Le président français a déclaré que la reconnaissance d'un Etat palestinien n'est « pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique », tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas. Il affirme aussi que les Européens doivent « durcir la position collective » contre Israël « s'il n'y a pas une réponse qui est à la hauteur de la situation humanitaire qui est apportée dans les prochaines heures et les prochains jours » dans la bande de Gaza.
00:00Et donc s'il n'y a pas une réponse qui est à la hauteur de la situation humanitaire qui est apportée dans les prochaines heures et les prochains jours, bien évidemment qu'il faudra durcir la position collective et en tout cas appliquer ce qui est aussi les règles que nous nous sommes donnés à nous-mêmes, c'est-à-dire mettre un terme à des processus qui supposent le respect des droits de l'homme, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, et appliquer des sanctions, comme d'ailleurs nous l'avons fait à titre individuel à l'égard, je le rappelle, des colons israéliens qui, de manière indistincte, ont tiré sur les populations civiles en Cisjordanie.
00:30Et donc, oui, nous devons durcir notre position parce que c'est aujourd'hui une nécessité, mais j'ai encore l'espoir que le gouvernement d'Israël infléchira la sienne et que nous aurons enfin une réponse humanitaire.
00:42Et donc la création d'un État palestinien consécutive à la libération des otages, à la démilitarisation du Hamas, à la non-participation du Hamas dans celui-ci, à la réforme de l'autorité palestinienne, mais d'un État palestinien qui reconnaîtra Israël son droit à vivre en sécurité,
00:58et la création d'une architecture de sécurité dans toute la région sont le seul aboutissement souhaitable pour la sécurité de tous, et le seul qui garantira la paix dans la région.
01:08Et donc, c'est pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique.