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00:00La grâce fonctionne sous mandat de justice, ça veut dire qu'on ne fait rien si ça ne vient pas des juridictions ou bien des organes de l'état qui opèrent saisie et confiscation, ça c'est très important.
00:24La grâce ne saisit pas, la grâce ne confisque pas, la grâce gère et recouvre ce qui est déjà saisi et confisqué. Cette différence-là, il faut la savoir, extrêmement importante.
00:35Partout au monde, toutes les structures comme la grâce ne saisissent pas et ne confisquent pas, mais ces structures reçoivent les avoir confisqués, saisis et confisqués.
00:44Avant ici, ça va s'appeler les biens, mais ici ça s'appelle avoir, mais ça veut dire la même chose.
00:48Plus d'agences de gestion et de recouvrement, des biens saisis, mais ça ne sonne pas bien, parce qu'à gauche, ce qui est bien vient ici, ça devient avoir, donc il n'y a aucune différence pour ça.
00:57Et on avait dit par la loi que ça doit être dirigé par des magistrats. La preuve, c'est que moi-même, je suis magistrat et le directeur général aussi l'un.
01:05Mais la loi peut changer, on peut envoyer un coordonné ici, diriger la grâce. Ça dépend de la loi.
01:09Aujourd'hui, c'est pour apporter certaines précisions. Je suis très heureux de vous voir nombreux et pour la plupart aussi en qualité, nombreux et en qualité, par rapport à la communication, par rapport à la restitution des faits que nous expliquons, des faits que nous vous communiquons.
01:29Parce que si les faits sont mal transmis, ça crée la confusion.
01:34Mao a dit, pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un des premiers dirigeants de la Chine, Mao Tse-tung.
01:39Il avait dit que toute personne qui n'est pas informée quand il y a une rencontre, il va lui donner la parole.
01:44Parce qu'il va prendre la parole, il va créer la confusion. Pourquoi ? Il faut toujours aller à la source pour avoir la bonne information.
01:50Je crois qu'en ce qui concerne les saisies et les confiscations, la bonne source, la bonne porte, c'est là.
01:56Parce que ce n'est pas une juridiction de jugement, ce n'est pas une juridiction de répression, ce n'est pas une juridiction d'enquête comme la police, la gendarmerie et autres.
02:03Non, c'est une juridiction de gestion et de recouvrement des avoirs saisies et confisquées.
02:08On n'a pas ajouté à avoirs saisies et confisquées de l'État, ça aussi est juridiquement défendable.
02:14Donc ce qui fait du prévu ces derniers temps, c'est ce petit document.
02:18Avis de vente aux gens chers publics des immeubles et usines d'anacard saisies au profit de l'État guinéen.
02:25À la requête de l'agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisies et confisquées, à grâce,
02:29dont le siège est situé à la Cité des Nations, à la Villa 10, au quartier plus binaire commune de Caloum, Conakry,
02:35représenté par son directeur général.
02:37Et en exécution de la grosse du jugement numéro 012 du 18 décembre 2024,
02:43rendu par la Chambre de jugement de la Cour de répression des infractions financières et économiques, la CRIEF,
02:48assortie d'exécution provisoire au quart du montant de dommages intérêts,
02:53nonobstant tout recours dans l'affaire ministère public et l'État guinéen,
02:57représenté par l'agent judiciaire de l'État, contre Dr Mohamed Tiani.
03:00Il sera procédé à la vente aux enchères publiques des immeubles ci-dessous désignés, objet de saisie pénale d'immeubles,
03:07le jeudi 29 mai 2020, ça c'est donc dans deux, trois jours, à 10h01 et jour suivant s'il y a lieu,
03:13dans la salle de vente aux enchères publiques de la Grasse 6 à son siège.
03:171. Ils sont concernés 1. Un immeuble R plus 8, 6 au quartier Almamia, commune de Caloum, Conakry.
03:232. Un immeuble R plus 10, quartier Saint-Nervalia, commune de Caloum toujours, deuxième avenue.
03:283. Un immeuble R plus 8, 6 à T6, quartier Yataya, commune de Caloum, Conakry.
03:354. Une école R plus 1, R plus 5, 6 à Missyra, préfecture de Canca.
03:415. Une usine agro-industrielle 6 à Missyra, préfecture de Canca, avec deux hangars, une vaste cour et une grande plantation d'anacar.
03:49Pour tous autres enseignements, veuillez contacter 1. Le directeur général de la Grasse.
03:532. Maître Mohamed Oussène Zora, huissier de justice.
03:583. Maître Mamamoussa Kondé, huissier de justice.
04:014. Maître Aloucien Sidibe, commissaire priseur.
04:04C'est ce papier-là qui a fait des vagues, des vagues, des vagues, jusqu'à ce que certains ont taxé la Grasse de fuite en avant.
04:12Et beaucoup de propos ont été tenus à l'occasion de ça.
04:15C'est pour cela que nous avons approché la RTG pour passer ce communique.
04:20Le directeur général de l'agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués informe le public guinéen qu'il organise un point de presse le lundi 26 mai 2025 à 10h à son siège à la Villa 10 Al-Mamiakoumi Dratou.
04:32Ce point de presse apportera des précisions claires et légales à propos de l'avis de vente aux enchères publiques des immeubles, usines d'un accord saisis et confisqués au profit de l'État guinéen prévu le jeudi 29 mai 2025.
04:44Donc ça s'est passé le 23 mai 2025 et c'était signé de nous.
04:47C'est pour tout ça que je veux qu'on parle, qu'on s'explique, que chacun apporte ce qu'il comprend, mais qu'il n'y ait pas de passion et des indignations.
04:56Parce que s'il y a des passions et des indignations, c'est le peuple qui va être troublé.
05:00Si le peuple est troublé, c'est que ceux qui gouvernent ce peuple-là sont troublés.
05:03Et pour éviter qu'il y ait des troubles dans la cité, nous avons l'obligation de ramener tout le monde au même niveau d'information.
05:09Maintenant, de bonne foi, si vous avez la bonne information, vous pouvez être là et aider à ce que cette information que vous avez comprise prenne le pas.
05:17Mais si vous êtes de mauvaise foi aussi, même si vous avez la réalité, vous dites ce que vous voulez.
05:21Parce que la presse, c'est le troisième pouvoir et le quatrième pouvoir, vous êtes libre de dire ce que vous voulez.
05:27Mais nous, nous vous appelons pour que vous sachiez légalement ce qui se passe.
05:31C'est ça le motif de la rencontre d'aujourd'hui.
05:34Alors, docteur Dianney, vous savez, depuis que nous communiquons sur ces affaires-là, nous n'avons jamais dit le nom de quelqu'un.
05:40Nous disons seulement que telle personne, tant, tant, tant, tant, tant, mais dire intuitive, personnelle le nom de quelqu'un, c'est la première fois que je le fais.
05:45Pourquoi ? Parce que nous avons obtenu des décisions qui parlent nommément de gens.
05:49Donc, docteur Dianney est condamné à 5 ans d'emprisonnement.
05:53Quand on dit 5 ans d'emprisonnement, ça veut dire 5 ans ferme.
05:57Que de dire, il est condamné à 5 ans de prison ferme.
05:59En droit, quand on dit 5 ans d'emprisonnement, ça veut dire que c'est ferme.
06:02Il est condamné à payer à l'État guiné 500 milliards de francs.
06:07500 milliards de francs guinéens.
06:09Le juge qui a rendu cette décision a ajouté que, nonobstant tout recours, c'est-à-dire quel que soit ce que docteur Dianney va faire,
06:17comme appel, prouvoir en cassation, tout ça, quel que soit ça, la décision est qu'il doit payer le quart de la condamnation pécuniaire.
06:27Donc, 500 milliards le quart de ça, s'il y a des bons mathématiciens, ça fait 125 milliards.
06:34L'État, à travers l'argent judiciaire et enfin au niveau de la grâce, a besoin de ce montant.
06:41Ce n'est pas parce que tu vas faire appel ou que tu vas exercer un prouvoir que cette décision, dans les conditions prévues par le juge, ne soit pas exécutée.
06:50Donc, la grâce est en train de chercher où prendre les 125 milliards que docteur Dianney doit à l'État guinéens.
06:57Vous savez, quand on dit nonobstant tout recours, ça veut dire que, quelles que soient les voies que le condamné va utiliser,
07:04il faut que l'exécution du quart de ce montant soit exécutée.
07:08C'est ça que nous avons entrepris de faire.
07:11Ce n'est pas parce qu'on veut, comme certaines presses l'ont dit,
07:14ce n'est pas parce qu'on veut vendre à coup de vente les biens de quelqu'un.
07:18Si le juge n'avait pas dit de récupérer le quart du montant, quelles que soient les voies de recours à exercer,
07:26on serait resté tranquille, on attend la décision finale.
07:28Ça, c'est très important.
07:30Parce qu'en cours de procédure, la grâce peut vendre, peut aliéner ou peut offrir des biens en position d'être confisqués.
07:38Ça, c'est important.
07:39Ce n'est pas la qualité des personnes condamnées qu'il faut voir, c'est la décision des juges qu'il faut voir.
07:44Parce qu'à l'école de droit, on dit que tout ce qui gêne la morale ne gêne pas forcément le droit.
07:51Condamner ton cousin, moralement, ça gêne.
07:54Mais ça ne gêne pas le droit que tu condamnes ton cousin quand il est en conflit avec la loi.
07:58Parce que la sensibilité de cette affaire tire sa source de la qualité de l'homme qui est condamné.
08:03C'est tout. C'est tout.
08:05Donc, la qualité de l'homme qui est condamné compte beaucoup.
08:08Mais l'application de la loi est plus que la qualité de celui qui est condamné.
08:11Alors, le 29, ça s'organise dans cette salle.
08:16La différence, c'est que la vente aux enchères ici ne se fait pas comme dans la juridiction.
08:20Nous allons expliquer ça après, si ça intéresse les gens, comment le 29, ça va s'opérer ici.
08:25Mais nous cherchons pour l'État, donc pour vous tous, 125 milliards.
08:29Pour quelqu'un qui a été déclaré coupable de faits d'enrichissement illicite,
08:33de faits de blanchiment de capitaux, de faits de corruption, etc.
08:37C'est ça. C'est vrai, c'est pas vrai. Nous, on n'est pas des juges.
08:40Moi, j'étais juge des années durant. Aujourd'hui, je ne juge pas.
08:42Donc, je ne m'occupe pas de ce que quelqu'un a pris comme décision.
08:46Je m'occupe de ce que la loi lui dit de faire avec moi.
08:49Grosso modo, c'est ça. Et puisque ça fait de toller dans la cité,
08:52j'ai besoin qu'on prenne le temps qu'il faut pour que chacun dise ce qu'il veut
08:56et qu'il ait les réponses peut-être qu'il faut en pareille circonstance.
08:59On a condamné des gens, mais on n'a pas ordonné l'exécution à tel niveau de décision.
09:05Donc, on est stable. Mais nous, nous respectons la loi.
09:07Il faut que le juge applique la loi. Parce qu'un juge qui n'applique pas la loi,
09:12c'est comme un médecin qui tue. Parce que le médecin, il est là pour sauver les gens.
09:16S'il tue, c'est qu'il n'a pas respecté son serment.
09:20Le magistrat est là aussi pour faire l'application de la loi.
09:23S'il ne fait pas ça, c'est que lui aussi, c'est la rébellion.
09:26J'explique tout ça parce que j'écoute partout la presse, pour qu'on se comprenne et qu'on sache que le bien de l'État,
09:33ou le bien du contribuable Guinéen, si tu disposes de ceci comme si c'était ton propre patrimoine, ça ne marche pas.
09:41Un citoyen ne doit pas être plus riche que l'État. Mais en Guinée, ça existe.
09:45C'est pour cela que la Kiev, elle est bienvenue.
09:48Ça empêche que l'on ait la preuve que tel monsieur est plus riche que l'État.
09:52Parce qu'un Guinéen qui a à lui seul 30 immeubles et le plus petit, c'est R5, vous pensez que c'est bien ça ?
09:59Non, ce n'est pas bien. Il tire ses fonds d'où ?
10:03Ou c'est par le blanchiment, ou c'est par l'enrichissement illicite,
10:07en tout cas, ou c'est par tout autre moyen que la voie légale.
10:10J'ai un salaire qui me permet juste de manger avec ma famille,
10:15de soigner mes enfants peut-être, de payer les récoltes peut-être,
10:19mais que j'ai par ce salaire 1, 2, 3, 4 immeubles magistrats de mon État,
10:24c'est que je suis un magistrat corrompu.
10:26C'est trop clair. Au temps du professeur Alpha Condé,
10:29aucun ministre n'était plus payé qu'un magistrat, en termes de montant.
10:32Parce qu'aucun ministre n'avait 15 millions de francs.
10:34Alors que ce soit ce ministre-là qui est ça et ça et ça et ça,
10:38tel que je suis entendu le dire, je crois que c'est ça qui est un peu difficile.
10:42Donc, si moi je suis riche plus que l'État, c'est grave.
10:46On a quand même fouillé. Est-ce que les décisions qu'Alpha C n'a eu à rendre depuis le travail,
10:50est-ce qu'il n'a pas été corrompu ?
10:52Parce qu'il ne peut pas avoir 2, 3, 4, 5 immeubles, ce n'est pas possible.
10:54Même en 100 ans de service.
10:56Donc, il a fallu la volonté politique.
10:59Ça aussi, il faut le dire.
11:00Parce que la gestion d'un État, c'est par rapport à la volonté politique de celui qui commande.
11:04Cette loi qui porte sur la grâce existe depuis 2016.
11:08C'est Alphacondé qui était là.
11:092016 jusqu'à 2023, ça n'a jamais fonctionné.
11:13Parce que si tu connais le fond de la grâce, tu as peur que ça fonctionne.
11:17Mais ceux qui sont venus au pouvoir après lui, ils ont dû interroger quelque part.
11:21On leur a dit, attention, ça là, il faut que vous ayez cette structure.
11:24Donc, quand tu n'as pas la volonté politique, tu ne peux pas le faire.
11:27Et la chance que nous, on a eu, c'est qu'on a eu l'engagement personnel du président de la République,
11:32à commencer par le fait qu'il a décidé que ce soit ici le siège,
11:35et à commencer par le fait qu'il veille sur ce qui se passe ici.
11:38C'est vrai que nous avons des difficultés, que nous n'allons pas étalées ici.
11:41Mais un commun de l'État, comme c'est notre cas, doit fonctionner par rapport à l'esprit de l'État.
11:47C'est pour cela qu'il faut mettre les difficultés là en contrebas,
11:50ne pas les mettre au-devant de la scène.
11:52Parce que quand on sert son pays, on ne le sert pas pour s'enrichir.
11:56C'est le don de l'État.
11:57Donc, 500 milliards, ça dépend de la valeur de l'infraction.
12:01Ou ça dépend de la valeur des infractions.
12:04C'est très, très important.
12:05Alors, nous vendons les biens, ou un des biens, pour chercher 125 milliards.
12:10Si le docteur Gianni a 500 milliards dans une des banques en Guinée,
12:13on ne touche pas un de ces biens jusqu'à ce qu'une décision définitive intervienne.
12:18Mais puisque peut-être qu'il n'y en a pas, peut-être qu'un bâtiment peut faire ça, stop.
12:21Peut-être que ces deux bâtiments qui font ça, stop.
12:24Ainsi de suite.
12:24Voilà donc ce que, en introduction, parce que c'est un point de presse, c'est moi qui développe.
12:29Et après je laisse, ce n'est pas une interview où c'est vous qui posez des questions.
12:34C'est un point de presse, c'est moi qui ai des préoccupations.
12:37C'est pourquoi je vous ai appelé, avec le sentiment que je dois vous remercier sincèrement.
12:41Parce que c'est vrai, je passe des communications, mais jamais ça n'a été plein comme ça.
12:44Parce que c'est sensible.
12:45Et puisque c'est sensible, il faut mettre tout le monde, chacun à sa place.
12:49Parce que la superposition des institutions dans un pays ne veut pas dire qu'il faut supprimer d'autres au profit de certaines.
12:57Vous connaissez qu'il y a l'agent judiciaire de l'État, vous connaissez qu'il y a la grâce.
13:00Il y en a qui ne savent même pas c'est quoi les deux, qu'est-ce que ça fonctionne par rapport à l'État.
13:04Donc tout ça, vous avez besoin de connaître ça.
13:06Un journaliste porte d'abord l'information telle qu'il a.
13:09Après, son truc personnel, il fait comme il veut.
13:12Mais pour ce qui concerne l'information vers le public, il faut être sincère et aller à la source.
13:18Le magistrat que je suis, la loi m'interdit de faire la politique.
13:22Donc on ne me verra pas porter un t-shirt de quelqu'un pour marcher à Blébélé ici, pour dire vivre Paul-Ville-Pierre.
13:26Non.
13:27Mais la loi, c'est que je peux voter.
13:29Je garde ça pour moi.
13:30Mais la loi m'interdit de danser pour quelqu'un.
13:32Contrairement peut-être à certains ici qui peuvent faire ce qu'ils veulent dans la rue.
13:37Donc nous avons des réserves et c'est ce qu'on appelle des obstacles institutionnels.
13:41C'est de ça que nous souffrons.
13:43Mais comme nous sommes des commis de l'État, on est dans l'obligation de vivre ça et de porter le chapeau là où on doit le descendre.
13:51Voilà.
13:52La vente aux gens chers ici, nous avons des tickets.
13:55Le DGA a tous ces tickets.
13:57Numérité de 1 à X.
13:58Si c'était là, si c'était aujourd'hui la vente aux gens chers, c'est ceux qui détiennent ces tickets qui ont accès à la salle.
14:04Ça veut dire que c'est quand la vente vous intéresse que vous venez.
14:07Donc ce n'est pas une conférence de presse, ce n'est pas une réunion d'un parti politique.
14:11C'est une vente aux gens chers.
14:13Nous avons des tickets qu'on vend.
14:14Enfin, on ne les vend pas.
14:15On ne les vend pas.
14:16On donne.
14:17Ça dit, madame veut d'un immeuble de Diané.
14:20Le mercredi soir, tu viens.
14:22On te remet un...
14:23Comment ça s'appelle d'ailleurs ?
14:24Voilà.
14:24Les tickets.
14:25Et on enregistre madame.
14:27Le 29, vous êtes dans la salle.
14:29Celui qui n'a pas ce ticket n'a pas accès à la salle.
14:31Après, on met un immeuble en vente.
14:33Nous donnerons avant le 29 le prix de chaque immeuble.
14:38Donc madame vient avec son ticket.
14:40On dit, l'immeuble d'Armamias, c'est 20 milliards.
14:42On tourne, on tourne, on tourne, on tourne, on dépasse même 20 milliards.
14:45Et madame a payé en fin de compte 30 milliards.
14:49Elle n'est pas obligée, le jeudi, de verser à la caisse de dépôt et de consignation,
14:54qui est la caisse de la grâce par rapport au Trésor public.
14:57Elle n'est pas obligée ce jour de verser les 30 milliards.
15:00Mais elle paiera, mais c'est la moitié ou le tiers.
15:02Voilà.
15:03Il faut que sur place, vous payez le tiers de 20 milliards.
15:05Et vous avez 10 jours pour venir compléter.
15:07Si vous ne venez pas dans 10 jours pour venir compléter,
15:10celui qui était à 25 milliards ou à 28 milliards que vous avez battu,
15:15est automatiquement la personne qui va prendre l'immeuble.
15:17Vous perdez le tiers de votre argent.
15:19Madame, c'est compris ?
15:20La cour de répression, ce n'est pas le procureur qui se bat pour apporter les preuves contre la personne.
15:25C'est toi qui justifie comment tu as pu avoir les moyens
15:27pour que tu aies un immeuble ici, deux immeubles à bokeh, un autre à la baie,
15:32un autre à la baie, une usine à canca.
15:33C'est toi qui justifie ça.
15:35C'est facile pour un Guinéen qui n'a pas 15 millions de francs par mois ?
15:38Est-ce que c'est facile ?
15:39C'est là le problème.
15:40Ce que vous dites là, la contestation est possible en juste.
15:44C'est ce qu'on appelle les obstacles institutionnels.
15:47Parce qu'en Guinée, même quand tu n'as pas raison,
15:49quand tu perds en première instance, le Guinéen va toujours devant.
15:51Toujours.
15:53Je n'ai jamais vu un Guinéen à travers son avocat
15:54qui renonce à un procès parce qu'il est convaincu que son client n'a pas raison.
15:59Jamais.
15:59Parce que c'est un coup.
16:01Quand tu perds en première instance,
16:02ton avocat qui perd pas, qui ne te dit pas la vérité,
16:06t'encourage à aller en appel.
16:07En sachant bien que si le point de vue du droit, vous n'allez pas prospérer.
16:10Donc ça, c'est un aspect interne.
16:11Maintenant, par rapport à autre question.
16:13Nous, nous ne jugeons pas.
16:14Ceux qui jugent nous ont dit que ce bâtiment-là, il est confisqué au profit de l'État.
16:18On me donne ce bâtiment.
16:20Le reste, c'est moi. Je ne sais pas.
16:21Je ne sais pas ce que je fais, sauf ce que la loi m'a dit de faire.
16:24Je confie, je gère, je fais ceci, je fais cela.
16:28Moi, je ne juge pas.
16:29Pour ce qui est des exemples que vous avez pris,
16:32ce bâtiment-là, là où il y a Sorgel, Sosephel,
16:36si la condamnation, si ce bâtiment-là fait 125 milliards,
16:40stoppe notre révolution.
16:41En attendant, en attendant la décision par rapport au recours.
16:45Ensuite, en attendant ce recours,
16:47nous avons le droit de récupérer les loyers de ce bâtiment.
16:51Je parle sur le contrôle de tous mes collègues.
16:52Nous récupérons les loyers pour le compte de l'État.
16:56Nous cherchons 125 milliards.
16:57Donc, nous allons chercher à travers nos experts ici,
17:00à savoir ce bâtiment-là,
17:01les gens qui sont là, ils payent combien ?
17:03Au propriétaire.
17:04Propriétaire, moi, je le mets entre guillemets, à ce moment.
17:06Donc, si on paye au propriétaire, chaque fin de mois, 10 millions,
17:1010 millions, désormais, c'est ceux qui sont chargés de le gourmand ici
17:13qui vont récupérer ce bâtiment et ils savent remettre ça.
17:15Parce qu'on ne peut pas vendre.
17:16On dit non, il y a des locataires qui payent bien,
17:19mais les loyers, c'est désormais pour l'État, à travers la grâce.
17:22La contestation, dont vous parlez,
17:24ils ont été là-bas, ils étaient là-bas mardi ou quoi,
17:26parce qu'ils s'est renvoyé en juin,
17:27ils s'est renvoyé très bien.
17:29Mais pendant ce sens, c'est qu'ils savent que moi,
17:31le 29, si tu vois bien, je dois vendre.
17:33Oui, ça veut dire qu'on ne se discute pas.
17:37Chacun fait son boulot.
17:38C'est extrêmement sensible, ce que je dis là.
17:40Parce que parmi nous, il y a des nains qui sont des cousins
17:43de ceux qui sont dans ce bâtiment,
17:44Chosifère, Guitère ou qui encore,
17:46parmi nous, c'est là-bas, c'est sensible.
17:48C'est pourquoi je veux apporter toutes ces précisions.
17:51Quand la loi attrape ta maison,
17:53dans les conditions que je suis en train d'expliquer,
17:55même si c'est la maison de ta mère,
17:57c'est ça, c'est là-bas, c'est sensible.
17:59Vous croyez que le directeur général qui parle n'a pas d'amis
18:03dans ça, si, mais je me mets au-dessus de ça.
18:07Je partage toutes les peines qui sont liées
18:09à la confiscation des biens de Pôle et de Pierre,
18:11mais mes activités, mes fonctions actuelles
18:14font que je ne dois appliquer que les dispositions de code.
18:17Lisez le code pénal, le code de procédure pénal,
18:20article 664, je crois, et suivant.
18:23Vous allez voir que tout ce qu'on dit là,
18:25rien ne se fait au hasard.
18:27Et en droit, on dit que tout ce qui n'est pas écrit n'existe pas.
18:30Il a écrit que nous, quand nous avons ces biens-là,
18:32on les vend, ou on en donne à titre,
18:36peut-être de, je ne sais pas comment je veux dire ça,
18:39à un service public.
18:40Je vais donner un exemple.
18:41L'État, il y a deux ans et quelques,
18:43avait procédé à la saisie de plus de 200 et quelques machines.
18:47Sikiri, Cancan, Mandiana, etc.
18:49Le président qui a inspiré,
18:51deux ans, il n'y a pas moyen de toucher à ces machines.
18:54Et les propriétaires ou les usagers
18:56sont en train aussi de souffrir et de raconter
18:58c'est ce qu'il leur raconte.
18:59Le président a demandé à ce qu'on approche la grâce
19:03pour savoir qu'est-ce qu'il faut
19:04pour que la saisie de ces machines ne soit pas irrégulière.
19:09Quand il n'est pas inspiré, il ne demande pas ça.
19:11Donc, le président a demandé à ce qu'on approche la grâce.
19:14Lui, il n'est pas magistrat,
19:15mais il sait que pour toucher à ces machines,
19:18il faut aller à la grâce.
19:20Et comme on sait que la loi permet à la grâce
19:22de prendre une machine donnée à Madame La,
19:26prendre une autre machine donnée à quelqu'un d'autre,
19:30ou prendre deux machines données à un service public,
19:33nous avons estimé qu'en raison de ce que représentent ces machines,
19:37saisies à Mandiana et à Sikiri,
19:39est-ce qu'elles peuvent apporter quelque chose à l'État ?
19:42On a dit oui.
19:42Donc, mieux vaut identifier la stricte de l'État
19:46qui est la mieux placée pour obtenir une partie de ces biens.
19:50C'est le génie militaire.
19:53Le reste des machines, elles restent sous la gestion de la grâce.
19:56Donc, s'il y a 200 machines ou 150 machines,
19:58si l'État a besoin, comme je l'ai décrit là,
20:01de 50 ou 100 machines, ok, ça part.
20:04Parce que c'est aussi une mission de la grâce.
20:06Le reste des machines, je prendrai des machines là-bas,
20:09je vais en envoyer chez moi,
20:10parce que c'est ce que la loi demande.
20:12Ça, c'est important.
20:13Il faut que vous sachiez qu'on gère.
20:16Quand on gère, c'est qu'on peut manger.
20:18C'est qu'on gère ou bien.
20:19C'est pas ça la gestion.
20:20On peut manger, on peut offrir à quelqu'un d'autre.
20:23Mais on peut faire aussi la compensation.
20:25Et je suis tout heureux de savoir qu'au niveau de l'État,
20:28une compensation par rapport à une partie des machines
20:30allouée au génie militaire,
20:33l'État se prépare à travers le ministère de la Défense
20:35à faire la compensation à la grâce.
20:38Donc tout ça, il faut approcher le travail d'ici
20:41pour savoir un peu comment ça fonctionne.
20:43Maintenant, ceux qui sont à la CRIEF,
20:45on a envoyé en juin.
20:46Nous, le jeudi, il y a quelqu'un qui vient de ce bâtiment.
20:48On ne vend pas, mais on va séquestrer les fonds, les loyers.
20:52Ou bien, on met la main sur les loyers,
20:55on ne vend pas ça,
20:56parce que ça n'a pas de nous apporter des intérêts.
20:57Maintenant, Guéter, ce GFL, qui d'autre,
21:01tout ce qui habite là-bas,
21:03payent désormais à la grâce.
21:05C'est une science officielle.
21:07D'abord, il faut que les gens sachent que
21:08qu'est-ce que c'est la grâce ?
21:10Ce n'est pas vous.
21:11Mais si quelqu'un connaissait que c'est la grâce,
21:12cette question n'a pas d'objet.
21:14Ce n'est pas vous.
21:15Si quelqu'un connaît tout ce qu'on a écrit par la loi,
21:19la grâce, cette question n'a pas de sens.
21:21On dit que c'est la grâce qui gère.
21:23La grâce peut vendre.
21:24Si celui qui vient acheter connaît que c'est ça,
21:26tu as besoin de quel document ?
21:27Sauf un procès verbal.
21:29Mais il n'y a pas un document pour justifier
21:31que le bâtiment laisse pour pour les pierres noires.
21:33Celui qui justifie, c'est celui qui a jugé.
21:35Les gens sont en détention depuis avril 2022.
21:38C'est maintenant qu'il y a des décisions comme ça.
21:40Ça veut dire que les gens ont fait deux ans et quelques
21:42à faire des calculs,
21:43à faire des investigations.
21:45Donc, il n'y a pas de document qui justifierait
21:47la propriété de quelqu'un.
21:50Mais c'est sur la base des décisions
21:52et ordonnances que nous recevons
21:53que nous confirmons que ce bâtiment appartient à telle personne.
21:57Par conséquent, en achetant ici,
21:59c'est que vous aurez acheté un bien qui appartient à l'État.
22:02Eux que vous remerciez,
22:04vous dire que la grâce compte sur vous
22:06pour l'aider à faire comprendre à la population
22:10ses missions.
22:11C'est très, très important.
22:12En Afrique, il n'y a que cinq comme ça.
22:15Le Ghana,
22:16le premier pays africain à avoir un organe comme ça,
22:18c'est le Ghana.
22:19Après la Côte d'Ivoire,
22:20le Sénégal,
22:21la Guinée.
22:22Après, nous, on est plus âgés que les Benins.
22:23Donc, en Afrique, il n'y a que cinq comme ça.
22:25Donc, si vous voulez,
22:26le pays, notre pays,
22:28est en train d'être au même niveau
22:30que les autres en termes de lutte contre la délinquance financière.
22:34Et je vais vous annoncer une nouvelle,
22:35c'est pour cela que je suis content que vous soyez là.
22:37C'est que les six, au soir,
22:39la directrice générale de la Grâce France sera en Guinée,
22:42deux de ses compagnons,
22:43pour venir échanger avec la Grâce Guinée
22:45de tout ce que je dis là,
22:46comment ça fonctionne chez eux,
22:48comment ça doit aller chez nous,
22:49etc.
22:50Ça, c'est un exploit que nous sommes en train de faire
22:52grâce à notre conseiller technique
22:54qui a fait des contacts avec la Grâce France.
22:56Et nous étions obligés de faire deux séjours en France
22:58auprès de la Grâce France
23:00pour qu'on conclue à ce qui peut se faire ici,
23:03les sept et les huit.
23:04Donc, si vous voulez,
23:05quand vous êtes des bons patriotes,
23:06vous êtes donc tous invités le 7 juillet.
23:10Parce qu'à elle et à nous,
23:11vous allez poser toutes les questions.
23:12Parce que la Grâce France fait dix ans aujourd'hui.
23:15Et quand on vous dit ce qu'elle apporte par âme
23:18à l'État français, c'est extraordinaire.
23:20Parce que toutes les structures qui travaillent
23:22dans le sens de la saisie et de la confiscation
23:24sont sincères et honnêtes.
23:26Ils contribuent à ce que tout porte à la Grâce.
23:29Parce que le fond de la Grâce,
23:30ce n'est pas pour lui,
23:31ce n'est pas pour moi,
23:32ce n'est pas pour lui.
23:33Le fond de la Grâce, c'est pour lui.
23:34Le fond de l'État, prénom,
23:35nous avons capitalisé pour tout ça
23:38300 milliards de francs guinéens.
23:40La valeur estimée de tous ces biens.
23:42Plus les fonds physiques qui sont dans les banques,
23:45nous sommes à 300 milliards de recettes pour l'État.
23:48Alors, qu'est-ce qui va se passer ?
23:49Si l'État dit, prenez 10 milliards là,
23:51l'État dit,
23:53Afrocaria, il y a un village là
23:55qui a besoin de centres de santé.
23:57Ils ont commencé, mais ils souffrent.
23:59Donc, la caisse là,
24:01dans les 300 milliards,
24:01l'État ordonne de prendre 10 milliards
24:04pour terminer ce centre-là.
24:05Donc, si vous voulez,
24:06les résultats de la Grâce
24:07permettent à l'État
24:09de souffler un peu
24:10parce qu'il y a des réserves
24:12en termes d'investissement.
24:13Maintenant,
24:13le ministère de la Justice, par exemple,
24:15pour cause d'utilité publique ou autre,
24:17je ne sais pas,
24:18le bâtiment qu'occupait le tribunal
24:19pour enfants,
24:20la direction des droits de l'homme,
24:22la direction de quoi encore ?
24:23Ce bâtiment,
24:24il est enlevé,
24:25dans leurs mains.
24:26On nous demande
24:27de trouver des bureaux.
24:28Vous savez où on va trouver des bureaux ?
24:30C'est au niveau des bâtiments
24:31qui sont confisqués.
24:32Voyez-vous comment c'est sérieux ?
24:34Et nous avons plus de 10, 15, 20 comme ça.
24:36Ce que nous commençons aujourd'hui,
24:38c'est pour le docteur Ghané.
24:39Mais après,
24:39ce serait pour M. Tel, M. Tel, M. Tel.
24:41Donc, on trouvera un jour
24:43des bureaux
24:43au niveau des bâtiments
24:45qui sont confisqués
24:46et que nous allons vendre ou offrir.
24:48Ghanééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé