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  • 29/05/2025

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00:0018h41, qui est le Premier ministre qui nous a coûté le plus cher ?
00:04C'est un peu au dimago comme question parce qu'en réalité ça coûte 1,58 million d'euros au total.
00:11Vu le déficit et les 3 000 milliards de dettes, on a une goutte d'eau dans l'océan.
00:15Vous êtes passé, ne levez pas les yeux au ciel Gauthier Lebrecht.
00:17Non, je ne levez pas les yeux au ciel mais je croyais qu'on demandait des défauts aux Français.
00:19On fait le voir.
00:20Quand ils sont payés des milliers d'euros, notamment par des pays étrangers.
00:23Alors écoutez le sujet de François Tiskevitch et puis après vous viendrez la ramener.
00:27On écoute.
00:30Ils sont de plus en plus nombreux dans le club des anciens premiers ministres et ils coûtent de plus en plus cher aux contribuables.
00:36En deux ans, le budget alloué aux anciens premiers ministres a augmenté de 23%, passant de 1,2 million d'euros en 2022 à plus d'un million et demi d'euros en 2024.
00:46Une hausse qui s'explique par l'instabilité politique.
00:49L'an dernier, trois personnalités ont fait leur entrée dans ce cercle très fermé.
00:53Elisabeth Borne, Gabriel Attal et Michel Barnier.
00:56Au total, ils sont donc désormais 16 anciens premiers ministres à bénéficier que ce soit des frais de secrétariat ou de transport avec véhicules et chauffeurs.
01:04Mais alors, quel ex-premier ministre coûte le plus cher ?
01:06A la première place, c'est Dominique de Villepin au gouvernement entre mai 2005 et mai 2007 avec 207 072 euros de dépenses.
01:15Il devance Bernard Cazeneuve et Jean-Pierre Affarin avec 158 000 euros.
01:19Des chiffres tempérés par Matignon qui affirme que ces dépenses ne représentent qu'une très faible partie du budget de ces services.
01:26Le maintien des frais liés aux véhicules des anciens chefs de gouvernement s'explique quant à lui à des raisons sécuritaires.
01:33Il est bien sûr qu'il faut protéger nos premiers ministres et nos anciens premiers ministres.
01:36Évidemment, ils ont pris des décisions.
01:37Vous croyez que la menace contre Jean-Pierre Affarin est forte ?
01:40Ah mais je pense.
01:41Je pense, je pense.
01:43Il est notre invité lundi et je suis ravie qu'il soit avec nous.
01:48Mais franchement, ni vous ni moi n'avons à payer la secrétaire de Dominique de Villepin.
01:52On le croit.
01:53Ni vous ni moi n'avons à payer les stylos 4 couleurs de Villepin.
01:57Pour les présidents, il faut tout arrêter.
01:59La République, elle doit protéger ses anciens...
02:03Madame Édith Cresson, il y a au moins 30 ans, il y a 40 ans.
02:06Lionel Jospin, la menace est forte contre Lionel Jospin.
02:09Il coûte beaucoup moins cher.
02:10Et pourquoi on paye la voiture et le carburant de Dominique de Villepin ?
02:13Non, écoute...
02:13Mais sérieusement, pourquoi on paye la voiture et le carburant de Dominique de Villepin ?
02:15Éric Nolo, un peu de raison d'entre vous.
02:17D'abord, les sommes, ce n'est pas ridicule quand même.
02:19Moi, je trouve que ça fait quand même un peu d'argent.
02:21Ensuite, il y a le côté symbolique.
02:23Si vraiment tout le monde doit faire un effort, c'est que l'effort doit commencer à la tête.
02:27Et ensuite, en effet, il n'y a pas que de la protection policière.
02:29Il y a les chauffeurs, il y a les secrétaires, plus d'autres avantages.
02:33Moi, je trouve que c'est un peu exagéré.
02:34Écoutez, au bout d'un moment, c'est un peu exagéré.
02:37Et puis, ça mobilise.
02:38Ah, Fouera, comme dirait le président Milaï.
02:40Ça veut dire quoi, Fouera ?
02:41Vous savez, il est arrivé avec sa tronçonneuse, là.
02:43Ça veut dire couper.
02:44Ouste, on coupe.
02:45D'accord.
02:46On coupe, on ferme le robinet.
02:47Catherine, qu'est-ce que vous avez ?
02:48Oh, moi, je passe.
02:50Oui, c'est pas très important.
02:52Si, c'est important.
02:54Mais vous savez, aujourd'hui, sur eux, alors, ce sont des anciens.
02:57On pourrait dire, est-ce qu'il faudrait les payer selon leur mérite et ce que l'on retient d'eux ?
03:01J'en sais rien.
03:02Mais bon, c'était comme ça, c'était une règle.
03:04Comment ?
03:04Ça, ce serait intéressant.
03:05Non, mais aujourd'hui, vous voyez, je trouve qu'on a, avec la haute autorité, avec le fait que le président Hollande ait baissé de 30% les salaires du président, du ministre et tout ça,
03:23vous faites que le recrutement, aujourd'hui, en politique, devient très difficile.
03:28Et on arrive à avoir, dans les assemblées, des gens qui étaient moins compétents.
03:35Et en tous les cas, ceux qui auraient envie de faire don de leur personne pendant deux ou trois ans au gouvernement ne viennent plus parce qu'ils savent qu'à la sortie, la haute autorité leur dira pendant trois ans d'éviter.
03:46Et donc, ça, il y a un tel climat pour accabler les politiques.
03:52Bon, que là, 207 000 pour Dominique de Villepin, qui, par ailleurs, est un brillant avocat, c'est peut-être évidemment...
04:00Bon, mais voilà, mais...
04:01Il a déjà eu une retraite, Catherine, je crois.
04:04Je ne sais pas.
04:05Alors, en tout cas, par exemple, Elisabeth Borne, Edouard Philippe et Laurent Fabius n'ont pas dépensé un euro en 2023.
04:12Très bien, bravo.
04:13Ah, ben voilà.
04:14Bravo.
04:16Pourquoi eux, ils ne dépensent pas un euro et Dominique de Villepin, ils en dépensent 207 000.
04:19Laurent Fabius a été président du conseil constitutionnel et avait une voiture que n'avait pas payée l'État.
04:25Qu'Edouard Philippe, parce qu'il est maire de...
04:27Du Havre.
04:28...à une voiture et comme ça, il dégage, il peut le faire, vous voyez ?
04:31Très bien.
04:32Et qu'Elisabeth Borne est députée.
04:33Très bien, donc ils font ça.
04:34Voilà.
04:34Parce qu'on a besoin de payer la voiture et le carburant de Dominique de Villepin.
04:36Un tout petit mot du livre d'Edouard Philippe, Catherine.
04:38Vous avez lu le livre d'Edouard Philippe, le prix de nos mensonges ?
04:41Non, je ne l'ai pas lu, mais j'ai lu l'interview puisqu'il sort dans trois jours.
04:45Je n'en ai pas encore reçu.
04:45Si vous savez, c'est bon, tout est en retard.
04:48Mais là, j'ai lu l'interview...
04:50Il est en colère, il est en colère.
04:52Non, il est en colère, non.
04:53Mais j'ai lu l'interview où il va dire la somme de nos mensonges, dans lequel il s'introduit aussi.
04:58Mais il dit aussi, en tous les cas, il confirme qu'il est candidat.
05:03Et il dit une chose à la fin, il dit si ce dernier quinquennat s'est mal passé,
05:10et là il le dit nommément, c'est que c'est vrai,
05:12mais le président n'a pas fait campagne pour la présidentielle,
05:16n'a pas dit ce qu'il ferait, n'a pas dit quels étaient son programme,
05:20n'a pas demandé aux Français de lui donner une majorité,
05:23ils l'ont exaucé, ils ne lui ont pas donné.
05:25Et ça, il trouve que c'est exactement le mauvais exemple
05:27qui fait que lui se prépare, fait un programme, travaille.
05:32Ce titre est catastrophique.
05:34Je ne sais pas qui lui a soufflé le prix de nos mensonges.
05:37Vous ne trouvez pas ça courageux ?
05:39Ah non, je trouve ça catastrophique, ça veut dire que depuis 20 ans, vous mentez ?
05:42Depuis 20 ans, vous mentez ? C'est ça le prix de nos mensonges ?
05:43Et alors le titre du point, ce n'est pas mieux,
05:45je suis en colère, les Français aussi sont en colère.
05:47Et notamment à cause de ce double quinquennat,
05:50dont Édouard Philippe a sa grande part de responsabilité.
05:53Et puis au passage, parce que j'aime toujours le rappeler,
05:55Édouard Philippe, quand il a un communiste face au Rassemblement National,
06:00il vote communiste.
06:01Et donc après c'est quand même compliqué de se prétendre de droite,
06:03et il dit tout ça à la fête de l'humain.
06:04La ficelle est un peu grosse.
06:08Dès qu'une élection présidentielle approche,
06:11il y a quelques hommes politiques qui essayent de se refaire une virginité,
06:14en nous racontant qu'ils sont pour rien dans les déficits,
06:18dans l'état de la France et tout.
06:20M. Philippe, il a une grande part de responsabilité.
06:23Et son camp avec lui.
06:25Non mais attendez, on s'est trompé, ils nous font le coup à chaque fois.
06:28Moi je pense que ça n'a pas marché à chaque fois.
06:29Là je ne suis pas très optimiste pour M. Philippe.
06:31Ça n'a pas marché, mais il a fait l'erreur des 80 km heure,
06:34parce qu'il était droit dans ses bottes, il a eu tort,
06:36parce que ça a mis le feu aux poudres.
06:37Mais je dirais que la période où il était Premier ministre,
06:40c'était peut-être les quelques années, juste avant le Covid,
06:44où il s'est quand même passé des choses au point de vue économique,
06:47pour les entreprises.
06:50Enfin, j'ai oublié, je vous en ferai la série,
06:53mais je veux dire, et puis le déficit avait été baissé.
06:57Ça a donné une impression de dynamisme qui a été perdu
07:00avec le Covid et la suite.
07:02Et dans le fond, on ne s'en est jamais remis.
07:04Après, on a...
07:04Crise sur crise sur crise.
07:05Pardonnez-moi, mais moi, j'ai lu comme Catherine
07:08l'interview d'Edor Philippe dans Le Point.
07:10Il dit quand même dans cette interview que s'il est élu en 2027,
07:14on aura besoin d'une main-d'œuvre étrangère
07:15pour faire le travail que les Français ne veulent pas faire.
07:19Est-ce que les Français qui sont en colère
07:21veulent recourir à une immigration de travail
07:24alors qu'on a 6 millions de chômeurs
07:25et des milliers d'emplois non pourvus ?
07:28Je ne crois pas.
07:29Donc, le prix des mensonges d'Edor Philippe,
07:31c'est encore une fois de mentir aux Français
07:32et de dire qu'on a besoin d'une immigration massive
07:35pour faire notre travail.
07:36Ce n'est pas vrai.
07:37Bon, mais Mme Mélanie,
07:38qui est quand même championne dans sa manière
07:41de gérer les questions migratoires,
07:43elle a la vie du travail à 400 000,
07:45mais parce qu'on en a besoin de travail.
07:47Et là, aujourd'hui, tous les députés
07:49qui se promènent dans la circonscription et partout,
07:51ils rencontrent quoi ?
07:52Des boulangers, des coiffeurs, des qui...
07:54C'est-à-dire que les gens...
07:54Non, mais Mélanie a les deux versants.
07:57C'est-à-dire qu'elle régularise,
07:58mais elle choisit.
08:00Je ne suis pas sûr qu'il y ait les deux versants
08:02chez Edouard Philippe.
08:02Il n'y a pas les deux sociales.
08:04En tous les cas, je n'ai pas lu son livre,
08:07mais je pense que c'est implicite,
08:08qu'on doit choisir.
08:10C'est ce qu'avait voulu faire Nicolas Sarkozy,
08:12choisir ses immigrés,
08:13choisir...
08:13Après, c'est très compliqué.
08:16L'offre est assez simple.
08:18Si vous avez aimé les 8 ans d'Emmanuel Macron,
08:21votez Edouard Philippe.
08:22C'est pas mal résumé.
08:24Les 10 ans.
08:25On est à 8, on ne connaît pas encore les deux dernières.
08:27Une fois qu'on a débattu,
08:28on arrive toujours à la même conclusion.
08:29Il nous faut un homme de rupture.
08:31Moi, quand j'entends homme de rupture,
08:32le premier nom qui me vient à l'esprit,
08:34ce n'est pas Edouard Philippe.
08:35Ce n'est pas Edouard Philippe.
08:37Et alors, qui vous vient à l'esprit ?
08:38Qui a milité avec Roncar en les années 90,
08:40qui a été jupéiste, qui a été macroniste.
08:42Oui, mais c'est un homme d'État.
08:45Je ne sais pas.
08:45Oui, mais enfin...
08:46Vous connaissez les rouages de l'État.
08:47Oui, mais pour être un homme d'État,
08:50il faut avoir été ministre au Premier ministre.
08:51C'est un homme d'État, effectivement.
08:53Juste, je voulais vous parler aussi
08:54de cette émission qui fait tant parler
08:57de Karine Le Marchand en Mission Intime,
08:58qui va recevoir un certain nombre de politiques.
09:01Elle reçoit des menaces de mort.
09:03C'est hallucinant, tout ça,
09:03parce qu'elle donne la parole à Jordan Bardella.
09:05Elle était au tribunal révolutionnaire sur France 5.
09:07Je ne sais pas si vous avez vu hier, Laurence.
09:08Non, elle était sur Europe 1 ce matin.
09:11Oui, oui, vous avez raison de faire allusion
09:13aux JD News de cette semaine.
09:14On va juste écouter Karine Le Marchand.
09:16Elle a été l'invité ce matin de Thomas Hill
09:17sur Europe 1.
09:18Et puis, on va parler, effectivement,
09:19de cette façon dont l'espace médiatique
09:21ostracise ceux qui donnent la parole
09:23au camp politique qu'il ne faut pas,
09:25évidemment, évoquer.
09:27Fabien Roussel,
09:28c'est la personnalité de gauche préférée
09:29des Français,
09:31en tout cas, la dernière présidentielle.
09:33Et il a réussi à faire que le Parti communiste
09:35revienne, justement, dans la course,
09:37parce qu'il ne se présentait plus
09:38depuis des années.
09:39Sandrine Rousseau a vraiment explosé
09:42lors de la primaire Europe Écologie-Les Verts.
09:44Elle a fini juste derrière Jadot.
09:46Mais sincèrement, tout le monde
09:47se mettait à parler d'elle.
09:48Elle est très clivante.
09:50Gérald Darmanin, lui,
09:52il venait plutôt des Républicains.
09:55Et donc, il a un parcours assez étonnant.
09:58Et maintenant, il fait partie du gouvernement
09:59depuis maintenant plus de 7 ans.
10:02Donc, il a fait le budget,
10:04il a fait l'intérieur.
10:04Maintenant, la justice,
10:05comment est-ce qu'on reste ?
10:06Comment est-ce qu'on vit tout ça ?
10:07Et Jordan Bardella, il y a 10 ans,
10:08ne faisait pas de politique.
10:09Il s'est engagé à 16 ans.
10:11Et la première élection,
10:12il avait 19 ans.
10:12Il y a 10 ans seulement.
10:14Voilà.
10:14Et des menaces de mort,
10:16parce que,
10:17interview de Jordan Bardella,
10:18sa mère qui va témoigner,
10:20ce qui est une exclusivité,
10:22un masque,
10:22un masqué,
10:23avec une perruque de dos
10:24pour ne pas être reconnue.
10:25Quelle horreur !
10:26Rigue le Marchand organise une émission
10:28où elle fait parler
10:29tous les chiquiers politiques.
10:31Mais vous vous rendez compte ?
10:32Mais c'est une horreur !
10:32Mais ça en dit long.
10:33Ça en dit long.
10:34Gauthier ?
10:35Non mais Jordan Bardella
10:36est le favori
10:37de la prochaine présidentielle
10:38avec Marine Le Pen.
10:39Les deux sont crédités
10:40de plus de 30% dans les sondages.
10:42Donc, quand vous faites une émission
10:43où vous voulez avoir
10:44l'ensemble du spectre politique,
10:46c'est quand même compliqué
10:46de ne pas prendre quelqu'un
10:47du Rassemblement National,
10:49que ce soit Marine Le Pen.
10:50Elle l'a déjà fait.
10:51Et donc, désormais,
10:51Jordan Bardella,
10:53tout cela est parfaitement ridicule.
10:55Et quand j'entends...
10:55Être obligé de prendre Fabien Roussel,
10:57qui quand même a été battu
10:58aux dernières législatives
10:59et c'est vrai qu'il aime le bon vin,
11:00la viande rouge est très sympathique,
11:02mais enfin,
11:03on ne pense pas à lui.
11:05Il n'a pas un avenir politique écrit.
11:08Mais je ne sais pas
11:08si elle a proposé
11:09à Jean-Luc Mélenchon
11:09et si Jean-Luc Mélenchon
11:10a accepté ou...
11:11Elle l'avait déjà fait.
11:12Elle l'a déjà fait.
11:13Et bien c'est que M. Cohen
11:14lui a reproché hier.
11:15Exactement.
11:15Oui, vous avez...
11:16Donc voilà, c'est ça qui est fou.
11:17C'est que quand on reproche
11:18à Karine Lemarchand
11:19quelque chose sur cette émission,
11:20on ne lui parle pas
11:20d'avoir été trop sympa
11:22avec Sandrine Rousseau
11:23ou avec Fabien Roussel
11:25ou Gérald Darmanin.
11:25Non, le problème,
11:26c'est Bardella.
11:27Moi, je propose une règle
11:28très simple.
11:29Si un parti est légal,
11:31on invite ses représentants.
11:32Voilà, fin du débat.
11:33Ben voilà.
11:33Surtout, elle fait ce qu'elle veut.
11:34Elle est sur une chaîne privée.
11:35Elle fait des...
11:36Oui, ou alors oui.
11:37Mais vous-même, Eric,
11:37vous avez été longtemps
11:38dans une émission
11:38avec Laurent Ruquier
11:39où il ne voulait pas en recevoir un
11:40tant que ce n'étaient pas
11:40les campagnes présidentielles.
11:41Oui, Marine Le Pen n'était pas invitée.
11:44D'ailleurs, on avait dit
11:45à Laurent Ruquier
11:45qu'il serait obligé
11:46de revenir sur cette prise d'opposition,
11:48ce qu'il a fini par faire.
11:49Mais en effet,
11:49ça a été sa position.
11:50Moi, j'avoue que je ne comprends pas ça.
11:52Je ne comprends pas
11:52parce qu'en effet,
11:54si un parti est légal,
11:55je ne vois pas ce qu'il s'oppose.
11:56Vous n'êtes pas là
11:56pour faire passer vos opinions.
11:58Voilà, après,
11:59vous pouvez les exprimer
11:59pendant un débat.
12:00Mais refuser d'accueillir
12:02quelqu'un qui, par ailleurs,
12:03est invité,
12:04qui est par ailleurs candidat
12:05à l'élection présidentielle
12:06ou qui occupe des fonctions officielles,
12:08je ne comprends pas très bien.
12:09Mais c'est le sectarisme de la gauche.
12:11C'est encore une fois
12:11sur votre canapé
12:14la peste brune.
12:16Vous ne pouvez pas
12:16accueillir sur votre canapé
12:18Jordan Bardella
12:18qui serait le représentant
12:19des idérances
12:20et des fins de race,
12:21pour reprendre les mots
12:22de Mathieu Kassovitz.
12:24Voilà, c'est le sectarisme,
12:25encore une fois.
12:26Pardonnez-moi,
12:26l'indogmatique.
12:28Ils n'ont pas le droit.
12:28Il n'y a pas de les médias.
12:30Je veux dire,
12:30ce qui s'est passé
12:31avec le fameux Front républicain,
12:34ceux qui sont garants
12:36de la démocratie,
12:37c'est-à-dire les députés,
12:39eux-mêmes ont ostracisé
12:41un parti politique
12:43qui est parfaitement légal.
12:44Donc c'est ça
12:45qu'il faut interroger.
12:46C'est ceux qui sont
12:47le garant de notre pays.
12:48Oui, mais justement,
12:49ça aussi
12:51permet ce qui se passe
12:52aujourd'hui.
12:53Catherine,
12:54le niveau de violence
12:55qui entoure
12:55Karine Lemarchand
12:56sur cette émission,
12:58les proches
12:58de Jordan Bardella,
12:59ça dit quoi quand même
13:00de l'état politique
13:02de notre pays,
13:02pour vous ?
13:03Que l'intolérance
13:05et le sectarisme,
13:07je veux dire,
13:07sont de plus en plus
13:08importants
13:09et ça vient
13:11d'un camp,
13:13c'est la gauche,
13:14ça a toujours été vrai
13:15le sectarisme
13:15de la gauche,
13:16mais là,
13:17avant on était sectaire
13:18en parole,
13:19maintenant on va au-delà
13:21et c'est l'ensauvagement
13:24général de la société.
13:27Et puis vous voyez
13:28que la parole
13:28des hommes politiques,
13:30on entend des choses
13:31dans l'hémicycle
13:32qu'on n'entendait pas.
13:37Franchement,
13:38je veux dire,
13:39c'est tous ceux
13:40qui,
13:41les députés
13:42et les ministres
13:43qui viennent
13:43disent qu'ils sortent
13:44des séances
13:46avec les oreilles,
13:47enfin c'est une épreuve
13:49maintenant,
13:50un débat dans l'hémicycle
13:51avec des gens
13:52qui se laissent aller,
13:53qui disent n'importe quoi
13:54et je pense
13:55que c'est une...
13:56La société
13:57est comme ça,
14:00mais je veux dire,
14:01Trump aussi
14:04renforce la mode
14:06si vous voulez.
14:07Ce n'est pas faux.
14:08Ce sera l'occasion
14:08d'un prochain débat.
14:09Merci beaucoup
14:10Gautier Lebray,
14:1021h00 sans politique.
14:12Absolument.
14:13Avec plein de choses aussi.
14:14Oui, parce que hier
14:14j'ai fait un tease un peu trop.
14:15Vous avez fait deux minutes
14:16de teasing là.
14:17On reviendra sur les propos
14:18de Moustapha Latrassi,
14:19sa seule,
14:20sur les sorties du silence
14:21pour condamner ses propos
14:22contre les Blancs
14:23et contre les Français même.
14:24Allez, merci beaucoup
14:25à vous Naïma,
14:26Eric, Catherine,
14:27Jules Torres.
14:28Dans un instant,
14:29c'est Clélie Macias
14:30pour Face à l'Info.
14:31Et nous avons Pierre De Villeneau
14:32bien sûr sur Europe 1
14:33pour Europe 1.
14:34Bonne soirée à vous
14:35sur nos deux antennes.
14:36Merci.

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