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  • 27/05/2025
Avec Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine et chef du service des Urgences de l'hôpital Pompidou

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-05-27##

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Transcription
00:00– Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07– Notre invité ce matin, Philippe Juvin, qui est député LR des Hauts-de-Seine
00:10et chef du service des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris.
00:15Philippe Juvin, bonjour. – Bonjour.
00:16– Merci d'être avec nous, vous êtes professeur de médecine.
00:19Je vais, évidemment, nous allons beaucoup parler de la fin de vie,
00:22nous allons parler du trou de la sécurité sociale, des comptes publics,
00:25puisque le Premier ministre annonce qu'il va falloir faire des efforts.
00:28Ça fait 20 fois qu'il dit la même chose, Philippe Juvin.
00:32Mais je voudrais commencer simplement.
00:34Vous regardez ce qui se passe, évidemment, dans votre service des urgences à Georges-Pompidou.
00:42Est-ce que vous constatez une arrivée de malades du Covid nouvelles, une recrudescence ou pas ?
00:48– Non, non. On a des syndromes grippaux qui sont liés à probablement des tas de virus différents,
00:53mais pas plus aujourd'hui qu'il y a un mois.
00:56Mais il y a toujours un délai, vous savez, quand il y a un nouveau virus qui arrive,
00:59il faut 15 jours, 3 semaines.
01:01Aujourd'hui, non.
01:03– Nouveau variant, donc vous n'avez pas de signes.
01:05– Non, non.
01:05– De signes. Bon, c'est très bien.
01:07Philippe Juvin, tant mieux.
01:08Philippe Juvin, la sécurité sociale.
01:11– Oui.
01:12– Alors, j'ai lu le rapport de la Cour des comptes
01:15et les déclarations de Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes.
01:19Il est alarmiste, c'est le moins qu'on puisse dire.
01:21– Enfin, ce n'est pas la première fois, il a raison d'ailleurs.
01:23– Il a raison. Déficit, déficit, c'est une alerte.
01:26Le dérapage est hors de contrôle, dit la Cour des comptes.
01:29On en est à plus de 15 milliards d'euros sur l'année 2024.
01:33Ça vous inquiète ?
01:34– 15 milliards d'euros, et ça sera probablement plus,
01:36puisque les hypothèses de croissance sont très optimistes.
01:39Bien sûr, c'est très inquiétant.
01:40Le risque que nous avons, c'est que brutalement,
01:45ceux qui nous prêtent de l'argent, puisque tout ça est payé à crédit,
01:47disent on ne vous prête plus.
01:49Pourquoi au fait ça tient ?
01:50Pourquoi on a des déficits partout à la Sécu et d'ailleurs de l'État ?
01:54Et pourquoi finalement, on continue qu'à un cas ?
01:56On continue qu'à un cas, parce qu'il y a des gens qui acceptent
01:59de nous prêter de l'argent tous les jours.
02:00Globalement, la Banque Centrale Européenne,
02:02qui garantit un petit peu tout ça.
02:04Et des investisseurs étrangers.
02:06Mais le jour où la Banque Centrale Européenne dit,
02:08sous la pression d'un certain nombre d'États,
02:10qu'ils en auront assez de payé pour les mauvais élèves,
02:12les Français et les Italiens, pour faire court,
02:15eh bien là, tout peut s'arrêter brutalement.
02:18Boscovici a raison de tirer la scène d'alarme,
02:20parce que la France a cette incapacité à se réformer,
02:23et à ne se réformer que quand elle est au bord du...
02:25Pas, elle est au bord, quand elle est au fond du trou.
02:27Nous sommes au bord du gouffre,
02:29et quand on y sera au fond, il faudra faire des efforts.
02:32Donc, rendez compte que cette année,
02:34la Cour a refusé de qualifier,
02:40comme on dit, de confirmer les comptes de la branche famille.
02:43C'est-à-dire les comptes de la...
02:44Il y a plusieurs branches, vous savez, maladie, famille, retraite,
02:46de la Sécu,
02:48et dans la branche famille,
02:49la Cour des Comptes a dit,
02:51non, non, non, on ne peut pas certifier les comptes.
02:53Il manque, il y a un coût de 6 milliards,
02:556 milliards, et on ne sait pas où ils sont.
02:57Oui, on ne sait pas où ils sont.
02:59Mais c'est vrai, c'est vrai.
03:00Alors, la Cour des Comptes avance des mesures drastiques
03:03pour gérer ce déficit,
03:06et combler une partie de ce déficit.
03:09Vous, que faut-il faire ?
03:11Quelles mesures faut-il appliquer
03:13pour rééquilibrer les comptes de la Sécurité sociale ?
03:16Il y a deux choses à faire.
03:17D'un côté, il faut travailler sur les recettes.
03:20On a des recettes qui sont surtout des recettes
03:22liées à l'activité et au travail.
03:24Or, vous savez qu'en France,
03:25on travaille moins en masse que nos voisins.
03:29Et puis, deuxièmement, à côté,
03:31il y a baissé les dépenses.
03:32Je vais vous donner deux exemples de dépenses.
03:34Les indemnités journalières,
03:35les arrêts de travail.
03:37Plus 56% en 5 ans.
03:39On s'arrête plus 56% fois qu'il y a 5 ans.
03:43Tout ça, ça fait peser un trou de 21 milliards.
03:46Mais tout le monde est complice, alors.
03:48L'assuré social, le médecin,
03:51le chef d'entreprise,
03:53tout le monde est complice.
03:54C'est une société de laisser-aller
03:55où, au fond, on accepte que l'arrêt de travail
03:58soit un mode de régulation sociale.
04:00Et je vous donne un deuxième exemple
04:01qui est très hospitalier.
04:03Globalement, un tiers des maternités,
04:05j'ai le chiffre,
04:06sur 163 maternités sur les 457,
04:10un tiers, donc,
04:11font moins de deux accouchements par jour.
04:13Moins de deux accouchements par jour.
04:15Mais, pardon, je vais vous dire une chose très simple.
04:17Je ne mets pas en cause la qualité,
04:18la volonté, la bonne volonté des équipes
04:20qui travaillent dans ces maternités.
04:21Mais quand vous faites deux accouchements par jour,
04:23forcément, vous savez moins bien faire la médecine
04:26que quand vous êtes dans une maternité
04:27qui en fait plus.
04:28Donc, on a un toilettage aussi
04:30de l'offre de soins à faire.
04:32C'est-à-dire, d'un côté,
04:32il y a des gens qui ne peuvent plus se soigner,
04:34qui n'ont pas de médecin.
04:35Et de l'autre,
04:36on a une sorte de démiettement
04:38d'une offre de soins
04:40qui est probablement d'une qualité de soins.
04:41Donc, il faut réorganiser le système de santé en France.
04:45Mais, dites-moi,
04:47éloigner les patients des grands hôpitaux,
04:51oui, ça implique quoi ?
04:53Que les patients soient transportés par des taxis.
04:56Non, je vous vois venir.
04:57Non, mais, plus que ça, d'ailleurs.
04:59Si je ferme une maternité,
05:01il ne faut pas fermer pour fermer.
05:02Il faut fermer et probablement la remplacer.
05:04Il y a des exemples intéressants.
05:06Dans le Loiret, j'ai vu un exemple intéressant
05:07par des maisons de naissance
05:09où on va vous suivre votre grossesse.
05:11Vous n'aurez pas allé à l'hôpital à 50 km.
05:14On va suivre votre grossesse.
05:15Il y aura des sages-femmes qui viendront en consultation.
05:17Sauf que l'accouchement final
05:18ne sera pas là.
05:20Et il faudra aussi prévoir vous transporter,
05:22vous héberger pendant quelques jours
05:24avant votre accouchement.
05:25Bref, tout ça s'organise.
05:27Mais si vous voulez,
05:28à force de dire
05:28on n'y arrive pas,
05:29on n'y arrive pas,
05:30on risque de devoir fermer brutalement.
05:32C'est ça qui va se passer en fait.
05:34On va fermer brutalement des hôpitaux
05:36parce qu'on n'aura pas préparé le coup.
05:38Toutes les fraudes aussi.
05:39Il va falloir lutter contre toutes les fraudes.
05:41Les fraudes à la retraite à l'étranger.
05:43Ceux qui sont à l'étranger
05:44qui touchent leur retraite.
05:45Enfin plus ou moins vérifier.
05:48Les fraudes à la sécurité sociale.
05:50Les fraudes...
05:50Une prestation retraite sur 10.
05:52Une prestation retraite sur 10
05:54est affectée d'une erreur.
05:56Une prestation retraite.
05:57C'est la Cour des comptes qui le dit.
05:58Donc, d'un côté,
06:00l'offre de soins
06:02qu'il faut probablement
06:03reconcentrer,
06:05réorganiser,
06:06des économies,
06:08baisse des dépenses,
06:08les indemnités journalières,
06:09les fraudes.
06:10Et puis les recettes.
06:12Encore une fois,
06:13on finance notre système de santé
06:15sur le travail.
06:16Or, les gens travaillent moins.
06:17Donc, du coup,
06:17on voit les conséquences de cette affaire.
06:20Bien.
06:20La loi sur la fin de vie.
06:21Donc, on arrive au vote.
06:22Premier vote à l'Assemblée nationale.
06:24Deux textes, je le rappelle.
06:26Sur le texte,
06:27sur les soins palliatifs,
06:28il y a consensus ou voteraient, évidemment.
06:30Oui, même si, franchement,
06:31c'est un texte qui n'apporte pas grand-chose,
06:32qui est plutôt de l'accantation,
06:33de l'affirmation,
06:34qui prétend,
06:35et là aussi,
06:36on revient au problème du financement,
06:38qui prétend assurer un financement
06:39des soins palliatifs pour 10 ans.
06:41En réalité, c'est faux.
06:42Parce que vous comprenez bien
06:43que...
06:44Comment assurer qu'on aura un financement
06:47dans 10 ans
06:48alors qu'on n'est pas fichu
06:49de boucler les comptes de cette année ?
06:50Oui.
06:50Donc, tout ça est quand même très cosmétique,
06:53mais c'est de l'affichage.
06:55Il faut dire qu'on va développer
06:56les soins palliatifs.
06:57On ne dit pas comment.
06:58On ne dit pas comment
06:59on va former les gens.
07:00Parce que le problème
07:01des soins palliatifs...
07:01Mais vous voterez pour, même.
07:02On va voter pour,
07:03parce que ce qui est dedans
07:03n'est pas négatif.
07:05Sauf que ça ne servira pas à grand-chose.
07:06En revanche,
07:07il y a un deuxième texte
07:07sur l'euthanasie.
07:08Si vous l'êtes actif à mourir,
07:09on voterait pour ou contre ?
07:10Je votais contre.
07:11Pourquoi ?
07:12Parce que d'abord,
07:13les Français ne veulent pas
07:14qu'on les aide à mourir.
07:15Ils veulent moins souffrir.
07:17On nous dit
07:17les Français,
07:18ils sont pour cette loi.
07:18Mais les Français, d'abord,
07:19ils veulent qu'on les soigne.
07:21Vous vous rendez compte
07:22qu'un Français sur deux
07:23qui, aujourd'hui,
07:24a besoin de soins palliatifs
07:26n'y a pas accès.
07:27Un Français sur deux.
07:29Est-ce que vous vous rendez compte
07:29qu'il va être plus rapide
07:33d'obtenir l'euthanasie,
07:34deux à dix-sept jours,
07:36dans la loi,
07:37qu'une consultation
07:38contre la douleur ?
07:39Deux à neuf mois,
07:40en France,
07:40pour avoir une consultation
07:41de la douleur ?
07:42Donc, une de mes inquiétudes,
07:43c'est qu'avec des critères
07:44qui ne sont absolument pas strictes,
07:46contrairement à ce qu'on nous dit,
07:48on va avoir des gens
07:49qui ont potentiellement
07:50plusieurs années à vivre.
07:51Ce n'est pas une loi
07:51sur la fin de vie.
07:52Ça couvre aussi des gens
07:53qui ont plusieurs années à vivre.
07:55Mais qui risquent aussi
07:56de choisir l'euthanasie
07:58ou le suicide assisté
07:58par défaut d'accès aux soins.
08:00Elle est là,
08:00une de mes grandes craintes.
08:01Est-ce que ça veut dire
08:03que ceux ou celles
08:04qui votent ce texte
08:07renoncent à prendre soin
08:09des plus vulnérables ?
08:10Alors, évidemment,
08:12personne ne renonce volontairement
08:13à prendre soin
08:14des plus vulnérables.
08:15Mais on vend aux députés
08:17une loi avec des critères stricts.
08:20Ils ne sont pas stricts.
08:21On vend aux députés
08:22une loi sur la fin de vie.
08:23Ce n'est pas sur la fin de vie.
08:24On vend aux députés
08:26une loi de liberté
08:27et ce n'est pas une loi de liberté.
08:28Je vais vous donner un exemple.
08:30D'abord,
08:30on n'est jamais libre totalement
08:31parce qu'on vit en société.
08:32Et est-ce que vous croyez
08:33qu'on est libre
08:34quand on a une dépression ?
08:35Les psychiatres savent que non.
08:37Il n'y aura pas d'avis
08:38obligatoire du psychiatre.
08:39Est-ce que vous croyez
08:40qu'on est libre
08:41quand on est pauvre ?
08:42Quand vous êtes grabataire,
08:43que vous êtes dans votre lit,
08:45que vous êtes dans votre sueur,
08:46votre urine,
08:48vos selles,
08:48pardon,
08:49je suis un peu cru,
08:50et que l'infirmière
08:51ne passe qu'une fois par jour
08:52parce que vous ne pouvez pas
08:53vous payer quelqu'un
08:5324-24 chez vous.
08:55Est-ce que vous ne croyez pas
08:55que la fin de vie
08:56est plus compliquée
08:57que quand vous avez
08:57quelqu'un autour de vous
08:58qui vient vous laver
08:59en permanence
09:00et vous changer ?
09:01Donc moi,
09:02je crois que c'est une loi
09:03qui est faite
09:04par des gens
09:04plutôt bien portants
09:05qui ont peur
09:06de la déchéance
09:07mais qui va d'abord
09:08s'appliquer
09:08aux gens pauvres
09:10et aux gens isolés
09:11qui n'ont pas
09:12d'autre solution.
09:13Dans l'Ontario,
09:14si vous n'êtes pas persuadé
09:16par ce que je vais vous dire,
09:17dans l'Ontario,
09:1930% des suicidés,
09:20la loi existe,
09:2130% sont des handicapés.
09:23Pourquoi il y a
09:24une surreprésentation,
09:25à votre avis,
09:25des handicapés
09:26dans les pays
09:27où la loi est légalisée ?
09:29Il y a une surreprésentation
09:31d'un certain nombre
09:31de catégories de gens,
09:32dont les personnes handicapées,
09:34parce que,
09:35à ces gens-là,
09:36on leur offre,
09:37au lieu de les aider à vivre,
09:38une aide à mourir.
09:39Alors,
09:39je rappelle les conditions
09:41pour être éligible
09:42à cette aide à mourir,
09:44être majeur,
09:45être français
09:45ou résident régulièrement
09:47en France,
09:47être atteint
09:48d'une infection grave
09:49et incurable,
09:50maladie grave
09:50et incurable
09:51qui engage
09:52le pronostic vital
09:53en phase avancée
09:54ou terminale.
09:55Oui,
09:56phase avancée
09:56ou terminale,
09:57ça veut dire quoi ça ?
09:58Phase avancée
09:58ou terminale ?
10:00Par exemple,
10:00ça peut vouloir dire
10:01que vous pouvez aussi
10:02avoir plusieurs années à vivre.
10:03Si vous avez un cancer du sein
10:04avec des métastases osseuses,
10:05avec les immunothérapies,
10:07ça répond aux critères
10:08maladie grave,
10:09incurable,
10:09phase avancée,
10:10il y a des métastases,
10:11mais vous pouvez vivre
10:12plusieurs années.
10:13Quand vous êtes dialysé,
10:14vous savez,
10:14il y a des gens
10:14qui sont en dialyse.
10:15Mais j'exprime mon choix.
10:17Alors,
10:18la question...
10:18J'exprime mon choix.
10:20Absolument.
10:20Bien,
10:21d'abord,
10:21il faut être apte
10:22à exprimer sa volonté
10:24de manière libre
10:24et éclairée.
10:25C'est ce que dit le texte,
10:26on est bien d'accord.
10:27Donc,
10:28avoir du discernement.
10:30Non,
10:30c'est faux,
10:31pardon.
10:31Ah bon ?
10:31Oui,
10:31c'est faux.
10:32Ça,
10:33c'est ce que dit l'article 4
10:34et à l'article 6,
10:35vous lisez,
10:36la personne dont le discernement
10:37est gravement altéré
10:38ne peut pas être gardée
10:41comme manifestant
10:41une volonté libre et clé.
10:42Gravement altérée.
10:44Mais,
10:44pardon,
10:45moi je pense que
10:46quand quelqu'un
10:47a un discernement
10:48même un peu altéré,
10:50son consentement
10:50n'est pas libre.
10:52En fait,
10:52même la définition
10:53du consentement éclairé
10:55n'est pas claire.
10:56Encore une fois,
10:57quand vous êtes dépressif,
10:58pardon.
10:59Quand vous êtes autiste,
11:00pardon.
11:01Quand vous êtes schizophrène,
11:02pardon.
11:02Quand vous êtes déficient
11:03intellectuel,
11:04pardon.
11:05Non,
11:05votre consentement
11:06n'est pas total.
11:07Mais Philippe Juvin,
11:08le médecin vérifie.
11:09C'est ce qui est inscrit
11:10dans la loi.
11:10C'est ce qui est prévu.
11:12Un seul médecin.
11:12Il recueille les avis
11:13d'un collège
11:14de professionnels
11:14de santé.
11:15Mais in fine,
11:16il décide seul.
11:17Eh bien,
11:18écoutez,
11:18on nous dit effectivement,
11:19soyez rassurés,
11:20il y a plusieurs personnes
11:20qui vont étudier votre dossier.
11:21Regardons article 6.
11:24Vous allez d'abord rencontrer
11:25en tout et pour tout
11:26potentiellement
11:26qu'un seul médecin.
11:27Vous ne verrez physiquement
11:28qu'un seul médecin.
11:29Et c'est lui qui décidera.
11:31Et effectivement,
11:31il doit prendre l'avis
11:32d'un deuxième médecin
11:33qui ne pourra
11:34ne pas vous voir,
11:35qui pourra simplement
11:35regarder votre dossier.
11:36Je suis désolé,
11:37mais quand vous regardez
11:37votre dossier
11:38et qu'on ne vous voit pas physiquement,
11:39votre niveau d'information
11:40par rapport à celui
11:41qui vous a vu
11:41n'est pas le même.
11:42Ce n'est pas une décision collégiale.
11:44Deuxièmement,
11:44j'avais demandé,
11:45moi,
11:45qu'il y ait un psychiatre obligatoire.
11:46Il n'y aura pas
11:47de psychiatre obligatoire.
11:49Il demandera l'avis
11:50de ce qu'on appelle
11:50un auxiliaire médical,
11:52un aide-soignant
11:52qui vous connaît,
11:54ça c'est bien.
11:55Mais à défaut,
11:56aliné à 7,
11:58un autre auxiliaire médical,
11:59donc quelqu'un
12:00qui ne vous a jamais vu.
12:00Vous savez ce que c'est
12:01un auxiliaire médical ?
12:02Ça peut être un aide-soignant,
12:03ça peut être un pédicure-podologue,
12:09mais je ne veux pas
12:10qu'un orthoptiste
12:10qui ne m'a jamais vu
12:11donne un avis
12:13sur mon cas.
12:15Alors on nous dira
12:16mais non,
12:16ce n'est pas comme ça
12:17que ça se passera,
12:17sauf que c'est comme ça
12:18que la loi est écrite.
12:20Et puis j'avais souhaité,
12:21moi, parce qu'il y a
12:21des abus de faiblesse,
12:22vous savez que ça existe
12:22ces abus de faiblesse,
12:23les héritages
12:24qui sont longs arrivés,
12:25les familles qui sont fatiguées
12:26ou qui ne sont pas aimantes.
12:28En France,
12:29il y a deux condamnations
12:29par jour
12:30pour abus de faiblesse.
12:31Deux condamnations par jour.
12:32Donc il y aura
12:33des abus de faiblesse.
12:34Et qui va contrôler
12:35ces abus de faiblesse ?
12:35Le médecin.
12:36Tout seul.
12:37Comment il fait ?
12:38C'est pour ça que je souhaitais
12:39qu'un juge
12:39soit saisi du dossier
12:41et dise
12:42oui,
12:42le consentement
12:43est bien libre et éclairé.
12:44Bref,
12:45un contrôle a priori
12:46avant l'euthanasie.
12:47Ça a été refusé.
12:48Ah, il y aura un contrôle ?
12:49Oui, il y a une commission
12:50de contrôle.
12:51Vous ne l'avez pas dit ?
12:52Oui, bien sûr.
12:52A posteriori.
12:54Quand vous serez mort.
12:55Ah ben ça vous fait
12:55une belle jambe, tiens.
12:57Contrôle a posteriori.
12:58Alors,
12:59il a été voté aussi
13:00un délit d'entrave.
13:02à l'accès,
13:04à l'aide à mourir.
13:05Ça ne me choque pas.
13:05Un peu comme le délit
13:06d'entrave à une IVG.
13:09Alors ça ne me choque pas.
13:10Ça ne vous choque pas, non ?
13:11Non, parce qu'on a ouvert
13:11entre guillemets un droit.
13:13Donc il est normal
13:13que la loi réprime
13:14ceux qui empêchent l'accès.
13:16Non, ce qui m'a choqué
13:17c'est deux choses
13:17sur le délit d'entrave.
13:18Premièrement,
13:19je pense qu'il fallait mettre
13:20en balance
13:21un délit d'incitation
13:23au suicide assisté
13:24pour que la personne
13:25ne vous dise pas
13:25il faut y aller
13:26et oublie de vous dire
13:28qu'il y a des alternatives
13:29les soins palliatifs
13:29en particulier.
13:30Ça, ça a été refusé.
13:31Et surtout,
13:32j'avais proposé
13:33ça a été refusé,
13:34c'est très dommage,
13:35qu'on exclue
13:36du champ d'application
13:37du délit d'entrave,
13:38c'est-à-dire qu'on ne puisse
13:38pas leur reprocher,
13:40tous ceux dont le métier
13:41est d'essayer
13:42de vous dissuader
13:43de vous suicider.
13:44Un psychiatre,
13:46un prêtre
13:46dans un hôpital,
13:47il y a des aumôniers,
13:48ou simplement
13:49une association
13:50de prévention du suicide.
13:52J'aurais souhaité
13:53que ceux-là
13:53dont le métier
13:54est plutôt de vous dire
13:55M. Bourdin
13:56ne vous suicidez pas,
13:59ne puissent pas les accuser
13:59de délit d'entrave.
14:00Alors, on le dit,
14:01non, non, ça ne sera pas
14:02le cas en pratique,
14:03sauf que la loi
14:04ne le précise pas
14:04et je le regrette.
14:05Est-ce qu'il y a du business
14:07autour de l'aide à mourir ?
14:08Alors, aucun député,
14:10j'en suis persuadé,
14:11aucun député
14:12ne vote cette loi
14:13pour faire des économies.
14:14Attention,
14:14il faut être très clair.
14:15Oui, non, non, mais...
14:16C'est très important,
14:17c'est très important
14:18ce que j'ai de dire.
14:18Parce que ça veut dire quoi ?
14:19Favoriser l'aide à mourir,
14:21ça veut dire
14:21plus de soins palliatifs,
14:23c'est-à-dire que ça coûte
14:23moins cher à la sécurité sociale
14:25et à la société.
14:26Non, mais ce qu'on sait,
14:27c'est qu'au Canada,
14:27ils ont fait 80 millions
14:28de dollars d'économies
14:29l'année dernière
14:30grâce au suicide.
14:31Pourquoi ?
14:31Parce que la fin de vie,
14:32ça coûte très cher.
14:32Quand vous êtes en réa,
14:34ça coûte très cher à la société.
14:35Mais que les choses soient claires,
14:37aucun député
14:38qui est pour cette loi
14:39ne le fait
14:40parce qu'il veut faire
14:40des économies.
14:41Simplement,
14:42il y aura des économies
14:43qui seront faites
14:44de facto.
14:45Et moi, je suis frappé,
14:46si vous voulez,
14:47qu'un certain nombre
14:47de mutuelles,
14:48dont le job quand même,
14:53des pros suicides assistés
14:56aussi décidés,
14:58ils ont le droit de l'aide
14:59pour des raisons philosophiques,
15:00je ne leur reproche pas,
15:01mais il y a une sorte
15:01de conflit d'intérêts.
15:03Imaginez qu'une compagnie américaine
15:04assurance privée de santé,
15:06capitalistique,
15:07qui rembourse vos soins
15:08ait fait du lobbying
15:10pour légaliser l'aide à mourir.
15:12On aurait dit quand même
15:12c'est scandale.
15:14Quand les mutuelles le font,
15:15personne ne s'en émeut,
15:17c'est un peu curieux.
15:18Je demande aux mutuelles,
15:19si vous voulez,
15:20plutôt de rembourser
15:21tous les soins.
15:23Vous savez,
15:24quand on est sous morphine
15:25à haute dose à la fin de sa vie,
15:26on est constipé,
15:27c'est très douloureux,
15:28il faut des laxatifs,
15:28ça ne coûte pas grand-chose,
15:29sauf que ce n'est pas remboursé
15:30par la Sécu,
15:31et donc ce n'est pas remboursé
15:32pour les mutuelles.
15:33Alors, les mutuelles,
15:34au lieu d'utiliser mon argent
15:36à faire des campagnes de pub,
15:37je préférerais que cet argent
15:38soit utilisé à rembourser
15:40des laxatifs
15:41à tous les malheureux
15:42qui sont obligés
15:42de faire des économies
15:43sur les laxatifs.
15:44Philippe Juvin,
15:45si nous parlions un peu
15:47de politique,
15:48j'avais envie,
15:49Bruno Rotaillot a été élu,
15:50oui, après tout cela,
15:52Bruno Rotaillot a été élu
15:53président des LR,
15:56quand même,
15:57dites-moi,
15:58Bruno Rotaillot,
15:59président des LR,
15:59mais lui,
16:00il s'opposait
16:00à la constitutionnalisation
16:02de l'IVG ?
16:03Il est contre
16:05l'interdiction
16:06des thérapies de conversion
16:07par les homosexuels,
16:08vous êtes pour ou contre ?
16:09Moi, j'ai voté
16:11la constitutionnalisation,
16:13c'est dur à dire,
16:14de l'IVG.
16:15Il y a deux ans,
16:17je l'ai voté.
16:18Et j'ai soutenu
16:19Bruno Rotaillot.
16:20Et vous avez soutenu
16:21Bruno Rotaillot,
16:22donc il n'y a pas
16:23un peu de contradictions
16:24maintenant ?
16:25Je vais vous dire
16:26pourquoi j'ai soutenu
16:27Bruno Rotaillot.
16:27D'abord,
16:28je l'ai soutenu
16:28parce qu'il est membre
16:29du gouvernement.
16:30Et pourquoi les Républicains
16:32ont un peu plus
16:33d'oxygène aujourd'hui ?
16:35C'est que nous participons
16:35à l'action gouvernementale
16:36parce que les Français
16:37en ont assez
16:38des hommes politiques
16:39qui font du commentaire.
16:40Ils aiment les politiques.
16:41C'est ma thèse.
16:42Depuis deux ans,
16:43d'ailleurs,
16:43je soutenais ici
16:45à ce micro
16:45qu'il fallait que les Républicains
16:46et le gouvernement...
16:47Oui, je me souviens.
16:48Exactement.
16:48J'étais un des seul
16:49d'ailleurs dans le camp
16:49à le dire à l'époque.
16:50Pourquoi ?
16:51Parce qu'on est crédible
16:53aujourd'hui en France,
16:54je crois,
16:54vis-à-vis des Français,
16:57que si on prend des risques
16:58et qu'on exerce
17:00des responsabilités.
17:02Donc c'est la première raison
17:03pour laquelle
17:03j'ai voté pour Rotaillot.
17:05Et il y a une deuxième raison
17:06qui est,
17:07je pense que le temps
17:07des gens sérieux
17:09est revenu.
17:10C'est-à-dire,
17:11les tiktokers,
17:12les instagrammeurs,
17:13on en a assez.
17:14Ceux qui font que de la com',
17:16on en a assez.
17:17Rotaillot...
17:17Vous pensez à qui, là ?
17:18Mais Rotaillot,
17:19on aime ou on n'aime pas,
17:20mais c'est un type sérieux
17:20qui connaît des dossiers
17:21et qui travaille sur le fond.
17:22En fait,
17:22si je comprends bien,
17:23il y a deux hommes importants
17:25à droite aujourd'hui,
17:27c'est Édouard Philippe
17:27et Bruno Rotaillot, quoi.
17:28On verra qui sort.
17:31Franchement,
17:32non, non, mais...
17:32Édouard Philippe,
17:33je suis très tranquille.
17:34Édouard Philippe,
17:34si vous voulez,
17:35il a essayé de me faire battre
17:35aux élections législatives.
17:36Ah bon ?
17:37C'est pour ça
17:38que je vous posais la question.
17:39Je peux en dire
17:40facilement du bien.
17:41Oui.
17:42Non, mais c'est un type bien,
17:43il a été Premier ministre,
17:44il a eu des responsabilités.
17:45La question,
17:46c'est que
17:46il est normal
17:47et c'est sain
17:48et c'est sain
17:49qu'il y ait une compétition.
17:51On disait
17:51Édouard Philippe,
17:52Édouard Philippe,
17:52avec une primaire ?
17:54Il faudra bien un moyen
17:55pour départager tout le monde
17:56parce qu'attention,
17:57s'il y a plus de deux candidats
17:59dans ce qu'on appelle
18:00le bloc central,
18:01on ne sera pas au second tour.
18:03Et d'ailleurs,
18:03quand je dis deux,
18:04c'est très optimiste
18:05parce que quand vous regardez la liste,
18:06on peut se retrouver à 10.
18:07Donc,
18:08je pense qu'il faudra
18:09un moyen.
18:10Alors,
18:10je ne dis pas le mot primaire
18:11même si j'y pense très fort.
18:13Pourquoi ?
18:13Parce que c'est très freudien.
18:14À droite,
18:15depuis qu'on a eu ces deux primaires
18:17qui ne nous ont pas porté chance,
18:19les gens disent
18:19« Ah ben regardez,
18:20c'est à cause de la primaire
18:21qu'on a perdue ».
18:21Moi, je ne pense pas du tout
18:22que ce soit à cause
18:22de la primaire qu'on a perdue.
18:24La primaire de 2016
18:25avait d'ailleurs aussi
18:25eu un succès.
18:26Vous avez participé
18:27à la dernière primaire.
18:27Et celle de 2016
18:28avait été un très grand succès.
18:29Donc,
18:31je pense qu'il faudra
18:31un moyen,
18:32je ne dis pas primaire
18:33pour cette crainte freudienne
18:35d'utiliser le mot interdit,
18:37mais il faudra bien
18:38un moyen pour nous départager.
18:39À moins que les sondages disent
18:41« Regardez,
18:41il y en a un qui est devant ».
18:42Mais vous savez,
18:43quand il y en a un qui est derrière
18:44dans les sondages,
18:44il a toujours l'idée
18:45de se dire qu'il va remonter.
18:46Et qu'il sera devant
18:47un jour ou l'autre.
18:47Donc, il faudra bien
18:48un moyen pour nous départager.
18:49Mais dites-moi,
18:49Philippe Juvin,
18:50jusqu'à quand peut-il rester
18:52au gouvernement ?
18:53Qui ça ?
18:53Jusqu'à quand peut-il...
18:54Bruno Retailleau ?
18:56Jusqu'à quand
18:57ce gouvernement
18:58peut-il tenir ?
18:59La question,
18:59ce n'est pas tant
19:00de Bruno Retailleau,
19:01c'est la question du gouvernement.
19:02Je n'aime pas trop
19:02la politique fiction,
19:03mais tout de même,
19:04tout le monde pose la question.
19:05François Bayrou n'arrête pas.
19:07Encore une fois,
19:08ce matin,
19:08il dit
19:09« Ouais,
19:09il va falloir faire
19:10des économies et tout ».
19:11Enfin, il répète ça
19:12comme je le disais tout à l'heure
19:13depuis des mois et des mois.
19:14Comme tout le monde
19:14depuis des années.
19:15La question,
19:15c'est le faire.
19:16Le moment clé,
19:16ce sera le budget,
19:17évidemment.
19:18Bien sûr.
19:18Est-ce que
19:20Bruno Retailleau
19:21doit continuer
19:22à accompagner
19:23cette action gouvernementale ?
19:24Absolument.
19:24Moi, je crois
19:24que c'est indispensable
19:25parce que
19:25tout ce qu'il fait,
19:27tout ce qu'il fait
19:28est précieux
19:29pour les Français.
19:30La loi contre le trafic
19:31de stupéfiants
19:32particulièrement récemment.
19:33Le rapport
19:34sur les frères musulmans
19:35qui ne seraient pas sortis.
19:36Bruno Retailleau,
19:37on voit bien
19:37qu'il a été un de ceux
19:38qui l'a poussé à sortir.
19:39Il rend de très grands services.
19:41Évidemment,
19:42c'est un gouvernement
19:42de coalition
19:43et c'est moins facile
19:44que d'habitude.
19:45On est moins efficace
19:46quand on est ministre
19:46aujourd'hui
19:47que quand on était ministre,
19:48quand il y avait
19:48une majorité stable,
19:49etc.
19:50C'est comme ça.
19:51Mais il vaut mieux ça
19:51ou il vaut mieux le chaos
19:52avec des insoumis
19:54au gouvernement ?
19:55Parce que c'est ça
19:55la question qui se pose,
19:56M. Bourdin.
19:57Si nous,
19:57on ne va pas au gouvernement,
19:58qu'est-ce qui se passe ?
19:59C'est le Rassemblement national
20:00ou les insoumis ?
20:01Exactement.
20:02Vous prenez le risque de ça ?
20:04Vous avez invité
20:05M. Caron hier.
20:06Je crois que c'était intéressant.
20:07M. Caron, ministre,
20:09ça va ?
20:09C'est bien ?
20:09Ça vous plaît ?
20:11Philippe Juvin,
20:12une dernière question
20:14sur ce qui agite
20:16de la classe politique.
20:17Pardon, M. Caron,
20:18qui a d'ailleurs déposé
20:19une proposition de loi
20:20alors qu'on va légaliser
20:21l'euthanasie
20:22pour les personnes,
20:25les hommes et les femmes,
20:26qui a déposé
20:27une proposition de loi
20:28fort opportune
20:29pour interdire l'euthanasie
20:30chez les chiens et les chats.
20:31Vous voyez,
20:31c'est intéressant quand même
20:32cette balance.
20:33Oui.
20:34Les réseaux sociaux,
20:35la polémique
20:36à propos de Brigitte
20:37et Emmanuel Macron,
20:38comment est la polémique
20:40et les heures
20:41et les heures consacrées
20:42sur les chaînes d'information ?
20:43Qu'est-ce que vous en pensez ?
20:45Mais c'est lamentable.
20:46Écoutez,
20:46de deux choses,
20:47une, disons les choses,
20:48ou bien ils se sont engueulés
20:49et alors excusez-moi
20:50mais trouvez-moi un couple
20:51qui ne s'est jamais engueulé.
20:52Je les sanctifie,
20:55je leur donne le prix Nobel
20:56de la paix des ménages.
20:58Soit ils chahutaient
20:59et dans ces cas-là,
21:00ils chahutaient.
21:00Mais ce n'est pas un sujet,
21:02écoutez,
21:02vraiment ce n'est pas un sujet.
21:03Franchement,
21:04qu'on s'occupe de ça
21:05alors que les finances publiques
21:06sont en train de s'écrouler,
21:07que la Cour des comptes
21:08dit attention,
21:08on ne va plus pouvoir payer
21:13ou on ne va plus du tout
21:15pouvoir rembourser les hôpitaux.
21:16Moi, je suis plutôt inquiet de ça
21:18plutôt que d'une image
21:19fugace à la porte d'un avion.
21:22Fugace
21:23et on oublie
21:24qu'on a vendu 20 Airbus
21:25au Vietnam.
21:27Personne n'en parle.
21:28Mais moi,
21:29je ne savais pas
21:29et dans ce cas-là,
21:30je m'en félicite.
21:31C'est une très bonne chose.
21:32Merci, Philippe Jouard.
21:34Il est 8h56.
21:36Vous êtes sur l'antenne
21:37de Sud Radio.
21:37Merci.
21:38Sud Radio.
21:39Sud Radio.
21:40Parlons vrai.
21:40Parlons vrai.
21:41Sud Radio.
21:42Parlons vrai.

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