,
11:28peut-être chaque année, pour dire ci, pour dire là.
11:30Mais tant qu'il ne comprendra pas qu'il ne joue pas au tennis, au golf ou au ping-pong,
11:34eh bien, on aura toujours ces débats-là.
11:38Et si ça, lui, ne veut pas l'intégrer dans son jeu,
11:41voilà, moi, je pense que ça...
11:44Il n'y arrivera pas à être le joueur qui pourrait être Roger.
11:47OK.
11:48D'autres réactions, donc, on a eu qu'il allait mapper...
11:51Il se ferait aimer un peu plus par les autres, je pense.
11:53Peut-être.
11:54Parce que cette équipe-là, on l'aime parce qu'elle fait ça aussi.
11:56Oui, parce qu'elle fait des efforts.
11:57Autre réaction ?
11:59Oui, Anne Hidalgo, qui salue une victoire historique,
12:02toujours dans la catégorie politique.
12:06Vincent Abrune, le président de la Ligue de foot,
12:09qui se félicite que ce succès dépasse le cadre parisien
12:12est rejaillit sur l'ensemble de la Ligue 1
12:15qui gagne en attractivité, en crédibilité
12:17et en visibilité sur la scène internationale.
12:19Il n'y a rien qui se perd.
12:20Il n'y a pas eu le 15, con.
12:21Il n'y a pas un majeur dans le positionnement
12:22du football français parmi les hélices.
12:24C'est un peu sa victoire aussi.
12:25C'est un peu sa victoire aussi.
12:26D'accord.
12:27Franchement, il était à deux doigts de le dire.
12:28C'est ce que ça veut dire.
12:29C'est aussi une petite réaction Barcola, si vous préférez.
12:32Ah oui !
12:34C'était au micro de nos confards de Canal+,
12:36Bradley Barcola, qui dit que ça faisait si longtemps
12:38que le club l'a cherché et on l'a eu de la meilleure des manières.
12:41Je ne me rends même pas compte.
12:43C'est incroyable.
12:44Je suis tellement content.
12:45Remporter la Ligue des champions, c'est un rêve d'enfant.
12:47J'avais deux questions.
12:49Vous connaissez bien le Paris Saint-Germain.
12:50Le Paris Saint-Germain de QSI, c'était l'une des grandes dates.
12:53C'était le naufrage de 2017, la Romontada.
12:56Est-ce qu'aujourd'hui, avec cette victoire...
12:57C'est lavé.
12:58Non, ce n'est pas oublié.
13:00Mais là, c'est vraiment dans l'histoire.
13:01Il y a un autre truc.
13:03Tu as rééquilibré.
13:03Oui.
13:04Tu as rééquilibré la balance.
13:05Mais moi, je vais même plus loin que ça.
13:07Parce qu'en fait, tu avais l'impression que chaque échec du PSG depuis 2017...
13:10Tu ne te remènes pas.
13:12Exactement.
13:12À chaque fois, tu avais ces fantômes qui sortaient.
13:14Même quand l'échec n'était pas complètement là,
13:16même nous, autour de la table,
13:17on le convoquait un petit peu de manière inconsciente.
13:20Ça fait deux ans qu'on n'en parle plus.
13:21Et je trouve que, particulièrement cette année,
13:23tu n'as pas trop ces fantômes qui sont ressortis.
13:25À Somme-Villa, quart de finale retour, doucement.
13:28Non, non, mais ce n'est pas ce que je veux dire.
13:29Mais attendez.
13:29Oui, non, non.
13:30Mais c'est vrai que dans une saison,
13:32contre des adversaires remontés,
13:33oui, il y a des moments où tu vas un peu être bougé.
13:36Mais ce que je veux dire, c'est que nous, dans les débats,
13:39on n'a pas trop ressorti le truc de la remontada.
13:43Et je trouve qu'avec cette victoire,
13:45avec cette manière-là,
13:46pour moi, ce truc-là, il est enterré.
13:48Parce qu'en fait, cette saison, déjà, il n'existait plus.
13:50C'est aussi, moi, je trouve, un des grands progrès du PSG.
13:53C'est marrant, celui qui te fait enterrer un peu ça,
13:54c'est celui qui t'a fait la remontada.
13:55Et c'est vrai, c'est vrai.
13:56C'est le bourreau qui te...
13:58Oui.
13:58Louis Senrique.
13:59Toujours lui.
14:00On en revient toujours à Louis Senrique,
14:01on en revient toujours à Munich,
14:02avec notre revue spéciale Giovanni Castaldi.
14:04Giovanni, oui.
14:07Oui, pour le coup, Johan m'a devancé,
14:09mais il a raison d'évoquer Louis Senrique,
14:11parce que pour suivre le PSG depuis deux ans,
14:14en fait, c'était vraiment ça qu'il essayait d'instaurer.
14:16Je me souviens de conférences de presse,
14:18de dire, mais calme, tout va bien,
14:20c'est qu'un match de Ligue des Champions, au quotidien,
14:22il s'est vraiment appuyé là-dessus,
14:24sur faire descendre la pression.
14:25Et c'est marrant, parce que Marquinhos l'a reconnu
14:27en conférence de presse, d'avant match, avant la finale,
14:30à quel point, en fait, il avait travaillé sur l'aspect mental.
14:32On se concentre tous énormément,
14:34il y a un travail énorme sur l'aspect tactique de cette équipe.
14:37Mais Marquinhos disait hier, en conférence de presse,
14:39que le plus gros du travail de Louis Senrique et son staff,
14:41c'était dans l'approche psychologique, à maîtriser ses émotions
14:44durant les rencontres, et on l'a vu ce soir, honnêtement,
14:46la maîtrise émotionnelle des joueurs parisiens,
14:48elle a été éblouissante ce soir.
14:51Des réactions cauchementales, cette saison,
14:53il s'appelle Roakine, puis j'ai plus le nom, pardon,
14:55il m'excusera.
14:56Oui, il est dans le staff, comme un adjoint.
14:59C'est quelque chose qui avait été, je ne sais pas,
15:02en tout cas pas officialisé avant, si tant est qu'il existait.
15:05Je vous coupe, j'ai lu un article, cette année,
15:08sur le PSI, c'est que le PSI de Louis Senrique.
15:10D'accord, il n'intervient pas du tout auprès de...
15:13En fait, les joueurs disent, c'est la taupe du coach.
15:16À la fin de l'article, j'étais comme ça,
15:17je lisais, je lisais, je lisais, je lisais.
15:19Et à la fin, les joueurs ne se confient pas trop
15:22parce qu'ils pensent que c'est la taupe du coach.
15:24Donc on ne va pas réveiller Freud pour dire...
15:26Quand c'est fait en France aujourd'hui.
15:27Donc c'est le travail de Louis Senrique.
15:28Le préparateur mental du PSI, c'est ce que j'allais dire,
15:31c'est Louis Senrique.
15:32C'est lui qui les a transformés vers ce but-là.
15:35Sinon les gars ont le leur, c'est rare que ce soit...
15:37Oui, ce n'est pas dans le staff, ce n'est pas staffé.
15:39Ça s'est démocratique depuis quelques années,
15:41mais c'est rarement celui du club.
15:43Les gars ont souvent le leur.
15:44Et c'est effectivement très répandu.
15:46Et juste un dernier mot, pardon.
15:48Mais vous parliez du calme de Louis Senrique.
15:51Moi, c'est ce qui m'avait frappé,
15:52puisqu'on était ensemble sur ce plateau,
15:55le soir de la défaite du PSG ultra cruelle
15:58contre Liverpool au parc.
15:59Et on avait suivi les conférences de presse.
16:02Et je trouvais que Louis Senrique,
16:03mais je crois qu'on en avait parlé d'ailleurs,
16:05qui dégageait beaucoup de confiance
16:06en donnant rendez-vous sur le match prochain.
16:08Non, non, mais on va y aller,
16:09on va le faire assez tranquille.
16:11Et à partir de là,
16:12j'ai un peu regardé plus attentivement
16:13les attitudes des coachs
16:14dans les matchs contre le PSG.
16:16Et par exemple, contre Arsenal,
16:17ça m'avait frappé la fébrilité
16:20en face d'Arteta et de son staff.
16:23Qui limite, le mec, il va rentrer sur le terrain
16:24pour relever Donnarumma
16:25parce qu'il ne supporte plus qu'il gagne du temps.
16:28Et alors qu'en face,
16:29tu avais d'autre côté,
16:30tu avais Louis Senrique
16:30qui était d'une tranquillité absolue.
16:32Et moi, je pense que le très haut niveau aussi,
16:34ça se joue là.
16:34Et d'ailleurs, Arteta,
16:35qui avait surjoué ses conférences de presse.
16:38Oui, oui, exactement.
16:39Tu sentais qu'il voulait se donner
16:40une hauteur supplémentaire
16:42qui surjouait un peu tout.
16:43Et que ça trahissait en fait une fébrilité.
16:45Tu avais les deux photos des conférences de presse
16:47qui étaient aussi absolument incroyables.
16:49Une petite coulisse livrée par Giovanni Castaldi.
16:51Qu'est-ce qui se passe à Munich ?
16:52Ah, qu'est-ce qui se passe-t-il ?
16:55Non, c'était juste pour vous montrer, Mémé,
16:57en fait, parce qu'on a l'habitude
16:58des zones mixtes un petit peu bizarres.
17:00Mais là, vous montrez en fait le monde
17:01qu'il y a quand même
17:02pour cette finale de l'île des champions.
17:04Ce n'est pas toujours qu'on voit
17:05des zones mixtes comme ça
17:06organisées avec un poupil.
17:08Donc pour les joueurs
17:08qui vont s'exprimer en direct
17:10dans l'équipe du soir,
17:11dans votre émission, Mémé,
17:12vous voyez le nombre de personnes
17:14qui sont là.
17:14Heureusement que Jérémy Giannagro
17:15a raté la deuxième mi-temps de la finale
17:17pour descendre et se mettre en place.
17:18Ok.
17:19Oui, oui, vous êtes mal placé.
17:20Bon, allez, jouez les coudes.
17:22David Aiello, j'espère que vous êtes mieux placé
17:23du côté du Parc des Princes.
17:28David, vous m'entendez ?
17:29Ça n'a rien voulu.
17:30Bon, là, d'accord.
17:31Non, il est civil.
17:33Non, mais oui, David,
17:34vous voulez faire un plateau,
17:35vous sortez du Parc des Princes.
17:37Oui, on va d'accord, on va voir.
17:39Il est où ?
17:40Oui, il était prêt.
17:41Oui, oui, on me dit...
17:42David, qu'est-ce que vous voulez
17:46nous raconter ?
17:47Il n'y a rien à raconter.
17:48On vous saute dessus.
17:49Il n'y a rien à raconter.
17:59Bon, David, c'était votre meilleure interview.
18:04Anne-Sophie, vous avez des réactions ?
18:06Alors, il y a le feu à Paris,
18:08autour de Paris, en Troyes,
18:09ça se passe comment ?
18:10Alors, il y a le feu également,
18:11vous allez le voir sur le vieux port.
18:13Eh oui, des images de liasses,
18:14je vais vous les montrer.
18:15Le vieux port ?
18:15Petite blague,
18:16le vieux port de La Rochelle.
18:18Elle est amusante.
18:21Vous voyez sur ces images.
18:23Oui, c'est la fête un petit peu partout en France,
18:26et donc notamment à La Rochelle,
18:28sur le vieux port.
18:29On fête la victoire du Paris Saint-Germain.
18:30Il n'y a pas une image du vieux port de Marseille ?
18:32Ça, je n'ai pas.
18:33Ça, je n'ai pas.
18:33Je cherche.
18:34Franchement, ce serait l'image d'avoir.
18:35L'image du vieux port.
18:36C'est beau sprinting, ça peut-être à Marseille.
18:39Vous voyez, c'est vrai.
18:40C'est un vieux port de Marseille.
18:40Oui, c'est vrai.
18:42Nous avons les envoisés spéciaux là-bas.
18:45La remontada, donc, désormais rangée.
18:48Donc, voilà.
18:49Paris 1, Grand.
18:49Là, ça va rester.
18:51Évidemment, c'est le plus beau succès.
18:53Mais au-delà du succès du trophée,
18:55c'est le plus grand match de l'histoire du Paris Saint-Germain.
18:58Aujourd'hui, jusque-là, c'était considéré comme le PSG Réal.
19:02Le 93.
19:04Le 93.
19:05Là, aujourd'hui, ce sera le match référent.
19:08C'est le match que tout le monde reverra.
19:10Tout supporteur du PSG reverra et reverra.
19:11Exactement.
19:12Paris a changé de dimension.
19:13Paris, est-ce que c'est un grand club maintenant avec l'étoile ?
19:15Est-ce que c'est considéré comme...
19:17Alors, peut-être pas le...
19:18Mais enfin, est-ce qu'ils sont à la table de...
19:20Voilà, maintenant, ils gagnent la Ligue des Champions ?
19:22Oui, tu rentres dans une famille.
19:24On était dans l'équipe de Greg.
19:27Justement, le pourquoi, c'était...
19:29Qu'est-ce qui fait que tu changes aussi de statut ?
19:31Et tu changes de statut en tant que club.
19:33Et un des exemples parfaits, c'était Arsenal, l'Atletico de Madrid,
19:37qui ont joué je ne sais pas combien de matchs de Ligue des Champions,
19:40qui ont fait des finales.
19:41L'Atletico de Madrid, même deux, sur les 10-15 dernières années.
19:45Et en fait, tu sens que de ne pas avoir converti le truc,
19:49tu sais, il reste dans une division, tu sais, un petit peu inférieure.
19:51Comme Arsenal reste dans une division inférieure.
19:52Et il est chapeau de deux.
19:53Tu rentres dans une famille, en fait.
19:55Là, tu es passé chapeau.
19:56Oui, exactement.
19:57Tu passes chapeau, là ?
19:59C'est ça.
19:59Il y a la victoire, il y a la manière, il y a le parcours, il y a l'histoire.
20:02Il y a Louis-Séveriquet.
20:03Et puis, il n'y a plus le truc, un peu des moqueries qui pouvaient y avoir,
20:06qui pouvaient même être justifiées par moments,
20:08d'une forme, tu sais, l'ancienne, enfin, pas l'ancienne, mais la noblesse européenne,
20:13tu sais, qui regardait un peu Paris comme un nouveau riche qu'il est,
20:15comme aimé avec cette espèce de gourmandise,
20:18aller voir se casser le nez régulièrement.
20:20Il y avait un peu ce truc-là, et ça, tu ne peux pas l'empêcher.
20:22Tu sais, ça, c'était les inconscients qui pensaient ça,
20:26puisque tu sais qu'au foot, le plus riche finit toujours par gagner.
20:28Et que donc, à Braboïch, finit par gagner,
20:30que les Émirats arabes unisent par gagner,
20:32que le Qatar finit par gagner,
20:34que si demain, je ne sais pas, les Chinois décident d'investir un bloc à Marseille,
20:38ils gagneront.
20:39Ce qui est intéressant, c'est que quand tu vois cette équipe jouer,
20:42et quand tu la vois jouer notamment en plus ce soir,
20:45tu ne penses pas à l'argent, en fait.
20:46Non.
20:46Et ça, moi, alors, pourtant, c'est le budget le plus gros d'Europe,
20:50mais tu ne penses pas, tu ne penses plus à ça, en fait.
20:52Tu penses avoir du football, le jeu qu'on a toujours aimé,
20:55que quand tu regardais, gamins, tu te disais,
20:56moi, c'est ça, j'ai envie de jouer au foot pour ça, en fait.
20:59Et ça, c'est fort, en fait.
21:01Et c'est tellement vrai que...
21:02Et c'est vrai que tu rejoins les grands clubs,
21:04les grandes équipes, où on dit, c'est des grands clubs,
21:07il y a beaucoup d'argent, mais les mecs...
21:08C'est tellement vrai que les supporters analysent le départ de Neymar, Messi, Bappé,
21:11avec le fait qu'il y a moins de moyens.
21:12Ce qui est faux, c'est-à-dire que le budget du Paris Saint-Germain
21:13est toujours aussi fort, la masse salariale est toujours aussi élevée,
21:16les recrutements continuent d'être fabuleux,
21:19mais l'impression que donnent ces joueurs-là,
21:20c'est qu'effectivement, ils n'ont pas un comportement de star,
21:22ça, c'est vrai, ils courent, ils jouent les uns pour les autres,
21:25il y a une force collective, il y a...
21:26Quand tu vois Jean-Henri Vest, tu ne peux pas, il y a 50,
21:29c'est comme City.
21:30C'est comme City, quand City gagne, alors que c'est des sous...
21:33Mais tu gagnes avec la manière, donc c'est beau, quoi.
21:36C'est pour ça que tu as ramené beaucoup de gens avec toi, dans l'aventure.
21:38Beaucoup de gens qui avaient fait le PSG.
21:39Mais ça, c'est Louis-Henriquet, c'est vraiment lui qui a changé ça.
21:41D'ailleurs, des supporters du PSG,
21:42qui sont partis un peu, qui ont rendu leur carte un peu à l'époque Neymar,
21:46et là, tu as récupéré ceux-là,
21:50tu as récupéré les vieux anciens qui dataient même d'avant ma période à moi,
21:54plus les nouveaux, parce que, effectivement, ce PSG-là,
21:57il t'identifie aussi à lui.
21:59Même si tu es footballeur du dimanche,
22:00tu dis, les mecs, ils travaillent, ils courent, ils font des fautes.
22:03Bon, le talent, évidemment, en plus, mais...
22:05De toute façon, les belles histoires de foot, ou du sport en général,
22:07c'est quand tu peux t'identifier au gars.
22:09Quand il y a une histoire, ou quand tu vois, tu touches le truc du gars,
22:12tu dis, mais c'est mon équipe, ça.
22:14Tu leur ressembles, c'est des gars qui te ressemblent,
22:17c'est des copains, c'est le mec de la porte à côté.
22:19C'est un super relais pour les jeunes équipes,
22:21les jeunes, les gamins qui vont jouer cette équipe-là.
22:24C'est un super relais pour les éducateurs,
22:26pour leur montrer comment arriver là-haut.
22:28Avec Désiré Douai, par exemple, sur la première occasion,
22:31il peut tirer 100 fois.
22:32Il y en a plein qui l'auraient fait,
22:33et il décale parce qu'il fait le jeu juste.
22:36Et ça, tu peux le montrer.
22:36En fait, Désiré Douai, en faisant ça,
22:39c'est un côté collectif,
22:41mais on va le mettre en avant.
22:43Et en fait, Désiré Douai, ce soir,
22:45on va dire que c'est le top 9 ou 10,
22:47je ne sais pas la note,
22:48mais pourtant, dans son esprit,
22:49il a joué pour l'équipe.
22:50Ça n'empêche pas de pouvoir briller
22:52en jouant pour les autres.
22:53Et avec les autres.
22:54C'est la vérité du foot, Joe,
22:56c'est vrai, on ne le découvre pas.
22:57Non, mais on l'avait un peu perdu.
22:59Je trouve qu'il y a beaucoup d'individualité,
23:01d'individualisme en foot,
23:02et ça, c'est quand même un vrai beau,
23:05vrai bel exemple.
23:06Oui, voilà, les mecs pensent gros.
23:07Et ça aurait pu faire que Douai,
23:10s'il est un peu plus gothique,
23:12il l'attend plus bien.
23:12Quand Enrique, l'été dernier,
23:14dit en gros à sa direction,
23:16parce qu'il y a eu quand même,
23:17on parlait de recruter,
23:18comment il s'appelle ?
23:20Aux Imen.
23:21Aux Imen, voilà.
23:21Quand il dit non,
23:23moi je pense que voilà,
23:24j'ai ce qu'il me faut,
23:25voilà ce qu'il me faut, etc.
23:26C'est cet homme-là
23:27qui a imprégné cette philosophie-là.
23:29C'est lui qui a reformaté
23:31le projet par exemple.
23:32Justement,
23:33Louis Sénéquer a réagi
23:33après la finale,
23:35je ne sais pas
23:35ce qu'il a parlé du projet,
23:36je pense qu'il est allé
23:37vraiment directement
23:37à ses émotions,
23:38je suppose.
23:39Au micro de nos confrères
23:40de Canal+,
23:41oui, il a dit,
23:41on a écrit l'histoire,
23:42c'était un objectif
23:43depuis deux ans.
23:45C'est le moment
23:45de faire une grande fête
23:47et de profiter.
23:47Il parle de la connexion,
23:49j'ai ressenti une grande connexion
23:50avec les supporters
23:50et les joueurs
23:51pendant toute la saison
23:53et on a pu gérer
23:53l'excitation
23:54de la meilleure des manières.
23:55Et d'ailleurs,
23:56pour rebondir sur cette connexion
23:57avec les supporters,
23:58regardez le tifo bouleversant
24:00que les supporters du PSG
24:02ont mis en place
24:03à l'issue de la rencontre.
24:05On y voit un dessin
24:08de l'entraîneur du PSG,
24:10Louis Sénéquer,
24:11aux côtés de sa fille,
24:13Zana,
24:14sa fille, vous le savez,
24:15décédée en 2019
24:16alors qu'elle avait
24:179 ans seulement
24:17d'un cancer
24:18de la moelle osseuse.
24:19Voilà, magnifique hommage
24:20à l'issue de la rencontre
24:21des supporters du PSG.
24:23Autre réaction,
24:24celle d'un téléspectateur
24:25qui l'en regarde,
24:25il s'appelle Martin.
24:28Est-ce le début
24:29d'une nouvelle ère ?
24:30C'est la jeunesse
24:31de l'effectif.
24:32Quand vous avez une équipe
24:33de 24 ans
24:34et que vous savez
24:34que financièrement
24:35la naissance d'une dînastie
24:37ne sera pas décimée
24:38comme a pu l'être
24:39le Monaco de 2017.
24:40On l'a abordé.
24:41Donc voilà,
24:42c'est effectivement des joueurs
24:43qui vont grandir ensemble
24:44et c'est vrai qu'il va falloir
24:45être costauds
24:46pour aller les chercher
24:46avec la confiance
24:47qu'ils ont en rangée.
24:48Les mecs, en plus,
24:48ils n'ont pas envie
24:49de partir de cette équipe.
24:50Tu joues, tu te régales.
24:52Financièrement,
24:52je pense qu'il n'y a pas
24:54trop de soucis.
24:54Donc tu n'as pas besoin
24:55de partir ailleurs
24:56pour aller faire quoi ?
24:57C'est qui les vieux du groupe là ?
24:58Les vieux.
25:00Les trentenaires.
25:00Marquinhos.
25:02Même Donnarumma,
25:02c'est 26 de l'an de l'an.
25:03Ah non, il est à peine 25 ans.
25:05Après, il a une flopée
25:07sur la vingtaine.
25:08Mais évidemment
25:09que c'est le début
25:09de quelque chose.
25:11Oui.
25:11David Aiello,
25:14il semblerait,
25:15c'est ce qu'on dit,
25:16s'est mis dans un petit coin
25:17tranquille au parc
25:18pour accueillir
25:18quelques réactions
25:19avec un supporter ancien.
25:21Enfin, je pense que c'est un ancien
25:23parce qu'il a un maillot vintage.
25:24C'est le fils de Moustapha Daleb.
25:27C'est vrai.
25:30C'est un peu ça.
25:31Je regarde autour de moi
25:32pour être sûr
25:32qu'on ne va pas être dérangé
25:33cette fois-ci.
25:34C'est bon.
25:34On est avec Thomas,
25:35effectivement,
25:35supporter historique
25:36du Paris Saint-Germain
25:37qui a passé cette soirée
25:38également historique,
25:40légendaire
25:41pour les supporters.
25:41Racontez-nous un petit peu
25:42cette soirée.
25:43C'est incroyable.
25:44Tellement de galères,
25:45tellement de tristesse,
25:46tellement de remontade à atroce.
25:48Là, franchement,
25:48c'est du kiff.
25:49Enfin, du kiff.
25:50Match parfait de bout en bout.
25:51C'était sublime.
25:52Et les larmes à la fin.
25:53Enfin, franchement...
25:54Tu te réveilles dans la nuit
25:55et t'entends le NON de Le Gouen.
25:57C'est vraiment l'enfer.
25:58Qu'est-ce que tu veux ?
25:58Tellement de galères,
25:59tellement de combats.
26:00Mais on l'a...
26:00C'était sublime.
26:01C'était sublime.
26:02Racontez-nous un petit peu
26:03pour ceux qui n'ont pas eu
26:04la chance d'être au parc.
26:04C'était quand même fabuleux
26:05ce qu'on a vécu.
26:06Ambiance incroyable
26:07de bout en bout.
26:08Ça chantait partout.
26:09Ouais, c'était incandescent.
26:10Je n'ai jamais vu le parc comme ça.
26:11Jamais.
26:12Vous savez qu'ils avaient
26:12un petit tour à la boutique
26:13à faire éventuellement
26:14parce qu'il y a un nouveau maillot
26:14avec l'étoile.
26:15Ça vous parle ça ou pas ?
26:17Le fait d'avoir l'étoile
26:18s'embranée ?
26:19On va la broder à la main.
26:20On va la broder à la main.
26:21On a souffert.
26:21On va la broder à la main.
26:22Jamais la deuxième.
26:23Attention.
26:24On n'est les premiers
26:25sur cette nouvelle version
26:25de la Ligue des Champions.
26:26Jamais les premiers
26:27sur cette nouvelle version.
26:28Et ça, c'est pas mal.
26:29Parfait.
26:30On vous laisse...
26:31C'est quoi le programme ?
26:31C'est Champs-Elysées ?
26:32C'est fait ou c'est...
26:33On ne sait pas encore.
26:33On va faire la teuf
26:34mais on ne sait pas où.
26:35Moi, j'ai perdu mes lunettes
26:36dans la rue
26:36donc je vais les chercher.
26:38Mais s'il connaît en lunettes
26:39peut-être qu'il pourra faire
26:40quelque chose pour vous.
26:41Même si vous avez des lunettes
26:41qui traînent.

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