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  • 26/05/2025

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News
Transcription
00:00L'actualité, et cette fois-ci elle est au-delà du sérieux, puisqu'elle est dramatique et bouleversante.
00:06C'est la lettre de la maman d'Elias, tuée sauvagement à Paris le 24 janvier dernier.
00:11Elias allait avoir 15 ans.
00:13Comme chaque vendredi après son entraînement de foot, Elias marche avec ses amis pour aller chercher un Vélib.
00:18Comme chaque vendredi, Elias doit me téléphoner.
00:21Comme chaque vendredi, nous allons discuter de sa journée
00:24et décider si Elias dîne avec nous à la maison, s'il va manger un burger avec ses potes
00:28ou s'il va rejoindre sa petite amie, le vendredi 24 janvier 2025, un peu avant 20h.
00:34Ce n'est pas Elias qui m'a appelé, mais son meilleur ami, pour me dire qu'Elias était à terre
00:38et qu'il avait été poignardé avec une machette.
00:42Je suis arrivé en courant, en moins de 10 minutes.
00:44Tout le monde était là, les pompiers, les membres du SAMU, les policiers.
00:47J'ai pu m'allonger contre mon enfant, m'embrasser, lui parler, le rassurer, lui dire que son papa arrivait.
00:53Elias respirait difficilement.
00:55Cette lettre est évidemment bouleversante.
00:57Thibaut de Montbréal était ce matin sur l'antenne de CNews.
01:01Et d'Europe 1, il est président du centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
01:04Il était l'invité de Sonia Marbrou, qu'on l'écoute.
01:07Là, on est au cœur de la démonstration d'un ensauvagement et de l'impuissance de la réponse en face.
01:12Pourquoi ?
01:13Parce qu'on a affaire à une action d'une gravité extrême,
01:18deux jeunes qui en tuent un autre,
01:19avec une machette qui était un outil qui, il y a une quinzaine d'années,
01:22était beaucoup moins présent sur le territoire,
01:24ce qui induit des conséquences, des implications culturelles dont personne ne parle.
01:29Qu'est-ce qu'elle dénonce aussi ?
01:30Elle dit responsabilité des médias qui n'osent pas parler de machette.
01:33Bien sûr, une machette.
01:34Dit-elle.
01:35La machette, c'est un instrument qui vient d'Afrique.
01:37C'est comme ça.
01:38Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a jamais eu sur le territoire français.
01:40Ça veut dire qu'aujourd'hui, il y en a beaucoup plus et qui sont utilisés comme armes.
01:43Je le constate et les statistiques le démontrent.
01:45Laurent Jacobelli, la question qui est essentielle,
01:48c'est est-ce que vous considérez que c'est un fait divers ou est-ce un fait selon vous de société ?
01:54C'est un fait de société et tous ceux qui parlent de fait divers veulent nier finalement ce qui se passe dans notre pays aujourd'hui.
02:00Et c'est un peu ce que je ressens en lisant la lettre très émouvante de la maman.
02:03Il y a une triple trahison.
02:05Trahison des médias qui n'osent pas nommer les choses ou qui ne veulent pas nommer les choses,
02:08qui au début parlent d'un couteau et non pas d'une machette.
02:10Et on voit bien pourquoi.
02:12C'est pour essayer de mettre sous le tapis la poussière et d'essayer de ne pas parler effectivement
02:16des conséquences de l'immigration, de l'ensauvagement d'un certain nombre de quartiers en France.
02:22C'est une trahison politique puisque des décideurs, des ministres n'ont jamais pris les décisions qu'il fallait.
02:27La maire du 14e arrondissement par exemple, qui minimise l'insécurité dans son arrondissement
02:32et refuse de prendre des mesures.
02:34Et puis aussi la trahison de la justice qui est à côté de la plaque,
02:38excusez-moi de le dire à votre antenne, mais quand les juges ont dit aux deux adolescents criminels
02:43de 16 et 17 ans que leur peine était de ne pas pouvoir se fréquenter
02:47alors qu'ils habitaient la même résidence,
02:49on a une justice qui ne comprend pas ce qui se passe
02:51et qui prend des décisions à côté de la gravité de la situation.
02:55Mais elle ne comprend pas ou elle ne peut pas ?
02:57C'est-à-dire que ça ne montre pas non plus l'impossibilité de faire appliquer parfois certaines décisions.
03:02Je pense très honnêtement qu'il y a un aveuglement général par refus de mise en cause,
03:07de se remettre en cause.
03:08Oui, la politique migratoire a une conséquence sur la sécurité.
03:11Oui, il y a aujourd'hui un ensauvagement lié au laxisme et aux pertes de valeur.
03:15Oui, il y a aujourd'hui des quartiers qui hier étaient préservés,
03:19qui aujourd'hui sont victimes de la violence.
03:22Et ça, c'est une remise en cause politique, une remise en cause de la justice.
03:26Parfois aussi une remise en cause des médias.
03:27Et vous avez là des gens qui refusent de se remettre en cause.
03:29Et je crois que c'est le grave problème.
03:31En tout cas, moi, c'est ce que j'ai ressenti en lisant la lettre de cette maman.
03:34Je le répète, très émouvante.
03:36Et qui, je crois, nous donne un bon coup de pied au derrière.
03:39Et qui nous oblige à réagir.
03:41Évidemment, dans ces cas-là,
03:43si jamais Marine Le Pen est présidente de la République,
03:46ou Jordan Bardella d'ailleurs,
03:48forcément, vous serez attendu sur tous ces sujets.
03:51Et si de nouveaux faits divers ou faits de société se produisent,
03:55certains se tourneront vers vous en disant
03:58ça existe aussi sous votre mandature.
04:00Et je fais un parallèle avec Donald Trump.
04:02Puisqu'aujourd'hui, après trois mois de Donald Trump,
04:06on voit que la Russie n'a pas réussi à faire ce qu'il avait dit.
04:10On voit qu'en Israël, il n'a pas non plus réussi à faire ce qu'il avait dit.
04:14Et que le politique se heurte bien souvent,
04:16aujourd'hui, à l'échec du résultat.
04:19La réalité est parfois plus dure que la réflexion politique.
04:23En revanche, ne rien faire serait la pire des choses.
04:26Nous, nous avons été très clairs,
04:27notamment sur la justice des mineurs.
04:29Nous pensons qu'il faut aujourd'hui qu'un mineur
04:31qui a commis un délit,
04:32et les deux assassins avaient déjà un casier judiciaire,
04:35on savait déjà qu'ils étaient dangereux,
04:37et bien un mineur, dès le premier délit,
04:39doit faire une peine d'emprisonnement exemplaire.
04:42Dans des centres spécialisés, bien sûr,
04:43pas avec les caïds de la drogue,
04:45mais une semaine, deux semaines, trois mois peut-être.
04:47Simplement pour lui dire qu'il y a une limite
04:49entre le bien et le mal,
04:50entre ce qui est la civilisation et la barbarie.
04:53Et puis, se donner les chances
04:54de les sauver finalement d'eux-mêmes
04:56et de protéger la société.
04:58Deuxièmement, des peines incompressibles,
05:00parce qu'aujourd'hui, on peut,
05:02lorsque l'on est un délinquant,
05:04se voir simplement avoir une peine de rappel à l'ordre,
05:08ou simplement retourner chez soi
05:09et ne pas passer par la casse prison,
05:11tout ça crée un laxisme généralisé.
05:12Oui, nous prendrons les mesures.
05:14Vous dire qu'il n'y aura plus aucun crime ou délit en France,
05:16ce serait vous mentir.
05:17Vous dire qu'on ne peut rien faire,
05:18ce serait aussi vous mentir.

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