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  • 31/05/2025
Après le sacre du PSG, Luis Fernandez et Raï sont intervenu dans L'Ater. Écoutez leur joie.

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Transcription
00:00On va dire qu'on a vécu une belle soirée, une très belle soirée.
00:03On est dans la continuité de ce qu'on a vu avec cette équipe.
00:05Ils nous donnaient autant de plaisir.
00:07Et ce soir encore, ils nous ont montré toutes les qualités d'un collectif sur un terrain.
00:11En dominant, en étant présent, dans la récupération, en se projetant vers l'avant.
00:14Et puis voilà, cinq buts marqués.
00:17Et voilà, c'est une belle victoire de ce Paris Saint-Nomain.
00:21Voilà, cette équipe, si elle reste comme elle est, si on ne change rien, pratiquement rien,
00:24et bien on peut en parler.
00:25Non mais Louis, arrête de nous parler de foot.
00:27Parle-nous d'émotion.
00:28Non, non, non, non, non.
00:28C'est la légende du PSG, tu as été champion de France avec ce club qu'il a entraîné.
00:32Le PSG allait la gagner pendant dix ans, c'est ça qu'il allait dire Louis.
00:34Non, non, ils ne vont pas la gagner pendant dix ans.
00:36Mais s'ils restent avec cet état d'esprit, s'ils restent avec cette équipe,
00:38avec ce groupe-là, parce qu'il est formidable ce groupe, on ne peut pas le dire,
00:43que ce soit les pick-bulles du milieu de terrain, que ce soit les attaquants
00:46qui empêchent des adversaires de ressortir avec le ballon et des défenseurs
00:50qui sont attentifs avec un gardien.
00:52Voilà, c'est une équipe et d'autres qui sont sur le banc, des remplaçants qui rentrent
00:54et qui apportent aussi un plus.
00:55Moi, je suis admiratif.
00:57Vas-y Jean-Louis, coupe-le, sinon il va s'arrêter à deux heures du matin.
00:59Vas-y.
01:00A toi, Ray.
01:00Ray, raconte-nous ton émotion de voir ça d'aussi près.
01:03Déjà, tu vois les supporters qui ont été exemplaires cette année, cette saison,
01:08à chaque fois, des matchs à l'extérieur, ils ont été remarquables.
01:13Et je crois que quand on voit une finale comme ça, ce que ça m'a fait rappeler, Louis,
01:17c'est l'importance de ces matchs-là pour le foot français.
01:20Ça peut être la même importance qu'98 contre la France de balle au Brésil, 3-0.
01:25En finale, ça a tout changé.
01:27Et l'équipe nationale de la France, après, plusieurs finales.
01:30On a Manu Petit qui est en direct, là, en même temps, qui disait à peu près la même chose.
01:34Il y avait des similitudes avec 98.
01:36Exactement, exactement.
01:36La façon, la manière, la façon qui se sont imposées.
01:40Et quand on voit, comme on lui a dit, la moyenne d'âge, on voit qu'il y a un bel avenir devant.
01:46Et il y a un truc qui est important, Louis, aussi, c'est mettre en avant ce qu'a fait le club avec les anciens.
01:50Parce que vous, vous êtes là, mais il y a aussi une tonne d'anciens qui ont été invités.
01:54On en a eu plein sur RMC, on en a entendu plein.
01:56C'est important que vous soyez là.
01:57Même les collaborateurs.
01:59Les salariés, oui.
02:00Les salariés, il y a 500 qui sont venus.
02:02Ah, parce que...
02:03Louis, on t'a connu parfois énervé contre la direction du PSG.
02:06Oui, mais je vais te dire, ce soir, le président Nassé, ne souhaitait pas me parler au téléphone avec Alexis.
02:11Parce que j'ai fait un article en Espagne où j'ai parlé du football du Paris Saint-Germain,
02:16où on m'a posé la question sur la mini Yamal et sur Dembélé.
02:19Et j'ai pris la petite cause pour la mini.
02:21T'es encore fâché avec le PSG, c'est pas possible.
02:23Tu as raison, Louis, sois toi-même.
02:25Louis, tu as raison, reste.
02:27Il faut être objectif dans le football.
02:29Exactement.
02:29Quand on voit, moi, Ousmane, je l'ai défendu depuis le début de la saison.
02:32Et puis ce soir, je l'ai vu encore harceler, se jeter sur les...
02:35J'adore, moi, Ousmane Dembélé.
02:37Mais si vous me demandez une comparaison avec la mini Yamal, alors aujourd'hui,
02:39Je suis d'accord.
02:40Vous savez, depuis deux ans, ce garçon-là, à 16 ans, il n'avait pas cessé par sa maturité.
02:46Et on le regardant jouer, la mine a pris un peu d'avance.
02:48C'est peut-être Doué qu'on va mettre dans la discussion avec Yamal, maintenant.
02:50Ah oui, maintenant, Doué va peut-être être avec Ballon d'Or.
02:53Louis, de toute façon, tu dis ce que tu veux,
02:57parce qu'il faut que tout le monde sache que tu es arrivé en 1978 avec un sac plastique au PSG,
03:01que tu es une légende, et que Ray est avec toi.
03:03Et là, un des trucs, je sais que tu y tiens vraiment beaucoup,
03:06mais il y a un des trucs qui est très important, c'est que moi, j'ai regardé le match sur M6,
03:09et que toi et Ray, vous étiez ensemble.
03:10Et qu'il y a ce trait d'union entre les années 90 et aujourd'hui.
03:14Et qu'il vous ait invité.
03:17Moi, je trouve que c'est formidable, parce que pour les gars qui ont mon âge,
03:20moi, quand j'étais jeune, tu sais que vous étiez mon équipe.
03:23Et moi, je trouve que la famille s'est réunie ce soir pour ce titre.
03:26Honnêtement, moi, je n'y croyais plus.
03:27Moi, je croyais qu'on ne la verrait jamais, cette image.
03:31Moi, je croyais qu'on ne la verrait jamais, cette image.
03:33On l'a raté en 1995, vous avez gagné la Coupe des Coupes en 1996,
03:36et enfin, enfin, mais combien de temps il a fallu attendre pour être heureux, enfin ?
03:41Non, mais je te dis, Daniel, avec Ray, avec Antoine Comboiré, avec Yuri,
03:46tu sais, c'est des moments, des grands moments qu'on a vécu ensemble.
03:49C'est avec Ray qui gagnait cette première Coupe d'Europe.
03:52Et Ray, il faut se souvenir qu'il sort au bout de 15 minutes,
03:55mais la saison qu'il réalise, ce qu'il nous a apporté...
03:5712 minutes 30, c'est ça.
03:5912 minutes, mais voilà, c'est Ray.
04:01Ray, c'est une légende du Paris Saint-Germain.
04:03On n'oublie jamais l'histoire d'un club à sa naissance.
04:07Et des joueurs nous ont quittés, parce qu'ils paient à leur âme des présidents, des entraîneurs.
04:11Il faut penser à eux, et même des supporters.
04:13Il ne faut pas les oublier, ces supporters que dans une période étaient des supporters du Paris Saint-Germain.
04:17Ça, on ne les efface pas.
04:18Les supporters du PSG sont devenus parmi, honnêtement, les plus forts en Europe.
04:22Très honnêtement, ce qu'ils ont fait cette année dans les déplacements,
04:25par l'ambiance qu'ils ont mis partout.
04:27Alors, Ray s'en souvient, parce que c'est adieu, il s'en souviendra pour toujours,
04:30tellement le parc était en fusion ce soir-là.
04:32Mais toute cette année, partout où ils allaient, il mettait minable tous les stades.
04:36Ils prenaient le dessus partout.
04:38Le public du Paris Saint-Germain est devenu l'un des plus chauds, l'un des plus forts en Europe.
04:43Question pour Ray.
04:44Bon, ben maintenant, il faut arrêter le Paris FC, il faut revenir au PSG entièrement.
04:47Paris FC, c'est l'histoire, le Paris Saint-Germain, c'est l'histoire.
04:54C'est le foot à Paris, le foot à Paris, c'est une super saison pour Paris.
04:58Foot, sport, une équipe qui est Ligue de Champions, et l'autre qui monte.
05:04On va avoir le deuxième club, ça va être super.
05:08Totalement diplomate, Ray, bravo.
05:11Non, mais ce sont deux clubs qui ne sont pas rivaux, de toute façon.
05:15Il n'y a pas d'histoire de la qualité.
05:16Parlons un peu de terrain.
05:17Oui, dernière question, Gilbert.
05:18Une dernière question à Ray.
05:19Qu'est-ce qui a été impressionnant sur le terrain ?
05:22Nous, on a été impressionné par le pressing, la qualité technique.
05:25Qu'est-ce qui vous, parce qu'en tant qu'ancien numéro 10,
05:28qui était vraiment au top, quoi, qu'est-ce qui vous a plu ce soir sur le terrain ?
05:32Deux choses.
05:33Le pressing, depuis le départ, on parlait des mêlées.
05:36C'est le premier devant, même le gardien ne s'arrêtait pas.
05:41Les autres, la deuxième chose, c'est le mouvement.
05:43Le changement devant, tous les trois qui bougeaient, et Hakimi qui vient.
05:49C'était impossible de faire le marquage.
05:51C'est pour ça que l'Inter, ils n'ont pas fait un bon match.
05:54Bien sûr, ils sont passés à côté.
05:56Mais à chaque fois qu'ils essayaient de réagir, ils n'arrivaient pas,
05:59parce que l'UBG était là, ils étaient avec plusieurs pions des vents,
06:03plusieurs mouvements, et ça les a rendus fous.
06:07C'est une équipe qui va être aimée, très aimée.
06:10Qu'il l'est déjà, en plus.
06:11Avec son attitude, avec cette attitude qu'ils ont.
06:14La générosité.
06:15La générosité de se surpasser, quand tu les vois courir dans ce milieu de terrain,
06:20quand tu les vois défensivement, quand tu les vois offensifment.
06:23C'est un collectif.
06:24Luis, tu dois dire, moi, on m'a allumé avec Ronaldinho pendant des années.
06:27Regardez, là, ils ont sorti les stars, et c'est là que ça gagne.
06:31Non, mais Ronaldinho, la première année,
06:32souviens-toi, il était champion du monde quand même,
06:34avec Luis Fernandez et avec son staff,
06:35et avec ses collègues, avec ses collègues, et ça, il ne faut pas l'oublier.
06:38Eh oui, mon garçon, eh oui.
06:39Eh oui, il faut faire un rappel de l'histoire.
06:42Eh oui, je peux toujours faire un rappel, Luis.
06:44J'ai peur, il faut qu'on les libère.
06:45On les libère.
06:46Il ne nous a pas dit ce que Luis et Enrique lui avaient dit,
06:52ce qu'ils se sont parlé.
06:53Oui, quand vous vous êtes salués.
06:54Non, bien, il était fatigué, là.
06:56Parce qu'avec toute l'énergie, tu sais, l'énergie qu'il dégage.
07:00Et puis, je pense qu'il a été aussi touché par le chiffon.
07:04C'est beau ce qui a été fait par les supporters.
07:05D'abord, il y a pensé.
07:07Et lui, c'est dans l'émotion, il y avait sa famille qui est là,
07:09il y avait son fils qui était là.
07:10Bon, pour ça, j'ai dit, j'insiste pas, je te laisse tranquille.
07:13Mais félicitations quand même.
07:14Il y en a eu un Luis Fernandez,
07:16un Luis Eriquet,
07:17il y a Luis Campos.
07:19Laissez les Luis tranquilles.
07:20Laissez-moi les Luis tranquilles.
07:22Il faut s'appeler Luis pour aller chercher un BG.
07:24C'est l'affaire Luis Triot.

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