Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Stéphane Pauwels et François Manardo pour 1h30 de débat.
Au sommaire ce 24 mai 2025 :
- Finale CdF ?
PSG : Campos prolongé, bonne nouvelle ?
Inter : pas de titre de champion, incertitudes Lautaro et Pavard, inquiétant ?
- le syndrome des clubs français en finales européennes : pourquoi un tel naufrage ?
- Bleus : Cherki, le bon moment ? Une liste rassurante pour défier l'Espagne ?
A 20h les débats flash avec Carine Galli :
- soulier d'or pour Mbappé : un titre significatif ou anecdotique ?
- Lens : rachat de stade et grand ménage. Inquiet pour l'avenir ?
- Renard et Le Sommer écartées : bonne idée ?
- Nice comme Lille en LdC ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 24 mai 2025.
Au sommaire ce 24 mai 2025 :
- Finale CdF ?
PSG : Campos prolongé, bonne nouvelle ?
Inter : pas de titre de champion, incertitudes Lautaro et Pavard, inquiétant ?
- le syndrome des clubs français en finales européennes : pourquoi un tel naufrage ?
- Bleus : Cherki, le bon moment ? Une liste rassurante pour défier l'Espagne ?
A 20h les débats flash avec Carine Galli :
- soulier d'or pour Mbappé : un titre significatif ou anecdotique ?
- Lens : rachat de stade et grand ménage. Inquiet pour l'avenir ?
- Renard et Le Sommer écartées : bonne idée ?
- Nice comme Lille en LdC ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 24 mai 2025.
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00:00:0019h, 20h30, on refait le match sur RTL. Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:16Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver. Comme chaque samedi, on est ensemble jusqu'à 23h30,
00:00:21minimum. Ben oui, c'est la finale de la Coupe de France. PSG 1 à 1, ça va vivre évidemment
00:00:26en direct et en intégralité dès 20h30 avec Eric Sylvestreau. Le match, le bord terrain. Vous ne
00:00:33manquerez absolument rien de ce dernier trophée national à attribuer avant la grande finale de
00:00:39Ligue des Champions dans une semaine. Jour pour jour, PSG Inter Milan. Ce sera à vivre en direct,
00:00:45en intégralité sur les antennes d'M6 pour la télévision et de RTL pour la radio. Pour l'heure,
00:00:51on refait le match comme chaque samedi. Quelle finale ce soir ? Peut-on insister à un beau match
00:00:57entre deux équipes qui ont quand même, il faut bien le dire, la tête ailleurs ? Reims en bagarre
00:01:01pour sa survie en Ligue 1 et Paris qui rêvent de grandeur. Autre dossier ouvert ce soir après
00:01:0820h30. Y a-t-il une malédiction française en Coupe d'Europe ? Quinze finales et seulement
00:01:14deux victoires à l'arrivée. On va essayer de se poser la question du pourquoi, du comment. C'est
00:01:20important en ce moment. Et puis Ryan Cherki, appelé en bleu, est-ce le bon timing ? Peut-il
00:01:24se faire une place dans cette équipe de France ? Pour en débattre à mes côtés ce soir,
00:01:28Monsieur Sébastien Tarrago de l'équipe. Salut Sébastien. Merci, monsieur s'en fout. Monsieur
00:01:35Stéphane Pouwels, la voix belge d'RTL. Merci, monsieur s'en fout. C'est un plaisir de vous
00:01:40recevoir. Quel bonheur, quel bonheur. Et enfin, l'éminent ancien chef de presse de l'équipe de
00:01:46France, Monsieur François Bernardo. Ça commence à dater. Heureusement d'ailleurs. Mais c'est pas
00:01:53fait d'arbre. Bonsoir à tous. À 20h, on ouvrira les débats flash. Karine Galli nous rejoindra,
00:02:00comme c'est de coutume, quatre chroniqueurs. Du coup, quatre thèmes à défendre en 45 secondes
00:02:05chrono. Le soulier d'or pour Kyan Bappé, un titre significatif ou anecdotique ? Lance,
00:02:12le rachat du stade, le grand ménage au sein de la direction. Est-ce qu'il faut être inquiet ou
00:02:17confiant pour l'avenir du racing ? Et puis Laurent Bonadei, le sélectionneur des bleus aux féminins,
00:02:24qui écarte les patronnes ? Wendy Renard, Eugénie Le Sommer, Kenza Daly pour l'Euro. Est-il visionnaire
00:02:29ou trop aventureux ? Enfin, on se penchera sur la question niçoise, nice barragiste pour la
00:02:35Ligue des Champions, quatrième de notre championnat. Les aiglons peuvent-ils faire le même parcours que
00:02:40l'île ? Cette saison, on est ensemble jusqu'à 20h30. Boris, à la réalisation, on refait le match, c'est parti.
00:02:46RTL, on refait le match. Oui, disputer une finale sans penser à l'autre, à celle qui suit, à celle
00:02:56qui ferait basculer le Paris Saint-Germain dans une autre dimension. C'est à nous de ne pas tomber
00:03:02sur cette difficulté-là et de bien préparer, de bien aborder ce match, de faire un match excellent.
00:03:07Ça va dépendre beaucoup de notre performance et de notre attitude sur le terrain.
00:03:14Face à Samba Diawara, l'entraîneur de Reims, une équation visiblement difficile à résoudre.
00:03:19Jouer cette finale de Coupe de France à fond ou garder des forces pour assurer le maintien en
00:03:24Ligue 1 jeudi prochain ? La passion ou la raison ?
00:03:32Il est clair qu'on veut surtout rester en Ligue 1, mais on respecte cette compétition. On veut aligner
00:03:37la meilleure équipe possible sans pour autant se pénaliser pour le match de jeudi. Il y a quand
00:03:42même une possibilité de créer une surprise et on jouera le coup à fond, ça c'est certain.
00:03:47Voilà, vous les avez entendus les acteurs de cette finale ce soir. Marc Quignos, le capitaine du
00:03:52Paris Saint-Germain ou encore Samba Diawara, l'entraîneur du stade de Reims. Messieurs,
00:03:58Sébastien Tarrago, François Mallardo, Stéphane Pauwels, est-ce que vous vous attendez à une
00:04:04belle finale ce soir ou est-ce que forcément les deux équipes auront la tête ailleurs ?
00:04:08C'est quoi une belle finale ? C'est une finale serrée ? C'est un vrai match en fait, un match
00:04:14avec de l'enjeu, avec de l'émotion, avec le respect qu'on doit apporter à cette dame coupe.
00:04:20Je pense qu'il y aura du respect de la part des deux équipes. Le souci c'est que je ne pense pas
00:04:25que ce soit corrélé au match de barrage du côté du stade de Reims et à la finale de la Ligue des
00:04:30Champions du côté du Paris Saint-Germain. On ne parle que de ça depuis cinq ans. Je n'y crois pas
00:04:34trop. J'ai bien peur que, à part si le stade de Reims met son équipe B, mais j'ai bien peur que de
00:04:41toute façon si le Paris Saint-Germain en a envie, je pense qu'il en aura envie, ça se termine
00:04:46gentiment en boucherie. Le match me donnera peut-être tort dans deux heures et tant mieux,
00:04:51j'espère me tromper vraiment. Mais j'espère vraiment qu'il n'y aura pas 3-0 au bout d'une
00:04:56demi-heure. Si c'est Paris-Veux, c'est fini. Il y a 3-0 en 30 minutes. Ça c'est à peu près le cas
00:05:02contre 97% des équipes françaises. C'est un problème. C'est exagéré un tout petit peu, mais pas long.
00:05:07Ce qui est terrible, et pour ne pas répéter, c'est que c'est vrai que ça peut être pire après 20 minutes et
00:05:14tout le monde s'ennuie. Moi ce qui m'inquiète, c'est que hormis les observateurs et les journalistes
00:05:20sportifs et les supporters des deux équipes, tout le monde s'en fout de cette finale. C'est-à-dire
00:05:24que le monde du football français attend ce match de Champions League, cette finale de Champions League.
00:05:28Et donc, les observateurs vont regarder pour voir. On peut attendre le plat de résistance et avoir un bel apéro.
00:05:34Écoute, très honnêtement, je vais être curieux de voir les audiences demain de ce match parce que
00:05:39tout le monde sait que ça va être pillé très vite. Tout le monde sait. En plus, Reims, ils sont dans le dur.
00:05:43Pour ça que Reims a fait 2-0 contre PSG cette saison en championnat. Oui, mais ici c'est Paris.
00:05:47Et connaissant maintenant, on connaît tous M. Enrique, M. Enrique, il ne va pas rigoler, il va mettre une équipe
00:05:53pour jouer. Et donc, il va essayer justement que son équipe reste dans une dynamique positive.
00:05:59Et donc, ça peut être une boucherie, comme dit Philippe. Je pense qu'il y a beaucoup de gens comme moi qui se matchent et c'est désintéressant.
00:06:09François Mallardot, vous avez ressenti ça aussi autour de vous, le désintérêt ? On sait que la Coupe de France a peut-être plus l'aura qu'elle avait à une époque.
00:06:18Mais la finale au Stade de France... Que l'intérêt soit moins grand. Après, c'est un cas assez unique dans l'histoire de la finale de Coupe de France.
00:06:26Il y avait déjà eu un club français, l'OM, qui avait joué une finale de Coupe de France après, lui, en revanche, avoir perdu une finale de Ligue des Champions.
00:06:34Et c'était aussi incliné en finale de Coupe de France. C'était l'OM contre l'AS Monaco. Mais je crois que la pression, elle va être complètement différente.
00:06:41Il y a un club qui a la tête sur le bio, c'est Reims. Mais avec des joueurs qui ont une opportunité assez rare pour eux de remporter un trophée.
00:06:50Donc, ça doit être un surplus de motivation, en tout cas, à leur faire oublier cette peur.
00:06:55Et le PSG, il y a une autre peur, je pense, c'est que tu te blesses en prévision de Munich. Donc, tu peux jouer de manière un peu différente.
00:07:04S'ils arrivent à plier ça au bout de 30 minutes, on risque d'avoir peut-être une finale un peu monocorde.
00:07:10Mais ça peut aussi donner un match où ça se débride complètement pour évacuer cette pression.
00:07:16Parce que quand même, oui, ils vont penser aux matchs de retour des barrages et puis les Parisiens. Forcément, forcément, ils vont penser à la Bavière.
00:07:24Oui, mais tu sais quand même que les supporters et les joueurs de Reims, ils pensent qu'il y a une chose, c'est de ne pas descendre.
00:07:31Et donc, je pense que les joueurs, dans leur tête...
00:07:34Ils ne sont pas tous les ans en finale.
00:07:36Gagner un trophée et ne pas descendre. La présidence du club, le club pense à ne pas descendre. Les joueurs, ils ont quand même une opportunité d'avoir une ligne de palmarès.
00:07:43Peut-être, mais les joueurs, ce n'est pas des fous non plus. Ils savent très bien que si Paris déroule, ça va être compliqué.
00:07:49Je ne suis pas sûr que les joueurs de Reims ont une motivation dithérambique.
00:07:53Quand tu es joueur pro, Stéphane, quand même, ils ont une chance unique pour certains d'entre eux, pour beaucoup d'entre eux d'ailleurs, de gagner un trophée.
00:08:01Moi, je pense que la motivation, elle sera considérable. La seule chose, c'est un problème de niveau, après, c'est tout.
00:08:07On en revient à notre championnat avec la réalité qui est que le Paris Saint-Germain marche sur tout le monde.
00:08:14Alors effectivement, il y a eu deux matchs nuls contre le Stade de Reims.
00:08:17Faut-il peut-être espérer que cela augure d'un match serré ? Mais moi, je n'y crois pas une seconde.
00:08:24Il y a eu ça, il y a eu une petite déculottée aussi aux Marseillais chez eux, à De Laune.
00:08:29Ils ont quand même une capacité à savoir, dans un bon jour, en mettant tous les ingrédients, embêter les grosses cylindriques.
00:08:35Ils peuvent jouer le contre, mais ils vont jouer derrière et avec Paris, Paris, ce n'est pas Marseille.
00:08:44C'est-à-dire que Paris, motivé pour gagner un trophée, à un moment, s'ils ont envie de marquer des buts, ils vont en marquer.
00:08:50Je n'arrive pas à y croire.
00:08:51Il faudrait vraiment un concours de circonstances immense pour que, effectivement, le Stade de Reims soit capable de mener des contres un peu éclairs.
00:09:00Mais derrière, c'est rapide aussi le PSG.
00:09:03Encore une fois, ce qui peut fonctionner contre Marseille, contre Lyon, je n'y crois pas contre Paris.
00:09:08Oui, et puis Paris est dans une telle dynamique collective, ils sont tellement boostés.
00:09:12Mais c'est vrai, je n'ai jamais vu Paris comme ça depuis dix ans, avec un coach qui est tout le temps...
00:09:17On voit des vidéos, mais c'est vrai, ce n'est pas du pipeau.
00:09:19Il y a une bonne ambiance à l'entraînement, ça se chambre, il y a un respect du coach.
00:09:23Je ne vois pas cette équipe de Paris qui va, aujourd'hui, devant leur stade, devant leurs supporters et le stade plein, bafouer le match.
00:09:30Je pense qu'ils vont aller au taquet.
00:09:31Est-ce qu'ils peuvent manquer un petit peu de rythme quand même ?
00:09:32Ça fait un mois maintenant qu'ils font un match toutes les semaines, pas plus.
00:09:37Un petit peu, oui, peut-être.
00:09:40Un petit peu, un petit peu.
00:09:41Et ce rythme, encore une fois, ils peuvent non seulement peut-être en manquer, mais je le répète,
00:09:45surtout penser, pour les joueurs, à ne pas se blesser, parce qu'ils voudront tous en être la semaine prochaine.
00:09:52Et ça, quand tu es joueur, c'est quelque chose que tu ne peux pas, que tu ne sais pas gérer.
00:09:58On se souvient du dernier match, avant le match retour contre Arsenal, ils avaient un gros match contre Nice.
00:10:04Bon, ils sont passés au travers, contre Nice et contre Strasbourg, c'est pas le final.
00:10:08Ils avaient déjà le titre de champion en poche, l'histoire était pliée, c'était un footing.
00:10:14Ils avaient besoin d'avoir un peu de rythme, de jouer au ballon.
00:10:19Très bien, superbe, mais ils s'en fichaient totalement.
00:10:22C'est différent, là, il y a un trophée à gagner et ils veulent le gagner, le trophée.
00:10:25Moi, vraiment, je n'arrive pas à imaginer un pari autrement que surmotivé pour cette rencontre.
00:10:33Donc, on s'attend à un PSG qui déroule.
00:10:36Si vous êtes plus énergué...
00:10:373-0 pour 1, ça met le temps, ça pète les gars.
00:10:41Par exemple, Dembélé, on sait que depuis un mois et demi, il y a une question musculaire.
00:10:48Il faut faire attention avec Ousmane Dembélé.
00:10:50Si ça se passe bien, il faut le faire sortir rapidement, à l'heure de jeu, avant, après ?
00:10:55Le faire sortir après, entre ce que veulent les joueurs, effectivement, c'est toujours avoir plus de titres.
00:11:01Et les priorités d'un entraîneur et d'un club.
00:11:03Ce club va avoir une deuxième opportunité.
00:11:06Peut-être que celle-ci, on la sent un petit peu mieux, on y reviendra tout à l'heure.
00:11:10Depuis son arrivée, le propriétaire qatari n'a qu'une obsession.
00:11:15A 7 jours de peut-être avoir une chance sur deux de la finaliser, cette finale de Coupe de France,
00:11:21ils en ont gagné 7, les Qataris, depuis leur arrivée.
00:11:26Je ne pense pas que ce soit la priorité du club.
00:11:29J'enfonce une porte ouverte.
00:11:30En revanche, les joueurs...
00:11:33Mais il n'y a pas d'autre possibilité que de se blesser que ce soir.
00:11:36Louis-Henriquet a montré la dernière fois, avec un blessure.
00:11:39Tu peux te blesser à l'échauffement, aux entraînements.
00:11:42Aux entraînements, ça serait vraiment encore plus...
00:11:44Henriquet avait montré au match allé à Arsenal qu'il pouvait faire des choix et pas faire jouer un joueur s'il y avait des craintes.
00:11:51Et je pense que s'il y a des joueurs qui sont susceptibles d'être limite musculairement, il ne va pas les faire jouer.
00:11:56Oui, il avait effectivement laissé Ousmane Dembélé sur le banc.
00:12:00Et il dit que c'est son meilleur choix de la saison.
00:12:03Alors ça, c'est autre chose.
00:12:04C'est quand il ne l'a pas emmené à Arsenal à l'automne pour lui faire comprendre qui était le patron et surtout diffuser à l'ensemble du vestiaire le message.
00:12:11Et là qu'on signe 19h16 sur l'antenne d'RTL.
00:12:14Vous êtes bien dans On refait le match avec Stéphane Pouwels, avec François Menardot, avec Sébastien Tarrago.
00:12:19On se retrouve après une petite pause.
00:12:21A tout de suite.
00:12:34On refait le match jusqu'à 20h30 avec Sébastien Tarrago de l'équipe, avec Stéphane Pouwels, notre voix belge, avec François Menardot.
00:12:45Que ça lui déplaise ou non, il a été le chef de presse de l'équipe.
00:12:49Ah bon, ça ne me déplaît pas ? Non, ça ne me déplaît pas.
00:12:51Et il a même eu le courage de ne pas s'associer à la lecture de la fameuse lettre sur les pentes savonneuses.
00:13:02On va faire l'émission là-dessus.
00:13:04Mais non, mais il faut dire...
00:13:06Pour rendre à ses arts.
00:13:07Voilà, exactement.
00:13:09On refait le match, on parlera après.
00:13:11Il n'arrivait pas à lire le truc, c'est pour ça.
00:13:13Il n'avait pas ses lunettes.
00:13:15Ou alors ce n'était pas écrit en français, on ne sait pas bien.
00:13:17Si, si, c'était écrit en bon français.
00:13:19Ce n'est pas les joueurs qui l'avaient.
00:13:20Mais c'était plié, un avocat.
00:13:22François Menardot, qui dans 10 minutes apportera son concours à l'éditorial de l'émission,
00:13:29puisqu'il m'a proposé, et j'ai accepté comme un seul homme,
00:13:33de rentrer dans les chiffres, dans les statistiques des clubs français en Coupe d'Europe depuis maintenant 50-60 ans.
00:13:4170 ans.
00:13:42Et François fait des dossiers comme ça.
00:13:44On le sait globalement, on le sait tous que c'est une catastrophe les clubs français en Coupe d'Europe.
00:13:47Mais quand on se penche très sérieusement dans les chiffres,
00:13:50ça fait froid dans le dos, surtout à une semaine de la finale du Paris Saint-Germain.
00:13:53Donc on espère que munis de ces événements-là, ils sauront réagir.
00:13:57L'idée c'est quoi ? C'est de mettre tout le monde en dépression ?
00:13:58Tu verras, on verra ça après 19h30.
00:14:00Pour l'heure, on va rester sur notre match du soir, notre finale de Coupe de France.
00:14:03Et puis, évidemment, en toile de fond, la préparation de cette finale de Ligue des champions pour le PSG face à l'Inter.
00:14:11Dans l'actu de la semaine, côté Paris Saint-Germain, il y a deux choses j'ai envie de dire.
00:14:16Il y a eu le fameux médiadet, c'est-à-dire que c'est l'UEFA qui impose ça aux finalistes,
00:14:20c'est de recevoir l'ensemble de la presse internationale.
00:14:22Donc à Poissy, au campus, le centre d'entraînement du Paris Saint-Germain.
00:14:27Ce mercredi, il y avait le monde entier.
00:14:30Il y avait les diffuseurs du Mexique, d'Arabie Saoudite, il y avait des médias du monde entier.
00:14:35Et donc tous les joueurs du Paris Saint-Germain ont été amenés comme ça à échanger.
00:14:40Alors effectivement, pour M6 et RTL, on a eu la chance de rencontrer beaucoup de joueurs.
00:14:45Ousmane Dembele, Marquinhos, Di Gio Donnarumma, Désiré Doué.
00:14:50Et c'est vrai que je dois admettre que je les ai trouvés globalement très zen.
00:14:58Alors il y a des joueurs, on s'y attend.
00:15:00Ousmane Dembele, on n'est pas très surpris.
00:15:02Quoique, avec son nouveau statut, il pourrait être un petit peu plus tendu.
00:15:06Il n'est pas dans la nature d'être très tendu.
00:15:08Voilà, il y avait plus de tension, on va dire, dans le staff de la communication du PSG,
00:15:13qui n'est pas habitué comme ça à voir tous ces joueurs qui parlent aux journalistes.
00:15:16À tout le monde.
00:15:17Donc il avait envie que ce soit quand même assez cadré.
00:15:19Mais les joueurs, on peut imaginer qu'ils fassent comme ça bonne figure.
00:15:24Mais globalement, ce serait quand même étonnant que les 10, 15 ou 20 joueurs
00:15:28qui se sont exprimés soient dans cet état d'esprit.
00:15:31Donc, est-ce qu'il faut prendre ça comme un signal positif ?
00:15:34Ou se dire qu'ils sont trop confiants ?
00:15:36Je n'en sais rien, mais le fait est qu'il n'y a pas cette chape de plomb
00:15:40que l'on ressent depuis des années quand le PSG est devant une échéance importante.
00:15:44Tout à l'heure, je vous l'ai dit, sur les réseaux sociaux, on voit passer des vidéos
00:15:48et quand ils font des taureaux, des petits jeux à l'entraînement,
00:15:51et tu sens vraiment, moi qui ai vécu aussi cette chance aux investisseurs,
00:15:54ça peut être très tendu dans des entraînements.
00:15:57Et là, tu sens qu'ils sont vraiment...
00:15:59À pire, si c'était tendu, ils ne le mettraient pas sur les réseaux sociaux.
00:16:02Nous sommes d'accord.
00:16:03Mais tu as quand même l'impression que depuis 3-4 mois...
00:16:05Il n'y croit pas, Sébastien.
00:16:07Depuis 3-4 mois, c'est une bande de copains.
00:16:09Depuis 3-4 mois, je ressens que c'est une bande de copains.
00:16:13Il y a des petits gestes, des taquineries.
00:16:15Quand il gagne des matchs, ils sont copains.
00:16:17Et quand il gagne moins de matchs, ils sont moins copains.
00:16:19Ça, c'est l'histoire du foot.
00:16:21Mais comme il gagne beaucoup de matchs, ils sont copains.
00:16:23Plutôt que copains, parce que là, on ne va pas non plus être trop crédule,
00:16:27mais est-ce qu'il n'y a pas effectivement ce sentiment collectif
00:16:31que la victoire ne passera que par le collectif ?
00:16:34Et l'enthousiasme.
00:16:35De toute façon, ils ont bien compris.
00:16:36Pour le coup, c'est quand même la grande réussite de Louis-Henri Quay
00:16:38qu'on a pu critiquer ici et là.
00:16:42C'est d'avoir insufflé ça.
00:16:44De toute façon, il a réussi son pari à ce niveau-là.
00:16:47Qu'il y ait victoire ou défaite, d'ailleurs, samedi prochain, peu importe.
00:16:51Et surtout, la grande réussite aujourd'hui du Paris Saint-Germain,
00:16:55et là encore, qu'il y ait victoire ou défaite,
00:16:58c'est qu'ils ont amené les gens avec eux.
00:17:00Et ça, il faut quand même se souvenir que pendant des années et des années,
00:17:04tout le monde voulait voir Paris perdre.
00:17:06À part les 40 000 aficionados du Belgique.
00:17:11Et là, globalement, les gens sont derrière cette équipe.
00:17:14Donc ça, c'est une grande réussite de Louis-Henri Quay et de ses joueurs.
00:17:18Et il faut quand même saluer ceux-là,
00:17:22puisqu'on arrive à faire croire que c'est l'amicale laïque de Clermont-Ferrand
00:17:27qui joue au Paris Saint-Germain désormais,
00:17:30et qu'ils n'ont pas beaucoup de sous, et qu'ils sont solidaires.
00:17:35Sébastien, t'es dur.
00:17:37Faut bien s'amuser un tout peu.
00:17:39Mais franchement, je le dis très sérieusement,
00:17:42c'est une très grande réussite de leur part.
00:17:45S'il y a bien un mec qui a chargé et qui a tiré à bout les roues sur le PSG dans nos émissions,
00:17:48c'est moi.
00:17:49Quand je trouvais qu'ils avaient des comportements,
00:17:51cette bagarre à l'époque pour qui tire le pénalty.
00:17:54En fait, tout ça était des comportements qu'on n'avait pas envie de les supporter.
00:17:58Mais même moi, maintenant, j'ai envie de voir Paris gagner cette finale de championnats olympiques
00:18:02parce qu'ils m'ont montré des attitudes cohérentes.
00:18:04Je vais vous prendre l'exemple de Donnarumma.
00:18:06Donnarumma qui se viande sur un match et qui devient le héros le match d'après.
00:18:11C'est aussi des comportements qui font que dans un groupe, on vit bien.
00:18:15Il y a le vivre ensemble.
00:18:16Et vous savez, mon cher Philippe, qu'Henri Ford disait
00:18:19« Avec de l'enthousiasme, il n'y a que des succès et de la réussite.
00:18:23Sans enthousiasme, des échecs et des alibis. »
00:18:26Eh bien, moi, Paris, ils ont de l'enthousiasme.
00:18:29Tu sens qu'ils ont cette envie.
00:18:32Et quand c'est l'envie d'avoir envie, et Henriquet y est pour beaucoup.
00:18:35Je cite autre chose, un autre grand auteur.
00:18:37Il est passé de Ford à l'idée quand même.
00:18:39C'est pas mal.
00:18:42C'est singulier chez Louis-Henriquet, cette capacité qu'il a eue cette saison
00:18:46à raconter une histoire très française qu'on aime bien.
00:18:48Parce qu'entre le premier match contre Géronne,
00:18:51qui est gagné à la dernière seconde,
00:18:53et puis des résultats qui sont franchement moyens voire médiocres,
00:18:56il arrive comme ça à faire que le PEG se sauve la tête.
00:19:00Ça n'a pas été un Paris-Saint-Germain qui a été tout de suite
00:19:02dans le classement des 8 premiers de cette phase de Ligue.
00:19:04Donc ça, c'est aussi très franco-français de revenir du diable au vert,
00:19:09de se qualifier à la dernière seconde,
00:19:10et maintenant d'arriver sur cette finale de la Champions.
00:19:13Et puis le deuxième mérite, parce qu'il a été aussi beaucoup critiqué
00:19:17et il le méritait justement,
00:19:19c'est un président qui a mis beaucoup de temps,
00:19:22trop de temps certainement,
00:19:23à comprendre qu'il fallait privilégier le collectif dans une équipe de foot
00:19:28plutôt que parfois en caricaturant à peine,
00:19:30mais on l'a dit aussi souvent,
00:19:31et dans cette émission, vendre des maillots.
00:19:33Et je pense que c'est ce tournant qui a servi au Paris-Saint-Germain,
00:19:37servi par un manager qui a pris aussi des choix très forts.
00:19:40Alors si on parle de coach, d'équipe,
00:19:43l'événement de la semaine aussi,
00:19:46enfin l'événement, la prolongation est importante,
00:19:48c'est le fait que Louis se compose.
00:19:50Ça fait des mois quand même qu'il y avait une interrogation.
00:19:54Ça vous a fait votre semaine ?
00:19:55Ça m'a fait ma...
00:19:57C'est important !
00:19:58Le PSG a fait le choix d'être dans la continuité.
00:20:01Et c'est aussi sous l'impulsion de Louis-Henriquet
00:20:04qui vont faire un poids de plus en plus important quand même dans le club.
00:20:07Bon, Louis se compose, c'est quand même un bâtisseur.
00:20:10C'est un bâtisseur qui a coûté...
00:20:12C'est un coût.
00:20:14Il a bâti, mais ça a coûté beaucoup d'argent.
00:20:16À Paris, il y a eu des échecs aussi, on ne va pas y revenir.
00:20:18Des transferts qui ont coûté des 30, 40, 50 millions d'euros.
00:20:21Ce n'est pas de la petite monnaie.
00:20:23Les mecs, c'était des clinches et ils ne jouaient pas.
00:20:25On l'a dit dans cette émission plein de fois.
00:20:26Là, forcément que tu le prolonges maintenant.
00:20:28Tu es en finale de la Champions League.
00:20:29Et cette année, il y a une belle équipe.
00:20:31Les exemples qui ne vont pas.
00:20:32Là, cette année...
00:20:33Ah mais celle-là...
00:20:34Les Vitigna, les Neves...
00:20:35Mais tu peux reconnaître une prise de risque à Campos.
00:20:39Le PSG a une des moyennes d'âge les plus faibles
00:20:43des 32 équipes qui sont alignées sur la grille de départ.
00:20:47Moins de 24 ans.
00:20:49Donc, non seulement tu as de l'argent,
00:20:51parce que c'est facile de le dépenser quand tu as du pognon.
00:20:53Mais il fait des choix conformes à ce qu'attend l'entraîneur.
00:20:56Nous sommes d'accord.
00:20:57Mais le jeune joueur...
00:20:58Oui mais François, si on doit revenir sur les quelques années précédentes
00:21:02et faire le calcul de tous les mecs qui sont venus
00:21:05qui étaient plus que des moyens et qui ont coûté très cher
00:21:08et qui sont partis plus que la masse salariale.
00:21:09Effectivement, à un moment, il y a un équilibre.
00:21:11Et cette année, il a fait les bons choix.
00:21:12Il y a eu des bons jeunes.
00:21:13Il a coûté beaucoup d'argent au Paris Saint-Germain.
00:21:16Je pense que c'est aussi la force que l'entraîneur ici
00:21:19est capable de faire jouer ces jeunes joueurs.
00:21:21Parce que si cette année, tu ne gagnes pas la Champions League
00:21:25et que t'es mauvais comme poste, tu vas le dégager à un moment ou pas.
00:21:28Ou bien il y a aussi libre antenne tout le temps.
00:21:31Il fait ce qu'il veut.
00:21:32Pour vous, ce n'est pas central.
00:21:33Un mot sur l'Inter pour terminer.
00:21:35C'est central.
00:21:36Non, quand même, c'est très important.
00:21:38Sébastien Tarragot, pour qu'on fasse sur Luis Campos.
00:21:40Luis Campos, aujourd'hui, qu'on le veuille ou non,
00:21:43c'est l'un des trois hommes forts du Paris Saint-Germain.
00:21:46Donc, c'est central.
00:21:47Et c'est central aussi parce que Luis Henrique
00:21:49voulait absolument qu'il continue.
00:21:52C'est un événement important dans le club.
00:21:55Enfin, moi, je crois en tout cas.
00:21:56Complètement.
00:21:57Et après, qu'on aime Campos ou qu'on ne l'aime pas.
00:21:59Je n'avais rien contre M. Campos.
00:22:01Il a ses réseaux.
00:22:02Il est parfois très particulier, volcanique.
00:22:05Parfois trop.
00:22:07Très étonnant dans son attitude par moment.
00:22:12Mais bon, le fait est qu'aujourd'hui, c'est un trio qui fonctionne.
00:22:16Alors, ça fonctionne parce que cette année,
00:22:18même s'il est assez caractériel aussi, M. Henrique,
00:22:21quand il veut Vara, absolument, c'est lui qui le veut.
00:22:24C'est lui qui le cite.
00:22:25Ce n'est pas Campos qui a décidé de le faire.
00:22:27On rappelle que Cuarachquelia est arrivé au Mercato d'hiver.
00:22:31Et que ça change quand même une partie de la donne.
00:22:33Ça change énormément.
00:22:34Donc, c'est aussi que M. Campos l'a fait du bon boulot.
00:22:36C'est aussi un entraîneur qui, parfois, a des bonnes idées.
00:22:38Et que Vara, c'est plus qu'une bonne idée.
00:22:40Donc, c'est une équipe qui fonctionne.
00:22:41Oui, c'est vrai.
00:22:42Donc, c'est normal qu'il reste.
00:22:43Et donc, tout va bien dans le meilleur des mondes pour le Paris Saint-Germain.
00:22:46La pause à 19h30 dans On refait le match.
00:22:49Et on va rester quand même sur cette actualité Ligue des champions
00:22:53en faisant le bilan de 70 ans de naufrage de notre club français en Europe.
00:22:58Et de savoir justement d'où vient le problème pour mieux s'en prémunir.
00:23:02A tout de suite dans On refait le match.
00:23:06Avec Philippe Sanfourche.
00:23:1119h20h30 On refait le match sur RTL.
00:23:14Présenté par Philippe Sanfourche.
00:23:26On refait le match avant une grande soirée foot sur RTL.
00:23:29RTL Foot des 20h30.
00:23:31Eric Silvestro qui prendra la main jusqu'à 23h30.
00:23:35Il y aura peut-être des prolongations aussi.
00:23:36Et M. Dauberg.
00:23:37Il y aura évidemment que M. Dauberg sera là.
00:23:39Karine Galli également qui d'ailleurs va nous rejoindre dès 20h.
00:23:42Pour les débats flash.
00:23:45Donc la grande soirée finale de Coupe de France à vivre sur RTL.
00:23:49Avant évidemment la semaine prochaine.
00:23:51La grande finale de Ligue des champions sur les antennes d'M6 pour la télévision et de RTL.
00:23:56Pour là, un radio.
00:23:57On a parlé de cette finale de Coupe de France.
00:23:59On parlera dans un petit quart d'heure de l'équipe de France.
00:24:03On n'oublie pas les bleus.
00:24:04On avait la liste de Didier Deschamps cette semaine.
00:24:07Avec l'arrivée, beaucoup l'appelaient de leur vœu, de Ryan Cherki.
00:24:11Le Lyonnais dans ce groupe France.
00:24:13On verra si c'est le bon timing.
00:24:16Et s'il a une place à se faire dans cette équipe de France.
00:24:19Mais avant cela, on a voulu se pencher sérieusement sur un fait historique.
00:24:24On sait tous que le football français, un mal fou, a émergé en Coupe d'Europe.
00:24:32Et notamment quand on arrive sur la finale.
00:24:35Le PSG en sait quelque chose.
00:24:37Puisque sa dernière finale c'était il y a 5 ans face au Bayern.
00:24:40Et qu'elle a été perdue en Ligue des champions.
00:24:43On s'est penché un peu plus précisément sur les chiffres.
00:24:47François Manardo, et les chiffres, ils font très mal.
00:24:50C'est abyssal.
00:24:51C'est abyssal.
00:24:52Alors on va commencer par un anniversaire.
00:24:54Pour un premier chiffre, c'est les 70 ans.
00:24:57Ça se fête.
00:24:58Bon anniversaire donc aux Coupes d'Europe.
00:25:00Dont la paternité est française, faut-il toujours le rappeler.
00:25:03Imaginé par le journal L'Équipe.
00:25:05Et mis en musique ensuite par l'UFA.
00:25:07Une fête donc à laquelle le football de club de notre pays ne s'est que trop rarement invité.
00:25:13En 70 saisons, l'UFA a mis en jeu 167 trophées.
00:25:17167 pour 15 finales françaises.
00:25:20Et 2 victoires seulement.
00:25:23C'est un vertige.
00:25:25Un vertige qui commence.
00:25:27Car au jeu des probabilités, notre football de club est un cancre.
00:25:31Chiffre à l'appui.
00:25:3313 défaites en 15 finales.
00:25:36C'est le pire bilan en Europe.
00:25:38Pour un pays qui a disputé plus de 4 finales au moins.
00:25:41Chiffre à partir duquel on peut considérer une statistique.
00:25:44Et à y regarder de plus près.
00:25:47Lors de ces finales, nos clubs affichent un autre bilan qui est cauchemardesque.
00:25:51Lui aussi, j'ai dû le vérifier à trois reprises.
00:25:53Cette réalité est difficile à accepter.
00:25:56Difficile à admettre.
00:25:576 buts inscrits contre 30 encaissés.
00:26:01En finale, un club français prend déjà 2 buts.
00:26:04A croire que nos clubs sont atteints d'un syndrome de la finale.
00:26:08Terminons-en avec quelques probabilités.
00:26:11J'attendais quelques relances parfois.
00:26:13Terminons-en avec quelques probabilités.
00:26:16Quelle est la probabilité théorique ?
00:26:19Probabilité théorique, c'est simple.
00:26:21On considère qu'un club français a la même chance lorsqu'il s'aligne sur la grille de départ
00:26:26qu'un club espagnol ou qu'un club bulgare.
00:26:29Donc une probabilité théorique qu'un club français remporte une Coupe d'Europe.
00:26:33Sachant qu'en moyenne, 4 équipes françaises sont sur la grille de départ depuis 70 ans.
00:26:38Elle est de 13% environ.
00:26:41Rien d'affamant me direz-vous.
00:26:42Si cette probabilité avait été respectée,
00:26:45un club français gagnerait une Coupe d'Europe toutes les 8 saisons environ.
00:26:50La réalité est toute autre.
00:26:52Deux fois en 35 ans.
00:26:55Donc c'est une victoire tous les 35 ans.
00:26:57Pour conclure, un dernier fait.
00:27:00Notre football occupe une place unique au monde
00:27:04pour un pays qui compte à la fois des clubs et une sélection qui ont gagné des trophées.
00:27:09Les Bleus possèdent 7 titres, soit plus de 3 fois que nos clubs.
00:27:14Une incongruité mathématique me direz-vous, difficile à expliquer
00:27:18puisque toutes les autres nations dans le même cas
00:27:23possèdent logiquement plus de Coupes d'Europe que leur sélection n'a gagné de titres.
00:27:30Autrement dit, dans un modèle toujours théorique,
00:27:33sans déséquilibre de niveau, les clubs français auraient une chance 3 fois plus élevée
00:27:37que l'équipe de France de remporter un trophée.
00:27:40Simplement parce qu'ils sont plus nombreux chaque saison à concourir
00:27:44que l'équipe nationale ne l'est dans un tournoi.
00:27:46C'est logique me direz-vous, sauf chez nous, à Munich, samedi prochain,
00:27:50il y aura l'intérêt en face, mais aussi une histoire qui ressemble à une malédiction.
00:27:55Voilà, belle démonstration de François Bernardo.
00:27:58Autrement dit, me direz-vous...
00:28:00J'écoute Patrick Cohen.
00:28:03Je prends un compliment, parce que t'es un go.
00:28:06On le salue, il a longtemps officié sur scène.
00:28:08Combien de Coupes d'Europe pour le football belge ?
00:28:10On est un petit pays, on a 10 millions d'habitants.
00:28:12Deux fois plus que tous les clubs français.
00:28:14Si on t'écoute, c'est génial, mais si on t'écoute,
00:28:17on se prend une corde et on se pend.
00:28:19Non mais c'est factuel.
00:28:20Moi je n'ai pas donné d'opinion.
00:28:21C'est factuel.
00:28:23Tout à l'heure, tu as donné des autres chiffres
00:28:27sur l'âge de l'équipe de Paris la plus jeune,
00:28:30contre une équipe de Vybriska en face.
00:28:32C'est factuel.
00:28:33Moi c'est juste ce truc-là qui me fait peur pour la finale.
00:28:35C'est que peut-être il y aura du vice et de l'expérience.
00:28:39C'est vrai.
00:28:40C'est le seul truc qui pourrait me faire peur
00:28:43pour cette finale de Paris Saint-Germain.
00:28:44C'est qu'en face, tu tombes sur des mecs
00:28:46qui le premier quart d'heure mettent des attentats
00:28:48et qui jouent très très dur
00:28:50et qui tuent, qui pourrissent le match.
00:28:52C'est le seul truc que j'ai peur.
00:28:53Mais quand on regarde les finales perdues,
00:28:55tout ça, la finale perdue quand c'était le Covid,
00:28:58moi j'ai appelé ça une demi-finale,
00:29:00pas de supporters.
00:29:01C'est vrai M. Powell.
00:29:02A une époque, il y avait Eugène Saccomano,
00:29:04le grand Eugène Saccomano,
00:29:05le créateur de cette émission,
00:29:07qui répétait à l'envie
00:29:08« L'expérience est un peigne pour les chauves ».
00:29:11Et pourquoi tu regardes François ?
00:29:13C'est dégueulasse.
00:29:14Parce que quand tu me parles de cette équipe jeune
00:29:17du Paris Saint-Germain,
00:29:18effectivement, c'est factuel.
00:29:20Maintenant, quand j'imagine
00:29:22qui sont les joueurs
00:29:23qui sont les plus susceptibles d'être pris peut-être
00:29:25par l'expérience adverse,
00:29:27de tomber dans certains pièges,
00:29:29je ne pense pas à Désiré Doué
00:29:32et à Joao Neves.
00:29:34Je pense plus à Schraff Hakimi
00:29:36ou à Marquinhos.
00:29:37C'est ces garçons-là qui, à mon avis,
00:29:39ont plus de pression
00:29:40et sont plus capables de dégoupiller.
00:29:42On n'espère pas.
00:29:43On va en péter un câble.
00:29:44Bon, revenons sur nos chiffres éloquents.
00:29:48C'est difficile à expliquer.
00:29:50Moi, l'équipe de France,
00:29:51comment ça se fait ?
00:29:52Celui qui est le plus rude,
00:29:53c'est cette histoire de 15 finales,
00:29:5615 finales, 13 défaites.
00:29:59Alors, c'est des époques différentes,
00:30:00c'est des clubs différents.
00:30:02Mais quand même,
00:30:03est-ce que ça veut dire
00:30:04qu'il y a une espèce comme ça
00:30:06pas de malédiction,
00:30:07mais de chape de plomb,
00:30:09de pression à la française,
00:30:11une fois sur l'événement ?
00:30:15En fait, il n'y a pas eu encore,
00:30:17j'ai envie de dire,
00:30:18le dépucelage des clubs français
00:30:19en Coupe d'Europe
00:30:20comme il y a pu y avoir
00:30:21avec les équipes nationales.
00:30:23C'est-à-dire qu'à une époque,
00:30:25oui, l'équipe de France,
00:30:26c'était le carré magique,
00:30:27c'était formidable,
00:30:28ça allait en demi-finale.
00:30:29Et puis, il y avait toujours un moment
00:30:31où, en fait, inexorablement,
00:30:32on était battus.
00:30:33Est-ce que, psychologiquement,
00:30:34les clubs français sont toujours
00:30:35sous cette chapeau ?
00:30:36Non, c'est la première fois
00:30:37que tu te rends compte
00:30:38que Paris peut la gagner.
00:30:39Les autres années,
00:30:40je suis désolé,
00:30:41hormis les grands supporters
00:30:42et les grands fans de Paris.
00:30:43Moi, ça fait dix ans
00:30:44que je me dis,
00:30:45ils vont encore se faire taper
00:30:46parce qu'ils ne montraient pas.
00:30:48La dernière fois,
00:30:49c'était l'année Covid,
00:30:51mais je veux dire,
00:30:52contre le Bayern,
00:30:53c'était 50-50.
00:30:55Qu'est-ce qui manque ?
00:30:56Et là, maintenant,
00:30:58tu sens vraiment
00:30:59qu'il y a quelque chose
00:31:00qui se passe.
00:31:01Je pense que ça peut
00:31:02basculer dans cinq ans.
00:31:03Il y a des choses
00:31:04qui se passent
00:31:05sur les dix ans à venir.
00:31:06Oui, je pense que
00:31:07si Paris la gagne,
00:31:08ils vont continuer encore.
00:31:09Parce que,
00:31:10qu'est-ce qui manque
00:31:11au football français ?
00:31:12Je crois beaucoup
00:31:13en Coupe d'Europe,
00:31:14je crois beaucoup
00:31:15à l'institution club,
00:31:16à savoir que,
00:31:17bien sûr,
00:31:18il y a la qualité des joueurs,
00:31:19bien sûr,
00:31:20qu'il y a la qualité
00:31:21de l'entraîneur,
00:31:22mais c'est tout
00:31:23un environnement.
00:31:24Et quand se prépare
00:31:25une finale de Coupe d'Europe,
00:31:27c'est une folie, en fait.
00:31:29C'est un tourbillon,
00:31:30absolu.
00:31:31Et si le gars du marketing,
00:31:34si le gars de la communication,
00:31:36si le président,
00:31:38si le directeur sportif
00:31:39ne sont pas dans une forme
00:31:40de calme et d'habitude,
00:31:42et bien,
00:31:43je pense que ça se joue
00:31:45aussi là.
00:31:47Parce que c'est vraiment
00:31:48un tourbillon.
00:31:49Il faut s'en rendre compte,
00:31:50par exemple,
00:31:51le Paris Saint-Germain,
00:31:52je sais que c'était un peu
00:31:53la panique à l'Académie
00:31:54parce qu'il fallait qu'il y ait
00:31:55ce fameux Média Day.
00:31:56Eux, ils ne veulent parler
00:31:57à personne, jamais.
00:31:58C'est un traumatisme permanent
00:32:00si jamais il y a un joueur
00:32:01qui donne une interview
00:32:02en dehors du Media Club.
00:32:04Bon, ça, par exemple,
00:32:06c'est une obligation
00:32:07et c'est un tourbillon.
00:32:08Parce que la journée
00:32:09de Caen, mercredi,
00:32:10c'était, évidemment,
00:32:12totalement inhabituel
00:32:14pour le Paris Saint-Germain.
00:32:15Et je pense, je pense
00:32:18qu'on le gère mieux, par exemple,
00:32:20à l'Inter Milan.
00:32:21Parce que c'est davantage
00:32:22dans les habitudes,
00:32:23et puis qu'il y a un peu plus
00:32:24d'élégance, parfois,
00:32:25dans le club italien
00:32:26qu'à Paris.
00:32:27Donc, tout ça,
00:32:29tout ça joue énormément
00:32:31pour tenter de trouver
00:32:32une explication par rapport
00:32:33aux clubs français
00:32:34qui n'ont pas de structure forte,
00:32:35en général.
00:32:36Après, pour revenir au présent,
00:32:38moi, si vous considérez
00:32:40que le Paris Saint-Germain
00:32:41est un club français,
00:32:42très bien, je vous écoute,
00:32:44mais pour moi,
00:32:45ce n'est pas le cas.
00:32:46Donc, toutes ces statistiques
00:32:48me paraissent balayées
00:32:51par ce qu'est aujourd'hui
00:32:52le Paris Saint-Germain.
00:32:53Voilà, c'est pas un club
00:32:55qui est soumis...
00:32:56C'est-à-dire ?
00:32:57C'est le Paris Saint-Germain
00:32:58du fait que l'actionnaire
00:32:59soit catharique,
00:33:00que l'entraîneur soit espagnol...
00:33:01Mais ce n'est pas un club
00:33:02qui est soumis, aujourd'hui,
00:33:03aux problèmes du football français.
00:33:05C'est un ovni, c'est à part.
00:33:08Financièrement, on est d'accord,
00:33:09mais pour le reste,
00:33:10il y a un environnement.
00:33:11Mais l'environnement,
00:33:12Louis Campos, il est français,
00:33:14Nasser El Khairifi est français,
00:33:16Louis Henriquet est français.
00:33:17Non.
00:33:18Donc, il y a quelques services,
00:33:20bien sûr,
00:33:21mais je ne pense pas
00:33:23qu'on puisse faire une analogie...
00:33:24À l'OM, le coach n'est pas français,
00:33:25l'actionnaire n'est pas français,
00:33:27le président n'est pas français...
00:33:28Je ne pense pas qu'on puisse faire
00:33:29une analogie entre ce qui s'est passé
00:33:32pour le football français
00:33:33depuis 70 ans, c'est ça ?
00:33:34C'est ça.
00:33:35Et ce qui va potentiellement se passer
00:33:37cette semaine pour le Paris Saint-Germain.
00:33:39Voilà, c'est tout.
00:33:40Si Paris gagne,
00:33:42il sera l'auteur d'une ligne de plus.
00:33:45Mais si Paris gagne, par exemple,
00:33:47est-ce que vous pensez vraiment
00:33:50que ça va changer quoi que ce soit
00:33:51pour le football français ?
00:33:52Non.
00:33:53De club ?
00:33:54Sébastien, il a complètement raison.
00:33:56Jamais de la vie.
00:33:58Ça ruissellera sur le PSG,
00:34:00mais c'est tout.
00:34:01C'est-à-dire que demain,
00:34:02ce n'est pas parce que le PSG
00:34:05gagne la finale de la semaine prochaine
00:34:07que Reims va être meilleur.
00:34:09Il y aura plus d'argent.
00:34:11Jamais de la vie.
00:34:12Je te rejoins complètement.
00:34:13Ce n'est pas une victoire du Paris Saint-Germain
00:34:15qui va solutionner le gros problème
00:34:17qui s'annonce,
00:34:18le gros nuage noir des droits télé.
00:34:20Ça, c'est encore autre chose.
00:34:21Là, on parle vraiment de la manière
00:34:22d'aborder.
00:34:24Stéphane Pauwels,
00:34:25à une époque,
00:34:26oui, ça date un petit peu,
00:34:27mais à une époque,
00:34:28le football belge...
00:34:29C'était Anderlecht.
00:34:30Et maintenant,
00:34:31ce n'est plus Anderlecht.
00:34:32Oui, mais il y avait une tradition.
00:34:34En Coupe d'Europe,
00:34:35ça allait loin.
00:34:36Et du coup,
00:34:37il y avait quelque part,
00:34:38quel que soit le club
00:34:39qui abordait la Coupe d'Europe,
00:34:41il y avait quelque chose...
00:34:42Tu savais que les Coupes belges,
00:34:43c'était il y a bien longtemps.
00:34:44Excuse-moi Stéphane,
00:34:46juste 30 secondes.
00:34:47Pardonne-moi.
00:34:48Vous parlez d'un football
00:34:50où, par exemple,
00:34:51Anderlecht,
00:34:52par nature,
00:34:53par essence,
00:34:54puisque ce n'était pas possible autrement,
00:34:56il y avait 85% de footballeurs belges.
00:34:58Oui.
00:34:59Donc forcément,
00:35:00on se sentait belges.
00:35:01C'était une autre époque aussi.
00:35:02Et aujourd'hui,
00:35:03ce n'est pas une insulte.
00:35:04Au Brésil,
00:35:05tu ne te sens pas forcément français.
00:35:06Oui, mais à cette époque,
00:35:07le football français
00:35:08ne gagnait quand même pas.
00:35:09Certes.
00:35:10Je ne vais pas rafraser Raymond Goethals,
00:35:11entraîneur belge,
00:35:12qui avait dit,
00:35:13lorsqu'il était entraîneur
00:35:14de l'Olympique de Marseille,
00:35:15je vais le faire sans l'accent,
00:35:16tu le feras.
00:35:17Et si vous voulez
00:35:18que le football français
00:35:19joue au foot,
00:35:20c'est une chose.
00:35:21Si vous voulez
00:35:22que le football français,
00:35:23de club toujours,
00:35:24gagne au foot,
00:35:25ça n'a plus rien à voir.
00:35:26Oui, mais écoute,
00:35:27moi je rejoins,
00:35:28je le rejoins,
00:35:29Sébastien,
00:35:30mais je me fais vraiment
00:35:32un mec qui n'est pas français.
00:35:33Forcément, il est belge.
00:35:34À l'époque,
00:35:35quand j'étais petit garçon,
00:35:36il y a eu un Paris Saint-Germain
00:35:37qu'on aimait bien.
00:35:38Il y a eu les rails et compagnie.
00:35:40C'était un club.
00:35:41C'était un club français.
00:35:42C'était le Paris Saint-Germain
00:35:44où il y avait quand même
00:35:45des joueurs français dedans.
00:35:48Il y avait Ginola,
00:35:50blablabla.
00:35:51C'est avant le Ray Bosman.
00:35:52Oui, mais cette équipe
00:35:53était vraiment une équipe française
00:35:55pour moi.
00:35:56Je rejoins Sébastien,
00:35:57c'est que maintenant,
00:35:58c'est devenu une équipe
00:35:59qui a un gros potentiel financier,
00:36:01tant mieux pour eux,
00:36:02et qui n'incarne pas,
00:36:03on va dire,
00:36:04s'il y a le petit doué,
00:36:05on va sûrement en sortir un ou deux.
00:36:06Mais je rejoins.
00:36:07Bien sûr, tant mieux.
00:36:08Je rejoins Sébastien.
00:36:09Quand tu es belge
00:36:10et tu regardes le Paris Saint-Germain,
00:36:11tu ne regardes pas une équipe française.
00:36:12Tu regardes une équipe
00:36:13qui a de l'argent,
00:36:14qui a une grosse équipe
00:36:16Et puis l'équipe de Paris,
00:36:17quand même !
00:36:18L'OM, c'est vraiment
00:36:19pas pour faire des conflits.
00:36:20Quand on regardait l'OM en Belgique,
00:36:22on regardait l'Olympique de Marseille.
00:36:24Avec des joueurs...
00:36:25C'est à fond,
00:36:26le Ray Bosman,
00:36:27ça a tout changé.
00:36:28Avec des joueurs
00:36:29qui étaient issus du cru,
00:36:30des Dimeco.
00:36:31Ça a changé le football.
00:36:32Mais je rejoins Sébastien.
00:36:33Cette équipe de Paris,
00:36:34il ne faut pas me dire à moi
00:36:35que le parisien,
00:36:36il se retrouve,
00:36:37je parle avec les valeurs parisiennes.
00:36:38Bien sûr,
00:36:39là, je suis d'accord avec vous.
00:36:41Justement,
00:36:42au-delà du fait
00:36:43qu'il y a beaucoup d'argent
00:36:45chez les staffs,
00:36:46chez les actionnaires,
00:36:47que ce soit étrangers,
00:36:48il y a quand même aussi
00:36:49la volonté depuis maintenant
00:36:502-3 ans
00:36:51de faire venir
00:36:52des joueurs français.
00:36:53C'est vrai.
00:36:54Et s'il y a beaucoup
00:36:55d'amateurs de foot aujourd'hui
00:36:56qui se retrouvent aussi
00:36:57dans cette équipe du PSG,
00:36:58c'est parce qu'elles jouent
00:36:59de manière sympathique.
00:37:00Mais c'est aussi parce que
00:37:01devant, il y a Dembélé,
00:37:02il y a Barcola,
00:37:03il y a Doué.
00:37:04Ça fait 6 mois,
00:37:05il ne faut pas s'enflammer.
00:37:06Même si en ce moment,
00:37:07il n'est plus au top,
00:37:08mais il y a le petit Zahir Emry.
00:37:09Peut-être qu'il y aura
00:37:10la volonté aussi
00:37:11de re-franciser cette équipe.
00:37:12C'est pas mal.
00:37:13Moi, attention,
00:37:14je n'étais pas sur ce terrain-là.
00:37:15Je dis juste que
00:37:16aujourd'hui,
00:37:17je ne pense pas une seconde
00:37:18qu'une victoire du PSG
00:37:19va permettre
00:37:20au football français
00:37:21de changer.
00:37:22Parce que vous parliez…
00:37:23Il y a encore du travail,
00:37:24on est d'accord.
00:37:25Mais ce n'est pas possible,
00:37:26en fait,
00:37:27ça ne changera rien.
00:37:28Il ne va pas y avoir
00:37:29un complexe d'infériorité
00:37:30qui disparaît
00:37:31parce que Paris gagne.
00:37:32Non, mais ça peut…
00:37:33Un détail.
00:37:34Que améliorer les choses.
00:37:35Un détail.
00:37:36Pas de détail,
00:37:37la pub, 19h46
00:37:39On va parler de l'équipe de France
00:37:42et de Ryan Cherki.
00:37:43A tout de suite.
00:37:55Deux semaines du Final 4
00:37:57de la Ligue des Nations de football,
00:37:59Didier Deschamps a dévoilé sa liste.
00:38:0025 joueurs convoqués
00:38:01pour affronter l'Espagne
00:38:02le 5 juin prochain.
00:38:03Parmi eux,
00:38:04Ryan Cherki.
00:38:05Première convocation
00:38:06pour l'attaque en Lyon.
00:38:09Pourquoi maintenant ?
00:38:10Parce que je l'ai décidé.
00:38:11C'est un joueur
00:38:12qui a des capacités
00:38:13d'élimination,
00:38:14de créativité
00:38:15qui garde ça
00:38:16parce que ça fait partie
00:38:17de sa qualité première.
00:38:21C'est le début
00:38:22d'une belle aventure.
00:38:23Donc,
00:38:24impatient de pouvoir
00:38:25commencer.
00:38:26Surtout qu'on va jouer
00:38:27deux beaux matchs.
00:38:28Donc,
00:38:29impatient de pouvoir
00:38:30apporter
00:38:31ma pierre à l'édifice.
00:38:39Ryan Cherki
00:38:40qui fera donc
00:38:41son arrivée
00:38:42en équipe de France
00:38:43pour son rassemblement
00:38:44avec le premier match
00:38:45face à l'Espagne.
00:38:47Ce sera à suivre
00:38:48également sur RTL
00:38:49ce Espagne-France
00:38:50demi-final
00:38:51de Final 4.
00:38:52On va peut-être voir
00:38:53l'équipe de France
00:38:54dans un instant
00:38:55mais avant cela,
00:38:56des tours par le stade
00:38:57de France
00:38:58pour retrouver Nicolas Sanjuro.
00:38:59Là, c'est un jeu coupé
00:39:00à côté du PSG, non ?
00:39:01Salut Nico.
00:39:02Bonsoir à tous.
00:39:03Bon,
00:39:04Louis Sénriquet
00:39:05nous réserve
00:39:06des petites surprises
00:39:07toujours.
00:39:08Oui,
00:39:09avec Matvei Safonov
00:39:10qui sera titulaire
00:39:11dans cette finale
00:39:12de Coupe de France
00:39:13face à Reims.
00:39:14Donnarumma
00:39:15est sur le banc.
00:39:16Safonov
00:39:17qui avait fait
00:39:18les tours précédents
00:39:19et donc,
00:39:20pour cette finale,
00:39:21Matvei Safonov
00:39:22est aligné
00:39:23pour affronter
00:39:24Reims.
00:39:25Sinon,
00:39:26eh bien,
00:39:27c'est l'équipe
00:39:28qui a de grandes chances.
00:39:29On verra après
00:39:30si Barcola,
00:39:31Doué,
00:39:32s'il y a ce match
00:39:33pour la finale
00:39:34face à l'Inter Milan
00:39:35mais avec une défense
00:39:36qui est très forte.
00:39:37C'est un match
00:39:38qui va être
00:39:39un match
00:39:40qui va être
00:39:41un match
00:39:42qui va être
00:39:43un match
00:39:44qui va être
00:39:45un match
00:39:46qui va
00:39:47être
00:39:48un match
00:39:49qui va
00:39:50être
00:39:51un match
00:39:52qui va
00:39:53être
00:39:54un match
00:39:55qui va
00:39:56être
00:39:57un match
00:39:58qui va
00:39:59être
00:40:00un match
00:40:01qui va
00:40:02être
00:40:03un match
00:40:04qui va
00:40:05être
00:40:06un match
00:40:07qui va
00:40:08être
00:40:09un match
00:40:10qui va
00:40:11être
00:40:12un match
00:40:13qui va
00:40:14être
00:40:15un match
00:40:16qui va
00:40:17être
00:40:18un match
00:40:19qui va
00:40:20être
00:40:21un match
00:40:22qui va
00:40:23être
00:40:24un match
00:40:25qui va
00:40:26être
00:40:27un match
00:40:28qui va
00:40:29être
00:40:30un match
00:40:31qui va
00:40:32être
00:40:33un match
00:40:34qui va
00:40:35être
00:40:36un match
00:40:37qui va
00:40:38être
00:40:39un match
00:40:40qui va
00:40:41être
00:40:42un match
00:40:43qui va
00:40:44être
00:40:45un match
00:40:46qui va
00:40:47être
00:40:48un match
00:40:49qui va
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00:40:51un match
00:40:52qui va
00:40:53être
00:40:54un match
00:40:55qui va
00:40:56être
00:40:57un match
00:40:58qui va
00:40:59être
00:41:00un match
00:41:01qui va
00:41:02être
00:41:04un match
00:41:05qui va
00:41:06être
00:41:07un match
00:41:08qui va
00:41:09être
00:41:10un match
00:41:11qui va
00:41:12être
00:41:13un match
00:41:14qui va
00:41:15être
00:41:16un match
00:41:17qui va
00:41:18être
00:41:19un match
00:41:20qui va
00:41:21être
00:41:22un match
00:41:23qui va
00:41:24être
00:41:25un match
00:41:26qui va
00:41:27être
00:41:28un match
00:41:29qui va
00:41:30être
00:41:31un match
00:41:32qui va
00:41:33être
00:41:34un match
00:41:35qui va
00:41:36être
00:41:37un match
00:41:38qui va
00:41:39être
00:41:40un match
00:41:41qui va
00:41:42être
00:41:43un match
00:41:44qui va
00:41:45être
00:41:46un match
00:41:47qui va
00:41:48être
00:41:49un match
00:41:50qui va
00:41:51être
00:41:52un match
00:41:53qui va
00:41:54être
00:41:55un match
00:41:56qui va
00:41:57être
00:41:58un match
00:41:59qui va
00:42:00être
00:42:02un match
00:42:03qui va
00:42:04être
00:42:05un match
00:42:06qui va
00:42:07être
00:42:08un match
00:42:09qui va
00:42:10être
00:42:11un match
00:42:12qui va
00:42:13être
00:42:14un match
00:42:15qui va
00:42:16être
00:42:17un match
00:42:18qui va
00:42:19être
00:42:20un match
00:42:21qui va
00:42:22être
00:42:23un match
00:42:24qui va
00:42:25être
00:42:26un match
00:42:27qui va
00:42:28être
00:42:29un match
00:42:30qui va
00:42:31être
00:42:32un match
00:42:33qui va
00:42:34être
00:42:35un match
00:42:36qui va
00:42:37être
00:42:38un match
00:42:39qui va
00:42:40être
00:42:41un match
00:42:42qui va
00:42:43être
00:42:44un match
00:42:45qui va
00:42:46être
00:42:47un match
00:42:48qui va
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