« Elle était libre, brillante, sûre d’elle » : Julien Dassin dresse le portrait de sa mère, Christine - Vidéo Dailymotion

Paris Match

Sur les routes des États-Unis, Julien Dassin fait vivre l’héritage culturel de son célèbre père, décédé lorsqu’il n’était encore qu’un bébé. Au cours d’un entretien accordé à Paris Match, l’artiste est revenu sur une autre figure marquante de sa vie : sa mère Christine.

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00:00Dans ma jeunesse, Joe Dassin était une idole.

00:19Avoir quelque chose qui vient de chez lui, comme Julien,

00:23c'est un grand privilège que je ne pouvais pas rater.

00:25On entendait toujours les chansons de Joe Dassin, d'Henrico Macias, Adamo, c'est la nostalgie.

00:33C'est un peu mon enfance et puis mes fils maintenant qui l'écoutent aussi,

00:37parce qu'il y a un genre revival des chansons des années 80-90.

00:45De revenir sur les traces de mes parents, là où mon père est enterré, ça me touche énormément.

00:55L'artiste, je l'ai découvert à la télé, je l'ai découvert au travers des fans, de tout le monde.

01:06Et le père, forcément ma mère m'en a parlé et mon grand-père, bienvenue.

01:09J'ai grandi comme un garçon totalement normal. J'allais à l'école, je trouvais mes devoirs,

01:13j'ai disputé quand il fallait. On a une vie totalement normale.

01:17C'est plus vers l'adolescence où on se rend compte que la situation n'est pas normale.

01:21Mon petit camarade, ses parents sont boulangers, à l'autre, les parents sont avocats.

01:26Moi, le mieux est passé à la télé.

01:31C'est la musique de film de mon grand-père.

01:36Quand on les trouve ici, c'est assez rigolo, c'est assez marrant.

01:40Je ne sais même pas si en France, on peut encore les trouver ou si même on les a trouvés.

01:44Mon rapport avec l'Amérique, je n'en ai pas vraiment.

01:47Moi, je n'y ai jamais habité, je n'y ai jamais vécu.

01:50Je suis venu ici une fois, il y a une vingtaine d'années, pour une première tournée.

01:54C'est un peu mon petit rêve américain à moi.

01:56Partout où on va, les gens sont ravis, donc je pense qu'on a réussi à notre Paris.

« Elle était libre, brillante, sûre d’elle » : Julien Dassin dresse le portrait de sa mère, Christine

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