- 27/05/2025
Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 27/05/2025.
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SportTranscription
00:00Avec Adrien Courrouble qui fait son entrée ce soir sur le plateau de l'EDG.
00:07Bonsoir mon petit Adrien, elle a pas de musique là ?
00:09Bah si un petit peu, au moment où j'arrive.
00:11On pouvait pas passer à côté évidemment du jubilé de l'icône, de l'idole.
00:15Effectivement avec Arthur Girand on a voulu faire un pourquoi spécial jubilé de Djibril 6C.
00:20Et on va vous démontrer pourquoi Djibril 6C a marqué une génération.
00:25Parce que j'imagine que c'était déjà un très bon joueur de football ?
00:28C'est vrai que c'est d'abord une première bonne raison.
00:30Djibril 6C jouait plutôt bien au foot, il avait un palmarès plutôt intéressant.
00:33Il avait un palmarès plutôt intéressant parce qu'il a notamment gagné cette compétition
00:37qui n'a pas été accessible à beaucoup de Français non plus.
00:39C'est la Ligue des Champions, une super Coupe d'Europe, Coupe d'Angleterre, Coupe de France.
00:42C'est un joueur qui a été international aussi, il a 41 sélections avec l'équipe de France.
00:47Il a 9 buts, il a gagné une Coupe des Confédérations.
00:49Alors là quand on voit ça, on se dit c'est un palmarès qui est intéressant.
00:52C'est pas non plus le palmarès de Zizou.
00:53Mais c'est pas vraiment dans le palmarès, même si ça compte,
00:55qu'on trouve les raisons du succès de Djibril 6C et ce qu'a fait lui une icône.
00:59Ce qui a marqué les gens aussi, on commence à l'évoquer au tout début de l'émission,
01:03c'était son jeu si particulier.
01:04Il était très fort, c'était un joueur qui était très bon dans la profondeur,
01:07qui savait prendre la vitesse, qui était très bon face au but, qui était puissant.
01:11Souvenir de Kanga Akalé, qu'il a connu à OCR,
01:13qui se rappelle des débuts au micro de Tom Trichreau,
01:16c'était dans le bus qui l'a amené au jubilé.
01:18C'est quelqu'un qui m'a fait qu'il jahit des stats.
01:23Parce qu'il suffisait juste de mettre le ballon des mains.
01:30Il allait tellement vite qu'à chaque fois que tu mets le ballon, il shoot au fond.
01:38Autre témoignage, celui d'un adversaire, Sonny Anderson.
01:41On se souvient des Lyons au cerf au début des années 2000.
01:43Lui, il s'en souvient très très bien.
01:44C'est vraiment un tueur.
01:47J'ai eu la chance de jouer à le même moment, de la même génération que Gibril.
01:52Douter contre lui, avec lui, pour être le meilleur buteur, c'était une fierté pour moi.
01:57C'est quelqu'un qui en avait tous peur quand on jouait contre l'AGA.
02:01Tous nos peurs parce qu'on sait qu'il allait marquer un but.
02:03T'es son la frappe, t'es son coup de tête, t'es son déplacement.
02:06Il allait très très vite.
02:07On n'était jamais tranquille quand on jouait contre Gibril.
02:11Et puis Gibril a commencé très jeune aussi.
02:13C'est quelque chose que j'avais presque oublié et que je me suis rendu compte en préparant cette chronique.
02:18Avant ses 23 ans, Gibril avait 169 matchs et 90 buts avec la GOSR.
02:23Toujours avant ses 23 ans, il avait terminé deux fois meilleur buteur de Ligue 1.
02:28Et à l'époque, il faut savoir que ça avait été le plus jeune meilleur buteur de Ligue 1 depuis Roger Piantoni en 1951.
02:34Ce n'était pas fréquent encore.
02:36Alors il a été rattrapé par un certain Benzema et Mbappé.
02:39Excusez du peu.
02:39L'un des moments forts, ça a été ce quadruplé.
02:42Je ne sais pas si les plus anciens s'en souviennent.
02:43C'était en juillet 2001.
02:48Oui, c'est ça.
02:48Première journée, pardon.
02:50Il a marqué un quadruplé contre Rennes.
02:51C'est sa première une de l'équipe.
02:52Si c'est l'arme fatale avec cet article de Stéphane Kohler.
02:56La flèche est lancée.
02:57Ses buts, ponctués d'un spectaculaire salto.
03:00Sa vitesse et sa force de frappe ne laissent pas indifférent.
03:03Grand fan de rap.
03:04Son répondeur téléphonique en livre les dernières tendances.
03:06Et de sape.
03:07Son look pub daily sauce Versace et les tonnes sur les bords de Lyon.
03:10Mais celui qui assure valoir moins de 11 secondes au 100 mètres laisse parler.
03:14Je suis un peu extravagant.
03:15J'aime le style des joueurs NBA comme Iverson à surcissé.
03:18Souvent porteur d'une véritable bijouterie ambulante.
03:20Oui, parce que Gibraltissé, comme on le lit dans l'article, c'est aussi un style.
03:24Les tatous, les bijoux, évidemment, les coiffures incroyables.
03:28On va commencer par celle que l'on connaît tous.
03:30Le blond péroxydé avec la barbe et les sourcils.
03:33Évidemment.
03:33Il y a eu le tribal, par exemple, en finale de la Ligue des champions d'Ibril Sissé.
03:36C'est aussi des crêtes.
03:38Il l'a fait avec cette couleur blonde, mais il l'a fait dans d'autres couleurs aussi.
03:41Opana, par exemple.
03:42Il a arboré une crête verte d'Ibril.
03:44On a pu voir aussi une crête bicolore.
03:46Ça, c'est avec Queen's Park Rounders.
03:48Il y a eu aussi parfois peut-être des ratés.
03:50Ça, c'est en rouge avec la JOSR.
03:52Le bouc aussi est rouge.
03:53Et puis, cette espèce de bonnet de bain.
03:55Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que le style d'Ibril Sissé, il ne laissait personne indifférent.
04:01Moi, je me rappelle qu'au début, quand je suis arrivé dans le vestiaire au CERN,
04:06quand je le voyais, j'étais tout le temps étonné.
04:08J'ai dit, mais attends, c'est qui celui-là ?
04:11Il est quitté où ?
04:14Souvent, il vient avec des pantalons.
04:17Tu as l'impression que c'est une robe.
04:18Tu as l'impression que c'est une jupe.
04:21Il vient avec des chemises.
04:26Il avait un look à part.
04:28On rigole, mais mine de rien, c'est vrai qu'il avait un look à lui-même et qu'il assumait.
04:33Et aujourd'hui, en 2025, ça peut paraître assez normal,
04:35mais il y a 20-25 ans, ce n'était pas normal du tout.
04:37Il était unique.
04:38Et justement, il a peut-être ouvert la voie à d'autres.
04:41C'est l'analyse, en tout cas, d'un spécialiste en sport marketing
04:44Boris Radojic.
04:45C'est vraiment l'incarnation parfaite, Jibril Sissé,
04:48de ces joueurs qui ont pu commencer à exprimer leur personnalité
04:50à travers des teintures, des tatouages,
04:53sans pour autant qu'il y ait une image de bad boy
04:56qui soit accolée au nom de Jibril Sissé.
04:59Il incarne tout ça, de la modernité dans les années 2000,
05:02là où on sortait du football à papa des années 80.
05:05Ça a été le grand saut.
05:06C'est lui qui a un peu, je pense, enfoncé toutes les portes de l'image,
05:10alors qu'il n'en avait peut-être même pas conscience.
05:12Mais en tout cas, il a ouvert la voie à tout un tas de joueurs,
05:16ensuite, qui ont pu exprimer leur personnalité.
05:19Et c'est ce style-là qui va contribuer à en faire une icône.
05:21Et qui dit icône, dit publicité.
05:24Forcément, parce que Jibril Sissé a été une hérésie
05:26pour beaucoup de marques pour Adidas.
05:27Et Jibril, pardon.
05:28Beaucoup de marques pour Adidas, comme Zedin Zidane.
05:30Pour Ernest, qui l'a fait exploser, clairement, Jibril Sissé.
05:34Et même encore aujourd'hui, regardez, pour Lidl, Jibril Sissé,
05:38il est encore choisi comme...
05:40Et Jibril.
05:41Très bon.
05:42Là, c'est vraiment parce qu'il allait faire les courses là-bas.
05:44Effectivement.
05:45Mais tu ne veux pas faire ça ?
05:46Il allait dire, ouais, ouais, je ferais ça.
05:47Mais il n'y a pas beaucoup de joueurs qui ne sont pas champions du monde,
05:49qui sont encore des stars de la publicité.
05:51Alors, ce n'était pas qu'un joueur de foot, on l'a compris.
05:52Non, il a cultivé sa personnalité aussi à travers ses passions.
05:56Et ça aussi, ça a marqué une génération.
05:58C'est un des premiers footballeurs qui a été connu pour autre chose,
06:02en dehors des terrains, pour défiler.
06:05Il a défilé pour des créateurs.
06:06Il avait un goût prononcé pour la musique.
06:08C'est des choses qu'on ne voyait pas forcément chez les joueurs de foot.
06:11Il s'est fait connaître en tant que DJ, mixé, etc.
06:13Je pense que tout ça, ça a fait partie aussi de découvrir
06:15que les athlètes n'étaient pas seulement des athlètes.
06:18Moi, aujourd'hui, dans mon quotidien,
06:19je construis l'image d'athlète en allant chercher les aspérités
06:23et ce qu'ils font, qu'ils sont différents
06:24et ce qu'ils font, qu'on apprend à les aimer aussi
06:27par ce qu'ils font en dehors du terrain.
06:29Et Djibril Sissé, il a inventé un peu ce modèle
06:30avant que ça soit vraiment théorisé par des agences comme la mienne.
06:34Et puis Djibril, c'est aussi, malheureusement, les blessures.
06:37Effectivement, malheureusement.
06:38Mais ça fait partie de la légende, ça fait partie aussi du récit.
06:41Bien sûr.
06:41Djibril Sissé avec ses deux graves blessures,
06:44un an et demi d'intervalle quand même.
06:46Le 30 octobre 2004, double fracture, tibia, perronné de la jambe gauche.
06:50C'est avec Liverpool.
06:51Un an et demi plus tard, le 7 juin 2006,
06:53alors qu'il s'apprête à jouer la Coupe du Monde.
06:55Ça veut dire qu'il est revenu, qu'il a gagné la Champions.
06:57Double fracture, tibia, perronné, jambe droite.
06:59Il est toujours revenu.
07:00Il a toujours, effectivement, contre la Chine.
07:02Il a toujours retrouvé les terrains.
07:03Il s'est toujours remis à marquer.
07:05En 2014, Canal fera un documentaire intitulé
07:07« Incassable », un surnom qui lui va bien.
07:09Quelques temps plus tard, il répondra au micro de Sébastien Tarrago
07:11sur ses blessures qui ont tant perturbé sa carrière.
07:13Au final, vous aurez eu beaucoup de chance
07:16ou beaucoup de malchance dans votre carrière ?
07:19Je dirais les deux.
07:20C'est un peu le film de ma carrière, en fait.
07:23De monter, de descendre
07:25et de toujours avoir ce mental et cette envie.
07:29D'où vous vient ce trait de personnalité ?
07:33Moi, je dirais de ma mère.
07:35Parce qu'elle a eu une vie assez compliquée.
07:38Donc, si on n'a pas un mental d'acier,
07:42je pense que c'est perdu d'avance.
07:44Et puis, pour finir, évidemment, son histoire avec Auxerre.
07:46L'AGA, son AGA qui a tant marqué la France.
07:49Évidemment, il symbolise à lui tout seul, quasiment,
07:50ce club d'hybril-sissé.
07:52Notamment, sa relation filiale avec Guirou,
07:55légendaire, emblématique, entraîneur de l'AGA Auxerre.
07:57Ça nous avait d'ailleurs offert un moment incroyable
08:00sur le plateau de l'équipe du soir.
08:02Demande-le à ta maman ou à ton frère
08:05le nombre de fois que nous avons eu le plaisir
08:08de déjeuner ensemble dans les week-ends.
08:10Des fois, c'était le dimanche
08:12quand tu étais en CFA ou en junior.
08:15On faisait presser pour être à trois heures au stade.
08:19Et puis après, il repartait.
08:20Voilà, c'était ça.
08:22Et ça a pleinement réussi.
08:24Et j'ai eu une joie immense
08:26quand il a joué son dernier match en Suisse.
08:28Le président du club est venu me chercher en avion
08:31à Auxerre.
08:33Et puis, il m'a ramené.
08:35Et il y avait sa maman au dernier match.
08:37D'accord.
08:39Jibril, vous avez vu votre réponse.
08:42Voilà.
08:44C'est bien fait pour vous.
08:45Il ne fallait pas poser de questions comme ça.
08:47Voilà, donc un palmarès.
08:48Un joueur atypique, évidemment.
08:50Une icône du sport peut-être,
08:51mais de la mode aussi.
08:53Voilà pourquoi il ne faut surtout pas
08:54rater le jubilé d'une légende.
08:57Merci à bientôt avec Arthur Girond
08:59à la préparation.
09:00Et là, il y a un truc qui me frappe,
09:02Ambre, quand je vois ça.
09:04On le connaît un peu.
09:05Vous travaillez avec lui régulièrement ici.
09:07D'autres le connaissent un petit peu plus.
09:08Mais il ne se cache jamais dans ses émotions.
09:10En fait, je pense que les gens l'aiment.
09:11Aussi pour ça,
09:12Jibril, j'en profite qu'il n'est pas là
09:13pour le dire encore plus naturellement.
09:15Il est d'une générosité,
09:16il faut le savoir,
09:17absolument incroyable.
09:19Je ne peux pas tout vous dire,
09:20mais vraiment d'une manche générosité.
09:21Non, mais vraiment,
09:22il est très généreux.
09:23Il est dans le partage en permanence
09:24et dans l'émotion.
09:24Et ça, les gens,
09:26ça plaît, évidemment.
09:27Bien sûr.
09:27Ça rejoint ce que Karine disait tout à l'heure.
09:29L'une des choses,
09:30et dont on parlait Adrien
09:31dans le pourquoi il y a quelques instants,
09:32qu'on retient de lui,
09:33au-delà du footballeur,
09:34c'est sa filiation.
09:35C'est vrai avec Giroud.
09:36Parce que c'est quelque chose de rare
09:38dans le football
09:38de montrer l'attachement
09:40qu'on a à un dirigeant,
09:41qu'on a un coach,
09:42qu'on a une personne âgée.
09:43Karine le disait au tout début de l'émission,
09:45ça ne se fait plus.
09:46Ça ne se fait plus.
09:48Jibril n'a pas oublié Giroud.
09:48Il est d'une loyauté.
09:50Il est d'une loyauté
09:51envers celui qui allait le cueillir,
09:53qui a eu une loyauté
09:53envers sa famille.
09:54Parce que tout l'historique,
09:56le passif qui lit ces deux hommes,
09:57qui doit toute son éclosion
09:59et toute sa carrière à Giroud,
10:00il le dit encore aujourd'hui
10:01quand il parle à ses neveux.
10:03Il lui dit,
10:03voilà, respecte ce monsieur.
10:05Et je pense que ça,
10:05dans l'émotion,
10:06on l'a vu sur le plateau
10:06de l'équipe du soir,
10:07c'est magnifique,
10:08c'est précieux
10:09parce que c'est rare, justement.
10:10Vous avez retenu une phrase
10:11qu'on a aussi dévoilée ce matin
10:14en conférence de rédaction
10:15en préparant l'émission,
10:16c'est que c'est un des rares
10:17non-champions du monde
10:18à être connu comme une star.
10:20C'est vrai,
10:20parce qu'aujourd'hui,
10:21on peut se rappeler
10:21de la génération 98.
10:23Évidemment, on en parle tous.
10:24Mais là, Loïc Tanzi,
10:26Djibril, il a un bon palmarès,
10:28bien sûr.
10:29Mais ce n'est pas le palmarès.
10:31En fait, Djibril Sissé,
10:31c'est Djibril Sissé.
10:32Quelqu'un dans la rue
10:34qui ne connaît pas forcément le foot
10:35va connaître sans doute
10:36ce visage et ce nom ?
10:37Oui, parce qu'au-delà du joueur,
10:38l'homme est devenu une star aujourd'hui.
10:40On a parlé de ses looks,
10:41mais on a parlé de tout ce qu'il a fait
10:42en dehors du foot.
10:43C'est ça aussi qu'il a starifié.
10:45Parce que ce qui a attiré les marques,
10:46c'est le côté
10:47« je ne suis pas comme les autres,
10:49je ne fais pas les choses comme les autres ».
10:50Même dans son discours à l'époque,
10:51il était très ouvert,
10:52il ne disait vraiment ce qu'il pensait,
10:53il n'était pas la langue de bois
10:55comme on avait pu l'avoir à l'époque
10:57et maintenant encore maintenant.
10:58C'est pire même maintenant.
10:59C'est pire que c'est pire qu'à l'époque.
11:00De la personnalité en fait.
11:01Oui, il avait tout un attirail autour de lui
11:03qui faisait que c'était devenu une star en France
11:07au-delà de ses buts marqués sur le terrain.
11:09Et puis c'est vrai,
11:09Karine, on parlait de passion avec Guirou,
11:11de filiation,
11:12la GEO Serre,
11:13Adrien l'a très bien dit évidemment.
11:14Il y a aussi cette passion non cachée
11:15pour l'Olympique de Marseille.
11:16En fait, il est passionné par tous ses clubs.
11:18Le Pana,
11:18quand Marseille joue le Pana
11:19il y a un an et demi en barrage,
11:21je suis tiraillé,
11:22je ne sais pas pour qui je suis.
11:24Liverpool avec qui il a fait cette remontada,
11:26cette finale de légende.
11:28Il y a toujours un sentiment d'appartenance
11:31où qu'il aille.
11:31On le voit avec ses coups de cheveux.
11:33Il y a ce lien qui s'est créé.
11:35Oui, à chaque fois,
11:36il a épousé vraiment le club où il était.
11:38Alors Marseille, c'était une évidence
11:40parce qu'il vient d'à côté.
11:42Il est dehors pour être précis.
11:43Voilà, mais à chaque fois,
11:45il a été à 10 000% un joueur du club
11:48et il a essayé de le faire briller.
11:49Il y a des joueurs qui changeaient de club
11:52toutes les années
11:53et te disaient que c'était la mort
11:54dans la mue.
11:54À chaque fois, il était à 10 000%.
11:56Le Pana, il était vraiment un joueur
12:01adoré par le peuple vert.
12:02Tu l'as dit, Liverpool,
12:04il y a quelques mois, je l'appelais.
12:05Il me dit, je suis en Thaïlande.
12:06Je lui dis, mais qu'est-ce que tu fais en Thaïlande ?
12:07Il me dit, je suis à un match avec les Reds.
12:08Je lui dis, ça ne m'arrange pas,
12:09ça va me ruiner, je vais raccrocher.
12:11Mais en fait, à chaque fois qu'il y a un événement
12:14avec ses anciens clubs,
12:16il est convié parce qu'il a été apprécié aussi
12:19par les supporters.
12:20Et c'est surtout ça, en fait.
12:21Parce que tu peux être dans un club
12:22et être finalement un joueur qui ne marque pas les supporters.
12:24Les supporters ont été forcément attachés à lui
12:28lorsqu'il avait les couleurs du maillot.
12:29Mais vous, en tant que joueur, vous retenez quoi ?
12:31Qu'est-ce qu'il vous a...
12:31Sa vitesse, la puissance de ses frappes,
12:34sa vivacité, son efficacité ?
12:36Oui, oui, c'était effectivement,
12:38comme disait Benoît,
12:39c'était un buteur extrêmement efficace.
12:42Il a terrorisé bon nombre de gardiens,
12:44notamment en D1 et en Ligue 1.
12:49Et après, moi, j'ai quand même une image.
12:51Alors, ce n'est pas une image joyeuse,
12:52mais c'est 2002 où on pense
12:54qu'on a tous les meilleurs
12:55parce qu'on a le meilleur buteur d'Angleterre,
12:57le meilleur buteur d'Italie
12:58et le meilleur buteur de France.
12:59Qu'est-ce qu'on en avait parlé ?
13:00Et au final, on n'a pas marqué un but.
13:01Et c'était terrible
13:03parce qu'on se disait,
13:04voilà, avec Sissé, Très et Gué-Henri,
13:06on est injouable.
13:07Et Zidane, où ?
13:08Non, mais Zidane...
13:09La cuisse, la cuisse !
13:11Il n'était pas un meilleur buteur.
13:12Non, mais on est à la gamme de l'équipe.
13:13Oui, mais c'est les meilleurs buteurs.
13:14On est sur les meilleurs buteurs.
13:15Suivez, Tanzi.
13:16Voilà, essaye de suivre.
13:17Et Zidane.
13:18Mais quelque part,
13:19et Karine a parlé de son début,
13:21finalement, d'aventure avec l'équipe de France,
13:23on aura toujours ce petit regret pour lui,
13:25lui, le joueur de l'équipe de France,
13:26parce qu'il n'a pas pu aller
13:27si loin que ça dans les compétitions,
13:29des fois blessé,
13:30une fois suspendu pour l'Euro 2004.
13:32Quand on regarde un petit peu
13:33toute sa période,
13:35la Coupe du Monde 2002,
13:36donc éliminée en phase de groupe,
13:37il gagne la Coupe des Confédérations 2003,
13:42le tasse raté pour suspension.
13:43La Coupe du Monde 2006,
13:45il est blessé.
13:45L'Euro 2008,
13:47Raymond Domenech lui préfère finalement
13:49au dernier moment
13:49baffer Timbi Gomis.
13:51Et 2010,
13:52la France est éliminée également
13:53en phase de groupe.
13:55Baffer Gomis qui a été invité,
13:56il n'y a pas de rancœur.
13:57Raymond, il ne l'a pas pris pour 2008,
13:59il ne lui en veut pas,
14:00il dit que c'est un des trois coachs
14:00qui l'a le plus marqué.
14:02On a Charlotte Largeret
14:02qu'on a vu également
14:03qui était dans les images.
14:04Je vous donne la parole, Benoît, avant.
14:05Moudre de Brania qui ne manque que vous.
14:07Oui, vous et nous.
14:08Nous, on est ici.
14:09On tient la baraque
14:10et on va aller voir
14:11ce qui compte, c'est eux ce soir.
14:13Arsene Wenger,
14:14c'est le coach des CCC All Stars.
14:15Écoutez ce qu'il disait
14:16dans le VCR il y a quelques minutes.
14:17Moi, le monde qui est là,
14:20nous sommes tous là pour tonnerre.
14:23On va venir,
14:23il faut déjà des joueurs
14:24pour laisser une image d'homme
14:27qui est appréciée de tout le monde
14:29et c'est la mort qu'il faut venir.
14:31Exactement, il faut venir à Hausser, c'est loin.
14:33Il faut venir à Hausser.
14:34On ne va pas que ce n'est pas passé.
14:35On ne va pas se couper.
14:41Il y a du bon monde.
14:42Merci, ben, merci.
14:43Merci, franchement.
14:44Et je dirais quelque part,
14:46les gars, c'est l'honoré aussi.
14:48Il faut lui montrer
14:49qu'il était meilleur qu'eux.
14:52Sinon, on va dire
14:53tout le temps, j'ai joué avec des mecs.
14:55Je suis trois fois meilleur qu'eux.
14:56Ils ont fait la même carrière que moi.
14:57Donc, pour ton avenir,
14:59il vaut mieux qu'il te montre
15:00ce soir qu'il était...
15:01C'est exactement ce qu'il veut.
15:02Donc, tu vas perdre.
15:05Oui, c'est plein.
15:06Merci.
15:07Merci beaucoup.
15:07Et vous, vous aurez Laurent Blanc,
15:14votre jubilé,
15:15qui viendra dire la même chose
15:16à vos autres émoulinaces.
15:18Les blessures,
15:18je ne veux pas vous ramener
15:19toujours sur le terrain des blessures.
15:20Vous avez été formidables
15:21dans le doc de Seb Tarago.
15:22Vraiment, je vous invite
15:22à revoir en replay
15:23sur le site de l'application.
15:25Mais Djibril, c'est aussi ça.
15:26Je vous disais tout à l'heure.
15:26Moi, c'est vraiment
15:27cet impact.
15:29J'utilise ce mot-là
15:30contre la Chine
15:30quand on le voit se blesser.
15:31J'étais malheureux pour lui.
15:32Ça m'avait vraiment déchiré le cœur
15:33en me disant
15:34mais il va louper la Coupe du Monde
15:35alors qu'il sortait d'une blessure.
15:37Il y a quand même
15:37cette capacité à revenir
15:39à chaque fois, Djibril.
15:41Oui, c'est aussi
15:42la personnalité de Djibril.
15:44C'est-à-dire que c'est quelqu'un
15:45qui ne lâche rien.
15:47Et d'ailleurs,
15:47il le montrait sur le terrain.
15:48Souvent, son équipe perdait
15:51à la dernière minute.
15:52Souvent, il demandait
15:53le ballon profondeur
15:54pour l'avoir,
15:55pour essayer de marquer
15:56ce but égalisateur
15:57ou de donner la victoire.
15:59Il avait cette rage en lui
16:00de toujours vouloir marquer,
16:03gagner.
16:04Vous n'avez jamais joué contre lui.
16:04Vous n'auriez plus
16:05sur votre début de carrière
16:06et sa fin à lui ?
16:07Oui, plus sur mon début
16:08à la fin.
16:09Non, on ne l'avait pas joué.
16:09Mais en tout cas,
16:10j'ai vraiment ce regard
16:12de Djibril
16:13de compétiteur.
16:16État d'esprit irréprochable
16:17sur le terrain
16:18et sa puissance de frappe
16:20et son mental.
16:21Comme vous le dites,
16:22Greg,
16:23il se fait deux
16:24très graves blessures
16:25et à chaque fois,
16:26il revient.
16:28Il revient
16:28et partout où il est passé,
16:29dans tous les clubs
16:30où il a été,
16:31Djibril,
16:32c'est une icône.
16:33Donc, ce n'est pas rien
16:35et ça prouve
16:35le bonhomme
16:37qu'est Djibril Sissé.
16:39En toutes les images,
16:40Sébastien Frécor,
16:40Antin Martins
16:41et avec Guy Tantinet
16:42juste avant.
16:43Et puis, il est aussi
16:43un peu, même beaucoup,
16:44entraîneur aujourd'hui.
16:45Oui, il a mis le vie.
16:46Adrien parlait du joueur,
16:48parlait du DJ,
16:49de l'icône de mode
16:50et il est aussi entraîneur.
16:51Djibril Sissé,
16:52deux fois par semaine,
16:54le jeudi et le vendredi,
16:55il a entraîné
16:55les attaquants
16:56à Auxerre,
16:57cette volonté
16:58de transmettre,
16:59comme il nous l'a aussi confié
17:00en début d'émission
17:01si vous étiez avec nous,
17:02d'accompagner
17:03les jeunes attaquants.
17:04Il vient de passer
17:05ses diplômes
17:06au Pays de Galles
17:07comme Thierry Henry,
17:08Patrick Vira
17:08ou encore Gael Clichy,
17:10sa licence
17:10UEFA,
17:11B et C.
17:11En septembre,
17:13il entamera le diplôme A
17:14mais son objectif,
17:15ce n'est pas forcément
17:16de devenir numéro 1,
17:17même pas du tout
17:18parce qu'il veut quand même
17:19garder du temps à côté
17:20mais il a aussi cette facette-là
17:21dans ses mille vies,
17:22Djibril Sissé.
17:23Merci Alicia.
17:23Puis je rappelle quand même
17:24que son métier principal,
17:25c'est évidemment star
17:26de l'équipe de Greg.
17:27Ah oui, Djibril Sissé.
17:28La priorité, c'est l'ODG.
17:29Et le Fight Club.
17:29Et le Fight Club,
17:30il adore ça.
17:31Merci Adrien.
17:32Dans un instant,
17:33on y fera
17:33les joueurs des joueurs,
17:35les All-Stars,
17:35les légendes d'Auxerre.
17:37Vous ne louperez rien.
17:38On se plonge dans ce jubilé.
17:39Il y aura aussi le footer,
17:39le poker face et le petit filet.
17:41Allez.
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À suivre