Lors du Grand Rendez-vous du 25/05, le philosophe Alain Finkielkraut a évoqué l'élection à la présidence des Républicains de Bruno Retailleau : «Il regarde la réalité en face et redonne une certaine vigueur à la droite qui en avait bien besoin».
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00:00Ce qui m'inspire confiance, c'est son discours en effet.
00:05Il semble sincère, il est très digrecte et il prend les problèmes à bas le corps.
00:12Il nous sort du en même temps mortifère dans lequel nous avons vécu.
00:19Et en outre, j'ai été très sensible à la position que Bruno Retailleau a prise au moment de l'incarcération en Algérie de Boilem Sansarde.
00:34C'est notre Navalny, Boilem Sansarde.
00:37Espérons qu'il n'aura pas le même sort, mais nous devrions le traiter, le penser comme tel.
00:42Et il a préconisé, contre l'avis d'un ministre des Affaires étrangères bien mal aspiré en tout domaine,
00:51notamment sur le conflit israélo-PST1, il a préconisé une politique de fermeté, un bras de fer.
00:57Donc il dit les choses, il regarde la réalité en face et il redonne une certaine vigueur à la droite qui en avait besoin.
01:07Et alors je remarque aussi, et ça c'est très intéressant pour la sortie du macronisme,
01:13je n'ai pas à prendre parti pour l'un ou pour l'autre dans les élections de 2027,
01:17mais il y a un rapprochement idéologique très clair entre Bruno Retailleau et Édouard Philippe.
01:23On dit même qu'Édouard Philippe rêve d'un ticket.
01:27Bon, ça ce sont des considérables qui ne sont pas les miennes,
01:30mais nous sortons vraiment d'en même temps, une vraie alternative à la gauche radicale et à la gauche molle est en train de naître.
01:42C'est la fin du macronisme.
01:44Et cela m'encourage d'autant plus que je persiste à ne pas avoir confiance dans le Rassemblement National,
01:53qui n'est certes plus un parti fasciste, collaborationniste, pétainiste,
01:59mais dont le tropisme poutinien m'inquiète et dont le programme économique me paraît aberrant.