L'ex-directeur de Roland-Garros aurait-il souhaité avoir un tennisman supplémentaire dans la famille ? Il répond à la question dans C à Vous ce vendredi 30 mai.
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00:00Je crois que la toute première histoire, c'était que tu étais invitée pour Fête le Mûr à Bercy.
00:06Au départ, ça a commencé sur un terrain de tennis et j'ai joué avec mon père, Conte Yannick et son filleul.
00:12Non, c'est moi le filleul, pardon, c'est mon neveu.
00:15Et c'était assez intéressant parce que quand je tapais la balle et que je ratais, j'étais un peu triste,
00:20mais je réalisais que si je faisais un peu le sein, je marchais sur les mains, les gens rigolaient.
00:23Je me disais qu'il y avait quelque chose d'intéressant entre le public et moi.
00:26Lui, il est hyper fort pour le tennis. Moi, je vais là peut-être pour ma danse, mon mouvement, je ne sais pas.
00:31Et ça m'a donné envie. Après, sur scène, on chantait tous et ça, ça a été aussi une vraie révélation.
00:36On aime beaucoup le regard de Guy sur vous.
00:39Oui, moi, je n'imagine jamais qu'il ferait ça. Au début, il faisait du tennis comme son frère et puis c'est un truc de famille.
00:46Et puis après, très vite, il était attiré effectivement par les Etats-Unis, par les comédies musicales, par la danse.
00:52Puis il est parti faire ses études là-bas. Puis il a passé des années après à Los Angeles et à New York.
00:56Donc il faisait son rêve. Et puis quand on est papa, on se dit bon ben, qui trouve sa voie, ce n'est pas le tennis, mais ce n'est pas grave.
01:01Et puis voilà.
01:02Vraiment, ce n'était pas grave ?
01:03Non, non, parce que finalement, ce qu'on veut, c'est que ses enfants soient heureux.
01:06Non, parce qu'au tennis, je ne lui ai pas dit tout de suite, je me suis rendu compte, il jouait très bien, mais il n'avait pas le petit truc pour être professionnel.
01:13Et il n'y a rien de pire que de laisser croire à son fils, qui est moins qu'il peut faire carrière dans un secteur,
01:18sachant qu'il n'est peut-être pas assez bon pour en vivre un jour.
01:21Mais par contre, il y avait la vraie passion de ça, de l'entertainment, du spectacle.
01:26Et en plus, ce qui est dur dans le sport, c'est qu'il y a toujours un pardon à gagnants.
01:31Alors que dans l'art, il ne peut y avoir que des gagnants.
01:33Donc c'était quelque chose de différent qui m'intéressait aussi.
01:36C'était joli.