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  • 25/05/2025
On parle souvent de pollution plastique, beaucoup moins de celle… invisible.

Et pourtant, chaque jour, des résidus d’antibiotiques quittent nos corps, traversent les stations d’épuration sans encombre et finissent leur course dans les rivières.

Ce cocktail chimique affecte directement la biodiversité aquatique, et pire : il favorise l’émergence de bactéries résistantes, véritables bombes à retardement pour la santé publique.

Ce n’est pas de la science-fiction : l’OMS considère déjà la résistance aux antibiotiques comme l’une des plus grandes menaces sanitaires mondiales.

#pharma #Pollution #antibiotique #ecologie #medicament

Catégorie

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Éducation
Transcription
00:00Et si notre urine détruisait notre environnement ?
00:02Chaque fois qu'on prend des antibiotiques, on en rejette une partie dans nos urines.
00:05Et mauvaise nouvelle, les stations d'épuration ne les arrêtent pas.
00:07Résultat, des résidus se retrouvent directement dans les rivières.
00:10Et ajoute à ça les rejets de l'industrie pharmaceutique et ceux de l'élevage.
00:13Et chaque année, ce sont 8500 tonnes d'antibiotiques qui finissent dans les milieux aquatiques.
00:18C'est invisible, certes, mais profondément toxique.
00:20Des traces d'amoxicilline, l'antibiotique le plus utilisé au monde,
00:23sont déjà à des niveaux dangereux dans certaines régions comme en Asie.
00:26Tout ça crée des super bactéries résistantes.
00:28Et si rien ne change, cette résistance pourrait causer 39 millions de décès d'ici 2050.
00:33Les antibiotiques ne sont pas automatiques, mais le traitement de Nozo, lui, devrait l'être.

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