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  • 28/05/2025
LE JOURNAL Bilingue de Midi du 11 Janvier 2025

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News
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00:00Bonjour, merci d'être au rendez-vous de l'information. Bonjour Gilbert.
00:30Actes de violence, robberies armées, assauts, matricides et patricides ont gagné du terrain à travers le Cameroun
00:36car plus d'une demi-douzaine de personnes ont été tuées en moins de trois mois dans le pays.
00:41Comment peut-on réverser cette tendance violente ?
00:44Les réponses, dans un instant.
00:46Et 1939 à 2024, Saint-Joseph College SACE est à 85 ans.
00:53Notre invité de midi, c'est le président général de l'association SACE Old Boys, SORBA.
00:59Regardez l'impact que l'école a fait au Cameroun et au-delà, dans un instant.
01:05La nouvelle commence avec vous, Sidouane.
01:06Effectivement, Gilbert, et nous ouvrons par cette actualité du jour, Mesdames, Messieurs.
01:11C'est acté, le Sénat a adopté le projet de loi de finances de l'exercice 2025.
01:16La nouvelle est tombée aux premières heures ce matin après une longue nuit de discussion.
01:21Le budget de l'État du Cameroun en 2025 est fixé à 7 317,7 milliards de francs CFA.
01:29Les grandes orientations de l'État dans les différents domaines,
01:33donc les échanges entre les sénateurs et les membres du gouvernement ont permis de mieux comprendre
01:39les grandes orientations de l'État dans différents domaines de la vie quotidienne des Camerounais.
01:43Macho Kemgo.
01:46Malgré la longueur de la nuit, les sénateurs sont restés d'attaque.
01:49Après le rapport des travaux de la commission des finances et du budget,
01:53ils ont pris le micro pour leurs questions et observations.
01:56Quels sont les mécanismes envisagés par le gouvernement en vue d'infléchir les dépenses de fonctionnement
02:03au bénéfice des dépenses en investissement du égal à l'accroissement du chômage ?
02:09On est à quatre ans déjà de la SND30.
02:13Monsieur le ministre des Finances, n'est-il pas nécessaire de faire le point sur l'évaluation de la SND30
02:21quatre années après le lancement ?
02:24Principal interpellé, le ministre des Finances, porteur du projet de loi.
02:28Contrairement à ce qu'on pense, la pression fiscale n'a pas beaucoup augmenté.
02:33C'est vraiment une très mauvaise impression que l'on a.
02:37Il y a aussi des impôts qui baissent, je peux vous en citer quelques-uns.
02:42Il y a l'impôt sur les revenus des capitaux mobiliers qui passe de 15% à 10%.
02:47Il y a la baisse de la compte sur la marge des entreprises du régime simplifié,
02:51allègement des droits d'enregistrement au beau usage d'habitation de 5% à 2% en zone urbaine
02:58et de 2% à 1% en zone rurale.
03:01D'autres membres du gouvernement ont pris la parole pour répondre à différentes interrogations.
03:06Les routes, la fourniture des ménages en eau et en énergie électrique,
03:10les aménagements uber, les télécommunications et Tessera.
03:14Au bout de plusieurs heures d'échange, la loi de finances de la République du Cameroun
03:18pour l'exercice 2025 a été adoptée par acclamation.
03:24Dans le reste de l'actualité, 5 ONG exerçant au Cameroun
03:28viennent d'être suspendus d'activité par le ministre de l'administration territoriale.
03:33Elles ont reçu environ 16 milliards de francs CFA en l'espace de deux ans.
03:38Un montant qui ne reflète pas leurs actions sur le terrain,
03:42a expliqué Paula Tangandy hier mardi lors d'une conférence de presse à Yaoundé.
03:47Les responsables sont soupçonnés de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
03:52Je vous propose d'écouter cette attitude du ministre Paula Tangandy, sélectionnée par Joseph Itote.
04:01Nous sommes en train de mener des investigations sur les associations.
04:05Notre attention a été attirée par ANIF,
04:09qui nous a fait un rapport sur ce qu'on peut appeler
04:13une soupçon de blanchiment d'argent ou du financement du terrorisme.
04:18Et puisque les montants sont importants, nous parlons de 16 milliards.
04:22Et quand nous regardons nos règlements, les lois de la République,
04:28les instruments légaux qui encadrent les activités des ONG et des associations,
04:35rien ne peut justifier ces montants qui ont été virés dans les comptes
04:43ou qui sont les montants détenus par ces associations.
04:46Des mesures conservatoires.
04:48Le texte prévoit la suspension à loi numéro 99.014 du 22 décembre 1999
04:57régissant les organes non gouvernementaux, article 22.
05:01Le ministre chargé de l'organisation territoriale peut, après avis motivé de la Commission,
05:07suspendre par arrêté pour un délai de trois mois tout ONG qui s'écarte de son objet.
05:19Parlons de la Journée internationale des droits de l'homme,
05:22célébrière 10 décembre.
05:24Dans la région de l'Ouest, l'antenne régionale de la Commission des droits de l'homme
05:28a organisé des causeries éducatives dans l'arrondissement de Bafoussame 1er
05:32autour de la promotion du vivre ensemble harmonieux,
05:35de la paix et de la lutte contre les discours haineux.
05:38Retrouvons Célestin Diodo de CTV Ouest.
05:42Il a été question de présenter la Commission des droits de l'homme,
05:45son organisation, son fonctionnement et le rôle qu'elle joue dans la protection,
05:50la promotion et la prévention de la torture.
05:53Les exposés axés sur l'introduction aux droits de l'homme,
05:56l'éducation à la paix et les différentes formes de violences ont édifié les participants.
06:02Je souhaiterais que les chefs religieux, les chefs traditionnels,
06:08essaient d'implémenter le concept des droits humains dans les différentes communautés
06:17afin que nous bénéficions d'une paix stable dans notre pays.
06:21Après les échanges et le partage d'expériences,
06:24les attentes sont nombreuses pour la culture de la paix.
06:27Nous aimerions que les chefs puissent réunir les sujets dans leur quartier,
06:32les éduquer sur la notion de la paix, l'importance du vivre ensemble
06:36pour construire un Bafoussam, le Bafoussam premier,
06:39où il n'y a pas de violence, où le vivre ensemble est effectif.
06:43Les leaders communautaires sont prêts à implémenter les acquis,
06:47témoignent leur satisfaction des travaux
06:49et sont mieux outillés pour accompagner l'institution de protection et de promotion des droits de l'homme.
07:19Amine Kenk, Edouard.
07:49Le dossier qui a conduit à l'adoption de la loi a été éclaté pendant la récession plénaire
07:53entre les sénateurs et les membres du gouvernement
07:56sur un grand nombre d'issues qui touchent notre vie nationale.
07:59Mon histoire concerne les routes.
08:03Et si le sud-ouest de la Chine veut parler dans ce pays,
08:07le premier mot d'éclat est les routes.
08:10Le document sur la page a été scrupuleusement scrutinisé par les chefs de loi
08:14qui ont pris en considération les besoins et les aspirations des Camerooniens
08:18dans un contexte financier global très difficile.
08:21Pourquoi ne pouvez-vous pas donner à notre capital un bon repas ?
08:26Qu'y a-t-il de mal ?
08:28S'il vous plaît, allez au travail.
08:29L'augmentation de la population fait que tous ces déchets sont davantage.
08:35Mais nous allons à une solution sustainable.
08:40C'est pourquoi nous voulons donner au Conseil
08:45la possibilité de passer à travers une politique sustainable.
08:51La politique budgétaire pour l'année 2025
08:54a aussi un rôle important dans les objectifs de priorité
08:58de la stratégie de développement nationale de l'année 2013.
09:02Le ministre de l'Administration territoriale
09:05dit que la récente suspension de cinq associations
09:08et d'organisations non-gouvernementales n'a rien à voir
09:11avec la restriction des libertés publiques.
09:14En parlant à une conférence de presse lundi à Yaoundé,
09:17Paul Atanganji a dit que la suspension provient
09:20de l'involvement susceptible d'une emprisonnement de l'argent
09:24ou d'un fonds de terrorisme.
09:26Ebenezer Akanga a passé la conférence de presse et a maintenant des rapports.
09:31Dans ses rapports préliminaires,
09:33le ministre de l'Administration territoriale a dit que
09:36un rapport de l'Agence nationale pour l'investissement
09:40des crimes financiers, ANIF, montre que
09:43les associations et les organisations non-gouvernementales
09:47ont reçu de l'argent d'au-delà de 16 millions de CHF
09:51dans peu de temps.
09:53Nous devons mettre en place des mesures restrictives
09:56contre l'emprisonnement de l'argent et le fonds de terrorisme.
10:00Nous devons sensibiliser tous nos partenaires
10:03sur tous les instruments légaux
10:06en Cameroune et dans la région de Saint-Marc
10:09qui gouvernent les activités des associations et des non-gouvernementales.
10:12Cameroune, il a dit, doit vigorosement lutter
10:15contre l'emprisonnement de l'argent et le fonds de terrorisme.
10:19Comme vous le savez, Gafi, qui est une agence internationale
10:22qui lutte contre l'emprisonnement de l'argent,
10:24a mis notre pays dans la zone bleue,
10:27indiquant que nous ne faisons pas grand-chose
10:29pour lutter contre l'emprisonnement de l'argent et le fonds de terrorisme.
10:33Et même si nous sommes bloqués,
10:36il sera très difficile, même pour nos commerçants,
10:41de faire leurs opérations avec d'autres pays.
10:45Paul Atanganji a dit aux associations et aux non-gouvernementales
10:48qui opèrent en Cameroune
10:50de s'adapter aux textes qui gouvernent le secteur ou d'être sanctionnés.
10:54Le ministre a donné aux associations et aux non-gouvernementales
10:57un délai de 30 janvier 2025
11:00pour soumettre leurs rapports d'activités
11:03soutenus par des déclarations financières
11:05pour les deux ou trois dernières années à son ministère.
11:09Le Conseil de l'Occident dans la région sud-ouest
11:11a révélé un budget de 950 millions de francs pour l'année 2025.
11:16Ce budget sera utilisé pour améliorer les conditions de vie de la population.
11:22Ce budget a été annoncé par le maire de la municipalité,
11:25Otam Magritte Ndiba,
11:27lors d'une session de conseil dans une ville de Kondo.
11:30Régina Ndoko nous en a parlé de Boya.
11:36Le budget de 950 millions de francs pour la France
11:39est un marteau pour la réhabilitation des routes
11:42pour faciliter la transportation de produits agricoles.
11:45La construction et la rénovation des écoles,
11:48l'établissement des plantes de gestion des déchets
11:51et le développement d'autres infrastructures essentielles
11:54pour améliorer les activités socio-économiques
11:57de la population locale.
12:16La réhabilitation des deux bridges,
12:19la construction d'un bureau d'administration
12:22avec un toilet et des écoles de la ville de Kondo,
12:26des projets de sol, d'eau, de bois,
12:29afin d'assurer que la société puisse boire de l'eau.
12:34Le maire a encouragé la communauté
12:36à maintenir un environnement en paix,
12:38en renforçant que la tranquillité est essentielle
12:41pour l'implémentation de plusieurs projets
12:44pour améliorer la qualité de vie.
13:11Certains ont commis l'irréparable
13:24et sont devenus du jour au lendemain des bourreaux,
13:27des jeunes, violeurs ou assassins.
13:29Ce sont des récits bruts, d'histoires douloureuses
13:32qui n'ont jamais ennianti des familles,
13:34d'abord celles des victimes, mais aussi
13:36celles de ces jeunes criminels parfois prépubères.
13:39Élément déclencheur d'une vie qui bascule,
13:42la grogue, une santé mentale fragile
13:44et même le manque d'attention.
13:46Le phénomène est réel et préoccupant.
13:49Éviter, limiter ces crimes aux dieux familiers et sociaux
13:52passerait peut-être par une observation
13:54minutieuse de la part des parents.
13:56Cela pourrait bien permettre d'excerner les premières alertes.
13:59L'éloignement de l'enfant ou encore
14:01son incapacité à supporter la présence
14:03de certains membres de la famille ou de la communauté
14:06devrait attirer déjà l'attention.
14:09Le fait aussi que cet enfant entretienne,
14:12nourrisse des querelles et des disputes.
14:15La culture de l'excuse semble être une ruse.
14:18Pour les spécialistes, le juste équilibre
14:20entre l'éducation et l'ascension
14:22pourrait être une solution pour enrayer
14:24la délinquance juvénile et les nombreux cas
14:26d'homicide, de matricide et de patricide.
14:29Il faut leur apporter un accompagnement
14:33psychologique, affectif.
14:36Il faut être sensible à leurs attentes.
14:40L'écoute, écouter et toujours écouter,
14:43savoir se remettre en question,
14:45savoir faire valoir son autorité
14:47tout en évitant des dérives telles que
14:49l'autoritarisme, la communication,
14:52une communication franche et sereine.
14:54Des mesures pour que le nid familial
14:57et la société ne soient plus des scènes des crimes
14:59mais plutôt en retour aux valeurs fondamentales
15:01d'amour, de citoyenneté et de respect
15:04des droits de l'homme.
15:06Les entrepreneurs à l'école de l'élaboration
15:09des business plans, c'est dans le cadre
15:11d'un atelier d'harmonisation des approches
15:13de formation organisée par le projet
15:15Filets sociaux. L'initiative vise à accompagner
15:18les jeunes entrepreneurs recensés
15:20dans les dix régions à développer
15:22leurs entreprises.
15:24Les détails avec Rosine Manga.
15:28Les petites et moyennes entreprises
15:30sont le socle de l'économie camerounaise.
15:32Elles représentent plus de 99%
15:34du paysage entrepreneurial
15:36selon les statistiques du ministère dédié au PME.
15:38Cette rétuite dynamique joue un rôle clé
15:41dans la génération de richesses,
15:43la création d'emplois et la lutte contre la pauvreté.
15:46Pourtant, la majorité d'entre elles
15:48naviguent sans une boussole, manquant
15:50d'un document de référence qui aborde
15:52les enjeux cruciaux de leur développement.
15:54L'atelier de renforcement des capacités
15:56pour ces entrepreneurs a donc au fil conducteur
15:58de les armer avec les outils nécessaires
16:00à l'élaboration de plans d'affaires solides.
16:03La formation consiste à élaborer
16:06un business plan qui va nous permettre
16:08de savoir comment mener
16:10notre activité à l'avenir.
16:12On monte étape par étape le canal
16:14qu'on doit prendre pour établir
16:16un bon business plan.
16:18Il est question pour nous d'acquérir
16:20de nouvelles connaissances dans le domaine.
16:22Cette initiative s'inscrit dans le cadre
16:24du projet filet socio-adaptatif
16:26et d'inclusion économique soutenu
16:28par la Banque mondiale.
16:29Ici, nous sommes à la phase du bootcamp,
16:31c'est-à-dire la formation des jeunes
16:33dans leur entrepreneuriat.
16:35Nous avons commencé par six régions
16:37et nous allons réviser les régions
16:39du centre et du littoral.
16:41Les quatre autres régions qui n'ont pas été sélectionnées
16:43vont être sélectionnées après.
16:45A l'issue de quatre jours de formation,
16:47ces jeunes entrepreneurs disposeront
16:49sans aucun doute d'un réservoir d'idées
16:51pour propulser leurs entreprises
16:53vers de nouveaux sommets.
16:55Des fournitures scolaires pour les enfants
16:57défavorisés de la ville de Douala,
16:59un geste de coeur de l'association
17:01multiculturelle d'Amiens qui milite
17:03pour la scolarisation des couches vulnérables,
17:05remise de cet appui
17:07le week-end dernier.
17:09La joie des bénéficiaires dans ce reportage
17:11de Stéphane Ondo.
17:13Des coeurs qui donnent
17:15avec amour et des mains
17:17qui reçoivent avec joie.
17:19L'association culturelle d'Amiens déploie
17:21son humanisme sur les enfants défavorisés.
17:23Une action de plus
17:25qui sonne la cloche d'un nouveau chapitre.
17:27Je suis bien heureuse d'avoir reçu
17:29ce cadeau par Morgane, ce qui va me pousser
17:31à être une grande personne dans la société
17:33de demain et travailler encore plus
17:35à l'école. Je suis très contente
17:37d'avoir reçu mes cadeaux. Je suis très
17:39contente. L'appui qui se décline
17:41en fournitures scolaires a été collecté
17:43au coup d'une soirée caritative organisée
17:45dans la ville d'Amiens en France.
17:47Le projet évolue chaque année
17:49avec l'ambition de changer le quotidien
17:51des couches vulnérables.
17:53J'ai été très émue de voir
17:55tous ces enfants qui
17:57pour un cahier sont très, très
17:59heureux. Que du bonheur pour eux
18:01et que du bonheur pour moi.
18:03Je suis très, très émue aussi.
18:05On a pu identifier les besoins des enfants.
18:07On a compris qu'il y en a qui avaient besoin
18:09des uniformes pour aller à l'école,
18:11des uniformes propres. Il y en a qui avaient
18:13besoin des sacs à dos, des cartables.
18:15Il y en a qui avaient besoin des stylos,
18:17des cahiers.
18:19On a réuni tout ça
18:21et on a pu donner du sourire
18:23aux enfants.
18:25Devant leurs parents et des invités spéciaux,
18:27les bénéficiaires s'engagent à redoubler d'efforts
18:29afin de produire
18:31de bons résultats.
18:33Nous restons dans l'éducation et nous sommes
18:35réunis au Studio 5
18:37au Centre de production CRTV
18:39à Bala II par
18:41le Président Général de SORBA,
18:43c'est l'Association d'enfants âgés.
18:45Son nom est Sami Pride Ayok.
18:47Bienvenue à CRTV.
18:49Merci, c'est agréable
18:51d'être ici aujourd'hui.
18:53SACE est
18:55une citadelle de l'apprentissage,
18:57l'une des plus anciennes écoles
18:59en Cameroun.
19:01Elle a 85 ans.
19:03Quelles sont les marques
19:05de SACE
19:07comme école ?
19:09SACE est
19:11la première école secondaire en Cameroun.
19:13Au cours des années,
19:15elle a créé
19:17beaucoup
19:19de bâtisseurs nationaux dans ce pays
19:21et en Afrique
19:23et dans le monde en général.
19:25Pour 85 ans, nous avons pensé
19:27que c'était le moment de célébrer.
19:29Pas seulement de célébrer,
19:31mais d'ouvrir et de nous montrer
19:33comment nous devons amener l'école.
19:35Vous avez pu
19:37maintenir
19:39cette marque
19:41comme une citadelle
19:43de l'excellence
19:45au cours des années.
19:47Ce n'est pas un petit défi,
19:49ce n'est pas une tâche facile.
19:51Quels sont les secrets
19:53de ceux qui font l'école ?
19:55Je pense que le premier secret
19:57est que nous,
19:59les anciens élèves,
20:01faisons un préalable annuel à l'école.
20:03Quand nous étions à l'école
20:05et qu'on a vu des élèves
20:07qui ont réussi dans la vie,
20:09ça nous a donné la force
20:11et l'impetus d'être comme ça.
20:13Nous faisons ça chaque année
20:15pour aider les élèves
20:17à se développer
20:19et devenir des êtres successeux.
20:21Vous avez
20:23ces activités du 12 au 14.
20:25La célébration se déroule
20:27sur le campus de Boya.
20:29Quels sont
20:31les contenus de cette célébration ?
20:33La première chose
20:35c'est que demain,
20:37les élèves
20:39vont nettoyer
20:41l'école
20:43et attendre les visiteurs.
20:45Puis, dimanche,
20:47nous aurons deux personnalités
20:49qui sont souveraines.
20:51M. Eric Jong,
20:53qui est le propriétaire
20:55de Bonds,
20:57et le professeur
20:59Julius Oben,
21:01un biochimiste
21:03qui va à l'école
21:05pour parler aux élèves
21:07de l'orientation carrière.
21:09Après ça,
21:11le reste d'entre nous
21:13va à Bokom
21:15pour faire
21:17un motocaravane
21:19tout au long de Boya
21:21pour annoncer à Boya
21:23que nous sommes là
21:25et que nous venons
21:27pour célébrer.
21:29Le soir,
21:31tous les élèves
21:33de Bokom
21:35vont se réunir
21:37pour parler
21:39de notre ancienne école.
21:53Oui, nous sommes toujours
21:55à 100%.
21:57Et c'est un travail
21:59que nous faisons avec l'école.
22:01Comme président de l'association,
22:03chaque année, nous sponsorisons
22:05les enseignants et les anciens enseignants
22:07qui retournent à l'école pour faire
22:09l'orientation sur les enseignants,
22:11sur le personnel de l'école,
22:13qui enseignent aux enfants
22:15comment pratiquer les exams,
22:17comment répondre aux questions
22:19des exams, etc.
22:21Et nous prenons aussi d'autres souverains
22:23pour faire l'orientation carrière.
22:25Pour les trois dernières années,
22:27nous sommes à 100%,
22:29mais il faut comprendre
22:31que le président de l'association,
22:33le président Paul Vea,
22:35a soutenu l'école.
22:37En fait, ce 85e anniversaire
22:39a été célébré sous son patronat.
22:41Il a soutenu l'école un peu.
22:43Quel a été ce soutien?
22:45Oui, le président de l'association,
22:47nous lui avons dit
22:49qu'on célébrait l'anniversaire du 85e.
22:51Et l'anniversaire du 85e signifie
22:53qu'une partie de l'infrastructure de l'école
22:55s'est vieillie et a été dilapidée.
22:57Cela signifie qu'on ne doit pas seulement
22:59célébrer, mais aussi travailler pour l'école.
23:01Pour cela, il nous a donné
23:03une somme de 40 millions de francs.
23:0540 millions de CFA francs.
23:07Il nous a dit que c'était pour
23:09des purposes de rénovation.
23:11Donc, ce n'est pas un boulot
23:13de célébrer et boire et manger.
23:15Ce qui est là, c'est que l'infrastructure
23:17de l'école doit être rénovée et maintenue.
23:19C'est génial. Nous vous souhaitons
23:21un joyeux 85e anniversaire
23:23et de succès dans tous les programmes
23:25et les célébrations de l'anniversaire
23:27de l'école Asase.
23:29Merci beaucoup.
23:31Vous vous souvenez de nous
23:33comme un symposium international
23:35pour faire hommage au professeur Joseph Mbui.
23:37Il s'agira du 16 au 19 décembre
23:39à l'Assemblée Nationale
23:41ici à Nyaoundé.
23:43L'événement featurera une communauté
23:45de chercheurs, de pratiquants
23:47et de visionnaires qui exploreront
23:49le thème de l'événement
23:51qui est le savoir indigène,
23:53l'héritage culturel
23:55et les prospects de développement pour le Cameroun.
23:57Ici est le coordonnateur général
23:59du symposium qui est aussi
24:01la fille du ancien ministre
24:03de l'éducation nationale du Cameroun,
24:05Louis Mbui, qui discute
24:07sur la raison de la mort
24:09du symposium international.
24:13Le professeur Joseph Mbui
24:15était un expert dans plusieurs
24:17domaines des sciences humaines
24:19y compris l'anthropologie et la sociologie.
24:21En tant qu'enfant,
24:23il était d'abord un père aimant
24:25et un personnage de père
24:27pour les Camerounais également.
24:29Son passion pour l'éducation
24:31était évidente dans chaque aspect de son travail.
24:33En tant qu'étudiant,
24:35professeur et lecteur universitaire,
24:37il a dévoué sa vie à l'avancement
24:39de l'éducation et à la promotion
24:41du bien-être des enfants, des jeunes et des adultes.
24:43Dans d'autres nouvelles,
24:45quatre personnes sont actuellement
24:47en garde pour se spécialiser
24:49dans le crime d'embarquement
24:51de véhicules privés et publics à Yaoundé.
24:53Les suspects ont été présentés
24:55à la presse à l'office de la police centrale
24:57de Yaoundé. Ils ont été arrêtés
24:59après plusieurs semaines d'investigations
25:01conduites par le commissaire de la police
25:03Irène-Christine Minjom.
25:05Des détails avec Roméo Keny.
25:09Une opération payée
25:11avec quatre ex-convicts spécialisés
25:13dans le crime d'embarquement de voitures
25:15est maintenant dans le drapeau de la police.
25:17Depuis le mois d'août,
25:19les suspects ont un réseau qui s'étend
25:21au-delà de Cameroun.
25:47Le maire de la police centrale de Yaoundé,
25:49le commissaire de la police Irène-Christine Minjom,
25:51a salué la bonne coopération existante
25:53entre la police et la population
25:55en soutenant les populations
25:57de la ville capitale
25:59pour être plus vigilantes
26:01pendant cette période de fête fin d'année.
26:17Les suspects vont apparaître
26:19devant les autorités judiciaires
26:21compétentes pour plus d'enquêtes
26:23pendant que les investigations
26:25continuent sur le terrain
26:27pour traquer d'autres corporels.
26:47Lors du meeting de lancement,
26:49le candidat aux élections législatives
26:51Tahir Mamataïr
26:53a présenté ses projets
26:55pour convaincre les électeurs
26:57de son programme et de ses idées.
26:59Je vais défendre
27:01tous les compatriotes tchadiens
27:03où qu'ils se trouvent
27:05avec intégrité,
27:07avec honneur
27:09et avec courage.
27:11Je vais défendre
27:13tous les compatriotes tchadiens
27:15et avec courage
27:17nous allons travailler ensemble
27:19pour que
27:21les tchadiens de la diaspora
27:23soient bien traités
27:25et soient
27:27davantage épanouis.
27:29C'était l'occasion pour les électeurs
27:31de découvrir les différentes options
27:33qui s'offrent à eux
27:35et de faire un choix éclairé.
27:37Les projets présentés par les candidats
27:39devraient répondre aux préoccupations
27:41et aux besoins des électeurs,
27:43notamment en matière d'économie,
27:45d'éducation, de santé
27:47et de services consulaires.
27:49Nous allons inclure la diaspora tchadienne
27:51dans l'ensemble de la diaspora tchadienne
27:53où qu'ils se trouvent
27:55dans le développement
27:57du Tchad. C'est d'ailleurs
27:59l'appel que le chef de l'État
28:01Mohamed Idriss Debituno
28:03a fait appel à toute la diaspora
28:05pour qu'ensemble
28:07nous pouvons bâtir un avenir
28:09meilleur.
28:11La campagne a été également installée.
28:15La page magazine ce midi
28:17nous conduit sur les hautes terres
28:19de la région de l'Ouest, au cœur du village
28:21Bandrefam, l'un des groupements
28:23de l'arrondissement de Bayangam
28:25dans le Konki, où vivent environ
28:272000 hommes. Cette population
28:29essentiellement tournée vers l'agriculture
28:31a accueilli son 105e
28:33roi, Sa Majesté Georges
28:35Tchoumgam, le 30 novembre
28:37dernier, une cérémonie très courue
28:39qui marque la sortie du
28:41lakam et la communion entre
28:43le roi et sa population.
28:45Allons voir comment se prépare la sortie
28:47du roi chez les Bandrefam
28:49dans la région de l'Ouest. C'est un reportage
28:51de Victorine Beguel.
28:55Située à une vingtaine de kilomètres
28:57de Banjou, le chef du département
28:59du Konki, dans la région de l'Ouest,
29:01le groupement Bandrefam
29:03qui existe depuis plus d'un siècle
29:05trace peu à peu les sillons
29:07de son développement. L'une
29:09des localités de cette partie du pays
29:11qui a payé le loup-tribu pendant
29:13la période de Maki.
29:15À la veille des indépendances, ce village
29:17a été littéralement désintégré.
29:19Le chef a fait la prison,
29:21la chevrerie a été brûlée, nous en pâtissons
29:23jusqu'au juge. Dans cette chefferie de
29:25deuxième degré, vivent environ
29:272000 hommes, une population
29:29pour l'essentiel tournée vers l'agriculture.
29:31Ils sont
29:33de plus en plus initiés à l'élevage,
29:35ils font également du miel,
29:37du poisson également. C'est une population
29:39dynamique, entreprenante.
29:41Etalée sur 17 kilomètres carrés de
29:43superficie, Bandrefam
29:45regorge des infrastructures socio-économiques
29:47bénéfiques aux populations
29:49et construites par les pouvoirs publics
29:51et l'élite locale.
29:53La santé et l'éducation sont
29:55le maître mot de nos actions au quotidien.
29:57Bandrefam a de plus en plus d'étudiants
29:59avec mention qui
30:01rentrent dans les grandes écoles du Cameroun.
30:03La sortie officielle du 105ème
30:05roi des Bandrefam est
30:07un moment unique, fort symbolique.
30:09Quand le chef accouche
30:11fille et garçon, il a rempli
30:13les conditions pour être chef plein.
30:15C'est la preuve que le chef est viril
30:17et fertile. C'est une occasion pour
30:19les fils et filles du village aussi de se retrouver,
30:21de communier ensemble
30:23autour du roi.
30:25Faire de Bandrefam une terre
30:27paisible où il fait bon vivre,
30:29c'est tout le vœu des élites
30:31et leur chef, Sa Majesté
30:33Georges Tchounga, qui ne
30:35ménage aucun effort pour que ce rêve
30:37soit réalité.
31:01Musique
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