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  • 29/05/2025
Ce soir, c'est 3 histoires d'horreur réelles et... vraiment terrifiantes ! Plongeons ensemble dans 3 threads horreur inédits, flippants et réels qui vous feront froid dans le dos… Ces histoires d'horreur sont TERRIFIANTES et VRAIES, alors préparez vous pour ces 3 histoires réelles. Ce soir, c'est thread horreur !

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Catégorie

😹
Amusant
Transcription
00:00Le 31 octobre 1974, Ronald O'Brien prépare le déguisement d'Halloween de ses enfants.
00:06Il a clairement bossé dessus toute la nuit, histoire de faire quelque chose qui fait peur,
00:10mais surtout qui leur plaira.
00:11Le quartier est tranquille et il sait que la récolte de bonbons sera bonne cette année.
00:16Mais alors, à votre avis, qu'est-ce qui pourrait mal se dérouler ?
00:18Eh bien, peut-être pas grand-chose, et pourtant, il s'apprête à vivre la plus grande tragédie de sa vie.
00:24En rentrant de la récolte, son fils mange un bonbon, mais ce dernier a un goût bizarre.
00:28En à peine 30 secondes, l'enfant se met à convulser.
00:31Terrifié, ses parents l'emmènent aux urgences, mais c'est peut-être déjà trop tard.
00:36Alors, comment est-ce qu'on en est arrivé là et pourquoi ?
00:39Est-ce que c'est quelqu'un qui a organisé tout ça ou est-ce que c'est un coup de malchance ?
00:42Eh bien, c'est ce qu'on s'apprête à vous raconter dans l'une des 10 histoires d'horreur de ce soir.
00:47Bienvenue.
00:51Ok, pour commencer, parlons un peu de Marlène Warren.
00:54Alors ouais, on vous voit venir, rien à voir avec Lorraine Warren.
00:57Tout commence un matin tranquille du 26 mai 1990 en Floride.
01:02Marlène, une femme de 40 ans, mène une vie apparemment paisible avec son mari Michael Warren.
01:07Ce matin-là, elle est à la maison avec son fils, rien de plus normal en soi vu que son mari, lui, est au travail.
01:12Et alors que la matinée se passe comme d'habitude, quelqu'un frappe à la porte.
01:17La femme ouvre et c'est là qu'elle se retrouve face à face avec un homme qui semble sorti d'un cauchemar, un clown.
01:23Vraiment, il est habillé comme ça, de la tête aux pieds, comme s'il sortait tout droit d'un anniversaire.
01:28Vraiment, le clown classique, il porte une perruque colorée aux cheveux bouclés, il a un nez rouge brillant et un maquillage blanc éclatant avec un grand sourire peint sur le visage.
01:36Ouais, un genre de mélange entre le clown de McDo et le Joker du coup.
01:39Bon, la situation est déjà hyper chelou, franchement, je me demande vraiment quelle est la bonne manière de réagir dans ces moments-là.
01:44En plus de son allure plus qu'intrigante, il tient dans ses mains deux cadeaux, un bouquet de fleurs et deux ballons.
01:50L'important de l'inscription, tu es génial, et l'autre représentant des personnages de Blanche-Neige, ça n'a aucun sens.
01:56Bon, cette fois, plus vraiment de doute, c'est forcément une genre de blague, ou une surprise peut-être.
02:01Marlène se tient à la porte, elle a même un petit sourire aux lèvres, mais attention, c'est là que ça devient absolument horrible.
02:06Le clown sort soudainement un pistolet et lui tire dessus, à peu portant.
02:11Sans dire un mot, Marlène s'effondre sous le choc de la balle, gravement blessée à la tête.
02:16Le clown, toujours silencieux, se retourne calmement, monte dans une voiture qui attendait dans l'allée, et s'enfuit sans laisser aucune trace.
02:23Vous l'imaginez bien, c'est le choc total.
02:25L'incident a réveillé des voisins qui tout de suite emmènent Marlène aux urgences.
02:29Malheureusement, sa blessure est trop grave, et elle décédera quelques heures plus tard.
02:32Ouais, on est d'accord avec ce que vous vous dites actuellement, c'est vraiment parti vite en cacahuète, tout ça.
02:37Mais alors, que s'est-il passé ?
02:39La police commence immédiatement son enquête, mais les éléments sont minces.
02:43En fait, le seul vrai indice qu'on a, c'est cette image glaçante du clown, vue par plusieurs témoins, y compris le fils de Marlène.
02:49Et malheureusement, l'enquête devient très rapidement compliquée.
02:52Le déguisement du tueur rend vraiment difficile l'identification, et en fait, il n'y a absolument aucun mobile.
02:58On n'arrive pas à savoir pourquoi quelqu'un voudrait commettre cet acte horrible.
03:01Les enquêteurs se penchent alors sur Mickaël Warren, donc son mari.
03:05En fait, il faut savoir qu'à l'époque des faits, leur mariage ne se passe pas hyper bien.
03:09Mickaël, qui gère une entreprise de location de voiture, est très vite soupçonné d'infidélité,
03:13notamment avec une employée de son agence, Shayla Keen.
03:16Et justement, c'est là que ça devient intéressant pour les enquêteurs.
03:20Shayla pourrait très bien correspondre physiquement à la description du clown.
03:23Surtout qu'un élément très important va d'un coup surgir.
03:26La voiture utilisée par le clown pour fuir la scène du crime a été volée quelques semaines auparavant dans un des garages que j'ai à Mickaël.
03:33Ouais, on est d'accord, là ça commence à faire gros, non ?
03:36Pourtant, l'affaire reste non résolue, et ce, tenez-vous bien, pendant des décennies.
03:40Pendant près de 27 ans, l'identité du clown meurtrier reste un mystère.
03:44Mais ce n'est pas fini, parce que c'est en 2017, grâce aux avancées des technologies ADN, que l'enquête reprend.
03:51Et là, bingo ! La police parvient à rassembler suffisamment d'éléments pour procéder à une arrestation.
03:56Et c'est Shayla Keen Warren, désormais mariée à Mickaël Warren, qui est finalement arrêtée pour le meurtre de Marlène.
04:03Les deux, mariés depuis des années maintenant, ont refait leur vie ensemble dans une autre ville.
04:07Et là, toutes les preuves tombent.
04:08Les enquêteurs découvrent que Shayla aurait acheté le costume du clown dans un magasin local quelques jours avant le meurtre.
04:14Et des témoins se rappellent avoir vu quelqu'un correspondant à sa description
04:18acheter des ballons similaires à se retrouver sur la scène du crime.
04:21Cette fois, les suspicions semblent enfin se confirmer.
04:23Donc oui, c'est plutôt agréable de savoir que cette enquête a été résolue,
04:27parce qu'il y a malheureusement beaucoup de cold case,
04:29et il va y en avoir quelques-uns dans les 10 histoires qu'on va vous raconter ce soir.
04:32Shayla est finalement inculpée pour meurtre en 2017,
04:35et ça refait énormément de bruit dans les médias.
04:37Le procès dévoile finalement plein de détails concernant un complot visant à éliminer Marlène
04:42pour que Mickaël puisse vivre librement avec sa maîtresse.
04:46L'affaire du clown tueur reste gravée dans la mémoire de ce quartier tranquille,
04:51qui a constaté que la réalité peut parfois dépasser la fiction.
04:54L'histoire se passe lorsque Louis était petit,
05:00et il nous dit que lorsqu'il la raconte, les gens ont beaucoup de mal à le croire,
05:04alors que tout est 100% vrai.
05:06A cette époque de sa vie, il adore traîner le soir dans le salon pendant que ses parents dorment.
05:10Surtout le week-end, ses parents le laissent rester éveillé tard,
05:14et il savoure ses moments comme un petit privilège.
05:16Dans ces moments-là, il peut regarder la télé jusqu'à tomber de sommeil sur le canapé,
05:20et en soi, il est super fier d'être le dernier à éteindre la lumière comme les grands.
05:25Mais une nuit, alors qu'il est à moitié endormi devant un bon vieux film,
05:29un bruit le tire doucement de son sommeil.
05:31En fait, c'est comme un grincement, lent et régulier, venant de l'extérieur.
05:36Ça semble provenir de leur vieille balançoire sur le porche,
05:39celle qui grince à chaque mouvement.
05:41Pris d'un léger malaise, il se faufile hors du canapé
05:44et avance discrètement jusqu'aux grandes fenêtres du salon.
05:48À ce moment, sa curiosité est plus forte que sa peur,
05:52mais son cœur commence quand même à battre plus vite.
05:54Louis soulève un peu le rideau, juste assez pour voir sans être vu.
05:59Et là, il se fige.
06:00Parce que sur la balançoire du porche de sa maison, il y a une femme.
06:04Elle semble de la cinquantaine, cheveux en bataille
06:07et vêtue d'une simple robe de nuit blanche, déchirée et tachée de sang.
06:11Et surtout, elle tient un énorme couteau de cuisine dans sa main.
06:15Le sang couvre ses bras et le bas de son visage,
06:18comme si elle sortait d'une scène de crime.
06:20C'est vraiment la pire chose qu'on puisse voir, qu'on se le dise.
06:23Et justement, Louis se rédit, son cœur bat si fort
06:26qu'il craint même qu'elle puisse l'entendre.
06:28Et d'un coup, sans réfléchir,
06:30il se retourne et file en hurlant vers la chambre de ses parents,
06:34ce qui est un peu un réflexe naturel quelque part.
06:35Mais quand il arrive enfin à leur chevet,
06:38il est tellement secoué qu'il n'arrive même pas à articuler le moindre mot.
06:42Directement, sa mère se redresse étant inquiète,
06:45mais son père, lui, commence à s'agacer,
06:47pensant que Louis a simplement fait un mauvais rêve.
06:50Et lorsque ce dernier réussit enfin à dire ce qu'il a vu,
06:53son papa perd patience et lui dit sèchement que ça n'était rien qu'un cauchemar
06:57et qu'il ferait mieux de retourner se coucher.
06:59Mais Louis insiste, il est hors de lui,
07:02il pleure, il hurle,
07:03et c'est à un tel point que son père se dit que c'est bizarre quand même.
07:07Il finit par l'attraper par le bras,
07:08en disant qu'il va lui montrer que personne n'est sur leur Porsche.
07:12Pris par le bras, Louis se débat,
07:14il supplie son père d'arrêter et dit que c'est dangereux,
07:17mais rien n'y fait.
07:18Son père l'entraîne jusque dans le couloir et déverrouille la porte d'entrée,
07:22bien décidé à lui prouver qu'il n'y a rien dehors.
07:24Louis, incapable de résister davantage,
07:27se fiche sur le seuil en refusant d'aller plus loin.
07:30Et enfin, son père ouvre la porte en grand en disant,
07:33« Tu vois, il n'y a rien dehors. »
07:35Et juste à ce moment, silence absolu.
07:38Le visage de son père se décompose
07:40parce que sur la balançoire, la femme est toujours là.
07:44Elle tourne lentement la tête vers eux
07:46et ses yeux sombres plongent dans ceux de Louis.
07:48La femme se lève doucement,
07:50toujours armée de ce grand couteau ensanglanté.
07:53Le père de Louis referme la porte d'un coup sec,
07:55la verrouille à double tour
07:57et se précipite vers sa femme pour lui demander d'appeler la police
08:00pendant qu'il va chercher son fusil.
08:02Et alors que la mère de Louis panique et prend son téléphone,
08:05son père revient dans l'entrée avec le fusil de chasse.
08:08Il entr'ouvre la porte juste assez pour y passer le canon
08:11et demande une voix ferme ce qu'elle fait là.
08:13Et la femme, complètement immobile et froide,
08:16le fixe un instant avant de murmurer d'une voix tremblante.
08:19« Quelqu'un a tué mon mari, mais ce n'était pas moi. »
08:23Le père de Louis est confus
08:24et il répond que la police est en route
08:26mais elle commence à paniquer,
08:28serre le couteau
08:29et finit par s'éloigner
08:30en répandant des taches de sang dans l'allée.
08:33Quant à Louis, complètement pétrifié,
08:35il observe la scène depuis l'intérieur,
08:38incapable de détacher son regard
08:40de cette silhouette qui disparaît enfin dans l'ombre de la rue.
08:44La police arrive une quinzaine de minutes plus tard.
08:46Il trouve la femme un peu plus loin,
08:48essayant de forcer la porte d'un autre voisin
08:50et elle est immédiatement arrêtée.
08:53Après leur départ, la tension baisse enfin
08:55mais Louis sait que plus rien ne sera comme avant pour lui.
08:58Quelques jours après,
08:59la famille apprend que cette femme, visiblement dérangée,
09:03avait arrêté son traitement médical.
09:04Elle s'était disputée avec son mari
09:06et avait tenté de l'attaquer avec le couteau
09:08mais il avait réussi à la mettre à la porte.
09:10Dans sa détresse,
09:11cette femme s'était coupée volontairement
09:13soit pour mettre fin à ses jours
09:15soit pour accuser son mari.
09:17Les policiers n'ont plus jamais reparlé de l'incident
09:19ni recontacté la famille
09:21mais d'après ce qu'ils ont entendu,
09:23les voisins avaient déjà signalé son comportement étrange
09:26plusieurs fois.
09:27Et donc, depuis cette nuit,
09:29Louis a pris une bonne résolution,
09:31resté dans sa chambre
09:32et ne plus jamais traîné dans le salon
09:34une fois la nuit tombée.
09:39Alors ça y est,
09:40Halloween c'est ce soir, non ?
09:42Et bah, pour cette première histoire,
09:43on va vous parler d'un récit terrifiant
09:45qui justement s'est déroulé pendant Halloween.
09:47Pour ça, remontons un peu le temps,
09:49nous sommes maintenant en 1974
09:50aux Etats-Unis, au Texas
09:52pour être un peu plus précis.
09:53Ronald Clark O'Brien,
09:55sa femme Dynan
09:56et leurs deux enfants,
09:58Timothée, 8 ans
09:59et Elisabeth, 5 ans,
10:01s'apprêtent à fêter Halloween tranquillement.
10:03Et bien entendu,
10:04qu'est-ce qu'on fait le soir d'Halloween ?
10:05Et bah, on va chercher des bonbons, bien sûr.
10:07Dites-nous bien sûr en commentaire
10:08si vous, vous continuez à le faire.
10:09C'est donc le père, Ronald,
10:11qui se charge d'emmener ses enfants
10:12accompagnés d'un voisin
10:14et de ses propres enfants.
10:15Ça va, ça suit derrière l'écran là.
10:16Il commence donc à faire du porte-à-porte
10:18pour collecter des bonbons.
10:19Jusque-là, rien de trop extraordinaire.
10:21La soirée se déroule tout à fait normalement.
10:23Le quartier dans lequel ils sont
10:24est un endroit réputé pour être sûr.
10:26Donc, tout est parfait.
10:28Mais vous allez voir
10:28que cette soirée
10:29qui a tout pour paraître totalement anodine
10:31va virer au cauchemar.
10:33Bref, les heures passent,
10:34la soirée se termine sans encombre
10:36et tout le monde rentre finalement chez soi.
10:39Le truc, c'est que Timothy,
10:40le fils de 8 ans de Ronald,
10:41bah, lui, il n'a pas mangé assez de bonbons.
10:43Il demande donc,
10:44avec la voix la plus mignonne possible,
10:46s'il peut avoir un dernier bonbon
10:47avant de dormir.
10:48Son père hésite,
10:50mais finit par accepter.
10:51Il va chercher les bonbons
10:52de la récolte
10:53et donne à son fils
10:54un Pixie Stix.
10:55Oui, là, comme ça,
10:56ça ne vous dit très certainement rien,
10:58mais en gros,
10:59ce sont des pailles
10:59qui contiennent une poudre sucrée.
11:01Dites-nous en commentaire
11:02si vous en avez déjà mangé.
11:03Bref, le petit Timothy
11:04prend la paille
11:05et commence à aspirer,
11:07mais là,
11:08il fait une énorme grimace.
11:09La poudre qu'il vient d'avaler
11:10a un goût très, très étrange.
11:13Apparemment,
11:13ce qu'il vient d'avaler
11:14n'a absolument rien de sucré.
11:15C'est hyper amer, en fait.
11:17Son père prend ce qu'il a sous la main,
11:19un genre de jus,
11:20pour lui faire passer
11:20le goût désagréable.
11:21Ok, l'incident aurait pu s'arrêter là.
11:24Malheureusement,
11:24ce n'est absolument pas le cas.
11:26Quelques minutes plus tard,
11:27Timothy commence à avoir
11:28de violentes douleurs à l'estomac.
11:30Il se met même à vomir
11:31et à hurler de douleur.
11:33Ses parents tentent
11:33de le réconforter comme ils peuvent,
11:35mais rien n'y fait.
11:36Les convictions suivent rapidement
11:38et finalement,
11:39le jeune garçon perd conscience.
11:41Ses parents,
11:41totalement paniqués,
11:42le conduisent en urgence
11:43à l'hôpital,
11:45mais malheureusement,
11:46le pire arrive.
11:47L'enfant est déclaré mort
11:48moins d'une heure
11:49après avoir consommé le bonbon.
11:50Vous l'imaginez bien,
11:51son décès sème la panique
11:53dans la communauté.
11:54Les rumeurs se répandent rapidement.
11:56Le petit garçon serait mort
11:57après avoir mangé
11:58un bonbon empoisonné,
11:59ramassé pendant la soirée d'Halloween.
12:01C'est vrai que ça fait froid
12:02dans le dos dit comme ça.
12:03Tout le monde est complètement choqué.
12:05Personne n'arrive à comprendre
12:06comment une soirée
12:07censée être festive
12:08a pu tourner à ce point-là
12:10au cauchemar.
12:11Maintenant que le drame est arrivé,
12:12il faut des réponses.
12:13Absolument.
12:14Que s'est-il passé ?
12:15Est-ce que d'autres enfants
12:16risquent d'être empoisonnés ?
12:17Parce que oui,
12:18c'est la principale crainte
12:19à ce moment-là.
12:20Si le jeune Timothée
12:21a récupéré un bonbon
12:21empoisonné pendant la récolte,
12:23ça veut dire qu'en fait
12:24tous les enfants du quartier
12:25peuvent l'avoir fait.
12:26Les parents se mettent donc,
12:27et à juste titre,
12:28à jeter à la poubelle
12:29tous les bonbons récoltés
12:30pendant la fameuse soirée d'Halloween.
12:32Mais ce n'est pas
12:32ce que veut la police.
12:33Les enquêteurs, eux,
12:34veulent récupérer les mêmes bonbons
12:36que celui ingurgité par Timothée
12:37pour pouvoir faire des tests.
12:39Heureusement,
12:39ils vont être assez rapides
12:40pour trouver 5 autres bonbons
12:42correspondant exactement
12:43à celui mangé par le jeune garçon.
12:45Et par chance,
12:47aucun autre n'avait été mangé
12:48par les enfants
12:48qui ont récupéré ce bonbon.
12:50Quand les autorités
12:51analysent les bonbons,
12:52ils découvrent
12:53qu'ils contiennent tous,
12:54sans aucune exception,
12:56une dose importante de cyanure.
12:58Ok,
12:58pour ceux qui ne sont pas familiers
13:00avec le terme,
13:00en gros,
13:01c'est du poison.
13:02Les révélations sont unanimes,
13:04chaque Pixie Stix
13:05est trafiqué.
13:06Les deux premiers centimètres
13:07de poudre sucrée
13:08ont été remplacés
13:10par ce fameux poison mortel.
13:11Le médecin légiste
13:12va même affirmer
13:13que le bonbon consommé
13:14par Timothée
13:15contenait assez de cyanure
13:16pour tuer plusieurs adultes.
13:18Cette fois,
13:19c'est la colère
13:20qui monte dans le quartier.
13:21Tout le monde veut savoir
13:22qui a bien pu faire ça.
13:24Malheureusement,
13:25ni les enfants,
13:25ni les parents
13:26des enfants concernés
13:27n'arrivent à se souvenir
13:28dans quelle maison
13:28ils avaient récupéré
13:29ces fameux bonbons empoisonnés.
13:31À ce moment-là,
13:32l'enquête piétine vraiment.
13:34Les policiers ne savent pas
13:34quoi chercher,
13:35ni comment.
13:36Ouais,
13:36on vous laisse imaginer
13:37l'ambiance dans le quartier
13:38à ce moment-là.
13:39Les regards des voisins
13:40qui se croisent,
13:41ça devait être glaçant.
13:43Parce qu'en vrai,
13:43ouais,
13:43tout le monde est suspect
13:44à ce moment-là.
13:45C'est assez ouf.
13:46Mais plus l'enquête avance,
13:47plus les policiers
13:48s'intéressent à une personne
13:49en particulier.
13:50Et cette personne,
13:51on vous en a déjà parlé
13:52parce qu'il s'agit
13:53ni plus ni moins
13:54que de Ronald,
13:55le père de Timothée.
13:56Apparemment,
13:56plus on lui pose des questions,
13:58plus ses réponses
13:58sont floues
13:59et incohérentes.
14:00Et ce qui est encore plus bizarre,
14:01c'est qu'un peu sous la panique,
14:03au bout d'un moment,
14:03l'homme dit se rappeler
14:04dans quelle maison
14:05il avait récolté
14:06ce fameux bonbon empoisonné.
14:07Il mène donc la police là-bas,
14:08il explique que l'homme
14:09lui avait tendu
14:10les fameuses sucreries
14:11empoisonnées à travers
14:12une porte à peine entreouverte.
14:14Mais l'alibi
14:14de l'homme pointé du doigt
14:15par Ronald
14:16est rapidement confirmé.
14:17En fait,
14:17il était en service
14:18comme contrôleur aérien
14:19cette nuit-là
14:20et plus de 200 témoins
14:21corroborent sa version.
14:23Ok, là c'est carrément chelou,
14:24donc les policiers
14:25s'intéressent bien évidemment
14:26à Ronald
14:27et découvrent quelque chose
14:28d'assez ouf,
14:29il est endetté
14:30à hauteur de plus de 100 000 dollars.
14:32Pire encore,
14:33il avait récemment souscrit
14:34des assurances vie
14:34pour ses deux enfants.
14:36Timothée et Elisabeth
14:37étaient couverts
14:38à hauteur de 60 000 dollars chacun,
14:40une somme que Ronald
14:41cherchait désespérément
14:42à obtenir,
14:43vous l'aurez compris.
14:44Là, ça devient un peu chaud,
14:45les doutes commencent
14:46peu à peu à s'évaporer
14:47alors que les enquêteurs
14:48découvrent que le lendemain
14:49de la mort de Timothée,
14:51Ronald avait rappelé
14:52son assureur
14:52pour discuter
14:53du versement de l'argent.
14:54Oui, bon là,
14:55ça devient plutôt évident,
14:56je pense que même vous
14:57la commu,
14:57vous avez la conclusion en tête.
14:59Attendez quoi,
14:59vous trouvez que les preuves
15:00ne sont pas assez accablantes ?
15:01Écoutez ça,
15:02en creusant plus profondément,
15:03les enquêteurs découvrent
15:04que Ronald
15:05s'était renseigné
15:06auprès de collègues
15:07pour savoir comment acheter
15:08du cyanure.
15:09Bon là,
15:09il est vraiment dur
15:10à défendre le gars.
15:11La police conclut
15:12que Ronald
15:13a empoisonné
15:13ses propres enfants
15:14pour tenter
15:15de toucher l'assurance
15:16et qu'il a distribué
15:17le poison à d'autres enfants
15:19dans l'espoir
15:19de dissimuler son crime.
15:21Arrêté en 1974,
15:23Ronald O'Brien
15:23est inculpé
15:24pour meurtre
15:25et tentative
15:25de multiples meurtres.
15:27Pendant son procès,
15:27les preuves s'accumulent.
15:29Des témoins confirment
15:29son intérêt soudain
15:30pour le cyanure,
15:31sa situation financière
15:32désespérée
15:33et son comportement froid
15:34après la mort de son fils.
15:36D'ailleurs,
15:36il y a un témoignage
15:37qui est un peu plus glaçant
15:38que les autres.
15:38Des proches m'ont raconté
15:39qu'il avait déjà parlé
15:40de la manière
15:41dont il utiliserait
15:42l'argent de l'assurance
15:43pour partir en vacances
15:44à peine quelques heures
15:46après l'enterrement
15:46de Timothy.
15:47C'est juste horrible.
15:48Le verdict tombe rapidement,
15:50l'homme est condamné à mort
15:51et les médias
15:52commencent à le surnommer
15:53The Candyman,
15:54donc l'homme bonbon.
15:55Et c'est finalement
15:56en mars 1984
15:57qu'il sera exécuté,
15:59mettant fin
15:59à l'une des histoires
16:00les plus glauques
16:01arrivée un soir d'Halloween.
16:02Et vous ?
16:03Est-ce que vous avez confiance
16:04en vos voisins ?
16:06Il est presque minuit.
16:10Thomas, 18 ans,
16:11rentre enfin chez lui
16:13après une journée horrible
16:14à la fac.
16:15Pour vous décrire
16:16un peu le bonhomme,
16:17eh bien c'est quelqu'un
16:18qui n'est pas du tout
16:19du genre à flipper facilement.
16:20Le jeune homme fait
16:211m92 pour 100 kilos,
16:23il fait de la boxe,
16:24du taekwondo,
16:25donc il est plutôt sûr de lui.
16:27Mais ce soir-là,
16:29il va réellement flipper
16:30pour la première fois
16:31de sa vie.
16:32Après la fac,
16:33Thomas travaille
16:33dans une petite épicerie
16:34qui ferme super tard,
16:36genre à une heure du mat.
16:37Le boulot est en soi
16:38pas très compliqué,
16:40mais il y a un truc
16:40qu'il déteste,
16:41devoir refuser des clients.
16:44Ouais,
16:44tous ceux qui travaillent
16:45dans des métiers
16:45en contact avec des clients
16:47doivent comprendre
16:48il y a parfois
16:49des gens relous.
16:50Et pour cause,
16:51Thomas déteste
16:52lorsqu'il voit des gens
16:53qui ont trop bu
16:54ou qui sont même drogués
16:55et qu'il doit s'occuper
16:56de les faire sortir.
16:57Et ce soir-là,
16:59eh bien ça ne manque pas.
17:00Un habitué de l'enseigne,
17:01complètement saoul,
17:03entre dans le magasin.
17:04Thomas le connaît bien,
17:05ce n'est pas la première fois
17:06qu'il doit lui dire non.
17:07Il va donc le voir,
17:08la tête haute,
17:09et dit à l'homme
17:10de sortir
17:11s'il n'a pas l'intention
17:12d'acheter quoi que ce soit.
17:13Et là,
17:14étonnamment,
17:15le mec ne fait pas d'histoire.
17:16Il repart aussi calmement
17:18qu'il est arrivé.
17:19Là comme ça,
17:19on pourrait se dire
17:20que tant mieux,
17:21mais Thomas trouve ça étrange.
17:23Bref,
17:24le jeune homme termine son taf
17:25vers 23h45,
17:27mais là,
17:28problème,
17:29il n'est vraiment pas bien.
17:30Sans trop savoir pourquoi,
17:31il a hyper mal au ventre.
17:33Et là,
17:33on ne parle pas
17:34d'un mauvais présage,
17:35il a juste vraiment mal,
17:36il a besoin d'aller
17:37aux toilettes quoi.
17:38C'est pas très glorieux,
17:39mais ça arrive.
17:40Du coup,
17:40il décide de s'arrêter
17:41à la gare
17:41qui est sur son chemin.
17:43Bon,
17:44Thomas habite dans
17:44une toute petite ville,
17:45donc la gare n'est pas
17:46très grande.
17:47En plus de ça,
17:48cliché oblige,
17:49elle est même du genre
17:50bien dégueu,
17:51mal entretenue
17:52et surtout vide
17:53à cette heure-là.
17:53D'ailleurs,
17:54petite spécificité,
17:55cette gare possède
17:56un système un peu spécial.
17:58Il n'est tout simplement
17:59plus possible de rentrer
18:00dans la gare
18:00à partir de minuit.
18:02Par contre,
18:02c'est toujours possible
18:03d'en sortir,
18:04mais ça ne dure que
18:05jusqu'à 3h du matin.
18:06C'est vraiment étrange.
18:07À partir de cette heure-là,
18:09les portes se verrouillent
18:10même de l'intérieur,
18:11ce qui fait que
18:11t'es carrément enfermé
18:13jusqu'à 5h
18:13si t'es toujours dedans.
18:15Ce détail paraît anodin,
18:17mais vous allez voir,
18:18ça va vite devenir flippant.
18:19Bref,
18:20par chance,
18:21Thomas arrive donc
18:21à la gare
18:22juste avant minuit.
18:23Il entre rapidement
18:24direction les toilettes.
18:26Là,
18:26il se dit qu'il va pouvoir
18:27se poser tranquillement,
18:28faire ce qu'il a à faire
18:29ou faire pas de dessin
18:30et rentrer chez lui.
18:31Mais alors qu'il est sur le point
18:32d'entrer dans une cabine,
18:33il entend un bruit
18:34qui lui glace un peu le sang.
18:36C'est le son
18:37des portes automatiques
18:38de la gare
18:38qui s'ouvre.
18:39Mais vous l'aurez compris,
18:40c'est étrange
18:41parce qu'à cette heure-là,
18:42il n'est pas censé y avoir
18:43grand monde normalement.
18:45Thomas jette donc
18:45un coup d'œil
18:46par-dessus son épaule
18:47et là,
18:48il le voit.
18:49Le type bourré
18:50qu'il avait viré du magasin
18:51plus tôt dans la soirée
18:52se tient là.
18:53Mais il n'est plus vraiment
18:55dans le même état.
18:56Il est sale,
18:57genre vraiment sale,
18:58avec des vêtements déchirés,
19:00de la boue sur tout le corps
19:02et surtout,
19:03plein de sang.
19:04Sur le coup,
19:05Thomas se dit
19:06que ce gars
19:06a certainement dû se battre
19:08après être sorti du magasin.
19:09L'ambiance devient donc pesante
19:11et clairement,
19:12ça fait complètement flipper
19:14le jeune homme.
19:15Mais il se dit
19:15qu'il est sûrement là
19:16pour prendre un train
19:17au hasard
19:18ou pour un distributeur
19:19de boissons.
19:20Et notre bon vieux Thomas
19:21qui lui a une mission en tête
19:22de la plus haute importance,
19:24on vous le rappelle,
19:25continue ce qu'il a à faire.
19:26Il entre donc
19:27dans la cabine,
19:28ferme bien la porte
19:29et essaye de se concentrer
19:30sur cette douleur.
19:31Mais là,
19:32les choses prennent
19:33une tournure vraiment inquiétante
19:34parce que tout simplement,
19:36il entend la porte
19:37des toilettes s'ouvrir.
19:38Et après ça,
19:39il entend très clairement
19:40des bruits de pas lents
19:41qui traînent sur le sol.
19:43Il n'y a aucun doute,
19:44c'est toujours ce même gars.
19:46Et Thomas le sait,
19:47à cette heure-là,
19:48il n'y a personne d'autre
19:49que eux deux.
19:50L'homme marche lentement
19:51vers les cabines
19:52et s'arrête juste devant
19:53celle de Thomas.
19:54Ce dernier en est sûr
19:55parce qu'il aperçoit
19:56tout simplement ses pieds
19:58en bas de la porte.
19:58Franchement,
19:59petit en mort,
20:00mais en plein Thomas,
20:01le pauvre a déjà du mal
20:02avec son ventre
20:03et en plus,
20:04il doit gérer
20:04une situation de crise.
20:05Ça doit vraiment
20:06pas être évident.
20:07Et en soi,
20:08l'adrénaline dans son corps
20:09commence à monter.
20:10Il y a plein d'autres
20:11cabines de libre,
20:12alors pourquoi s'arrêter
20:13devant la seule
20:13qui est fermée ?
20:15En se posant cette question,
20:16il entend un coup sec
20:17sur la porte.
20:18Pas vraiment fort,
20:19juste pour attirer l'attention.
20:21Le gars se met alors
20:22à briser le silence.
20:23« Hé, sors de là,
20:24j'ai besoin d'y aller. »
20:26Thomas,
20:26qui jusque-là
20:27gardait son calme,
20:28commence sérieusement
20:28à stresser
20:29et on le comprend.
20:30Surtout qu'il doit
20:31avoir qu'une envie,
20:32être tranquille
20:32pour gérer son mal de ventre,
20:34mais là,
20:34il ne peut clairement pas.
20:35Il répond donc à l'homme
20:36en essayant de rester calme.
20:38« Désolé,
20:39je suis malade,
20:40ça va prendre du temps,
20:41il y a d'autres cabines
20:42de libre. »
20:42Et juste après ça,
20:44silence pesant.
20:45Puis,
20:45sans prévenir,
20:46le type se met à taper
20:47de toutes ses forces
20:48sur la porte
20:48en hurlant
20:49« Sors de cette
20:50putain de cabine
20:51maintenant ! »
20:52Le cœur de Thomas
20:53s'emballe,
20:54ce qui était au départ
20:55juste bizarre
20:56devient d'un coup
20:56terrifiant.
20:57Il réalise en plus de ça
20:59qu'il est plus de minuit
21:00maintenant
21:00et que les portes
21:01de la gare sont fermées,
21:02que personne ne peut
21:03entrer pour l'aider.
21:04Il est donc coincé
21:05avec ce mec
21:06qui devient de plus en plus
21:07agressif.
21:08Les coups redoublent
21:09d'intensité,
21:10le type est complètement
21:12enragé.
21:12Thomas hésite,
21:13il réfléchit à toute vitesse
21:15sur la meilleure chose
21:15à faire,
21:16ouvrir et se battre
21:17peut-être ?
21:18Eh bien,
21:19franchement,
21:19il pourrait largement.
21:20Il sait qu'il a les capacités
21:21pour le mettre au sol
21:22mais si l'autre est armé,
21:24ça peut vraiment
21:25mal tourner.
21:26Le temps semble s'étirer
21:27alors que Thomas
21:28est en total stress.
21:30Puis,
21:30après quelques instants
21:31de vacarme,
21:33plus rien.
21:33En un instant,
21:34les coups cessent
21:35et en fait,
21:36c'est presque pire
21:37que les hurlements
21:38parce que Thomas ne sait pas
21:39ce que l'homme
21:39est en train de faire.
21:41Lui reste immobile
21:42dans sa cabine
21:42et tend l'oreille.
21:44Est-ce que le type
21:44serait parti ?
21:45Thomas n'a pas entendu
21:46la porte de la gare
21:47s'ouvrir pour sortir
21:48alors il doit
21:49encore être là
21:50quelque part
21:51dans les toilettes.
21:51Puis,
21:52il entend quelque chose
21:53de nouveau,
21:54un bruit étrange,
21:55des sortes de grattements
21:56comme si quelqu'un
21:57frottait un objet
21:58contre la porte en bois
21:59de la cabine.
22:00Après une ou deux secondes,
22:02Thomas reconnaît le bruit.
22:04Il s'agit d'un couteau.
22:05Et là,
22:06il entend sa voix,
22:07beaucoup plus calme
22:08mais complètement dérangé.
22:10Tu vas devoir ouvrir la porte
22:11à un moment mon gars
22:12et quand tu le feras,
22:14je serai toujours là.
22:15Thomas est au bord des larmes,
22:17il a envie de vomir,
22:18de hurler et de s'enfuir
22:19mais il est piégé.
22:21En dernier recours,
22:22il sort alors son téléphone,
22:23les mains tremblantes
22:24et appelle la police.
22:26Il parle à voix basse
22:27essayant de ne pas faire de bruit
22:28tout en espérant
22:29que l'homme ne l'entende pas
22:31et les minutes qui suivent
22:32sont insoutenables.
22:33Thomas reste figé,
22:35essayant de se convaincre
22:36que la police va arriver à temps
22:37et enfin,
22:38il entend des voix
22:39puis des bruits de pas
22:40venant de l'entrée de la gare.
22:42La police est enfin là.
22:44Le type se met à hurler de nouveau
22:45et brandit même son couteau
22:47face aux agents.
22:48Il se débat comme un fou,
22:49n'essaye même pas de s'enfuir
22:50mais heureusement,
22:52ils finissent par l'immobiliser
22:53et l'emmener au poste.
22:55Quant à Thomas,
22:56il reste encore un moment
22:57dans sa cabine,
22:58complètement tétanisé.
23:00Quand il reçoit le signal
23:01des policiers,
23:02il ouvre enfin cette dernière
23:03et ce qu'il découvre
23:05le glace une dernière fois.
23:06La porte en bois
23:07est complètement saccagée
23:09et couverte d'entailles.
23:10Plus tard,
23:11Thomas apprendra
23:11que l'homme était bien connu
23:13des services de police.
23:14C'est un habitué
23:15des bagarres et des provocations,
23:16souvent sous l'influence
23:17de l'alcool et des drogues.
23:19Cette nuit-là,
23:20il avait juste pété un câble
23:21après s'être fait refuser
23:22à l'épicerie.
23:23Et jusque-là,
23:24Thomas ne sait pas
23:24ce qui est arrivé à ce type.
23:26En soi,
23:27il ne l'a plus jamais recroisé.
23:29Mais une chose est sûre,
23:30depuis cette nuit-là,
23:31chaque fois qu'il repasse
23:32devant cette gare,
23:33il sent son estomac se nouer.
23:35Parce que Thomas sait
23:36qu'il a échappé de peu
23:37à un véritable cauchemar.
23:42Dites-nous,
23:43vous avez vu Terrifier 3 ?
23:45Et vous pensiez
23:45qu'il était déjà horrible ?
23:47Attendez qu'on vous parle
23:48de Amon Paul Carlock Jr,
23:50connu sous le pseudonyme
23:51de Cloutso.
23:52Déjà,
23:52il faut savoir
23:53que pendant de nombreuses années,
23:54il est considéré
23:55comme quelqu'un
23:56de très respecté
23:57à Springfield,
23:57aux Etats-Unis.
23:58Ouais,
23:58le gars est un ancien pasteur
24:00et d'ailleurs,
24:01il consacre une grande partie
24:02de sa vie
24:02à aider des milliers d'enfants
24:04en faisant plein de spectacles,
24:05de shows.
24:06Parce que oui,
24:06on ne va pas faire monter
24:07le suspense plus que ça,
24:09Cloutso se déguise
24:10en clown
24:10pour divertir les enfants.
24:12Avec ce rôle,
24:13il participe à des spectacles
24:14dans des écoles le dimanche,
24:15des orphelinats,
24:16des hôpitaux
24:17et il se rend même
24:18à l'international.
24:19Vraiment,
24:19il est super mobile
24:21et n'hésite absolument pas
24:22à voyager
24:22pour participer à des missions
24:24visant à venir
24:25en aide à des enfants.
24:26Ouais,
24:27vous commencez
24:27à le sentir venir.
24:28Ne nous précipitons pas.
24:29D'abord,
24:30parlons un peu
24:30de son déguisement
24:31histoire qu'on ait tous
24:32la même image de lui en tête.
24:33Parce que ouais,
24:34un déguisement de clown,
24:35c'est assez générique
24:35en soi comme description.
24:36Il peut y en avoir
24:37plein de sortes différentes.
24:38Mais lui,
24:39il n'est pas parti très loin
24:40pour faire le sien.
24:41Il a vraiment
24:41le costume classique,
24:42des vêtements amples
24:43de couleurs vives,
24:44un gros nez rouge
24:45et des cheveux en bataille.
24:46Ouais,
24:46c'est un peu le clown
24:47de McDo en fait.
24:48À ce moment-là,
24:49Cloutso représente vraiment
24:50un symbole de joie
24:51pour des enfants vulnérables
24:52et défavorisés,
24:53surtout dans des pays
24:59Le problème,
25:00c'est que derrière
25:01ce masque joyeux
25:02se cache une vérité
25:03terrifiante
25:04que personne à ce moment-là
25:05n'aurait pu imaginer.
25:06Et on vous prévient,
25:07c'est atroce.
25:08Alors accrochez-vous.
25:09Nous sommes en juin 2007.
25:10L'homme qui s'appelle
25:11Amon de son vrai prénom,
25:12vous le rappele,
25:13est sur le retour
25:14de l'une de ses missions
25:15en tant que clown
25:15en Asie du Sud-Est.
25:17Bon,
25:17il a l'habitude
25:18comme on vous l'a dit.
25:19Des allers-retours
25:19de chez lui aux Philippines,
25:20bah il en fait pas mal.
25:21Mais cette fois,
25:22son voyage va se passer différemment.
25:24Quand il arrive aux Etats-Unis,
25:25le douanier inspecte
25:26son billet et ses papiers
25:27mais prend plus de temps
25:28que d'habitude.
25:29C'est là qu'un agent
25:30s'approche de lui
25:31et l'écarte de la file.
25:32Ok,
25:33c'est un peu bizarre,
25:34Amon ne comprend pas
25:34ce qui se passe
25:35jusqu'à ce que le douanier
25:36lui explique
25:37qu'il s'agit tout simplement
25:38d'un contrôle de routine.
25:39Mais ça a quand même l'air
25:41d'être un peu plus important que ça.
25:42L'homme est transporté
25:43dans une salle
25:44et commence à être interrogé
25:45par des agents de l'immigration.
25:47En fait,
25:47ces nombreux allers-retours
25:48aux Philippines
25:49ont interpellé les douaniers
25:50et c'est pourquoi
25:51ils ont décidé
25:52de lui poser quelques questions.
25:53Oui,
25:54parce qu'en fait,
25:54il y a quand même
25:55un contexte à tout ça.
25:56En fait,
25:56il faut savoir
25:56que les Philippines
25:57sont malheureusement connues
25:58pour être un pays
25:59dans lequel il y a
26:00beaucoup de trafic d'enfants.
26:01C'est assez horrible
26:02mais c'est vrai
26:03que les statistiques
26:03sont parlantes.
26:04En 2022,
26:05les Philippines
26:06ont été identifiées
26:06comme l'un des plus grands
26:07centres mondiaux
26:08de cette activité criminelle.
26:10Selon l'UNICEF,
26:11un enfant sur quatre
26:12victime de ces pratiques
26:13est philippin.
26:14C'est énorme.
26:15Bref,
26:15vous avez compris le délire,
26:16c'est affreux.
26:17Et bien maintenant,
26:18revenons-en à notre clown.
26:19Les autorités commencent
26:20à lui poser des questions
26:21classiques.
26:22Pourquoi est-ce qu'il voyage
26:22aussi souvent là-bas ?
26:24Où est-ce qu'il réside
26:24quand il y va ?
26:25Combien de temps ?
26:26Etc.
26:26Amona a à peu près
26:27réponse à tout
26:28mais ça ne réussit pas
26:29à convaincre.
26:30Les autorités décident
26:31de faire une fouille
26:31approfondie de son sac
26:33et trouvent un appareil photo
26:34ainsi qu'un ordinateur portable.
26:36Juste pour s'assurer
26:37que tout est clean,
26:38ils décident de les allumer
26:39et de les inspecter
26:40avant de le laisser partir.
26:41Mais là,
26:42c'est le coup de massue.
26:43Les douaniers découvrent
26:44des photos perturbantes
26:45et clairement dégueulasses
26:46disons les termes
26:47montrant des garçons philippins
26:49souvent très jeunes
26:50dans des postures explicites.
26:52Bien entendu,
26:52les autorités n'attendent
26:53pas une seule seconde
26:55et arrêtent l'homme sur place.
26:57L'affaire prend alors
26:58une ampleur énorme
26:59et la police commence
27:00même à approfondir l'enquête
27:01pour savoir jusqu'où ça va tout ça.
27:03La première chose qu'ils font
27:03inspecter son domicile
27:05bien sûr
27:05qui se trouve à Springfield
27:06et là, bien entendu,
27:07c'est le Graal.
27:08La police met la main
27:09sur des preuves
27:10complètement glaçantes.
27:11On parle là
27:12d'une centaine de vidéos
27:13et d'images à caractère.
27:15retrouvés sur ses fichiers
27:17personnels,
27:18le constat est clair et net.
27:20Le prétendu clown
27:20rigolo soi-disant
27:21bienveillant
27:22est en fait
27:23l'acteur principal
27:24d'une affaire
27:25d'exploitation d'enfants
27:26plus que 110.
27:27Les premières condamnations
27:28tombent.
27:29Amon Paul Carlock Jr.
27:31est inculpé
27:32pour possession
27:32de toutes ces images
27:33horribles
27:34mais l'affaire
27:35ne fait que commencer.
27:36Les autorités
27:37continuent de creuser
27:38et ce qu'ils vont trouver
27:39est terrifiant.
27:40En plus des images
27:41et vidéos retrouvées,
27:42des témoignages
27:43commencent à surgir.
27:44Plusieurs jeunes garçons,
27:46notamment des philippins,
27:47accusent le clown
27:48de les avoir abusés
27:49durant ses prétendues
27:50missions humanitaires.
27:51Ils expliquent tous
27:52sans exception
27:53qu'ils utilisaient
27:54son apparence rassurante
27:55des Cloutzo le clown
27:56pour s'approcher d'eux
27:58dans les orphelinats.
27:59Après ça,
27:59ils profitaient
28:00de leur vulnérabilité
28:01et du fait
28:02que les centres là-bas
28:03ne soient pas très bien
28:04surveillés
28:04pour commettre
28:04ces atrocités.
28:05Bien sûr,
28:06après ça,
28:06les médias locaux
28:07s'emparent de l'affaire
28:08et l'image du Cloutzo le clown
28:10change radicalement.
28:12L'homme se présentant
28:12comme un protecteur
28:13des plus faibles
28:14devient désormais
28:15l'incarnation
28:15d'un prédateur
28:16cachant ses véritables intentions
28:18derrière un maquillage
28:19de clown.
28:20Malheureusement,
28:21ce clown maléfique
28:22ne sera jamais condamné
28:23par la justice
28:24parce qu'il décédera
28:25en détention
28:26alors qu'il était en attente
28:27de son procès
28:28en novembre 2007.
28:29Les raisons officielles
28:30attribuent son décès
28:31à une crise cardiaque
28:32survenue
28:32après une altercation
28:33avec des gardiens de prison
28:35mais bon,
28:35beaucoup émettent des doutes
28:36et pensent
28:37qu'un règlement de compte
28:38a eu lieu
28:38et que Cloutzo le clown
28:40n'aurait pas survécu
28:41à celle-ci.
28:44Emma est un peu
28:45sous le choc
28:46lorsque sa mère
28:47lui annonce
28:48son remariage.
28:49Ça fait plus de 10 ans
28:50qu'elle est veuve
28:51et elle a rencontré
28:52ce nouveau compagnon
28:53Alain
28:53il y a à peine 3 mois.
28:55Tout a été si rapide
28:56qu'Emma n'a pas eu le temps
28:58d'en savoir plus
28:59sur cet homme.
28:59Mais bon,
29:00sa mère semble heureuse
29:01alors elle décide
29:02de lui faire confiance.
29:03Alain possède
29:04une grande maison
29:05en Virginie
29:05entourée de collines
29:07et d'une centaine
29:07d'hectares
29:08de terrain isolé.
29:09C'est un vrai coin
29:10de paradis.
29:11Et très rapidement
29:12sa mère l'invite
29:13elle et son fiancé
29:15pour le week-end
29:16histoire de passer
29:17du temps ensemble
29:17et de faire connaissance.
29:19Et donc le vendredi soir
29:20toute ravie
29:21Emma et son fiancé
29:22Antoine
29:23arrivent chez Alain.
29:24Et le moins
29:25que l'on puisse dire
29:26c'est qu'on leur a
29:27pas menti.
29:28La maison est vraiment
29:29charmante
29:30un peu trop isolée peut-être
29:31mais il faut admettre
29:32que la vue est magnifique.
29:34Le couple est chaleureusement
29:35accueilli par Alain
29:36qui se montre
29:37très amicale
29:38presque trop
29:39aux yeux d'Emma.
29:40Pourtant
29:40dès qu'elle met un pied
29:41dans cette maison
29:42un étrange malaise
29:43l'envahit
29:44sans trop savoir pourquoi
29:45et donc elle essaye
29:46de ne pas trop y prêter
29:47attention pour ne pas
29:48gâcher l'ambiance.
29:49Après tout
29:50c'est sûrement dû au fait
29:51de voir sa mère
29:52dans une nouvelle relation
29:53surtout après
29:54toutes ces années
29:54passées seule.
29:55Mais plus la soirée avance
29:57plus cette sensation
29:58d'inconfort
29:59grandit en elle.
30:00Finalement
30:01la nuit et la journée
30:02s'écoulent
30:02et le lendemain
30:03il passe la journée dehors
30:05préférant explorer
30:06les alentours
30:07plutôt que de rester
30:08enfermé.
30:09D'ailleurs
30:09Emma sent cette tension
30:10retombée
30:11à chaque fois
30:12qu'il met un pied
30:13en dehors.
30:14C'est vraiment bizarre
30:15mais elle n'ose rien dire.
30:17C'est la première fois
30:17que ça lui arrive
30:18et elle se dit
30:19que ça vient peut-être
30:20d'elle
30:20et elle ne veut pas
30:21gâcher le week-end
30:22et donc à nouveau
30:23vient le soir
30:24et le moment
30:25de se préparer
30:26pour aller dormir.
30:27Complètement crevée
30:28et se sent en salle
30:29elle prend une douche
30:30avec Antoine
30:30dans la salle de bain
30:31attachée à leur chambre.
30:33Mais à un moment
30:34alors qu'elle lui tourne le dos
30:35il s'arrête brusquement
30:37de parler.
30:38Antoine semble même
30:39choqué
30:39et demande
30:40qu'est-ce que tu as fait
30:41à ton dos ?
30:42Emma le regarde
30:43un peu perplexe
30:44en lui disant
30:45qu'elle n'a rien fait
30:45et Antoine
30:46un peu pâle
30:47lui explique
30:48qu'elle a un gros bleu
30:49sur le dos.
30:50Emma intriguée
30:51sort donc de la douche
30:52pour se regarder
30:53dans le miroir
30:53et là
30:54elle aperçoit
30:55effectivement
30:56une grosse marque sombre.
30:57C'est comme une empreinte
30:58de main au milieu
30:59de son dos
30:59comme si quelqu'un
31:01l'avait saisi fermement.
31:02Emma est clairement
31:03flippée
31:03et se rassure
31:04comme elle peut
31:05puis retourne sous l'eau
31:06en silence
31:07mais l'ambiance entre eux
31:09devient pesante.
31:10Le couple sait
31:11que quelque chose cloche
31:12et justement
31:13de retour dans la chambre
31:14elle n'arrive pas
31:15à se détendre.
31:16Le lit est tourné
31:17vers une fenêtre
31:18qui donne sur un terrain
31:19vide et noir
31:20et elle a vraiment
31:21la sensation
31:22que quelque chose
31:23ou quelqu'un
31:24les observe
31:25sans relâche.
31:26Emma finit même
31:26par accrocher un drap
31:27devant la vitre
31:28incapable de dormir
31:30tant que cette fenêtre
31:31est visible.
31:32Elle décide
31:32de ne même pas
31:33en parler à Antoine
31:34se dit que c'est ridicule
31:36mais tout de même
31:37la peur est bien là
31:38tapie au fond d'elle.
31:39Sauf que le lendemain matin
31:41Emma craque complètement
31:42tellement la nuit
31:43n'a rien arrangé.
31:45Elle se réveille en larmes
31:46incapable de calmer
31:47cette sensation d'oppression.
31:49Antoine essaye
31:49de la raisonner
31:50de lui dire
31:51que c'est certainement
31:52dû au stress
31:52de voir sa mère
31:53dans une nouvelle relation
31:54que c'est normal
31:55d'avoir un peu d'anxiété
31:56mais pour Emma
31:57c'est autre chose
31:58c'est une sensation
31:59profondément oppressante.
32:02Elle sent
32:02qu'elle ne peut pas
32:03rester ici
32:03une minute de plus
32:05et malgré l'insistance
32:06Antoine
32:07ils préparent donc
32:08leurs affaires
32:08et trouvent une excuse
32:09pour partir en urgence.
32:12Dès qu'ils sont enfin
32:12lancés sur la route
32:13Emma sans ce poids
32:15terrible s'évaporer
32:16remplacé par un soulagement
32:18vraiment intense.
32:19La seule chose
32:20à laquelle elle pense
32:21et qu'elle espère maintenant
32:22c'est que son comportement
32:23n'a pas vexé Alain
32:24ou sa mère.
32:25Bref
32:25pendant ce trajet
32:26de retour en voiture
32:27elle repense à ce week-end
32:29et à cette marque de main
32:30dans son dos
32:30en essayant de trouver
32:32ce que ça pourrait être
32:33mais il n'y a
32:34aucune explication possible.
32:35Personne ne l'a touché
32:36de cette façon
32:37et encore moins
32:38avec assez de force
32:39pour la marquer de la sorte.
32:40De retour chez elle
32:41cette pensée la hante
32:42pendant plusieurs jours
32:43et c'est finalement
32:44trois semaines
32:45qui passent.
32:46Emma essaye d'oublier
32:47cet étrange week-end
32:48et elle est passée
32:49un peu à autre chose
32:50mais un jour
32:51sa mère vient
32:52lui rendre visite.
32:53A peine arrivée
32:53cette dernière
32:54commence à insister
32:55pour qu'Emma et Antoine
32:56reviennent passer un week-end
32:58dans la maison d'Alain.
32:59Emma ne comprend pas trop
33:00et essaie de changer de sujet
33:01visiblement mal à l'aise
33:03mais sa mère revient
33:04sans cesse
33:04à cette discussion
33:05avec insistance.
33:07Sous la pression
33:08et n'ayant plus d'excuses
33:09Emma décide
33:10de tout lui raconter
33:11ce malaise inexplicable
33:13cette peur
33:14l'histoire de la main
33:15dans son dos
33:15et surtout
33:16son besoin viscéral
33:17de quitter cet endroit.
33:19Et au fur et à mesure
33:20qu'elle parle
33:21elle voit le visage
33:22de sa mère devenir livide
33:23et ses mains trembler légèrement.
33:26Cette dernière
33:26l'écoute en silence
33:27mais une fois qu'elle a fini
33:29elle lui avoue
33:29qu'elle aussi
33:30elle ressent ce même malaise.
33:32Elle n'aime pas cette maison
33:33elle ne s'y sent pas en sécurité
33:34et c'est pourquoi
33:35elle voudrait que sa fille
33:36revienne lui tenir compagnie
33:38sinon elle va juste déménager.
33:40Et là
33:40elle lâche ce détail
33:42qui glace Emma
33:42jusqu'au fond de ses os
33:44encore aujourd'hui.
33:45L'ancienne femme d'Alain
33:46quelques années plus tôt
33:47s'est suicidée
33:48d'une balle
33:49dans le coin sombre
33:50juste devant la fenêtre
33:51de la chambre
33:52où elle a dormi.
33:53Devinez où l'histoire
33:59qu'on va vous raconter
34:00se passe.
34:01Encore une fois
34:01aux Etats-Unis
34:02bien sûr.
34:03C'est pas un acharnement
34:04c'est juste que souvent
34:05quand il se passe
34:05quelque chose de bizarre
34:06ça se passe là-bas.
34:07Cette fois
34:08nous sommes le vendredi
34:0923 octobre
34:101981.
34:11Kurt Sova
34:1217 ans
34:13un ado sans histoire
34:14vit avec ses parents
34:15dans un quartier tranquille
34:16dans l'O.A.O.
34:17Kurt
34:18c'est le plus jeune
34:18d'une fratrie
34:19de 4 garçons
34:20et franchement
34:20il est super proche
34:21de ses parents
34:22surtout de sa mère
34:23Dorothy.
34:24Ce soir là
34:24comme d'habitude
34:25le jeune homme
34:25quitte la maison
34:26sans aucun stress.
34:27En fait
34:27quasiment tous les vendredis
34:29il sort
34:29il voit des potes
34:30à lui
34:30donc vraiment
34:31c'est quand même
34:31une habitude quoi.
34:32En plus de ça
34:33il n'a jamais eu
34:33de problème
34:34ni avec les voisins
34:35ni avec la police
34:36ni même avec l'école.
34:37Ses parents
34:38lui font entièrement
34:39confiance
34:39donc tout roule pour lui.
34:40Ce soir là
34:41il rejoint donc
34:41un pote
34:42à quelques rues
34:42de chez lui
34:43et là ensemble
34:44ils vont à une fête
34:45d'Halloween.
34:46Bon jusque là
34:46tout semble parfait non ?
34:47Mais voilà
34:48la nuit passe
34:49et Kurt ne rentre pas.
34:51C'est bizarre
34:51ce n'est pas du tout son genre.
34:53Dorothy sa mère
34:53commence à s'inquiéter
34:54sérieusement.
34:55Son fils n'a jamais passé
34:56autant de temps
34:57dans le silence
34:58sans prévenir personne.
35:00Et surtout
35:00il n'est jamais resté dehors
35:01comme ça toute la nuit.
35:02Nous sommes maintenant
35:03le lendemain matin
35:03et toujours pas de Kurt.
35:05Là l'inquiétude
35:06se transforme
35:07en vraie panique.
35:08Dorothy et son mari Ken
35:09se mettent à appeler
35:10tous les amis de Kurt
35:11en même temps
35:12ils sortent de chez eux
35:13fouillent le quartier
35:14à sa recherche
35:14mais rien
35:15aucune trace de lui.
35:17Les heures passent
35:17et c'est seulement le dimanche
35:19qu'il décide
35:19de signaler officiellement
35:21sa disparition à la police.
35:23On vous le rappelle
35:23il a disparu
35:24dans la nuit de vendredi
35:25au samedi.
35:26Ça fait quand même
35:26un peu long dimanche
35:27pour signaler sa disparition
35:28je ne sais pas ce que vous en pensez.
35:29Bref
35:29vous l'imaginez bien
35:31c'est la panique
35:31mais Dorothy sa mère
35:32ne lâche rien.
35:34Elle commence à distribuer
35:35des affaires
35:35avec la photo de son fils
35:36espérant avoir une info
35:38ou n'importe quoi.
35:39La police se met aussi
35:40à enquêter
35:40et c'est là que les premiers éléments
35:42commencent à apparaître
35:43pour retracer son parcours
35:45ce soir là.
35:45Kurt a bel et bien été vu
35:47à cette fameuse fête
35:48le vendredi soir
35:49dans un appartement
35:50à moins de 2 km de chez eux.
35:52La fête apparemment
35:53était organisée
35:54par une fille
35:54qui s'appelle Suzanne.
35:56Dorothy n'attend pas
35:57une seule seconde
35:58elle se rend directement
35:59chez elle
35:59mais là
36:00surprise.
36:01Elle tombe sur quelqu'un d'autre
36:02qui lui dit
36:02ne pas avoir vu Kurt
36:03et même ne pas avoir
36:04organisé de fête
36:05ce soir là.
36:06Mais Dorothy
36:07elle se laisse pas faire
36:07elle insiste
36:08elle sent qu'il y a clairement
36:09quelque chose
36:10qui cloche.
36:11et finalement
36:11on ne sait pas pourquoi
36:12et d'où ça sort
36:13mais Suzanne
36:14la propriétaire des lieux
36:15admet qu'il y avait
36:16bel et bien une fête
36:17et que Kurt y était.
36:19Ouais on est d'accord
36:19c'est quand même
36:20carrément chelou
36:21comme comportement
36:21on la met dans notre liste
36:22à suspects.
36:23Apparemment la soirée
36:24était plutôt agitée
36:25il y avait plus d'une dizaine
36:26de personnes
36:27et tous étaient bien
36:28plus âgés que Kurt
36:29des inconnus
36:30pour la plupart même.
36:30Et là les choses
36:31commencent à devenir
36:32encore plus étranges.
36:34Suzanne raconte
36:34que Kurt avait beaucoup bu
36:36alors qu'à la base
36:36ce n'est vraiment pas son genre.
36:38À un moment de la soirée
36:39il a commencé
36:39à se sentir mal.
36:41Un ami à lui
36:41qui était à la fête
36:42dit qu'il l'a emmené dehors
36:43pour prendre l'air.
36:44Kurt était appuyé
36:45contre une barrière
36:46dans la fraîcheur de la nuit.
36:48Le fameux pote
36:48part deux secondes
36:49pour chercher un manteau
36:50et quand il revient
36:51plus de Kurt.
36:52Il a totalement disparu.
36:54Ouais là
36:54ça devient bizarre
36:55le mystère s'épaissit
36:56sérieusement.
36:57Pourquoi est-ce que Kurt
36:58partirait comme ça
36:59sans aucune raison
37:00dans cet état-là
37:01et sans rien dire ?
37:02À ce stade-là de l'affaire
37:03ses parents
37:03eux sont désespérés.
37:05Ils fouillent chaque recoin
37:06du quartier
37:07Dorothy va même jusqu'à
37:08explorer les ravins
37:09les écoles abandonnées
37:11elle fouille même
37:12les bennes à rosures
37:12mais rien
37:13toujours rien
37:14pendant 5 longues journées.
37:17Nous sommes maintenant
37:18le 28 octobre
37:193 jeunes garçons
37:20se baladent tranquillement
37:21le long d'un ravin
37:22puis leurs yeux
37:23se posent sur quelque chose
37:24une découverte macabre.
37:27Ouais malheureusement
37:28c'est bien ce que vous pensez
37:29Kurt est retrouvé
37:30décédé dans ce même ravin
37:31à moins de 500 mètres
37:32de la maison de Suzanne
37:33là où il avait passé la soirée.
37:35Pas de blessures visibles
37:36à part quelques égratignures
37:37et quelques petites cicatrices.
37:39Il n'a pas l'air blessé
37:40et chose un peu bizarre
37:41il ne porte qu'une seule chaussure.
37:42Le choc bien sûr
37:43est indescriptible.
37:45Mais maintenant
37:45sa famille veut des réponses.
37:47Pourquoi ?
37:48Comment ?
37:48Que s'est-il passé ce soir-là ?
37:50Les résultats de l'autopsie
37:51ne feront qu'ajouter
37:51du mystère à l'affaire.
37:53Kurt serait mort
37:54seulement 24 à 36 heures
37:56avant qu'on ne retrouve son corps.
37:57Donc en gros
37:58ce que ça veut dire
37:59c'est qu'il était en vie
37:59pendant plusieurs jours
38:00après avoir quitté la fête.
38:02Mais alors
38:02où est-ce qu'il était
38:03pendant tout ce temps ?
38:04Et qu'est-ce qu'il l'a tué ?
38:05L'alcool qu'on retrouve
38:06dans son sang
38:06c'est pas assez du tout
38:07pour expliquer sa mort.
38:09Aucune trace de violence
38:10pas de maladie non plus.
38:11Les enquêteurs sont bloqués
38:12alors il conclut
38:13à une mort accidentelle
38:14mais vraiment par dépit quoi.
38:16Mais sa mère
38:16elle ne veut pas y croire
38:17et elle n'abandonne pas.
38:19Elle est persuadée
38:19que quelque chose d'autre
38:20s'est passé.
38:21C'est alors là
38:22que d'autres éléments
38:23bizarres commencent à apparaître.
38:24Par exemple
38:25un des amis de Kurt
38:26David Trussnik
38:27jure l'avoir vu
38:28trois jours
38:29après sa disparition.
38:30Apparemment
38:31il l'aurait vu
38:31en train de marcher
38:32dans la rue
38:33avec un autre garçon.
38:34David s'arrête alors
38:35pour lui proposer
38:36de le raccompagner
38:36mais là
38:37une camionnette
38:38débarque de nulle part.
38:39Kurt crie
38:40Franco
38:40et saute dans le véhicule
38:42avec son pote.
38:43Malheureusement
38:44David n'a pas trouvé ça
38:45plus inquiétant que ça
38:46à l'époque
38:46surtout qu'il ne savait pas
38:47que Kurt avait disparu.
38:48Allez hop
38:49garçon de bizarre
38:50et Franco
38:50vous êtes tous les deux
38:51dans la liste des suspects.
38:52Et attendez
38:53c'est pas fini
38:53les enquêteurs
38:54vont fouiller la piste
38:55d'un homme étrange
38:56qui a été aperçu
38:57plusieurs fois
38:57dans le quartier.
38:58Un jour
38:58pendant que Kurt
38:59était encore porté disparu
39:01il débarque
39:02dans un magasin de disques
39:03qui avait affiché
39:04une photo du jeune homme
39:05et c'est là
39:05que l'homme
39:06dit au gérant
39:06de retirer l'affiche
39:07car selon lui
39:09le corps de Kurt
39:10sera retrouvé
39:11dans deux jours.
39:12A ce moment là
39:12bien entendu
39:13personne n'y croit
39:14et le lendemain
39:15le mec revient
39:16avec un bouquet de fleurs
39:17et laisse un message
39:17super flippant.
39:19Ils l'ont retrouvé décédé
39:20et ils vous retrouveront aussi.
39:22Ok
39:22là c'est carrément bizarre
39:24tout le monde
39:24commence à flipper.
39:25Bien entendu
39:26la police l'interroge
39:27mais faute de preuve
39:28le relâche.
39:29Et comme si cette histoire
39:29ne manquait pas de mystère
39:31le matin même
39:31où le corps de Kurt
39:32a été retrouvé
39:33Suzanne a appelé
39:35la mère du jeune homme.
39:36Elle lui a dit
39:36qu'une personne dormait
39:37peut-être dans son sous-sol
39:38et que ça pourrait être Kurt.
39:40Ouais on est d'accord
39:40ça n'a absolument aucun sens
39:42pourquoi n'appeler que maintenant ?
39:43Bien sûr
39:44les parents se précipitent
39:45chez elle
39:45mais le sous-sol est vide.
39:47Pourtant il y a quand même
39:47un lit de camp qui est défait
39:49comme si quelqu'un
39:50avait bel et bien dormi là.
39:51Dorothy en est persuadé
39:52son fils a été retenu là
39:54dans ce sous-sol.
39:56Il est peut-être même mort là
39:57avant que son corps
39:57ne soit placé dans le ravin.
39:59Son père lui d'ailleurs
40:00il est convaincu
40:01qu'il n'était pas dans ce ravin
40:02quand il l'a fouillé la veille.
40:03Il l'aurait forcément vu
40:04surtout que le jeune homme
40:05avait un t-shirt jaune
40:06assez vif.
40:07Conclusion
40:08quelqu'un a donc obligatoirement
40:09déposé ce corps après.
40:11Et si vous croyez que c'est tout
40:12et bah détrompez-vous.
40:13Trois mois plus tard
40:14un autre garçon
40:15est retrouvé mort dans un ravin
40:16de la même rue.
40:17Eugène Kvet
40:18qui vivait à seulement
40:20quelques rues de Kurt.
40:21Lui aussi avait disparu
40:22quelques jours
40:22avant d'être retrouvé
40:23et il portait aussi
40:25un t-shirt jaune.
40:26Son corps comme celui de Kurt
40:27ne montrait aucune trace
40:28de violence
40:29et encore une fois
40:30une de ses chaussures manquait.
40:32Aujourd'hui encore
40:33la mort de Kurt Sauva
40:34reste un mystère total
40:35et une affaire non résolue.
40:37On ne sait pas vous
40:38mais nous ça nous frustre énormément
40:39et on a presque envie
40:40d'aller là-bas pour enquêter
40:41et découvrir la vérité.
40:42En tout cas on espère
40:43qu'on vous a bien mis
40:44dans l'ambiance
40:44et croyez-nous
40:45ce n'est pas terminé.
40:49Ok, imaginez la scène.
40:51On est en plein soir d'automne
40:52il est environ 18h
40:54et il commence déjà
40:55à faire nuit.
40:56Delphine qui a 21 ans
40:57à l'époque
40:58vit encore chez ses parents
40:59dans une petite maison
41:00tranquille à la campagne.
41:02Et ce jour-là
41:02on est en plein week-end
41:04alors que la petite famille
41:05a décidé de se détendre
41:06tranquillement à la maison.
41:08Son père est posé
41:09devant la télé
41:09sa mère s'occupe
41:11de son côté
41:11et Delphine
41:12est sur son téléphone
41:13en train de scroller
41:14dans sa chambre.
41:15Et là
41:16alors que chacun vit sa vie
41:17tout le monde
41:18entend quelqu'un
41:19frapper à la porte.
41:20Rien d'inquiétant en soi
41:21ça pourrait être un livreur
41:22ou un voisin
41:23et donc la mère de Delphine
41:24va ouvrir
41:25en se disant
41:25qu'elle va certainement
41:26recevoir un colis
41:27et c'est justement là
41:28qu'elle tombe sur un homme
41:29avec une boîte
41:30habillée comme un livreur.
41:32Il a une casquette
41:32et semble baisser les yeux
41:34comme s'il ne voulait pas
41:35qu'elle le regarde.
41:36La femme lui dit bonjour
41:37et l'homme lui répond
41:38qu'il a un colis pour elle.
41:40Mais alors qu'elle n'a même pas
41:41le temps de penser
41:42à sa réponse
41:42elle est tout à coup
41:44bousculée à l'intérieur.
41:45En un instant
41:46trois hommes cagoulés
41:47débarquent de nulle part
41:48et à peine une fraction
41:50de seconde plus tard
41:50ils envahissent la maison.
41:52L'un d'eux
41:53et c'est là la partie
41:54qui fait vraiment flipper
41:55sort une arme.
41:56Il la pointe directement
41:57sur la mère de Delphine
41:58puis sur le père
41:59qui se trouve dans le salon.
42:01La situation
42:01en un instant
42:02est totalement partie en vrille.
42:04Les parents
42:05qui bien sûr
42:06ne peuvent rien faire
42:07lèvent les mains
42:08puis les hommes armés
42:09demandent s'il y a
42:10quelqu'un d'autre à la maison.
42:11Du point de vue
42:12de Delphine
42:12qui raconte cette histoire
42:13elle a juste entendu
42:14sa mère crier
42:15et des voix d'hommes
42:16ne comprenant pas
42:18ce qu'il se passe
42:18elle décide de descendre
42:19les escaliers
42:20pour voir
42:21et c'est là
42:21qu'elle tombe
42:22sur cette scène effroyable.
42:24Un homme se jette sur elle
42:25et commence à lui attacher
42:26les mains
42:26pour qu'elle ne puisse plus bouger.
42:28Même traitement
42:28pour les parents
42:29et les trois sont maintenant
42:30rassemblés sur le canapé
42:32tous ligotés.
42:33Bon petite pause
42:34dans le récit
42:34on est d'accord
42:35que c'est carrément horrible
42:36ce qui est en train
42:37de se passer là non ?
42:38Et bien Delphine
42:39elle est terrorisée
42:40elle pleure de toutes ses forces
42:42et d'ailleurs
42:42elle voit que ses parents aussi
42:43et ça
42:44ça ne fait que
42:45amplifier la chose.
42:46Elle sent également
42:47la corde lui brûler la peau
42:48mais elle n'a pas le temps
42:49de vraiment y penser
42:50parce que là
42:51dans ses yeux
42:52c'est une véritable
42:53terreur pure
42:54qui se lie.
42:55Les cambrioleurs
42:55se mettent devant eux
42:56et posent maintenant
42:57des questions.
42:58Ils demandent
42:59où se trouve l'argent liquide
43:00où se trouvent les bijoux
43:01etc.
43:02Bien sûr
43:02dans cette histoire
43:03on n'est pas dans un film
43:04on est dans la vraie vie
43:05et donc
43:06le père lui dit
43:06absolument tout
43:07ce qu'il veut savoir.
43:08Un des intrus
43:09reste avec eux
43:10pendant que les autres
43:10vont chercher
43:11ce qu'ils ont demandé
43:12tout en retournant
43:13absolument toute la maison.
43:15La situation
43:16est tellement stressante
43:17que Delphine
43:18ferme les yeux.
43:19Tout ce qu'elle entend
43:20c'est sa mère sanglotée
43:21à côté d'elle
43:21et les hommes
43:22en train de fouiller
43:23partout chez eux.
43:24Après une bonne
43:25dizaine de minutes
43:25tous les intrus
43:26se retrouvent dans le salon
43:27avec des sacs
43:29remplis à ras bord.
43:30puis d'un coup
43:31ils sortent de la maison
43:32et sautent dans une voiture
43:33qui les attendait
43:34et partent
43:35comme si de rien n'était.
43:36Pendant ce temps là
43:37la famille a toujours
43:38les mains attachées
43:39sur le canapé
43:40personne n'ose vraiment bouger
43:41jusqu'au moment
43:42où le père de famille
43:43se lève
43:44parce qu'il comprend
43:44que ses ravisseurs
43:45sont bel et bien partis.
43:47Delphine le voit
43:47se tordre
43:48dans tous les sens
43:49pour essayer
43:50de faire passer ses mains
43:50qui étaient attachées
43:51dans son dos
43:52à devant lui
43:53et finalement
43:53il finit par y arriver
43:55attrape le téléphone fixe
43:56de la maison
43:57et appelle immédiatement
43:59la police.
44:00Il parvient ensuite
44:00à détacher sa femme
44:01puis sa fille
44:02alors qu'elles sont
44:03toutes les deux
44:03complètement choquées
44:05et c'est peu de le dire
44:06par ce qu'il vient
44:06de se passer.
44:07La police finit par arriver
44:09mais les ravisseurs
44:10ne seront jamais retrouvés.
44:12Delphine va littéralement
44:13prendre des années
44:14et des années
44:14avant de s'en remettre
44:15et ce n'est pas une expression.
44:17Après cet événement
44:18ses journées
44:19vont être rythmées
44:20par des crises de panique
44:21constantes
44:22c'est horrible.
44:23Heureusement
44:23aujourd'hui
44:24sa terreur quotidienne
44:25s'est calmée
44:26mais son sentiment
44:27d'insécurité
44:27qu'elle ressent
44:28même lorsqu'elle est chez elle
44:30continue d'exister.
44:35Ok
44:36vous voulez une histoire
44:36à raconter
44:37le soir d'Halloween ?
44:38Nous sommes le 30 octobre 1982
44:40dans l'Iowa
44:41aux Etats-Unis
44:42encore.
44:43Marvin Brownland
44:44un homme de 69 ans
44:45et sa femme
44:46Ethel
44:46s'apprête à célébrer
44:48Halloween
44:48comme vous actuellement en fait.
44:50Dans la soirée
44:50de nombreux enfants
44:51sonnent à la porte
44:52demandent des moments
44:53rien de plus classique
44:54en soi.
44:54la plupart des fois
44:55ce sont des parents
44:56qui sont déguisés
44:56avec les parents
44:57qui eux
44:58ne le sont pas
44:58mais qui surveillent
44:59discrètement
45:00pour voir si tout se passe bien.
45:01Mais tout va basculer
45:02après que quelqu'un
45:03ait sonné à la porte.
45:05Bon le petit couple
45:05commence à être rodé
45:06ils préparent
45:07le petit peu de bonbons
45:08et vont ouvrir la porte
45:10ensemble.
45:10Mais là
45:11ce ne sont pas des enfants
45:12qui sont devant la porte
45:13il s'agit plutôt d'un adulte
45:14un homme a priori
45:15masqué
45:16et déguisé
45:17en bandit.
45:18En gros
45:18il n'a pas fait très compliqué
45:19il s'est mis un sac
45:20en papier sur la tête.
45:21Et là
45:22alors que le silence
45:22de quelques secondes
45:23commence à devenir gênant
45:24pour tout le monde
45:25l'homme prononce
45:26une phrase troublante.
45:28Un bonbon
45:28ou un mauvais sort ?
45:29Enfin
45:30donne moi tout ton argent
45:31ou je te tire dessus ?
45:32Marvin et Ethel
45:33rigolent nerveusement.
45:34En fait
45:35c'est une blague
45:35forcément
45:36ça ne peut être que ça.
45:37L'homme de 69 ans
45:38tente de dédramatiser
45:39la situation
45:39et demande à l'homme
45:40s'il veut des bonbons
45:41mais l'étrange individu
45:43répète son ordre.
45:44Voyant qu'il n'est pas pris au sérieux
45:45l'homme met sa main
45:47sous son déguisement
45:47et sort une arme
45:49qui semble elle
45:50bien réelle.
45:51C'est là qu'il leur demande
45:52l'argent
45:52en se trouvant
45:53dans leur coffre fort.
45:54Et attention
45:55là c'est important
45:55parce que c'est un détail
45:57que seul quelqu'un
45:58de l'entourage du couple
45:59ne pouvait connaître.
46:00La tension monte
46:01mais Marvin
46:02qui est un vétéran
46:03de la seconde guerre mondiale
46:04refuse de se laisser intimider.
46:06Sachant qu'il connaît
46:07très certainement
46:07la personne
46:08qui se trouve
46:08sous ses déguisements
46:09Marvin décide
46:10de tenter un move
46:11hyper risqué
46:12et se jette sur l'individu
46:14pour essayer
46:14de retirer son masque.
46:16Malheureusement
46:16le ravisseur
46:17semble ne pas avoir
46:18apprécié le geste
46:19parce qu'il n'hésite pas
46:20une seule seconde
46:21et tire à bout
46:22portant sur Marvin
46:23qui décède sur le coup.
46:25Le coup de feu
46:26brise le silence de la nuit
46:27puis après ça
46:28plus rien.
46:29Jusqu'au moment
46:29où c'est cette fois
46:30Ethel
46:30qui va réveiller le voisinage
46:32en hurlant
46:32de toutes ses forces.
46:34Le tireur lui
46:34se met à courir
46:35et s'enfuit
46:36avant de disparaître
46:37dans la nuit.
46:37Après ça
46:38Ethel avertit
46:39bien entendu la police
46:40une enquête est lancée
46:41mais on va en frustrer
46:43plus d'un ce soir
46:43on le sait
46:44mais la personne
46:45qui a commis ce meurtre
46:45odieux
46:46ne sera jamais retrouvée.
46:48Malgré tous
46:49les témoignages
46:49d'Ethel
46:50qui a décrit
46:50l'homme comme elle pouvait
46:51malgré les soupçons
46:53qui pèsent
46:53sur des proches
46:54de sa famille
46:54bah rien.
46:56Plusieurs pistes
46:56sont étudiées
46:57mais aucune n'aboutit.
46:59Aujourd'hui encore
47:00la mort de Marvin Brownland
47:01reste une affaire
47:02non résolue
47:03en tant la communauté
47:04de Ford Dodge.
47:05D'ailleurs
47:06pour l'anecdote
47:07le quartier en question
47:08n'a pas refêté Halloween
47:09avant de longues années
47:10par peur que le meurtrier
47:12du 31 octobre
47:13ne revienne.
47:17Thomas qui nous raconte
47:18cette histoire
47:19habite chez ses parents
47:20en pleine campagne
47:22et s'apprête bientôt
47:23à quitter le domicile
47:24familial pour ses études.
47:26Lui et sa famille
47:26vivent dans une petite impasse
47:27tranquille
47:28isolée au milieu
47:29de nulle part
47:30et le quartier
47:31le plus proche
47:31est à plus de 6 km
47:33donc c'est sacrément loin
47:35et l'histoire commence
47:36une nuit d'hiver
47:36alors que tombe
47:38près d'un demi-mètre
47:39de neige.
47:40Il faut bien comprendre
47:41que dans leur campagne
47:42loin des grandes routes
47:43et un week-end en plus
47:45ils savent que personne
47:46ne viendra déblayer
47:47les routes tout de suite.
47:48Tout est donc recouvert
47:49d'un épais manteau blanc
47:51et Thomas
47:52fasciné par la neige
47:53décide d'aller voir
47:54ce spectacle dehors même.
47:56Il se dirige donc
47:57vers la porte vitrée
47:58qui donne sur la terrasse
47:59à l'arrière
47:59juste pour admirer
48:01les arbres couverts de neige
48:02et ces gros flocons
48:03qui tombent encore.
48:05Il commence à prendre
48:06quelques photos
48:06et c'est là qu'il remarque
48:08des traces de pas.
48:10Ouais,
48:11des traces de pas
48:11dans la neige
48:12qui mènent jusqu'à sa porte
48:13avant de faire demi-tour.
48:16Autant vous dire
48:16que ce n'est pas normal du tout
48:17surtout qu'il neige toujours.
48:19Mais Thomas ne s'en fait pas.
48:21Pour lui,
48:21c'est forcément une blague
48:22de l'un des gamins du quartier.
48:24D'ailleurs,
48:24il remarque également
48:25que la grosse bouée gonflable
48:26accrochée à la rambarde
48:27qu'il utilise
48:28pour faire de la luge
48:29est complètement crevée.
48:30On est d'accord,
48:31c'est quand même bien méchant
48:32comme blague.
48:33Il se dit qu'il réglera
48:34son compte aux gamins
48:35le lendemain.
48:36Bref,
48:36un peu épuisé,
48:38Thomas va se poser,
48:39sort son téléphone
48:40et scrolle un peu
48:41sur Facebook
48:41pour passer le temps
48:42parce que oui,
48:43l'histoire date
48:43de quelques années.
48:44Puis il tombe
48:45sur le message
48:45d'une voisine
48:46qui habite
48:46dans la dernière maison
48:47de l'impasse
48:48et qui écrit
48:49« Est-ce qu'il y a
48:50quelqu'un parmi vous
48:50qui a frappé
48:51à ma porte arrière
48:52cette nuit ? »
48:52En lisant ces mots,
48:54Thomas se fige.
48:55Il décide de l'appeler
48:56pour voir ce qu'il se passe
48:57et lui raconte
48:58ce qu'il vient de voir
48:58chez lui.
48:59La voisine décroche
49:00et elle non plus
49:01ne comprend pas trop
49:02ce qu'il se passe
49:02et commence carrément
49:04à flipper.
49:05Alors Thomas passe
49:05un autre coup de fil,
49:07cette fois au voisin
49:08situé à la toute première
49:09maison de l'impasse
49:10et lui explique
49:11l'histoire.
49:11Le voisin en question
49:12va vérifier
49:13et là,
49:14bingo,
49:15des traces de pas
49:16chez lui aussi.
49:17Petit à petit,
49:18chacun appelle les autres
49:19un peu paniqués
49:20et la tension monte
49:21d'un cran
49:21dans tout ce quartier
49:23complètement isolé.
49:24Et en fait,
49:25au fur et à mesure
49:26des appels,
49:27Thomas et les voisins
49:27découvrent que
49:28toutes les maisons
49:29ont des empreintes de pas
49:30qui mènent
49:30aux portes arrières.
49:32Et finalement,
49:32ces traces de pas
49:33reviennent sur la route
49:34sauf pour une maison,
49:36celle au fond de l'impasse.
49:38Avec une boule
49:39dans la gorge,
49:40Thomas rappelle sa voisine
49:41et lui explique
49:42la situation
49:42et les nouvelles.
49:44Au bord des larmes,
49:44elle comprend que
49:45quelqu'un
49:46est probablement
49:47rentré chez elle
49:47ou n'est pas loin.
49:49À ce stade,
49:49il décide donc
49:50d'appeler la police
49:51mais ces derniers
49:52leur répondent
49:52qu'avec la neige
49:53non déblayée,
49:54c'est impossible
49:55de faire venir
49:55une patrouille.
49:56La femme se met donc
49:57à paniquer de plus en plus
49:58et sent que quelque chose
50:00de grave va lui arriver.
50:02Et donc,
50:02face à cette scène,
50:03l'un des voisins
50:04lui envoie un message
50:05pour lui dire
50:06de venir chez lui
50:07juste pour être en sécurité.
50:08La femme accepte
50:09sans hésiter
50:10une seule seconde
50:12et en attendant la police,
50:13tout le monde
50:14s'organise
50:14pour placer des caméras
50:15avec des capteurs
50:16de mouvements
50:17face à toutes les sorties
50:18du quartier
50:19histoire de surveiller.
50:21Bref,
50:21les heures passent
50:22et rien ne bouge.
50:23On est le soir
50:24vers 19h
50:25et enfin,
50:26un chasse-neige arrive
50:27suivi de trois voitures
50:29de police.
50:30La femme retourne
50:31donc prudemment
50:31chez elle
50:32avec le couple
50:33qui l'a accueilli
50:34et ensemble,
50:35ils attendent
50:35sur le pas de la porte
50:36pendant que des policiers
50:38fouillent la maison
50:39de fond en comble.
50:40Mais au bout
50:41de quelques instants,
50:42ils ressortent
50:43un peu bredouilles
50:43en disant
50:44qu'ils n'ont rien trouvé.
50:45Par contre,
50:46au fond d'elle,
50:47et c'est un peu inexplicable,
50:49la femme le sent
50:49et elle l'insiste.
50:51Elle sait qu'il y a
50:52quelque chose d'étrange
50:53et elle n'est pas seule,
50:54elle veut que la police
50:55retourne vérifier.
50:57Face à cette insistance,
50:58deux policiers
50:59retournent donc
50:59bel et bien
51:00dans le sous-sol
51:00pour vérifier
51:01une dernière fois
51:02et là,
51:04seul l'un d'entre eux
51:04remonte.
51:05Thomas et les autres voisins
51:06entendent la voisine
51:07éclater en sanglots
51:09et se dirigent
51:09vers la porte d'entrée,
51:11mais ils sont stoppés
51:11par les autres policiers
51:12qui leur demandent
51:13de rester dehors.
51:15Quelques minutes plus tard,
51:16il voit deux agents
51:17escorter un homme menotté,
51:19l'air complètement fou,
51:20hurlant et se débattant.
51:22Cet inconnu
51:23s'était tout simplement
51:23caché sous une trappe
51:25dissimulée dans l'escalier,
51:26un endroit dont même
51:27la propriétaire
51:28ignorait l'existence.
51:30En inspectant,
51:30il trouve des couvertures
51:32qui étaient de base
51:32rangées dans un placard
51:33à côté
51:34et un petit espace
51:36où l'homme avait posé
51:37des affaires
51:37juste à côté
51:38de la chambre
51:39de la femme.
51:40Tout le quartier
51:40apprendra plus tard
51:41que cet homme est en fait
51:42un toxicomane
51:43censé être surveillé
51:44et qui a déjà été arrêté
51:46pour violences aggravées.
51:48Les policiers expliquent
51:49qu'il avait eu
51:50une violente dispute
51:51avec son colocataire
51:52dans une ville voisine
51:53et qu'il avait volé
51:54sa voiture
51:54avant de se retrouver
51:56dans cette campagne
51:56enneigée.
51:58Encore aujourd'hui,
51:59on n'a aucune idée
52:00de ce qu'il comptait faire
52:01à cette fameuse voisine
52:02mais l'homme semblait
52:03vouloir la tuer
52:04au moment de son arrestation.
52:06Bref,
52:06Thomas nous raconte
52:07que la femme
52:08n'est plus jamais retourné
52:09vivre seule chez elle
52:10et qu'elle a complètement
52:11changé après ça.
52:12Depuis ces événements,
52:14elle a passé des mois
52:15chez d'autres voisins
52:16et elle a fini par vendre
52:17la maison l'été suivant
52:18et cette femme
52:19aura vécu tout ça
52:20simplement parce qu'elle
52:21avait oublié
52:22de verrouiller
52:23sa porte arrière.
52:24Et voilà la commu.
52:29On espère que vous avez
52:30apprécié cette longue vidéo
52:31pleine d'horreur
52:32et de flippes.
52:33Vous le savez,
52:33c'est Halloween
52:34donc on met le paquet
52:35pour vous proposer du contenu
52:36que vous allez apprécier
52:37on espère.
52:38Et c'est pas fini,
52:38bien entendu,
52:39on va vous proposer
52:40plein d'autres concepts
52:41divers et variés
52:41donc n'hésitez pas
52:42à nous dire en commentaire
52:43ce que vous en avez pensé.
52:44En attendant,
52:45n'hésitez pas à vous abonner
52:46si vous avez apprécié la vidéo.
52:48Vous le savez maintenant,
52:49c'est pour nous hyper important
52:50pour le développement
52:51de la chaîne.
52:52Pareil pour le petit like,
52:53vraiment c'est hyper crucial.
52:54Si vous voulez en savoir plus
52:55sur nous,
52:56vous pouvez nous suivre
52:56sur les réseaux sociaux
52:57et c'est tout pour nous.
52:59C'était Kratos et Joe
53:00et on se dit à la prochaine
53:01pour une nouvelle vidéo.
53:02Ciao !
53:03Et c'est une fin de tournage
53:04mesdames et messieurs.
53:06Le fameux pote
53:07par deux secondes
53:08pour chercher un menton.
53:09Un menton.
53:11L'ami.
53:12Le fameux pote
53:13par deux secondes
53:13pour chercher un menton.
53:14Un menton !
53:15Ce qu'on peut faire
53:15c'est qu'on peut sortir
53:16sur celle-là
53:17sur...
53:18en même temps
53:19sur Spotify
53:20et on peut sortir de l'autre
53:22pour mardi prochain.
53:23Demain il y a quoi déjà ?
53:24Demain soir.
53:25Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:29Après cette année
53:30on a fait beaucoup de choses quand même.
53:31on a fait beaucoup de choses quand même.
53:31Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:32Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:33Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:34Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:34Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:35Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:36Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:36Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:37Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:37Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:38Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:39Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:40Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:41Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:42Ah oui, il y a le jeu drôle.
53:43Ah oui, il y a le jeu drôle.

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