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  • 25/05/2025
De nombreux dirigeants du sport français (et international) m'attaques en justice en réclamant des dizaines, voire une centaine de milliers d'euros.

Des plaintes largement commentées dans les médias qui aboutissent, pour le moment, à une relaxe totale et 100% de victoire au tribunal grâce au travail de mon avocat, Maître Mokhtar Abdennouri.

Afin d'éclaircir un peu ce côté méconnu, nous avons décidé de faire ce petit entretien pour mieux comprendre le travail de fond que nous réalisons et l'état des diverses procédures.

Pour les intéressés, voici le site internet de Maître Mokhtar Abdennouri : https://ma-avocats.fr/

Et son compte Twitter : https://x.com/me_abdennouri

Pour ceux voulant me suivre :
- Facebook : https://www.facebook.com/RomainMolina11/
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- Soundcloud : https://soundcloud.com/romainmolina
- Instagram (et oui, tout arrive dans la vie) : https://www.instagram.com/romain.molina/
- Mon site internet : https://www.romainmolina.com/

--- TIMELINE ---
00:00 Introduction
01:48 Récapitulatif des affaires (Fernand Lopez, Gérard Lopez, Yves Ethève, Yves Jean-Bart...)
02:50 Des procédures-bâillons et l'utilisation médiatique
04:54 Des plaintes pour me forcer à révéler mes sources (exemple avec Yves Jean-Bart/abus sur mineurs en Haïti)
07:40 Le procès Yves Ethève (ex-président de la Ligue réunionnaise de football)
09:40 Le procès Gérard Lopez (propriétaire des Girondins de Bordeaux)
11:31 Le procès Fernand Lopez (autoproclamé king du MMA français)
14:18 Comment a-t-on fait "sauter" la plainte de la MMA Factory ?
16:40 Les dirigeants/ligues disant m'attaquer et qui finalement ne le font pas...
17:50 Des procès validant le sérieux du travail
18:35 Conclusion

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue. Vidéo un peu différente aujourd'hui puisque je suis accompagné de mon avocat, maître Mokhtar Abdenouri,
00:06puisqu'on va justement profiter de l'occasion pour faire un point sur toutes les procédures judiciaires qui ont été intentées à mon encontre ces dernières années
00:15et expliquer un petit peu l'envers du décor et tout le travail réalisé pour cela. Donc Mokhtar, déjà, bienvenue. Comment vas-tu ?
00:22Très bien, très bien. Merci. Et toi ?
00:25Écoute, ça va parce que justement au niveau judiciaire, on a eu quand même globalement de très bonnes nouvelles avec, en tout cas,
00:31actuellement à 100% de réussite, de relax. On en parlera évidemment. Mais avant toute chose, est-ce que tu peux un peu te présenter,
00:39expliquer depuis combien de temps aussi on travaille ensemble ? Parce qu'en effet, maintenant, ça fait un moment,
00:42les gens sur la chaîne ne te connaissent pas, mais je peux leur dire que ça fait un petit moment qu'on collabore ensemble, en effet.
00:47Alors effectivement, oui, ça fait un petit moment, quelques années que l'on travaille ensemble.
00:52me semble-t-il, depuis 2019-2020.
00:57Donc ça commence.
00:58Oui, ça commence à faire.
01:00Donc il y a eu pas mal de procédures qu'on a eues à traiter parce qu'il y a la surface visible de l'iceberg
01:05et il y a surtout la partie immergée, donc avec des procédures qui sont parfois encore en cours
01:10ou qui n'ont pas été définitivement jugées, etc.
01:14Donc ce qui fait que tout ce qui sort essentiellement par toi, parce que bon, la presse ne commente pas forcément
01:23lorsqu'il s'agit de décisions qui vont dans le sens d'une relax,
01:29ben voilà, ça représente finalement pas la majeure partie du travail que je peux être amené à faire à tes intérêts.
01:39Parce que tu es donc spécialisé notamment en droit de la presse, également en droit des affaires.
01:42Dis-moi si je dis une bêtise.
01:43Tout à fait, et aussi en propriété intellectuelle.
01:48Dans l'actualité récente, évidemment, il y a eu cette affaire avec Fernand Lopez,
01:52l'autoproclamé king du MMA français, qui réclamait en plus une somme assez colossale,
01:57substantielle, ça a été un sacré procès quand même.
02:01Donc je rappelle qu'il y a eu relax total et qu'il n'a pas fait appel,
02:05comme Gérard Lopez, propriétaire de Bordeaux,
02:08et qu'on avait également obtenu gain de cause face à M. Jambard en appel,
02:12même s'il s'est pourvoyé en cassation.
02:15Donc maintenant, si je ne dis pas de bêtises, ça va juger uniquement la forme,
02:18mais plus le fond.
02:19Sur le fond, j'ai obtenu une relax totale.
02:21Je parle encore sur ton contrôle, ce que je ne maîtrise pas encore forcément tout bien.
02:24Et pour que les gens comprennent bien aussi,
02:26j'avais également été attaqué par le président totémique de la Ligue réunionnaise de football,
02:29M. Yves Etève.
02:30En première instance, relax total, mais ce dernier a fait appel.
02:34Et après plusieurs reports, je crois qu'il y aura une audience en joint,
02:36si je ne dis pas de bêtises.
02:37Est-ce que je l'ai bien…
02:38C'est ça.
02:39J'ai payé de bêtises.
02:40Non, pas de bêtises en substance.
02:42C'est bien maîtrisé.
02:45En tout cas, voilà.
02:46Il y a une chose que j'ai trouvée, moi, dans tous ces procès-là.
02:49Enfin, il y a deux points.
02:49Le premier, si on peut parler de procédures Bayou,
02:53c'est-à-dire des procédures qui me sont attentées.
02:55Des fois, j'ai presque l'impression que c'est pour un but médiatique,
02:56c'est-à-dire de dire qu'on a porté plein de comptes, moi,
02:59comme c'était pour me décrédibiliser et utiliser la presse à ce niveau-là,
03:02parce qu'on voit évidemment cette dualité.
03:04C'est-à-dire qu'il y a énormément de choses lorsque je suis attaqué.
03:06Par contre, lorsque j'obtiens une relax,
03:07qui est probablement dans tous les cas, on a obtenu une relax,
03:10là, bizarrement, ça n'est pas commenté.
03:11Donc, c'est assez marrant à ce niveau-là,
03:13mais j'ai surtout l'impression qu'on a affaire à beaucoup de procédures Bayou.
03:15Je prends l'exemple de Gérard Lopez,
03:17où il y avait par exemple des propos qui ne le concernaient même pas dans la plainte,
03:22ce qui est quand même assez particulier.
03:25Oui, tout à fait.
03:27Moi, je pense que c'est surtout une affaire…
03:29Alors, il y a deux aspects, je dirais.
03:31Le premier, c'est peut-être un aspect médiatique, communication, etc.,
03:35puisque vu la notoriété que tu peux avoir maintenant,
03:38c'est toujours intéressant de montrer les gros bras en me disant
03:41« Oh là là, moi, je vais déposer plainte, etc.,
03:43parce que je ne peux pas laisser des gens dire du mal de moi sur les réseaux sociaux. »
03:49Donc, ça, c'est le premier élément.
03:50Après, il y a certainement un deuxième élément,
03:52je dirais peut-être insufflé par la personnalité de ces personnes,
03:58qui sont des personnes puissantes.
03:59Voilà, c'est l'égo.
04:00Et la susceptibilité, surtout, je pense, de se dire
04:04« Moi, généralement, les gens sont plutôt à mes pieds,
04:08et le fait que quelqu'un me prend les informations à contre-courant,
04:11ça ne me plaît pas trop. »
04:12Voilà. Donc, là-dessus, oui, je pense qu'on est…
04:15Et puis, pourquoi se priver ?
04:16Parce que, quelque part, vraiment, ce n'est pas un message que je l'indique,
04:20mais la loi française est assez mal faite.
04:23C'est-à-dire que pour une personne qui est assez puissante,
04:25si elle a les moyens de se payer un avocat,
04:27vous vous assignez, vous faites une procédure pénale contre une personne,
04:32et puis derrière, bon, les frais d'avocat,
04:36souvent, vous n'avez pas à les payer.
04:37Les frais adverses, si vous perdez, donc c'est compliqué.
04:40Donc, vous l'asphyxiez un petit peu financièrement.
04:44Et puis, quand c'est un journaliste aussi…
04:46Indépendant.
04:47C'est sûrement indépendant.
04:48Oui, mais il n'y a pas que cet aspect-là.
04:50Il y a aussi la tentative aussi que j'ai pu constater.
04:53Des fois, il y en a certains qui déposent des plaintes
04:55parce qu'ils ont envie que tu révales tes sources
04:57dans le cadre de la démonstration de la bonne foi.
05:01Et donc là, des fois, nous, on est un petit peu embêtés là-dessus.
05:04C'est vrai, c'est ?
05:05Voilà, ça a été le cas avec Dadou Jambard.
05:08Parce que là, pour le coup, révéler le nom des victimes,
05:10il y avait un vrai, vrai, vrai risque.
05:12Et ça, on l'a vécu.
05:13On a été très embêtés.
05:15Et c'est d'ailleurs pour ça qu'en première instance,
05:19bon, même si le jugement, je n'étais pas d'accord.
05:20Et puis, heureusement, la Cour d'appel a un petit peu rectifié tout ça.
05:25Puisqu'il y avait, pour que les gens comprennent,
05:28en première instance et en toute transparence,
05:30on avait eu un jugement de relax partiel.
05:33C'est-à-dire qu'il y avait deux types de propos qui étaient poursuivis
05:35sur les accusations de pédophilie portées à l'encontre de Yves Jambard.
05:40Il y avait un article du journal The Guardian
05:42et tu étais poursuivi aussi pour les propos de la vidéo YouTube
05:45qui commentait cet article-là.
05:48Tu avais été relaxé au bénéfice de l'article de The Guardian,
05:50mais pas sur les vidéos YouTube,
05:53alors même que la source de base était identique, etc.
05:56Donc ça, ça a été rectifié en cause d'appel.
05:59Mais il a fallu qu'on ait une base factuelle plus conséquente en appel,
06:05puisque forcément, on ne voulait pas risquer d'avoir une confirmation,
06:08un jugement de confirmation de relax partiel.
06:11Et donc, il a fallu aller un petit peu plus loin dans la démonstration des sources.
06:15Et là, c'était très difficile parce qu'il a fallu arbitrer sur ce qu'on pouvait dire,
06:20ce qu'on ne pouvait pas dire, ce que les témoins étaient OK de dire,
06:22parce qu'il y avait des vrais risques en Haïti, il y avait des vraies conséquences.
06:25Parce que les gens, ils ont l'impression qu'on parle de choses un petit peu,
06:29oui, c'est ce qui se dit sur les réseaux sociaux, etc.
06:32C'est un jeu, vas-y Romain, écoute-moi tel club ou tel club ou tel club.
06:35Mais la réalité, c'est tout autre.
06:37La réalité, c'est qu'il y a des conséquences sur la vie des gens.
06:40Voilà, là, pour le coup, le cas d'Haïti.
06:43Et paradoxalement, de toutes les personnes qu'on a citées,
06:46je pense que quand même, Yves Jean-Barre, c'est objectivement,
06:49c'est peut-être la personne qui avait le plus d'intérêt autre que médiatique
06:52à t'attaquer en diffamation.
06:54Parce que là, il y avait des vraies choses, il y avait des vraies sanctions,
06:56puisqu'après, il s'était sanctionné par la FIFA, exactement, il a tout perdu.
07:00Donc là, pour le coup, le fait qu'il tente au moins une action en diffamation,
07:04ça me paraissait, de son point de vue, justifié.
07:06Beaucoup plus que d'autres, en tout cas.
07:07Il ne faut pas oublier que, les gens vont dire, c'est lointain,
07:11on parle d'une des personnes les plus importantes du football mondial à l'époque.
07:14Il faut imaginer qu'on parle d'un ami personnel de Seb Blatter,
07:16président totémique de la Fédération Unissienne de Football,
07:18qui était l'un des hommes les plus puissants du pays également.
07:21Donc, comme tu dis.
07:21Et en parlant d'hommes, justement, puissants,
07:23qui ont aussi une certaine susceptibilité,
07:26parce que ça, ça m'avait particulièrement marqué,
07:27c'est que dans la plupart des procès,
07:29on remarque aussi, notamment Yves Etef,
07:31le président de la Ligue de la Réunion, et historique,
07:34c'est la manière dont il dit qu'en gros,
07:35je me serais servi de lui pour faire du buzz.
07:38Et j'ai toujours trouvé ça assez incroyable
07:40dans la manière dont les plaintes sont formulées,
07:42c'est qu'on dirait que ces gens-là sont le centre du monde,
07:44et que quand tu parles, parce que Etef, dans la vidéo,
07:46c'était une vidéo FFF, j'ai dû parler de quoi ?
07:47Une minute trente de lui, pas plus ?
07:49Et on dirait que c'est lui, il se met au même niveau que Noël Le Grette.
07:52Je trouve ça assez...
07:53C'est ça qui est incroyable, parce que dans cette vidéo-là,
07:57il me semble que tu avais parlé
07:57de huit ou neuf personnes différentes dans la vidéo.
08:00Huit ou neuf personnes différentes.
08:02Et là, patatra,
08:04il n'y a que lui qui est concerné,
08:05c'est l'objet principal de la vidéo.
08:08Effectivement, ça peut prêter à sourire.
08:10En tout cas, je pense qu'on est déconnecté de la réalité
08:13quand on dit des choses pareilles.
08:15Quand on a l'impression que tout était orienté selon lui,
08:18sachant que l'effet que tu as sorti,
08:21en gros, était majoritairement en lien
08:24avec un article d'un journal local,
08:27Zadinfo 974,
08:28qui avait sorti en substance
08:30l'effet
08:32que tu lui as imputé
08:34et qui avait été également
08:36attaqué par Yves et Thèvres
08:38et qui avait perdu également au bénéfice
08:40de la bonne foi.
08:41En première instance et en appel.
08:42Et en appel.
08:43Tout à fait.
08:44Donc là, c'est vrai que cette procédure,
08:45moi, je n'ai jamais trop compris.
08:47Mais bon, après,
08:47on n'est pas à la place
08:48des plaignants.
08:50Donc, c'est eux qui voient.
08:52Sachant que pour cette affaire,
08:55tu es assisté par un de tes collègues
08:58au niveau local,
08:59Maître Morel,
08:59qu'on salue évidemment,
09:00qui était déjà l'avocat
09:01de Zadinfo 974,
09:02qui avait donc gagné les procès
09:04en diffamation attenté par M. Etel.
09:06Et qui fait de l'excellent travail sur place
09:08avec lequel on a une très bonne synergie.
09:11Ça se passe très bien
09:13et on espère obtenir un résultat
09:15aussi satisfaisant qu'en première instance.
09:17On appelle à Saint-Denis de la Réunion.
09:20Et maintenant, on va terminer
09:20avec notamment l'affaire Fernand Lopez,
09:22enfin, je te laisse aussi
09:23commenter un peu Gérard Lopez
09:23que ça avait été un procès
09:24comme à l'époque
09:25où pareil, on demandait
09:26des énormes sommes d'argent.
09:28Même à chaque fois,
09:28ça aussi, on me réclame
09:29des dizaines et dizaines,
09:30voire centaines de milliers d'euros
09:31dans le cas de Fernand Lopez.
09:32Je crois que si on cumule tout,
09:33on a plus de 100 000 euros,
09:34si je ne dis pas de bêtises.
09:35Donc, je te laisse un peu
09:36commenter ces deux affaires-là
09:37qui ont quand même été
09:37à rations vraiment différentes.
09:39Je sais que l'affaire Fernand Lopez
09:40aussi, on avait...
09:42Ce qu'elles ont de commun,
09:44c'est qu'elles sont parties
09:44sur une citation directe,
09:46ces deux affaires.
09:52C'est la seule, on va dire,
09:56similitude procédurale là-dessus.
09:59En ce qui concerne Gérard Lopez,
10:01puisque c'est le cas le plus lointain,
10:02mais qui est le cas...
10:04qui est assez intéressant,
10:06effectivement.
10:08Parce que des fois,
10:09les gens doivent se dire
10:09oui, mais t'es relaxé
10:11tout le temps au bénéfice
10:13de la bonne foi.
10:13Ce n'est pas toujours le cas.
10:15Ce n'est pas toujours le cas.
10:16Parfois même, on se rend compte
10:18finalement que le délit de diffamation
10:20n'est même pas constitué.
10:21Mais en ce qui concerne Gérard Lopez,
10:24effectivement,
10:24il y avait des critiques,
10:25notamment sur la gestion
10:26du club de Moukron à l'époque
10:28et du montage financier
10:29qu'il y avait avec
10:29Pierroche Piempong-Saint.
10:31Pierroche Piempong-Saint,
10:32exactement.
10:32Je l'avais presque.
10:34Je l'avais presque.
10:35Mon ami thaïlandais.
10:36Voilà, donc il m'excusera
10:37si jamais il comprend le français déjà.
10:40Mais il m'excusera.
10:42Et donc, il y avait des choses
10:44qui lui étaient imputées à lui
10:45ou en tout cas,
10:47qui n'étaient pas imputées
10:48directement à Gérard Lopez.
10:49Donc, ça pose un problème
10:50parce que quand vous déposez
10:52une plainte ou une citation directe
10:54à l'encontre de quelqu'un,
10:56il faut être l'auteur
10:57visé directement par les propos.
10:59Et il faut que ces propos soient clairs
11:01pour qu'on puisse débattre là-dessus,
11:02pour qu'on puisse rapporter
11:03la preuve de la vérité
11:04de ces propos-là en défense.
11:06Et là, en l'occurrence,
11:07ce n'était pas le cas
11:08parce qu'on se rapprochait plus
11:09d'un constat des choses,
11:11d'un jugement de valeur
11:12ou d'opinion
11:13en disant qu'effectivement,
11:15sur les questions, par exemple,
11:16d'enrichissement personnel,
11:18que c'était juste un constat
11:19d'un businessman
11:20qui n'avait rien de choquant là-dessus,
11:22il n'y avait rien de diffamateur là-dessus.
11:24Donc, effectivement,
11:24la relaxe était tout à fait justifiée
11:26et on comprend parfaitement
11:27pourquoi il n'y a pas eu d'appel
11:29en la matière.
11:30En ce qui concerne
11:30Fernand Lopez,
11:32là, il y a eu également
11:34un petit peu la même chose
11:36sur le délit de diffamation
11:38puisque, là encore,
11:40il y avait des choses.
11:42On te reprochait notamment
11:43d'avoir pointé du doigt
11:44des liens avec le ministère des Sports.
11:48Des propos que je n'ai pas tenus.
11:50Oui.
11:51Ah oui.
11:52Ils avaient dit, oui,
11:53ils avaient dit que je l'avais accusé
11:54de conf...
11:55Pas de confondation.
11:55Ah oui, oui, oui.
11:56Alors, pour être clair,
11:58ce qui s'était passé,
11:59c'est que...
12:00Non, toi,
12:00ce que tu disais,
12:01c'est que tu t'interrogeais
12:03sur le crédit
12:04que Fernand Lopez
12:04pouvait avoir
12:05auprès du ministère des Sports
12:06alors qu'il n'a aucune place
12:08dans l'organigramme
12:09de la Fédération française
12:11de MMA.
12:12Ce qui est exact.
12:13Ce qui fait que se poser
12:14une question.
12:16Ce qui fait que
12:16c'est une interrogation.
12:18On ne sait pas
12:18quelle est vraiment l'attaque
12:19du caméatoire.
12:19Et j'avais argumenté cela
12:21en disant
12:22que le DTM
12:23de la Fédération de MMA,
12:24on lui avait demandé au ministère
12:25la validation de Fernand Lopez.
12:27Ce qui m'avait étonné
12:28parce que, comme tu le disais,
12:29il n'avait pas de place
12:30dans l'organigramme.
12:30Donc, au nom de quoi
12:31le directeur technique national
12:32doit demander la validation
12:33d'une personne extérieure
12:34à la Fédération ?
12:35Ce qui, en effet,
12:36pose question.
12:37Et on en avait rapporté
12:38la preuve en plus
12:39au demeurant
12:40de cet épisode-là.
12:41Exactement.
12:42Et donc, effectivement,
12:44il y avait une interprétation
12:45somme toute assez singulière
12:47des propos
12:48que tu avais tenus
12:49puisque là,
12:50on était passé
12:51d'une interrogation
12:53à le fait
12:55que tu lui ai imputé
12:56des actes
12:56de trafic d'influence,
12:58de clientélisme,
13:00de favoritisme,
13:01des délits
13:02de délinquance
13:03en col blanc
13:04alors que ces mots-là
13:05n'avaient jamais été prononcés
13:07dans la vidéo
13:07que tu avais publiée.
13:09Donc là, encore,
13:10forcément,
13:10le tribunal n'est pas lié
13:12par l'interprétation
13:13des parties des propos.
13:14Donc, le tribunal a vu
13:15très rapidement
13:15que non,
13:17il n'y avait aucune infraction pénale
13:18qui lui était imputée
13:20dans ce passage-là.
13:21Donc, circuler,
13:22il n'y a rien à voir,
13:23ce n'est même pas diffamatoire.
13:25On était même
13:25avant la bonne foi
13:26et d'ailleurs,
13:27sur les cinq propos
13:27qui étaient reprochés
13:29par Fernand Lopez,
13:30il n'y en a qu'un seul
13:31sur lequel on a été amené
13:32à démontrer la bonne foi
13:34puisque moi,
13:35j'avais soulevé
13:35le fait
13:36qu'il n'y avait pas
13:37de caractère diffamatoire
13:39et le tribunal m'a suivi
13:40sur ces éléments-là
13:43et sur le dernier,
13:43on a rapporté la preuve,
13:45on avait suffisamment de base
13:46qu'il y a eu une relax
13:47au bénéfice de la bonne foi.
13:49Mais effectivement,
13:50on se retrouve très souvent
13:51sur des dossiers
13:52où on demande
13:52des condamnations énormes
13:54sans lien
13:55parce que là,
13:56en plus,
13:56c'était assez savoureux
13:58dans le cas de Fernand Lopez
13:59parce que ce que les gens
14:00ne savent pas,
14:01c'est qu'il y a
14:01l'association MMA Factory
14:03aussi qui avait fait
14:05la citation directe
14:07qui s'était plaint
14:07et constituée
14:08par la civil
14:09alors qu'elle n'était pas
14:10spécialement visée.
14:11Moi, je trouve
14:11dans le cadre de la vidéo,
14:12c'était plus Fernand Lopez
14:13qui était visé.
14:14Mais lorsque j'ai reçu
14:16la citation directe,
14:17je me suis dit
14:17ok, c'est une association,
14:19mais une association,
14:20ce n'est pas une personne physique,
14:21c'est une personne morale,
14:23il faut qu'elle justifie
14:24de sa qualité à agir,
14:26il faut qu'elle soit
14:27régulièrement déclarée.
14:29Donc là,
14:29c'était assez intéressant
14:30de voir qu'on demandait,
14:31alors je mélange
14:33pêle-mêle,
14:33les frais d'avocat
14:34et les dommages intérêts
14:35parce que c'était,
14:36de mémoire,
14:3650 000 euros
14:37de dommages intérêts
14:38et 6 ou 7 000 euros
14:40de frais d'avocat
14:41qui étaient demandés
14:42pour l'association MMA Factory,
14:43ce qui sont des condamnations
14:45qui sont extraordinaires
14:46et ne sont jamais prononcées
14:47en matière de diffamation.
14:48Et lui demandait
14:49la même chose quasiment.
14:50Lui demandait la même chose,
14:51donc il faut multiplier
14:52ces fois deux.
14:53Donc on arrive à 120 000 euros
14:54quasiment.
14:55Oui,
14:56tout à fait,
14:57mais moi je suppose,
14:59j'estime,
15:00quand vous demandez
15:0160 000 euros de dommages
15:02et en tout cas de frais
15:04tout confondus
15:05à une partie,
15:06la moindre des choses,
15:07c'est de justifier
15:09de sa qualité à agir,
15:10d'avoir des statuts
15:10en bonne et due forme
15:11et de démontrer
15:13que l'association
15:14est régulièrement enregistrée.
15:15Donc moi,
15:15le premier réflexe
15:16que j'ai eu,
15:16c'est de dire
15:17« rapportez-moi la preuve
15:19parce que je ne la vois pas
15:20dans le dossier »
15:21que l'association
15:22est régulièrement déclarée
15:23que vous êtes autorisé
15:23par les statuts
15:24à agir en justice.
15:26Et bien là,
15:28force est de constater
15:29que cette preuve
15:29n'a jamais été rapportée,
15:31donc on s'est retrouvé
15:32avec une belle irrecevabilité
15:34de la constitution
15:34de partie civile
15:35de l'association MMA Factory.
15:37Vous demandez 60 000 euros,
15:38mais le préalable
15:39n'est même pas rempli,
15:41c'est un peu dommage quand même.
15:42Donc ça,
15:43c'est des exemples
15:44qui permettent d'attester
15:45du fait qu'on préfère
15:47très souvent communiquer
15:49plutôt que d'agir
15:51et de se dire
15:52qu'il y avait
15:52un réel intérêt à agir.
15:54Le jour où il y aura
15:55une plainte
15:56qui sera vraiment fondée,
15:58la seule,
15:58à mon sens,
15:59qui avait vraiment matière
16:00à t'attaquer en diffamation,
16:02ne serait-ce que pour le principe,
16:04c'était la plainte
16:04de Yves-Jean Barre.
16:06Yves-Jean Barre,
16:07je le comprends.
16:08Les autres,
16:10ça ressemble plus
16:10à de la critique
16:11qui a été faite.
16:12Alors oui,
16:12de la critique
16:13avec certains francs-parlers,
16:16avec des éléments à l'appui,
16:18ça peut faire mal,
16:18c'est sûr,
16:19mais ça ne dépasse pas,
16:20à mon sens,
16:21les limites admissibles
16:22de la liberté d'expression.
16:23Il ne faut quand même pas oublier
16:24que Ferdinand Lopez,
16:25aussi dans sa plainte,
16:25ce qui le motivait,
16:26c'était expliquer notamment
16:27que c'est potentiellement
16:28aussi à cause de moi
16:29qu'il a perdu des combattants
16:30quand même,
16:30de mémoire.
16:31Oui, effectivement.
16:32Alors ça,
16:33je ne sais pas comment
16:33il va établir le lien,
16:34mais en tout cas,
16:35ça n'a pas été constaté
16:36par le tribunal,
16:41même temps de travail,
16:41plus de moi.
16:42J'en suis fort désolé.
16:44Bon, pour le moment,
16:44c'est en tout cas à 100%.
16:46On verra évidemment à l'avenir,
16:48on ne va pas préjuger
16:49de tout cela
16:49avec ce jugement.
16:50Donc le 3 juillet,
16:52dans le procès
16:53que ma tante Kaira Mouraoui,
16:54je tiens aussi à préciser
16:55qu'il y avait beaucoup de gens
16:55des fois qui disaient
16:56Matakei,
16:56mais qui ne l'ont jamais fait,
16:57qui n'ont jamais rien reçu.
16:59Je pense notamment
16:59à la Ligue de Martinique,
17:01auparavant,
17:01j'ai vu Stéphane Moulin,
17:02Christophe Galtief
17:03qui avait dit
17:03que c'était rétracté.
17:05On a vu Madame Brigitte Henriquez
17:06aussi,
17:06l'ancienne vice-présidente
17:07de la Fédération France de football
17:08qui a été prédente
17:09du CNESL,
17:09donc du comité olympique français,
17:11qui avait dit
17:11qu'elle avait porté
17:12plusieurs plaintes finalement.
17:14On n'en a pas vu la couleur.
17:16En tout cas,
17:17normalement,
17:19vu les dates
17:19auxquelles ça avait été annoncé,
17:20les dépôts de plaintes,
17:21on aurait dû avoir quelque chose,
17:22ne serait-ce que pour la diffamation,
17:24surtout pour la diffamation.
17:25Je crois que l'équipe avait dit,
17:26c'est exceptionnel,
17:27parce que Marc Loplongeon
17:28de l'équipe est au courant
17:29de certaines choses avant nous
17:31à ce niveau-là,
17:31il avait dit
17:32que ça avait été abandonné
17:33ou autre,
17:34si je ne dis pas de bêtises.
17:35Ça n'avait pas été pour...
17:36Il n'y a pas eu de suite.
17:37Ce qui semble être confirmé,
17:39puisqu'on n'a rien reçu.
17:41On parle quand même
17:42de beaucoup de procès,
17:43c'est beaucoup d'argent,
17:44beaucoup d'enjeux.
17:44Comme tu dis,
17:45ce n'est pas simplement
17:45« Ah oui, Romain,
17:46flingue lui, machin et tout. »
17:47On n'est pas là en plus
17:48pour flinguer personne
17:49et que justement,
17:50ces procès montrent,
17:52et c'est peut-être ça
17:52qui renforce au final
17:53la créativité du travail,
17:54c'est que au final,
17:54toutes ces attaques-là,
17:55quand tu vois le verdict final,
18:02mon avocat,
18:02en l'occurrence, toi.
18:04Tout à fait.
18:05Ma conclusion te paraît
18:07plutôt bonne ?
18:08Je n'ai pas besoin
18:09d'en rajouter.
18:11Je n'ai pas besoin
18:11d'en rajouter.
18:12En tout cas,
18:13je te remercie beaucoup.
18:14Je tiens à préciser
18:15que toi, ton cabinet
18:16est à Marseille.
18:17Tout à fait.
18:18Tu fais droit des affaires,
18:19tu fais propriété intellectuelle aussi,
18:21notamment les droits de la presse.
18:22Et là,
18:23ça vient du cœur.
18:25Et c'est notamment
18:25lié à l'affaire
18:26Yves-Jean Barre et IT,
18:27parce que tous les gens
18:27qui me suivent savent
18:28à quel point cette cause
18:29et tout ça,
18:30ça a été très important.
18:32J'ai vu à quel point aussi,
18:33il y a le professionnel,
18:34puis il y a aussi,
18:35je dirais,
18:36l'implication humaine
18:37que tu as eue,
18:37notamment sur ce dossier-là.
18:39Parce que je sais
18:39que le jugement
18:40en première instance,
18:41la relaxe partielle,
18:42comme moi,
18:43ça n'a pas tellement bien vécu,
18:45on va dire.
18:46Absolument.
18:47Sur un dossier pareil,
18:48je trouvais ça inadmissible.
18:50Honnêtement,
18:50après, le tribunal,
18:51je ne critique pas
18:52la position du tribunal
18:54qui est la sienne.
18:55Mais en tout cas,
18:56à titre personnel,
18:57je ne pouvais pas accepter
18:58une telle décision.
18:59Ça, c'est clair.
19:00La dévotion.
19:01On avait fait appel
19:03le jour même
19:03et puis c'est quand même
19:05le plus gros dossier
19:07sur lequel j'ai travaillé,
19:08pas le plus médiatique,
19:09en tout cas dans la presse.
19:12Mais le plus gros humainement.
19:13Mais c'est le plus gros humainement
19:14en termes de travail,
19:16d'investissement.
19:16Puisque là,
19:17en appel,
19:17c'était quoi ?
19:17C'était une centaine de pages
19:18que j'avais sur le site.
19:19Oui, c'est ça.
19:21Exactement.
19:21En tout cas,
19:22n'hésitez pas,
19:22pour tous ceux qui cherchent
19:23un avocat,
19:24là, c'est vraiment,
19:24je le dis du fond du cœur,
19:25j'ai mis les liens
19:26en description,
19:27tes réseaux sociaux,
19:28etc.
19:28Donc, n'hésitez pas.
19:30Encore une fois,
19:30merci pour tout, Mokhtar,
19:32en espérant quand même
19:32que tu aies moins de travail
19:33à l'avenir.
19:34On espère aussi.
19:35Merci à tous.
19:36Keep the faith.
19:37Sous-titrage Société Radio-Canada

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