On parle souvent de pollution plastique, beaucoup moins de celle… invisible.
Et pourtant, chaque jour, des résidus d’antibiotiques quittent nos corps, traversent les stations d’épuration sans encombre et finissent leur course dans les rivières.
Ce cocktail chimique affecte directement la biodiversité aquatique, et pire : il favorise l’émergence de bactéries résistantes, véritables bombes à retardement pour la santé publique.
Ce n’est pas de la science-fiction : l’OMS considère déjà la résistance aux antibiotiques comme l’une des plus grandes menaces sanitaires mondiales.