- 27/05/2025
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00:01:00L'Unité au boulevard Eponyme
00:01:30L'Unité au boulevard Eponyme
00:02:00Elle a mis en évidence la détermination du chef de l'État, chef des forces armées,
00:02:04son Excellence Paul Bia, qui au milieu des épreuves et des tourments,
00:02:08a toujours su rester ferme pour préserver à l'unité de notre pays toute sa sacralité,
00:02:14et qui travaille chaque jour un peu plus à moderniser notre appareil de défense.
00:02:19Cette belle communion a enfin donné à voir un pays qui vit en paix et en harmonie avec ses voisins.
00:02:25Dans cette édition de votre magazine, nous allons ensemble fêter l'album souvenir de cette date anniversaire
00:02:31en marquant des arrêts majeurs sur chacun des temps forts qui l'ont constitué.
00:02:36Nous évoquerons aussi le 40ème anniversaire de la garde présidentielle,
00:02:40ce corps d'élite dévoué, entre autres, à la protection du palais de la présidence de la République,
00:02:46du chef de l'État et de sa famille, ainsi que de ses hôtes,
00:02:49et qui est resté malgré toutes ces années toujours paré.
00:02:52Pour nous tenir compagnie, ce soir, Augustin Tamba, maire de la commune de Yaoundé 7,
00:02:57et par ailleurs président de l'association des communes et villes unies du Cameroun,
00:03:01est résolument engagé à faire de nos municipalités des communes de production,
00:03:06selon la volonté du chef de l'État.
00:03:08Chers téléspectateurs, merci de nous accorder votre hospitalité.
00:03:23Un nouveau souffle pour les finances publiques et au sein de la haute administration camerounaise
00:03:28et dans diverses autres institutions de premier plan de notre pays.
00:03:33Vendredi dernier, 19 mai 2025, veille de célébration de la fête nationale,
00:03:37le président de la République Paul Biya a signé un décret habilitant le ministre des Finances
00:03:42à recourir à des emprunts sur les marchés financiers internationaux
00:03:46pour le financement des opérations de trésorerie pour l'exercice 2025.
00:03:50Quatre autres importants textes présidentiels signés le même jour portent respectivement
00:03:55nomination d'un membre à Elections Cameroun,
00:03:58nomination du président de la chambre de commerce de l'industrie des minets de l'artisanat,
00:04:03nomination des responsables ministères de l'économie, enfin du secrétaire permanent,
00:04:08et des membres du comité de coordination de la commission nationale anticorruption.
00:04:13S'agissant de ce dernier décret, il confirme l'option du chef de l'État
00:04:17de poursuivre de façon méthodique et déterminée le rajeunissement des effectifs
00:04:22au sein de l'appareil étatique et des institutions rattachées.
00:04:26En effet, il apparaît à l'observation que les sept nouveaux membres nommés
00:04:30au comité de coordination de la commission nationale anticorruption, CONAC en abrégé,
00:04:35pour un mandat de trois ans renouvelable une fois,
00:04:38sont majoritairement issus des milieux jeunes et reconnus pour leur dynamisme.
00:04:43Esquisse de portrait avec William Badié.
00:04:46Juste après, nous serons rejoints par Augustin Tamba.
00:05:01Un vent de rajeunissement souffle au sein de la commission nationale anticorruption
00:05:05avec la nomination de nouveaux membres par le décret présidentiel du 19 mai 2025.
00:05:11Le CNJC, Conseil national de la jeunesse du Cameroun,
00:05:15est le principal pouvoyeur de cette nouvelle cuvée,
00:05:18de sept membres, dont deux femmes et cinq hommes.
00:05:21Né à Garoua le 22 janvier 1990,
00:05:25Boulou Mireille est diplômée en histoire politique, option relations internationales.
00:05:30Son action au sein des initiatives communautaires jeunes
00:05:34renseigne sur l'abondance des états de service.
00:05:37Je suis aussi une jeune entreprenante dans le secteur de l'artisanat et de l'agro-pastoral.
00:05:45Concernant la nouvelle de ma nomination,
00:05:48je dirais déjà ici que cela a été une très grande surprise, oui, très grande,
00:05:53et je profite de l'occasion pour dire merci au président de la République,
00:05:59Son Excellence Paul Biya, pour la confiance placée en ma modeste personne.
00:06:04Pour ce qui concerne l'exercice de mes fonctions,
00:06:07qui est notamment la lutte contre la corruption,
00:06:10je dirais ici que la bataille se fera à travers plusieurs techniques d'animation,
00:06:17notamment les causeries éducatives, les campagnes de sensibilisation,
00:06:24les crochets radiophoniques, la formation des ambassadeurs anticorruption,
00:06:30les descentes sur le terrain, les visites à domicile,
00:06:34les sensibilisations dans les focus groupes,
00:06:37les associations, les administrations, même au-delà des communautés.
00:06:43Maïrama Ibrahima et Boulou Mireille constituent le duo des jeunes dames
00:06:49bénéficiaires de la confiance du président de la République.
00:06:52A leurs côtés, cinq jeunes hommes viennent s'associer
00:06:56à l'amélioration des indicateurs de la gouvernance au Cameroun.
00:06:59Aboubacar Dewa, Achilleke Christiane Leke, Adjabe Aristophane,
00:07:06Mani Kumba Martial et Ntouba Djombe, Lyonel.
00:07:11Des jeunes qui retrouvent le comité de coordination Laconnac.
00:07:16Né le 22 juillet 1990 à Saint-Mélimas,
00:07:20Aristophane Adjabe est diplômé en logistique de transport.
00:07:25Leader de diverses associations jeunes,
00:07:28il préside le conseil national de la jeunesse du Diallobo.
00:07:32Il démontre une fois de plus que les jeunes peuvent jouer un rôle important
00:07:37dans la construction d'un Cameroun intègre, juste et prospère.
00:07:42Le chef de l'État relève ainsi le pari du rajeunissement Laconnac.
00:07:47Je compte donc m'engager avec rigueur, éthique et détermination.
00:07:55En 2023, lors des Jeux universitaires Ngaoundéré,
00:08:00nous avons conduit avec le bureau exécutif régional du CNJC
00:08:05une vaste campagne de sensibilisation,
00:08:08de lutte contre la corruption en milieu universitaire, en milieu jeune.
00:08:13Une campagne qui nous a valu une lettre d'encouragement du président de Laconnac.
00:08:24Laconnac, c'était en mai 2023, il y a deux ans.
00:08:29Et deux ans plus tard, nous sommes appelés à continuer
00:08:34à porter notre modeste contribution à un niveau un peu plus élevé.
00:08:41Nous allons nous y atteler à bras ouverts et travailler main dans la main
00:08:48avec les membres du comité, avec les administrations publiques,
00:08:52avec tous les acteurs qui sont impliqués dans cette lutte contre la corruption.
00:08:58Achaléké Christian Léké, né le 12 avril 1990 dans le sud-ouest,
00:09:04est un activiste de la paix et du développement.
00:09:08Il fait ses preuves dans les luttes contre les crimes et violences de tous genres.
00:09:13Un combat reconnu par les Nations unies en 2020.
00:09:18Il a d'ailleurs été désigné parmi dix jeunes acteurs de changement.
00:09:23Apporter ma contribution dans ce combat majeur contre la corruption,
00:09:29aux côtés de ceux qui y sont déjà.
00:09:31Ceci pour redonner de bonnes lettres à notre pays.
00:09:35Lutter contre la corruption, une interpellation des partenaires du Cameroun.
00:09:40Le président Paul Biya démontre une fois encore
00:09:44que le Cameroun se bâtit avec les jeunes.
00:09:47Tous ont d'ailleurs bénéficié de sa très haute confiance
00:09:50pour être associés au combat de l'amélioration des indicateurs de gouvernance au Cameroun.
00:10:07Augustin Tamba, bonsoir.
00:10:09C'est la deuxième fois que nous vous recevons dans le cadre d'Otto Magazine,
00:10:15et c'est avec un égal plaisir.
00:10:17Nous sommes au lendemain de la célébration de la 53ème édition de la fête nationale de l'unité,
00:10:22à laquelle vous avez pris une part active, on va dire.
00:10:26Quel souvenir vous en gardez ?
00:10:28C'était une très belle fête,
00:10:30et vous avez vu que cette année ça a été moins arrosé pendant la cérémonie,
00:10:34pendant le passage du RDPC.
00:10:36La pluie est venue après pour arroser, pour magnifier cet événement.
00:10:40Je voudrais dire qu'au-delà de l'union du Cameroun,
00:10:45il y a aussi l'unité des cœurs, l'union des cœurs.
00:10:49Les Camerounais, vous les avez vus vibrer en symbiose.
00:10:53Et je voudrais donner une mention spéciale pour l'invitation qui a été laissée aux Camerounais.
00:10:59C'était plein au palais de l'unité.
00:11:01C'est leur palais, c'est le palais des citoyens.
00:11:03Il valait mieux qu'ils soient là-bas également pour célébrer ensemble cet événement.
00:11:08Et vous savez, le président de la République a réussi des choses exceptionnelles.
00:11:12Garder le Cameroun dans cet équilibre, et puis dans sa diversité socioculturelle.
00:11:18Les Camerounais sont là, et puis le vivre ensemble, on ne peut plus l'évoquer.
00:11:24Nous autres, nous sommes dans des familles violettes.
00:11:27Je suis marié à l'ouest, donc j'ai des enfants qui se reconnaissent à l'ouest,
00:11:31et du centre, et même de partout.
00:11:33Mais, vous comprenez, donc...
00:11:36Appliqué à Yaoundé 7, à la commune de Yaoundé 7, quelle est la réalité du vivre ensemble ?
00:11:43A Yaoundé 7, l'autochtone, nous sommes très peu nombreux aujourd'hui.
00:11:50Nous avons accueilli les populations camerounaises dans leur diversité.
00:11:55Et ces derniers temps, un flux migratoire venu du nord-ouest et du sud-ouest s'est encore ajouté à la danse.
00:12:02Ils sont très bien accueillis.
00:12:04La mairie a d'ailleurs pris des dispositions spéciales pour accompagner ces populations vulnérables,
00:12:10quand elles sont en difficulté, à côté de l'aide que le ministre de l'Administration territoriale,
00:12:16de temps en temps, le coup de main qu'il nous apporte.
00:12:19Et je pense qu'également dans l'action politique, le RDPC à Yaoundé 7 est multicolore.
00:12:27C'est-à-dire, nous avons toutes les couches sociales qui sont représentées du haut au bas de l'échelle.
00:12:34Et nous faisons des activités collectives, des petites activités créatrices de revenus encadrées par la commune.
00:12:42Et donc, les couches sociales dans leur diversité s'expriment valablement.
00:12:47Et nous pensons que c'est un grand succès à Yaoundé 7.
00:12:50Et je crois que nous parlons également entre nous, les maires de Yaoundé,
00:12:54même les maires du Cameroun, j'ai la chance de parler, de partager avec tout le monde.
00:12:58Je crois que c'est un succès, une réussite totale.
00:13:01Il n'y a pas de risque d'affrontement social, comme on l'a vu ailleurs.
00:13:06Tout est bon.
00:13:07Et je crois que nous le devons aussi en très grande partie au Président de la République,
00:13:12qui a eu tout le tact et le doigté de mettre cela comme une insémination dans notre ADN.
00:13:21Le Président de la République était donc le principal centre de gravité
00:13:25et au centre de toutes les attractions, de toutes les attentions, le 20 mai dernier.
00:13:30Nous sommes au lendemain de la célébration de la 53ème édition de la Fête Nationale.
00:13:34Nous allons fêter tout au long de notre échange l'album Souvenir de cette célébration.
00:13:39Mais revivons déjà, avec votre permission, la parade militaire et civile
00:13:43que le Président de la République a présidée au boulevard éponyme du 20 mai 1972.
00:13:50Une parade qui a permis de mettre en évidence, une fois encore, le lien indissoluble armée et nation.
00:13:57Ce mardi 20 mai 2025, le Président de la République quitte le palais de l'unité peu après 12 heures
00:14:13pour venir revivifier le lien fort qui existe entre lui, les forces de défense et de sécurité
00:14:19et la nation camerounaise dans sa configuration la plus large.
00:14:23Dans cette convergence, le boulevard du 20 mai 1972 constitue l'épicentre.
00:14:29C'est un rendez-vous traditionnel qui participe du rituel républicain,
00:14:33même si d'une année à l'autre, de nouveaux ingrédients viennent à rajouter à la solennité de l'événement.
00:14:39La présence, le long des artères de la capitale, des camerounaises et camerounais d'horizons divers
00:14:44a valeur d'adhésion à l'idéal unitaire, mais également de fidélité aux institutions
00:14:50et à celui qui les incarne, le Président de la République, Paul Biya.
00:14:55La fête nationale au Cameroun est donc tout à la fois une fête militaire et une fête populaire.
00:15:01Et au fur et à mesure qu'on se rapproche du lieu des cérémonies,
00:15:04le cortège présidentiel gagne en épaisseur.
00:15:07Aux unités motorisées vont bientôt se joindre et fusionner la cavalerie.
00:15:12Les honneurs ici rendus sont de type A, les plus élevés en la matière.
00:15:17L'arrivée du Président Biya au boulevard du Vin met en source de grandes allégresses.
00:15:22Conscient de la gravité de ces instants, Paul Biya commence par serrer la main
00:15:27à sa descente de voiture au ministre délégué à la présidence chargée de la Défense,
00:15:31Joseph Béthia-Sommon, avant de s'incliner devant le drapeau de la République.
00:15:36L'instant est des plus solennels.
00:15:48En voiture et en sa qualité de chef des forces armées,
00:15:52Paul Biya va par la suite passer les troupes en revue.
00:15:55C'est l'occasion pour lui d'entrer en totale immersion avec une armée camerounaise à la pointe,
00:16:01avec des hommes et des femmes toujours prêts à se donner corps et âme
00:16:04pour sauver des vies et préserver l'intégrité territoriale de notre pays.
00:16:09Pendant ce temps, dans les différentes tribunes,
00:16:12ont d'ores et déjà pris place près de 12 000 personnes pour vivre la parade.
00:16:17On peut ainsi apercevoir aux premières loges la première dame, Chantal Biya,
00:16:22mais aussi les représentants des différents grands corps de l'État
00:16:25et des invités spéciaux auxquels le Président de la République serre la main,
00:16:29avant de s'installer à la tribune.
00:16:32Le top départ du défilé proprement dit sera donné dans les airs,
00:16:35avec comme toujours en ouverture les soldats de l'espace dans leur traditionnel show aérien.
00:16:40Une véritable danse céleste des avions et hélicoptères.
00:16:45Place ensuite au carré spécial du détachement des forces armées nigérianes,
00:16:49invité spécial de cette 53ème édition de la fête nationale.
00:16:53Suivront respectivement les carrés de la garde présentielle,
00:16:57dont le pas ferme témoigne de l'intensité et de la rigueur de la formation.
00:17:01Devant un public déjà conquis, les autres forces vont se succéder.
00:17:06L'école militaire interarmée qui prépare ses pensionnaires à une armée aguerrie.
00:17:11La gendarmerie nationale, toujours prête à mettre en déroute les malframes,
00:17:15avec professionnalisme et sans froid.
00:17:17La police cambronaise, toujours au service des populations.
00:17:21L'armée de l'air, l'armée de terre, la marine nationale,
00:17:24le bataillon d'intervention rapide, toujours engagé à sauver des vies.
00:17:29Les applaudissements nourris du chef de l'état et des invités présents dans les tribunes
00:17:33constituent le plus bel hommage à ces troupes, toujours à la hauteur de leur mission.
00:17:38Le passage des carrés motorisés donne à voir une armée à la pointe de la modernité et de l'innovation
00:17:44et dont les missions, au même titre que les autres forces, douanes et administrations pénitentiaires,
00:17:50sont chaque jour plus exigeantes.
00:17:52A la fin du défilé militaire, le commandant des troupes,
00:17:55le général de brigade aérienne Bet Benoit Eba Ebab sera chaleureusement félicité par le président.
00:18:01Excellences, Monsieur le Président de la République,
00:18:05les troupes qui viennent exécuter la parade militaire pour la 53ème édition de la fête nationale d'immunité
00:18:15étaient sous le commandement du général de brigade aérienne Eba Ebab Bet Benoit,
00:18:24commandant de la 2ème région militaire inter-armée.
00:18:28A vos ordres, excellences.
00:18:36La parade civile qui prend le relève a constitué un autre régal.
00:18:40Élèves, étudiants, mouvements associatifs et pour boucler la boucle,
00:18:44les militantes et militants des formations politiques,
00:18:47pendant près d'une heure, ils vont battre le pavé
00:18:50et afficher leur engagement à transcender leurs différences
00:18:53pour afficher fièrement la singularité de la Nation Camerounaise.
00:18:57Du MDR à l'UDC, en passant par l'UPC, le SDF et j'en oublie,
00:19:02militantes et militants vont ainsi donner de la voix
00:19:05pour entonner pendant plus d'une demi-heure l'hymne de la fraternité
00:19:09pour le rassemblement démocratique du peuple camerounais
00:19:12qui fait cette année encore valoir la loi du nombre,
00:19:15ce 20 mai 2025 à valeur de répétition générale
00:19:19à cinq mois de l'élection présidentielle prévue en octobre prochain.
00:19:24Il s'est rassuré cette année encore des capacités opérationnelles de son armée
00:19:29et de la volonté de l'immense majorité de ses compatriotes
00:19:32à rester soudés et unis malgré leurs différences
00:19:35que Paul Biya va quitter en compagnie de la Première Dame le boulevard du 20 mai.
00:19:40Le long du trajet qui ramène le couple présidentiel du palais de l'unité,
00:19:43toujours la même ferveur et c'est dans la plus grande allégresse
00:19:47que les grilles du palais présidentiel vont à nouveau s'ouvrir
00:19:50peu après 15 heures pour accueillir à nouveau leurs illustres occupants.
00:19:56Retour à vous Augustin Tamba, vous n'êtes pas seulement maire de la commune de Yaoundé 7,
00:20:12vous êtes par ailleurs président de l'association des communes et villes unies du Cameroun,
00:20:15c'est VUC, et nous sommes à quelques jours des GECOM, troisième édition.
00:20:22Réfléchissons déjà à la mémoire de nos téléspectateurs, les GECOM c'est quoi ?
00:20:26Alors c'est deux plateformes de rencontres entre multi acteurs,
00:20:32les communes qui portent des projets, les entrepreneurs installés dans nos communes
00:20:39qui portent les projets dans nos territoires, également des partenaires au développement,
00:20:44des fonds d'investissement, des entrepreneurs, des investisseurs
00:20:48qui viennent de quatre coins du monde pour venir au Cameroun,
00:20:54essayer de voir dans quelle mesure des investissements productifs peuvent être faits dans nos territoires.
00:21:02Nous visons surtout et d'abord le secteur secondaire et le secteur primaire.
00:21:07Le secteur primaire dans l'agriculture, l'élevage, etc.
00:21:12Bien entendu, la transformation de ces produits, nous résonnons en termes de chaînes de valeur.
00:21:20On produit, on transforme, on distribue.
00:21:25On le dit depuis des années, depuis des décennies.
00:21:27Il ne me souvient pas d'avoir eu cet entretien et cet échange avec vous.
00:21:34Pas seulement nous.
00:21:35La notion de commune de production n'existe pas depuis très longtemps.
00:21:39Nous avons ceci de particulier, c'est que nous sommes pragmatiques et dynamiques dans notre action.
00:21:45Nous ouvrons en 2021 et nous mettons en place la notion de commune de production
00:21:52profitant de l'opportunité de la loi promulguée le 24 décembre 2019 par le Président de la République
00:22:01qui fait en sorte que les communes deviennent des leviers de développement.
00:22:05Et à la suite de cela, nous avons profité de cet environnement juridique pour instituer la notion de commune de production.
00:22:13C'est quoi la notion de commune de production ?
00:22:17C'est consacrer la commune comme acteur de développement, comme moteur de croissance.
00:22:22D'ailleurs, l'interpellation du 31 décembre 2022, c'est fort évocateur.
00:22:30Quand le Président de la République nous interpelle, les communes, les communautés urbaines et les régions
00:22:35de devenir des acteurs pour régler les problèmes économiques, l'import sufficient et résoudre le problème du chômage ambiant.
00:22:42Voilà qui parle.
00:22:45Vous savez, c'est le premier citoyen.
00:22:48Ça veut dire qu'il valide ce que nous faisons et la raison pour laquelle je profite de cette opportunité
00:22:53pour dire qu'il soutient les GECOM, les journées économiques internationales des communes
00:22:58et l'assure son très haut patronage.
00:23:01Également, il accorde des financements pour que cet événement connaisse le succès.
00:23:07Alors, je reviens à la question de départ. Les GECOM sont rendus à la troisième édition.
00:23:11Quelle leçon tirez-vous déjà ?
00:23:14La première édition était une édition pédagogique.
00:23:20C'était pédagogique en 2021.
00:23:25Il fallait mieux que les gens assimilent le concept et qu'ils l'approprient.
00:23:30Et en 2022, nous avons fait une forme de consolidation
00:23:34qui a permis que les gens prennent confiance et qu'il y ait un début de collaboration et de partenariat.
00:23:40Vous imaginez quand même, il y a eu 17 entreprises du MEDEF,
00:23:44du Mouvement des entreprises de France, qui était à Yaoundé.
00:23:47Il y a des très grands noms de l'économie mondiale.
00:23:50On ressent ça aujourd'hui dans le fonctionnement de nos communes.
00:23:52Mais vous ne pouvez pas le ressentir maintenant
00:23:56parce que c'est une dynamique et une progression.
00:23:59Nous sommes à l'acte 3.
00:24:01L'acte 3 qui, effectivement, va nous amener à implémenter les projets qui ont été pensés.
00:24:08C'est-à-dire quoi ?
00:24:10Maintenant, il s'agit de faire le manioc.
00:24:14Par exemple, sur la plaine centrale,
00:24:16si on fait le manioc avec des Indiens, tel que cela est projeté,
00:24:20et ce ne sont pas des vastes exploitations de manioc,
00:24:23avec transformation pour alimenter l'industrie pharmaceutique étrangère,
00:24:30cela veut dire que nous allons produire, transformer, exporter
00:24:35pour contribuer à la résolution du fameux problème,
00:24:38la balance commerciale et la balance des paiements.
00:24:41Ce sont des projets qui sont en cours de maturation.
00:24:44C'est ce que nous allons présenter.
00:24:46Et puis, les financements sont là.
00:24:48Nous ne demandons pas les financements à l'état du commun.
00:24:51Nous allons lever des fonds sur des places financières.
00:24:56Vous savez, on ne peut pas faire l'agriculture,
00:24:59on ne peut pas faire l'élevage,
00:25:01on ne peut pas faire la transformation des bois
00:25:03sans l'appui des partenaires techniques et financiers sérieux.
00:25:09Et c'est à cet exercice que nous nous sommes livrés.
00:25:12Et aujourd'hui, nous sommes au bout du tunnel.
00:25:16Nous entrons dans un cycle de mise en œuvre de ces projets.
00:25:21Quelle a été la démarche pour maturer vos projets ?
00:25:24Parce que c'est l'une des reproches qu'on nous fait généralement dans le pays,
00:25:29c'est que nous présentons des offres qui ne sont pas suffisamment maturées.
00:25:33Les partenaires sont là, ils ont des financements.
00:25:35Je ne sais pas qui nous fait le reproche,
00:25:37mais je pense qu'un bon projet ne cherche pas des financements.
00:25:42C'est aussi une affaire d'investissement.
00:25:47Les affaires, c'est des investissements privés,
00:25:50peut-être avec l'accompagnement de l'État, en certaines mesures.
00:25:54Mais c'est ce cadre-là que nous sommes effectivement en train d'aménager.
00:25:59Vous avez entendu le directeur général des FECOM dire
00:26:03qu'il met en place un fonds pour la maturation des projets,
00:26:08des projets portés par les communes.
00:26:10Ça, c'est une innovation.
00:26:12Je profite de cette opportunité pour dire que le président de la République
00:26:16vient de réformer cette institution,
00:26:20qui aujourd'hui a ouvert des déchets qui donnent toute la flexibilité
00:26:26dans la manœuvre de mise en place ou d'activation des activités économiques
00:26:33dans les secteurs que nous avons évoqués tout à l'heure.
00:26:36Vous comprenez que ce soit un processus.
00:26:38Et nous ne pouvons pas dire qu'on a été plombés.
00:26:40On n'a jamais été plombés.
00:26:42Ce qui est fait, nous allons, step by step, en avance.
00:26:46Le rythme de progression vous semble satisfaisant ?
00:26:48Et il est très satisfaisant.
00:26:51On va y revenir.
00:26:52Le temps de continuer à feuilleter encore l'album souvenir
00:26:55des 53 ans de l'unité nationale,
00:27:00tel que célébré le 20 mai dernier à Yaoundé, partout au Cameroun.
00:27:06L'une des attractions également, l'une des présences fortes remarquées
00:27:11était celle de la première dame du Cameroun, Mme Chantal Bia,
00:27:14qui, aux côtés de son époux, son illustré pour le président de la République,
00:27:18a pris une part active à cette cérémonie.
00:27:22On va regarder ça en image, une fois encore,
00:27:25sous la plume de Joseph-Clément Ongba et la caméra de Julien Aben.
00:27:36Paré des atouts d'une commémoration fastueuse et réussie
00:27:40du 53ème anniversaire de l'avènement de l'État unitaire,
00:27:44le boulevard du 20 mai 1972 à Yaoundé ne boude pas le plaisir
00:27:48de la présence gratifiante de l'épouse du chef de l'État, Mme Chantal Bia.
00:27:53Toujours paré, l'accompagnée musique de la garde présidentielle
00:27:57exécute avec brio une belle mélodie classique
00:28:00pour saluer l'arrivée de la première dame cambonaise.
00:28:03Illuminant les festivités de sa participation,
00:28:06Mme Chantal Bia va emprunter le chemin de la tribune d'honneur
00:28:10sous un tonnerre d'applaudissements.
00:28:31Cette ovation particulière résonne également comme un encouragement.
00:28:36Première dame cambonaise, Mme Chantal Bia s'acquittant fidèlement
00:28:40du devoir d'assister son illustre époux,
00:28:43envie de lui permettre de consacrer pleinement ses forces
00:28:46à son immense tâche de chef de l'État. Tradition respectée.
00:28:50Ce 20 mai 2025 dégage ainsi un parfum humanitaire,
00:28:54la première dame cambonaise menant aux côtés du chef de l'État
00:28:57dans la rude bataille pour l'allègement des souffrances humaines.
00:29:00Dans les tribunes présents se remarquer des invités d'honneur,
00:29:03dont plusieurs invités spéciaux, les dames du Cercle des Amis du Cameroun,
00:29:07les membres de la Fondation Chantal Bia,
00:29:10ceux des autres structures caritatives,
00:29:12tous acteurs de l'œuvre humanitaire de l'épouse du chef de l'État.
00:29:16Avec une attention soutenue, Mme Chantal Bia suit le défilé militaire,
00:29:21un régal avec le carousel du contingent nigérian
00:29:24qu'elle galvanise par ses abrudissements.
00:29:27Attitude identique lors du passage des carrés féminins.
00:29:30Sous la bannière de l'honneur et de la fidélité,
00:29:33les femmes ont pris du galon au sein des forces de défense et de sécurité.
00:29:37Mme Chantal Bia, avocate de la cause féminine, s'en félicite visiblement.
00:29:42Lors de la parade civile, la première dame cambonaise
00:29:45observe le défilé des différents carrés.
00:29:48Le pas déterminé pour entonner l'hymne de l'unité nationale avec les élèves.
00:29:53C'est des écoles primaires dont les chants patriotiques apportent une note de gaieté à la parade.
00:29:58Le secondaire, sous l'égide du ministère des enseignements secondaires.
00:30:02Des élèves heureux eux aussi de jouer leur partition dans la symphonie unitaire.
00:30:07Sans oublier les Cops, les majorettes, les universités, les grandes écoles,
00:30:12mais aussi les autres étudiants.
00:30:14Le défilé des partis politiques épouse les contours de marketing en cette année électorale.
00:30:20Présidente d'honneur de l'Organisation des femmes, du Rassemblement démocratique,
00:30:24du peuple cambronais ou FRDPC, Mme Chantal Bia soutient ses militantes.
00:30:29De bout en bout, la première dame cambonaise assiste à toutes les phases
00:30:33de la parade civile et militaire.
00:30:36Comme une cure de jouvence, sa présence aux côtés du chef de l'État
00:30:40confère une auréole particulière à l'expression de la large adhésion cambonaise
00:30:45au symbole unitaire qu'incarne le 20 mai.
00:30:50L'État a déjà mis en place des moyens pour attirer et engranger au maximum de cette femme.
00:30:56Pour revenir à la troisième édition des GECOM,
00:31:01vous avez évoqué la première innovation qui vient du FECOM,
00:31:06mais au-delà, on ne va pas penser que c'est la seule pour cette édition.
00:31:11Qu'est-ce qui est mis en place pour attirer au maximum, pour engranger au maximum de cette femme ?
00:31:16Pour dire vrai, l'État a déjà mis en place des mesures incitatives.
00:31:20Nous avons l'agence de promotion des investissements qui fait bien son travail,
00:31:25qui sillonne le monde entier pour expliquer cette attractivité du Cameroun.
00:31:29Je voudrais dire d'ailleurs que pour arriver à cela, nous-mêmes nous avons commencé
00:31:33par faire l'inventaire des richesses contenues dans nos territoires,
00:31:37le potentiel économique contenu dans nos territoires.
00:31:40Ces avantages comparatifs nous ont renforcés dans nos convictions
00:31:44que le Cameroun était un pays potentiellement très riche
00:31:47et qu'il fallait tout simplement aller chercher des acteurs
00:31:50pour pouvoir développer ses richesses, pour pouvoir transformer cela.
00:31:54Vous savez, les pays d'Asie du Sud-Est, c'était des pays pauvres,
00:31:58mais il y a eu un cru d'investissement dans ces différents pays
00:32:02qui aujourd'hui peuvent être parfois pris en exemple.
00:32:05Et c'est le cas du Cameroun.
00:32:07Je ne voudrais pas dire que ce que nous faisons, nous le faisons de manière tout à fait isolée.
00:32:12Non, nous suivons la politique du gouvernement.
00:32:16Nous bénéficions des avantages que le gouvernement met en place.
00:32:21Il y a le ministère des Finances qui a mis 200 milliards à la disposition
00:32:26de ces genres d'activités, mais bien entendu dans une sorte d'ingénierie
00:32:32avec l'accompagnement des banques secondaires, des banques panafricaines, etc.,
00:32:38qui permettent de faciliter la mise en place et le développement de ces types d'activités.
00:32:44Je voudrais également rappeler qu'aujourd'hui, il y a plein de projets qui sont développés par l'État
00:32:50et qui sont pris en charge.
00:32:52Donc, l'État est facilitateur.
00:32:55La plaine centrale, par exemple, il y a le foncier qui est aménagé.
00:32:59Il y a un corridor qui existe jusqu'aux confins de la Damaoua.
00:33:06Tout au long de ce corridor, il y a un projet baptisé la plaine centrale
00:33:12qui permet effectivement de faire de l'activité agricole jusqu'à la transformation.
00:33:19Est-ce qu'il n'y aura pas de chevauchement entre les activités régaliennes de l'État
00:33:23et l'ambition des communes de devenir des communes de production ?
00:33:29L'État ne fait pas les affaires.
00:33:31L'État est un facilitateur.
00:33:33L'État met toute la réglementation et la législation en place et accompagne.
00:33:38L'État a un véhicule pour prendre des actions, passer par la SNI, etc.
00:33:44Il y a plusieurs mécanismes qui peuvent être mis en place.
00:33:47Donc, nous ne pouvons pas dire qu'il y ait compétition.
00:33:50La commune même ne fait pas du business.
00:33:53Il y a une ingénierie.
00:33:55On crée des sociétés communales ou intercommunales qui sont de droit au WADA
00:34:00avec une indépendance qui permet d'agir en acteur privé,
00:34:07mais en connexion avec des partenaires venus de l'étranger.
00:34:13Voilà un peu le modèle économique que nous mettons en place.
00:34:17Mais pourquoi les partenaires venus de l'étranger ?
00:34:19Parce que c'est eux qui ont la technologie.
00:34:22Ils ont la technologie, ils ont le know-how,
00:34:25et ils viennent justement à la rencontre du potentiel local.
00:34:29Il y a de bons ingénieurs agro-économistes au Cameroun.
00:34:34Il y a ce qu'il faut, mais je dis qu'on n'est pas encore complet.
00:34:37Nous avons besoin d'être accompagnés.
00:34:39Alors, vous soutenez avec emphase le développement des chaînes de valeur dans nos communes.
00:34:45Quelle est la démarche à suivre de votre point de vue ?
00:34:48Étant entendu que toutes les communes ne sont pas logées à la même enseigne,
00:34:52n'ont pas le même potentiel.
00:34:54Toutes les communes ne feront pas la même chose,
00:34:57et toutes les communes ne seront même pas des communes de production.
00:35:00C'est d'abord une question de volonté politique de chaque commune.
00:35:03L'exécutif municipal est celui qui conduit,
00:35:07la tête de l'exécutif est le conseil municipal,
00:35:10qui est l'organe délibérant, qui donne les délibérations
00:35:14pour permettre aux maires de faire un certain nombre d'activités.
00:35:20Les maires qui ont de la vision stratégique adhèrent à ce concept-là.
00:35:25Et en plus, il faut maturer un projet.
00:35:28Il faut maturer un projet dans une commune ou dans une logique d'intercommunalité.
00:35:34C'est ce que nous encourageons, pour faire des bassins de production.
00:35:38Au fond, qu'est-ce qu'on entend par maturer un projet ?
00:35:41C'est-à-dire faire une étude qui correspond à l'étude commerciale,
00:35:47à l'étude technique, à l'étude environnementale.
00:35:52Tout ce qu'on peut trouver dans une étude, il y a une structuration qui accompagne les études.
00:35:57C'est de faire un business plan,
00:35:59qui d'abord permet de comprendre que ce projet est rentable et peut être développé.
00:36:05Parce que là, on n'est pas dans une logique philanthropique,
00:36:08on est dans une logique de faire du business, aussi dans un cadre win-win.
00:36:14Encore une respiration pour évoquer un rapport avec la célébration de la fête nationale.
00:36:20Une fête qui n'était pas seulement militaire, elle était également populaire.
00:36:24Et on a vu le passage des différents carrés représentant les associations,
00:36:29les établissements qu'ils soient du primaire, du secondaire ou du supérieur,
00:36:35mais également les formations politiques, dont la vôtre, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
00:36:41On va revivre le défilé civil marquant la célébration des 53 ans de l'unité nationale de notre pays avec Mathieu Kemgo.
00:36:50Dès le bouquin l'ouverture, le défilé civil a répondu à toutes les attentes au boulevard du 20 mai.
00:37:07Sous le regard bienveillant du Président de la République, son Excellence Paul Biya,
00:37:12et de son épouse Madame Chantal Biya, les défilants ont magnifié l'indivisibilité du Cameroun
00:37:19dans chacun des carrés. Le grand drapeau national s'est imposé à tous,
00:37:24ainsi que la mascotte de la réunification entourée de dix étoiles représentant les dix régions du Cameroun.
00:37:31Le premier carousel, celui de l'éducation de base, a comblé toutes les attentes.
00:37:37Les enfants du primaire ont élevé la voix, exprimant ainsi avec fierté leur patriotisme.
00:37:49A chaque passage, l'enthousiasme pouvait se lire sur les visages.
00:37:54Les banderoles étaient quant à elles, porteuses des messages montrant que,
00:37:59les tout-petits sont attachés aux valeurs de paix et de tolérance,
00:38:03ils ont à l'évidence assimilé les enseignements sur l'éducation à la citoyenneté.
00:38:08Même tonalité, chez les plus grands des enseignements secondaires,
00:38:1314 établissements de cet ordre d'enseignement, soit deux par arrondissement à Yaoundé,
00:38:19ont battu le pavé devant le parterre des invités du Blauvat du 20 mai.
00:38:23Là également, les messages patriotiques n'ont laissé aucun doute sur la conscience
00:38:28que ces jeunes ont du bien précieux qu'est le Cameroun.
00:38:32Des messages appelant à la protection du Cameroun contre les esprits malveillants,
00:38:37comme pour préserver la paix dont ils ont besoin pour affronter les examens de fin d'année
00:38:42qui frappent déjà aux portes.
00:38:44L'enseignement normal et l'enseignement professionnel n'ont pas manqué d'originalité,
00:38:50avec des mouvements d'ensemble toujours inspirés de la richesse de nos quatre aires culturelles.
00:38:56Occasion pour les défilants de dire leur fierté de bénéficier de formations leur garantissant
00:39:03un emploi salarié ou alors l'auto-emploi.
00:39:06Une orientation que les jeunes choisissent de plus en plus,
00:39:10répondant ainsi à l'appel des pouvoirs publics sur la nécessité d'embrasser des filières professionnalisantes.
00:39:22Observation satisfaisante, celle de la présence dans presque tous les carrés
00:39:27des personnes vivant avec un handicap.
00:39:30Un défilé inclusif donc, une preuve que personne n'est laissé pour compte au Cameroun.
00:39:37Entrée remarquée, celle de la fanfare qui ouvre le bouquet réservé à l'enseignement supérieur.
00:39:50Qu'ils soient des universités d'État ou des instituts privés de cet ordre d'enseignement,
00:39:55les plus grands ont rivalisé d'adresse pour capter le regard des spectateurs.
00:40:07Leur passage rappelle la belle transformation qui s'observe dans les universités,
00:40:12professionnalisation, numérisation.
00:40:15Le concept université-entreprise est de plus en plus une réalité
00:40:20et l'étudiant-entrepreneur n'est plus une vue de l'esprit.
00:40:24Quant aux partis politiques, ils ont donné une belle leçon d'unité
00:40:29dès l'Ocarie d'ouverture formée des membres de tous les partis politiques représentés au Parlement.
00:40:35Le message était clair, l'unité nationale est plus forte que les rivalités politiques.
00:40:41Un message qui ne les a pas empêchés de montrer chacun sa force de frappe
00:40:46en cette veille d'importantes échéances électorales.
00:40:58Nul doute que ces formations politiques mettaient ainsi en exergue
00:41:02leurs capacités de mobilisation qu'on peut dire qu'elles sont bel et bien présentes
00:41:07et qu'il faudra compter avec elles pour continuer l'oeuvre de construction de l'unité nationale.
00:41:25Monsieur le maire, monsieur le président des CVIC,
00:41:28on ne peut pas parler de décentralisation, on ne peut pas parler de projets, de communes de production
00:41:34sans évoquer la semple éternelle question du financement.
00:41:38Et on est curieux de savoir où est-ce qu'on en est avec la dotation générale de la décentralisation.
00:41:43Les 15% annoncés, ils sont effectifs, déjà disponibles ?
00:41:48Alors je pense qu'il faut voir le sujet, poser le problème autrement aujourd'hui.
00:41:53Parce qu'il y a quelque chose qui s'est invité, qui est quelque chose d'assez important,
00:41:57c'est la loi sur la fiscalité locale,
00:42:00qui va également corriger le paysage financier des collectivités territoriales décentralisées.
00:42:06C'est une très bonne loi.
00:42:08Pour certains, mais on a vu des maires...
00:42:11Oui, c'est la mise en oeuvre.
00:42:14Quand on démarre un processus, il y a toujours des difficultés.
00:42:18C'est une bonne loi.
00:42:20Nous, au CVUC, nous avons suggéré au ministre des Finances d'opérer indifférent,
00:42:25de faire l'application et d'impliquer les impôts à partir de 2026
00:42:30pour permettre que tout se mette en place, la formation, le SOF, le HAD,
00:42:35la mise en place même des institutions.
00:42:37Il y a au moins des 7, mais on n'a pas encore nommé un choc de centres.
00:42:41Et donc ça crée quand même un décalage.
00:42:44Mais je pense que la volonté politique y est.
00:42:47Et puis il faut tenir compte des exigences macroéconomiques.
00:42:51C'est un processus qui a son démarrage, qui a quelques difficultés de démarrage
00:42:57qui malheureusement sont préjudiciables aux communes.
00:43:00Je crois qu'avec le dialogue qui a été ouvert aujourd'hui,
00:43:04il y a bon espoir que les choses se remettent en place.
00:43:07Tout démarrage est toujours difficile.
00:43:10Mais vous avez l'impression qu'en face, on vous écoute, on est attentifs à vos doléances ?
00:43:14Oui, nous avons tenu une réunion avec le ministre de la décentralisation et du développement local.
00:43:20Nous avons programmé une autre discussion avec le ministre des Finances et d'autres acteurs.
00:43:25Et bien entendu, à la primature et à la présidence de la République, il y a une oreille attentive.
00:43:30Nous avons quand même bon espoir que les choses vont avancer.
00:43:34Il y a eu un préjudice sérieux, important, à cause de ces retards de recouvrement.
00:43:41Ça, il faut le dire, mais je crois que le meilleur est à venir.
00:43:44Et sur la question, le débat autour de la dotation générale d'investissement,
00:43:49la dotation générale de fonctionnement, votre point de vue ?
00:43:51La dotation générale de la décentralisation, les 15 %, tout ça mélangé.
00:43:59Je voudrais dire que la dotation générale, qui est gérée par le Mindével,
00:44:04est la seule ressource pérenne et certaine que les communes ont.
00:44:09Chaque commune du Cameroun reçoit 100 millions par an et peut permettre de faire la planification.
00:44:15Il y a également des ministères tels que l'éducation de base et d'autres sectoriels
00:44:21qui affectent des crédits aux communes régulièrement.
00:44:25En réalité, ce que nous demandons, ce n'est pas cela.
00:44:28Nous souhaitons que tout ce qui est fait soit mis dans une même basket fund,
00:44:33que cela soit mis dans un seul fonds géré par le Mindével et le fait qu'on parle d'un système de péréquation.
00:44:41Il y a beaucoup d'argent affecté au territoire, 200-300 milliards, et des dotations ponctuelles.
00:44:48On arrive parfois à 400-500 milliards, mais c'est la gestion de ces ressources qui n'est pas juste,
00:44:54parce que c'est à tête chercheuse.
00:44:56Il y a des communes qui reçoivent de l'argent, des sectoriels, il y en a qui ne reçoivent rien.
00:45:03Et c'est ces injustices que nous déplorons.
00:45:06Toutes les communes doivent avoir un minimum, et puis la péréquation peut ajuster et réguler le différentiel.
00:45:14C'est important de le dire.
00:45:16On a toujours dit que les communes n'ont pas de ressources humaines, c'est faux.
00:45:21Les communes ont des ressources humaines.
00:45:24Pour bien former dans les grandes villes, dans les villes moyennes, secondaires,
00:45:29ça pose un tout petit souci.
00:45:31Ça peut être réglé par l'affectation d'office des services concentrés de l'État à l'appui au fonctionnement de ces communes.
00:45:39Et si la plus petite commune se retrouve avec un minimum de 500 millions de fonds,
00:45:45sur 10%, elle aura affecté 10% pour le fonctionnement et le recrutement du personnel compétent.
00:45:54Les communes vont recruter des ingénieurs.
00:45:56Mais on voit bien que les communes sont obèses.
00:45:58Elles vont recruter des ingénieurs.
00:46:00Elles vont recruter parce qu'elles n'ont pas de moyens.
00:46:03Mais elles recrutent chaque jour.
00:46:05Mais les communes ne recrutent pas chaque jour.
00:46:07Tout est régulé.
00:46:08Aujourd'hui, je pense même d'ailleurs que la commune ne recrute pas en toute indépendance.
00:46:12Il y a tout un processus.
00:46:14Le conseil municipal.
00:46:15Après le conseil municipal, le préfet.
00:46:19Après le préfet, la tutelle.
00:46:21Je dis, voilà le processus de recrutement.
00:46:24Aujourd'hui, ce n'est plus le tout venant.
00:46:26Ce n'est plus le recrutement en branle.
00:46:28Ce n'est pas ça le sujet.
00:46:30Le sujet, c'est qu'on donne les moyens aux communes de manière,
00:46:34juste pour qu'elles puissent faire l'objet d'une distribution,
00:46:37juste ou équitable, afin de se déployer.
00:46:41Si nous avons ces moyens, 10% seront affectés au recrutement du personnel compétent.
00:46:47Polytechnique, l'école des travaux publics et d'autres écoles, l'IAI,
00:46:50vont recruter du personnel, vont lancer des concours pour recruter des jeunes qui sont au chômage
00:46:57et qui vont trouver de l'emploi dans les collectivités territoriales décentralisées.
00:47:01Je crois que ça coince quelque part.
00:47:04Et c'est ce verrou-là que nous voulons faire sauter pour qu'enfin,
00:47:09on comprenne que ça passe par la décentralisation.
00:47:12Et j'en suis convaincu, le président de la République lui-même est le premier artisan,
00:47:17est le premier volontaire et engagé.
00:47:20Malheureusement, il y a quelques fonctionnaires, quelques fonctionnaires qui grippent le système.
00:47:25Mais avant l'adoptation, durant la décentralisation, on parlait plus des centimes additionnels communaux.
00:47:31Dans un contexte de décentralisation, qu'est-ce qu'ils deviennent ?
00:47:36A quoi servent-ils ?
00:47:38Mais les centimes additionnels communaux, c'est la collecte par l'État central de nos droits.
00:47:44Et ce qui devrait être donc faire l'objet d'une redistribution dans une forme de péréquation,
00:47:50telle que ça se fait, c'est le mine de Versy.
00:47:53L'arrêter et puis le fait qu'on garantit la distribution,
00:47:57sur la base également des avantages et des modes de distribution des crédits
00:48:02affectés pour construire des hôtels de ville.
00:48:04Vous savez, le Président a fait beaucoup de réformes en termes de décentralisation.
00:48:08On parlait du Fécom tout à l'heure.
00:48:10C'est une institution qui soulage le pays.
00:48:1385% des communes sont construites.
00:48:16Il y a des communes qui n'ont rien autour.
00:48:19C'est le seul bâtiment qu'on trouve dans l'arrondissement où les gens gèrent toute leur vie.
00:48:24Et dans des conditions de remboursement exceptionnelles.
00:48:28C'est 40% seulement sur ce qui est remboursé.
00:48:31Il faut saluer cela et dire que le dispositif qui est mis en place par le Président de la République
00:48:37est un dispositif important.
00:48:40Sauf que les hôtels de ville ne permettent pas aux communes de produire.
00:48:43Mais il faut déjà avoir ce bâtiment qui abrite les services et qui donne la dignité à l'institution.
00:48:50C'est l'État.
00:48:52La commune est la plus petite entité administrative de productivité.
00:48:55C'est l'État.
00:48:56On doit voir l'État partout.
00:48:58L'État doit être là pour apporter des réponses aux préoccupations sociales.
00:49:04Je ne vous souhaite pas d'être maire.
00:49:07Alors, en attendant la mise en place de la fonction intégrale, de la fonction publique locale,
00:49:13comment vous, au niveau de la commune de Yaoundé, de la mairie de Yaoundé 7, vous faites pour supplier cette...
00:49:25Un peu plus de moyens que certains de nos communes servent.
00:49:28Vous savez, nous on a des ingénieurs.
00:49:31Nous avons des économètres.
00:49:33Ingénieurs informaticiens, ingénieurs de génie civil, des topocaptes, etc.
00:49:38Qui sont payés à juste côté.
00:49:39Qui sont payés. Je n'ai pas d'arrivée de salaire.
00:49:42La grille salariale est malheureusement, heureusement dirigée par l'État.
00:49:48Nous ne fonctionnons pas comme des élections libres.
00:49:50Je vous ai dit que la commune, c'est l'État, c'est l'État quelque part.
00:49:54Monsieur le maire de Yaoundé 7, monsieur le président des CVUC,
00:49:59nos villes, les grandes comme les petites, mais davantage les grandes,
00:50:05vous faites partie de ce qu'on appelait autrefois communes urbaines.
00:50:10Nos voiries n'ont pas bonne figure.
00:50:16Est-ce que ça ne vous gêne pas de circuler tous les jours sur des rues cabossées, en mauvais état ?
00:50:24En tant que citoyen, je déplore cette mauvaise circulation
00:50:29parce que les routes sont vraiment en état de dégradation, avancées dans certaines zones.
00:50:33Et en tant que maire, je comprends davantage les difficultés.
00:50:37Vous savez qu'on ne peut investir que ce que nous avons.
00:50:41C'est pour ça qu'il est important que l'État mette en place un dispositif de production.
00:50:47Et c'est ce qui est en train de se faire en ce moment.
00:50:50L'État, je vous ai parlé de l'API, qui est une institution qui facilite, qui attire les investissements.
00:50:56Je parlerai résiduellement des CVUC qui organisent les journées économiques
00:51:02et qui veulent mettre en mouvement des acteurs multisectoriels
00:51:06et venus par tout le monde entier pour créer une révolution.
00:51:09La Thaïlande, c'était des petits pays de petite taille.
00:51:12Mais j'ai bon espoir qu'avec ces moyens, si nous les avons,
00:51:17la transformation également de nos voiries et de nos villes va s'opérer très très facilement.
00:51:23C'est un appel à nous tous. Je vous vois venir.
00:51:27Même le problème des ordures ménagères.
00:51:29Je pense qu'aujourd'hui, on doit instituer la taxe sur l'habitation et l'assainissement
00:51:37qui doit être une taxe locale et qui doit être payée par tous les citoyens
00:51:42parce que ça contribue au bien-être de tous et de chacun.
00:51:47Nous sommes un des rares pays au monde où les villes n'ont pas cette taxe
00:51:53et le Cameroun n'est pas surtaxé.
00:51:55Allez lire les rapports du Doing Business de la Banque mondiale
00:52:00et même des rapports sur la fiscalité camerounaise.
00:52:04Il y a des postes de péage à la fois dans les grandes villes et même au niveau de certaines communes.
00:52:10Ce n'est pas suffisant. Je vous parle là des moyens.
00:52:13Mais on est en train de mettre d'autres mécanismes correctifs en place.
00:52:16L'État nous soutient dans un certain nombre de domaines.
00:52:19Il y a le parc d'engins communal qui va être mis en place par le FECOM dans les prochains jours.
00:52:25Et les communes qui ont des moyens aujourd'hui commencent à...
00:52:28Il y a un parc d'engins, il y en a un de 7, il y en a un de 6.
00:52:31Je crois que beaucoup de communes aujourd'hui sont en train de se doter des équipements pour ce type d'intervention.
00:52:38Je vous donne rendez-vous d'ici le mois de novembre
00:52:43quand on sera dans les résultats de la campagne présidentielle
00:52:46et il n'y aura plus de route, il y en a un de 7 où la main ne passe et repasse
00:52:50parce que nous sommes en train d'acheter un parc d'engins.
00:52:53Les réponses viendront de l'initiative de certaines communes
00:53:01et même de l'organisation et de la structuration de l'État
00:53:07qui est en train de mettre en place un dispositif d'accompagnement.
00:53:11Le Ministère a été habilité à signer une convention de financement
00:53:18pour un parc d'appui aux collectivités territoriales décentralisées.
00:53:22Ce n'est pas rien, ce sont des choses qui se font, qui se développent et que nous devons saluer.
00:53:27Je pense qu'il y aura une transformation progressive de nos territoires
00:53:31pourvu que certains fonctionnaires qui n'aiment pas la décentralisation,
00:53:36qui bloquent la décentralisation, soient mis hors d'état d'élu.
00:53:41Un anniversaire pouvant en cacher un autre.
00:53:44La semaine dernière est également semaine anniversaire pour la garde présidentielle
00:53:50qui célébrait elle ses 40 ans, créée le 21 mai 1985.
00:53:57Un anniversaire qui a été marqué par des activités récréatives
00:54:03et également des activités socio-éducatives.
00:54:07Notre reporter Diodoné Ongba a suivi cette activité pour nous.
00:54:21À 40 ans, la garde présidentielle a atteint l'âge adulte
00:54:25et son bilan en date est objet de satisfaction.
00:54:28Mais l'œuvre humaine n'étant jamais parfaite, il y a lieu d'amélioration.
00:54:32C'est entre autres ce que visent les organisateurs de l'anniversaire.
00:54:36Ce mercredi, ils se sont de prime abord confiés à Dieu au cours d'un office inter-religieux.
00:54:41En présence du chef de corps, le colonel Raymond Jean-Charles Bekoabondo,
00:54:46commandant de la garde présidentielle et de la grande famille d'égyptistes,
00:54:50les aumôniers de la GP ont permis de porter haut les prières afin de consolider les efforts
00:54:56et la mission de ce commandement militaire inter-armé.
00:55:00L'imam Sangu Moussa, le revérant Ngemamba et l'abbé André Cyril Aoua,
00:55:06les trois hommes de Dieu, ont prié mais également conseillé.
00:55:10Garder la foi et le courage est nécessaire
00:55:13dans la délicate mission dévolue au corps d'élite qui fait son chemin toujours pari.
00:55:18Même enceinte, le camp de Billy Ayaoundé met autre activité,
00:55:23le partage d'expériences et de souvenirs dans ce qui est convenu d'appeler Journée des témoins.
00:55:29Ce sont des témoignages des aînés sur différents points.
00:55:32La transition garde républicaine, garde présidentielle,
00:55:36ceux de 42 pionniers, ceux de 6 pionnières et du contingent des 400.
00:55:41Ce qui est caractérisé comme corps d'élite, il faut être loyal vers les institutions,
00:55:46il faut travailler, il faut mériter, il faut être méticuleux.
00:55:50Dans ce qu'on fait, il faut d'abord aimer son travail et puis être jaloux de son travail.
00:55:55Quand tu rentres à la maison, tu sais que tu as accompli certaines tâches.
00:55:59Aujourd'hui, je suis content, j'ai soif.
00:56:01En 1984, nous avons été recrutés comme premières femmes.
00:56:08Après 6 mois de formation au SIFAN, nous avons été retenus pour servir à la garde présidentielle.
00:56:19Et là, nous étions 6 filles à l'époque.
00:56:23On nous avait recrutées sur la base de l'administration et de la santé.
00:56:30On est 3 secrétaires et 3 infirmières.
00:56:34Le parcours a été difficile à partir de Ngandéré.
00:56:38Lorsque nous sommes arrivés, nous avons été très bien accueillis par les cadres que nous avons trouvés sur place.
00:56:45J'ai commandé 3 unités, l'escadron-moto, la compagnie-musique et le groupement de soutien.
00:56:59Après ces escadrons, je suis allé aux essences.
00:57:09Il y a beaucoup de souvenirs, mais je retiens un seul, dont je suis fier.
00:57:15Parce que les insignes de la garde présidentielle, l'insigne de poche et l'insigne de béret, c'est ma conception.
00:57:25C'est moi qui ai conçu ces 2 insignes, au temps du colonel Ebogotitis, qui avait lancé un concours.
00:57:36Être à la garde présidentielle, ce n'est pas venir dormir.
00:57:41On ne dort pas ici, on travaille.
00:57:45Créée le 21 mai 1985, la GP a pour autres missions les honneurs et la parade,
00:57:52la participation aux escortes présidentielles, les honneurs au chef de l'état et ses hôtes,
00:57:58la garde et la protection du palais et les résidences présidentielles,
00:58:02la participation et la protection du chef de l'état, des membres de sa famille et de ses hôtes,
00:58:07sans oublier toute autre mission à elle confiée par le président de la République.
00:58:16Au programme de la commémoration du quarantenaire de la garde présidentielle, ce jeudi,
00:58:212 articulations clés, le don de sang destiné aux nécessiteux et ce grâce à de nombreux volontaires.
00:58:28Le colonel Raymond Jean-Charles Bekoabondo, commandant de la garde présidentielle,
00:58:33prêche par l'exemple en montant au front.
00:58:36Par la démarche, le corps d'élite montre encore ici son visage humain et social.
00:58:41C'est un geste spontané volontaire des militaires et des personnels civils de la garde présidentielle.
00:58:47Mais ce geste également est un acte de soutien envers nos camarades qui sont engagés sur les différents fronts.
00:58:58Mon action en ce jour s'inscrit d'abord comme un devoir, un devoir patriotique,
00:59:05un devoir patriotique et une action citoyenne qui permettrait à travers cette action,
00:59:11qui n'est pas la première du genre, à soutenir nos camarades qui sont dans les différents fronts.
00:59:17Après les dons de sang, place a été donnée aux loisirs, notamment au sport.
00:59:21Au menu, beaucoup de disciplines.
00:59:23Football, volleyball, handball, tir à la corde, pétanque, songo,
00:59:29question de maintenir l'harmonie et la cohésion dans ce commandant militaire interarmé très exigeant.
00:59:35Ici, toutes les générations ont été mises en contribution et invitées.
00:59:39Question de partager les expériences et d'appuyer l'encadrement,
00:59:43rester dans la continuité, être à la hauteur de la délicate mission assignée.
00:59:49C'est avec un grand plaisir que nous sommes venus assister à ces activités
00:59:55organisées à l'occasion du 40e anniversaire de la Garde Présentielle.
01:00:01Je voudrais d'abord saisir cette opportunité pour remercier le commandant de la Garde Présentielle,
01:00:08M. Beaucoup, d'avoir pris cette initiative, d'organiser cette commémoration.
01:00:14Mais au-delà de cela, d'avoir su regrouper toutes les générations
01:00:20qui ont servi à la Garde Présentielle pendant quatre décennies.
01:00:26Tout d'abord, dire merci au commandant de la Garde Présentielle,
01:00:31le Colonel Jean-Charles Beaucoup, à Bondot,
01:00:34qui a voulu nous associer à la célébration de cet anniversaire,
01:00:41de ces 40 ans de la Garde Présidentielle.
01:00:44C'est l'occasion aussi de rendre un hommage mérité à tous ceux-là
01:00:49qui sont passés à la Garde Présidentielle.
01:00:52Et Dieu seul sait combien ils sont. Ils sont très nombreux.
01:00:55Les autres ont pris la retraite.
01:00:58On va penser aussi à ceux-là qui nous ont quittés.
01:01:02Nous devons nous atteler à tendre la main aux jeunes générations
01:01:08pour qu'ils puissent également être à la hauteur de leur mission.
01:01:12Cette occasion est une occasion rare pour nous.
01:01:15Pour beaucoup, ça sera inoubliable.
01:01:18Nous autres qui avons commencé la GP il y a 35 ans de cela,
01:01:22et qu'au jour d'aujourd'hui, on couronne cet événement
01:01:26par un anniversaire aussi prestigieux,
01:01:29je pense que mes impressions ne peuvent être que bonnes.
01:01:32Créée le 21 mai 1985 par le chef de l'État et en 40 ans,
01:01:36la GP n'a jamais failli et elle entend toujours être Paris.
01:01:43La GP, un des premiers ministères d'État à Paris
01:01:51Augustin Tamba, est-ce que la tutelle n'est pas pesante
01:01:54dans votre ambition de vous déployer de façon optimale
01:01:59pour l'aménagement des voiries et leur masse à désordre ?
01:02:05Je ne pense pas qu'il faille y raisonner en termes de tutelle.
01:02:10de tutelle. Ou de texte. Est-ce que les textes vous permettent de vous déployer sans limites ? Oui,
01:02:15oui. Il y a des lois. La loi ne confère pas aux communes d'arrondissement la possibilité de
01:02:21traiter ce sujet. Ça ne vous frustre pas un peu ? Disons qu'il y a une réflexion qui est en cours.
01:02:29Il y a eu également une grande rencontre nationale. Et puis il y a d'autres initiatives. Je crois
01:02:35qu'on finira par trouver des solutions pour mieux traiter le problème des ordures ménagères dans
01:02:42nos villes. C'est un problème de réflexion. Pour moi, il est simple. Il y a eu un certain nombre
01:02:48de dysfonctionnements qu'il faut corriger. Il faut être un peu plus ingénieux. Et si on nous
01:02:53écoute également, nous les acteurs de terrain, si on nous écoute davantage, je pense que les
01:02:59choses vont s'arranger. Au niveau des CVUC, vous en parlez ? C'est une question qui vous
01:03:04préoccupe ? Non seulement on en parle, mais on adresse des réflexions stratégiques. Eh bien,
01:03:09on va se séparer dans un petit moment, monsieur le maire, monsieur le président. Mais non sans
01:03:15évoquer la question foncière. La question foncière qui occupe de plus en plus, qui est
01:03:21source de tensions, de remous sociaux. Il y a certains élus qui estiment que le fait de ne pas
01:03:32avoir la possibilité de signer ou d'établir des actes de propriété les limite dans leur
01:03:41portefeuille et dans leurs ambitions également. Oui, j'avoue que la réforme foncière est nécessaire
01:03:48parce que le maire n'intervient nulle part dans la chaîne décisionnelle de la gestion foncière
01:03:56au Cameroun. C'est à déplorer. Or, partout ailleurs dans le monde, c'est la mairie qui
01:04:02s'occupe de la classification des sols. Les sols agricoles, les sols constructibles,
01:04:09les espaces de loisirs, etc. Ce qui n'est pas le cas au Cameroun. Et on nous a rassuré qu'il y a
01:04:16une réflexion en cours qui va corriger cet état de choses. Vous savez, tant que moi je fais un plan
01:04:23d'occupation des sols à Yawoune-des-Sept, je peux retrouver que les espaces humides que j'ai
01:04:28réservés pour aménager, pour les loisirs, peuvent être agressés par des prédateurs fonciers qui
01:04:35arrivent parfois déjà de ces eaux et qui parfois ont des actes qui n'ont pas été bien dirigés et
01:04:42qui se retrouvent propriétaires et qui effectivement gênent l'action publique, gênent l'activité de
01:04:49la commune. Nous avons bon espoir que dans le cadre de la réflexion qui est en cours, cet état
01:04:56de choses va être corrigé. Mais au sein de nos communes, c'est une situation très grave? Oui,
01:05:02c'est une situation très grave parce que nous ne sommes pas dans le champ de la mise en oeuvre
01:05:09de la gestion foncière. C'est pénible, ça gêne le bon fonctionnement de nos cités. D'ailleurs,
01:05:19sur la décentralisation, longtemps attendue, espérée, mise en oeuvre depuis un certain nombre
01:05:25d'années, le rythme de sa mise en oeuvre, est-ce qu'il vous semble satisfaisant? Est-ce que,
01:05:31contrairement à ce que d'aucuns pensent, il y a une volonté politique réelle d'aller vers sa
01:05:39mise en oeuvre optimale? Quel regard sur le processus de décentralisation tel qu'il est
01:05:44mise en oeuvre à date au Cameroun? Je voudrais, au quartier ici, j'entends des jeunes dire parfois
01:05:49qu'on court dans le sac et moi je ne souhaite pas qu'on continue à courir dans le sac. On a évoqué
01:05:54cela. Je pense que la politique pour décentraliser le Cameroun, nos sommets y est. Le Président de la
01:06:01République porte bien cette réforme. Il y a un certain nombre de sectoriels. Notre tutelle est
01:06:07engagée parce que nous avons un dialogue permanent pour essayer d'évacuer, de trouver
01:06:14des solutions et des mesures paléatives. Mais je vous dis, il y a certaines administrations
01:06:21sectorielles qui ne veulent pas se détacher de leur gestion quotidienne. Et ça, on ne peut pas
01:06:28résumer l'action de l'État à cela. Fort heureusement, nous pensons qu'au vu de ce qui est fait,
01:06:35de l'évolution que nous observons, il y a bon espoir. Et je pourrais dire que la décentralisation
01:06:42avance. Elle avance. Elle avance malgré quelques pesanteurs. Vous savez, en France, c'est avec les
01:06:51lois de fer de 1982 que la décentralisation a pris corps. Ça a patiné un peu. Ça a bien peut-être
01:07:01évolué, mais on évolue aussi à notre rythme. Et nous pensons que le centre du développement des
01:07:10territoires, c'est la commune, c'est la région. Un dernier mot pour ceux qui seront, qui vont se
01:07:17retrouver autour de vous en juin prochain, en début de mois prochain pour la troisième édition des
01:07:24GECOM. Au plan national, nous encourageons des PME, des entrepreneurs, des entreprises et tous
01:07:32les acteurs de venir aux journées économiques pour augmenter leur chance de rencontrer un
01:07:38potentiel partenaire dans le cadre du champ de leurs activités. Ça pourrait être dans les NTIC,
01:07:45ça pourrait être dans l'agriculture, ça pourrait être dans la transformation, etc. Et pour l'extérieur,
01:07:55nous pourrons également rassurer ceux qui viennent que le Cameroun est une terre d'investissement
01:08:02avec tout le dispositif qui a été mis en place par le gouvernement, par l'état du Cameroun,
01:08:08par le président de la république pour faciliter les investissements et rendre
01:08:16attractif le label Cameroun. Ça se fait sentir et je voudrais également dire à mes collègues que
01:08:26c'est des projets qu'il faut avoir. Il faut porter un projet pour pouvoir rencontrer. Et quand on ne
01:08:32peut même pas porter un projet, il faut porter une idée de projet qui peut être faire l'objet
01:08:37de maturation avec le partenaire qu'on rencontre, permettre de développer quelque chose de cohérent
01:08:44ensemble parce qu'il ne s'agit pas de la philanthropie. On ne distribue le monde nulle
01:08:50part dans le monde. Dans ce genre de rencontre, c'est des discussions, c'est des ententes, c'est des
01:08:55memorandums d'entente, c'est de la contractualisation et après vient l'action. Augustin Tamba, maire de
01:09:02la commune de Yaoundé 7e et par ailleurs président de l'association des communes et villes unies du
01:09:08Cameroun. Merci d'avoir accepté une fois encore cet échange, de vous entretenir avec nous à bâton
01:09:15rompu. Nous espérons que dans la galette des projets à présenter, il y en a qui vont tourner autour de
01:09:21l'environnement pour développer des paysages aussi beaux que celui qui nous a servi de cadre
01:09:27pour cette émission. C'est moi qui vous remercie et je remercie aussi tout particulièrement le
01:09:33président de la république qui est cet artisan et la sable du processus de décentralisation
01:09:38et vers qui nous allons tout le temps quand ce beau besoin se fait sentir et dont l'écho
01:09:43est toujours de retour est toujours favorable.
01:09:55Comme Cérise sur le gâteau, nous vous offrons en guise de cadeau d'anniversaire ce hors-série,
01:10:01le troisième du genre du magazine semestriel de la garde présidentielle, bottes rouges,
01:10:07qui raconte la formidable histoire de ces 40 années de parcours de la garde présidentielle
01:10:13en donnant la parole à la fois aux pionniers mais également aux acteurs majeurs de notre
01:10:18appareil de défense qu'on a si peu entendu, qu'on a si peu lu. Ainsi, vous aurez en exclusivité
01:10:24dans ce magazine des témoignages exclusifs du général de division Aevo Desensio,
01:10:30directeur de la sécurité présidentielle, du général de brigade aérienne Emmanuel Amougou,
01:10:36chef d'état-major particulier du président de la république et de bien d'autres encore.
01:10:41Voici d'ailleurs à ce sujet la note de présentation de William Badié.
01:10:56La garde présidentielle camerounaise fête ses 40 ans, un âge de maturité dont le
01:11:01professionnalisme de l'institution est célébré dans les colonnes du magazine
01:11:05bottes rouges. Au centre de l'événement, pas moins de huit rubriques soigneusement élaborées
01:11:11avec une citraille qui accroche le lecteur. L'éditorial du colonel Bocor Abondo Raymond
01:11:17Jean-Charles, commandant de la garde présidentielle est un hommage à l'institution créée le 21 mai
01:11:231985. L'agenda présidentiel quant à lui revient sur des événements majeurs tels que les voeux
01:11:30de nouvel an au palais de l'unité et la remise du rapport sur la colonisation française au
01:11:35Cameroun. La rubrique consacrée à l'actualité fait la part belle au repas de corps dans les
01:11:40casernes, la prise d'âme au quartier Oubili et des formations pratiques à l'endroit des
01:11:46gépistes. Dans un dossier de 43 pages, la garde présidentielle célèbre son héritage et son
01:11:52avenir. Les acteurs clés comme le général de division Philippe Mpaye, commandant des écoles
01:11:59et centres d'instruction interarmées, livrent leurs témoignages les plus captivants, au côté
01:12:04du général de division Aïvo Desensio, le directeur de la sécurité présidentielle,
01:12:09du contre-admiral Joseph Fouda, conseiller spécial du président de la république ou encore du général
01:12:16de brigade aérienne Emmanuel Amougou, le chef d'état-major particulier du président de la
01:12:21république et du contre-admiral Jean Mondois, le chef d'état-major de la marine nationale.
01:12:26Au-delà des missions premières de la garde présidentielle, le magazine Botte-Rouge
01:12:32renseigne sur l'état d'esprit combatif et l'âme de ces hommes et femmes en tenue. On y retrouve
01:12:39également des portraits comme celui du capitaine Dorothée Ngormeyor, l'une des premières soldates
01:12:45à avoir intégré le corps d'élite de la garde présidentielle. Le magazine de 76 pages s'achève
01:12:53avec la présentation d'un carnet rose consacré au mariage, sans pour autant oublier ces valeureux
01:12:59soldats rappelés à Dieu en pages nécrologiques. Avec ses 40 ans, la garde présidentielle
01:13:05camournaise a atteint l'âge de la maturité.
01:13:09Cette édition de votre magazine, l'édition particulièrement dense, vous l'avez constaté,
01:13:24est à présent terminée. Merci de l'avoir regardé. Retrouvons-nous dans deux semaines. Bonsoir.
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