00:00Monsieur Bordery, vous étiez engagé à protéger notre emploi, pas un an, pas deux ans, pas trois ans, pas quatre ans, au moins cinq ans.
00:07Est-ce que vous tenez votre parole, vous ?
00:08Oui, le groupe, il a tenu ses promesses.
00:10On ne demande pas votre pitié, on ne demande juste que vous respectiez votre parole.
00:14Ou vous tenez votre parole et on reprend le travail, ou vous ne tenez pas l'accord que vous avez passé et on continue à bloquer la production et le stock.
00:21Non, mais c'est sans appel.
00:23La justice, aujourd'hui, est là pour dire non à la fermeture de l'entreprise.
00:28Dans la constitution est inscrite la liberté d'entreprendre.
00:31La liberté d'entreprendre veut dire qu'un patron peut ouvrir et fermer une entreprise.
00:34Une entreprise qui a fait 17 millions d'euros de bénéfices.
00:37Ça veut dire quand on a un PDG qui a dit à un ministre, allez vous faire foutre, moi je fais ce que je veux.
00:42Ça n'est jamais assez, on ne leur fait jamais gagner assez d'argent.
00:45Qu'est-ce qu'on devient dans cette histoire ? Qu'est-ce que deviennent les salariés ?
00:48Pour 100 personnes dehors, c'est des familles entières, des enfants, des pères, des mères.
00:53Vous savez où l'art-parole ?
00:54Je me bats pour un chèque, un chèque qu'on va toucher à la fin de chaque mois.
00:59C'est pour ça qu'on doit se battre, tous ensemble.
01:03On a plus rien à perdre.
01:04Je vous demande de partir.
01:05C'est illégal.
01:06Entendez ce que je vous dis, on ne bougera pas.
01:10C'est fini !
01:12Regarde, c'est fini là !
01:13On est en train de crever et on se fout sur la gueule !
01:18S'il n'y a pas de rencontre, un débouché qui reprend le dialogue, ça va vraiment dégénérer.
