- 24/05/2025
ICI Armorique a pu interviewer en longueur William Stanger, coach du Stade Rennais finaliste de Coupe Gambardella ce samedi au Stade de France. Nous vous proposons d'apprendre à mieux connaître l'homme et l'entraîneur à travers trois lieux marquants pour lui dans la capitale bretonne.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00Bonjour, bienvenue sur votre radio ici, Armoric.
00:03Format un petit peu particulier aujourd'hui, radio mais vidéo également.
00:06On a la chance de passer une matinée avec un acteur important de la fin de saison du Stade Rennais
00:10parce qu'il va peut-être remporter un trophée cette saison.
00:13Il l'a déjà gagné en tant que joueur, il espère le remporter en tant que coach.
00:16William Stanger, bonjour.
00:17François, bonjour.
00:18William Stanger qui est donc l'entraîneur de la génération 2007
00:20qui sera au final de la Coupe Gambardella le samedi 24 mai face à Dijon.
00:25Hâte d'y être, William.
00:26Oui, forcément, c'est un événement qu'on a pensé, qu'on a imaginé depuis le début de la compétition.
00:33Donc le fait d'y être, il y a forcément un enthousiasme incroyable qui est en train de grandir.
00:39William, donc on est au Roizen Park.
00:41Ce ne sera pas le seul endroit où on va se voir aujourd'hui.
00:43On a voulu du foot, mais pas que, parce que vous êtes un vrai Rennais et on va le découvrir.
00:48Mais d'abord, il y a le Roizen Park.
00:50Parce que, il faut l'expliquer, vous êtes un supporter, tout le monde ne le sait pas, du Stade Rennais depuis tout petit.
00:54Il paraît que vous y alliez très tôt.
00:55Oui, alors mon père est Rennais et rouge et noir de cœur.
01:00Donc forcément, ce qui se passe, c'est que tu emmènes ton fils au foot.
01:06Le premier stade, c'était le Stade de la Route de l'Orient.
01:10Je devais avoir 5-6 ans.
01:12Donc naturellement, je suis devenu un fervent supporter du Stade Rennais.
01:16C'est quoi les premiers souvenirs de Roizen Park, de Parc des Sports de la Route de l'Orient à l'époque ?
01:20Quand tu as 5-6 ans, tu vois déjà le stade beaucoup plus grand.
01:24Je me rappelle du bruit.
01:26Je me rappelle des odeurs aussi.
01:28La galette saucisse.
01:30Et c'est surtout les odeurs, je crois, qui m'ont marqué.
01:33Et puis forcément, l'ambiance des supporters avec le bruit.
01:39Si j'avais deux choses à retenir, c'était plus que le match en lui-même.
01:42C'était plutôt l'environnement autour du match.
01:45William, je le disais, vous êtes l'entraîneur des jeunes.
01:47Mais vous avez été vous-même un jeune joueur du Stade Rennais.
01:50On en parlera à l'OTPO de Rico tout à l'heure.
01:53Mais déjà, est-ce que vous avez des souvenirs, quand vous êtes jeune joueur, de voir cet endroit ?
01:58On en rêve quand on est jeune joueur en formation à Stade Rennais ?
02:02Oui, on en rêve tous les jours parce que ta chambre, elle a vu directement sur le Roizen Park.
02:08Et on avait nos places, je me rappelle, à la ville de Rennes.
02:12Donc dès qu'on pouvait, on venait voir les matchs.
02:15Et bien sûr, tu t'imagines un jour y jouer.
02:18Tu travailles au quotidien.
02:20Et je crois qu'on ne se rend pas compte aussi du parcours que ça représente aujourd'hui.
02:26Le parcours pour arriver un jour à jouer sur cette pelouse, il est extrêmement dur.
02:32Quelques joueurs qui vous ont fait rêver à l'époque où vous étiez encore dans les tribunes, des joueurs rennais ?
02:37Oui, j'ai un très bon souvenir de la période Alexander Fry, Olivier Monterubio, Kim Karstrom.
02:46Et associé à ça, il y avait l'émergence de certains jeunes qui arrivaient.
02:48Et puis on est allé tranquille, on est allé vers la Coupe d'Europe.
02:53Donc j'ai John Utaka, je me rappelle, de ses dribs chaloupés.
02:57Oui, il y a tout ça.
02:58Et le joueur qui m'a moins marqué, c'est Chabaninamba.
03:03Oui ?
03:03Oui, parce que…
03:04Vous chantiez Chacha, Chabaninamba ?
03:06Je ne chantais pas, mais j'adorais le joueur et j'ai une histoire un peu aussi particulière.
03:12Parce qu'au moment où je suis recruté par le Stade Rennais, j'ai eu une rencontre avec lui et il me donne son maillot.
03:17Donc j'adorais le joueur, j'ai vécu aussi un moment avec lui super sympa.
03:22Donc tout ça rentre en compte, mais c'est le joueur que je retiens de ma période de gamin.
03:27Et William, donc dans votre parcours, après il n'y a pas eu les pros ici avec le Stade Rennais.
03:32En tout cas, vous n'avez pas pu jouer en match officiel ici au Roison Park, si je ne dis pas de bêtises.
03:36C'est ça.
03:37Est-ce que c'est un regret ou comment on le vit avec le temps ?
03:40Je n'ai aucune rancœur, aucune aigreur, aucune frustration par rapport à ça.
03:45Parce que j'étais assez au clair avec moi-même.
03:49J'étais un bon joueur avec des qualités techniques, une lecture du jeu qui était plutôt bonne.
03:56Mais j'avais aussi des manques au niveau athlétique.
03:59Certainement aussi dans ma période de jeunes joueurs ici, des manques au niveau mental.
04:04Et j'avais en concurrence des Yogourcuff, des Jimmy Briand, des Stéphane Gemma, des Moussasso.
04:11Qui ont eu leur parcours qu'ils ont eu.
04:12Donc forcément, réussir au Stade Rennais, ce n'est pas dû à tout le monde.
04:19Et qu'est-ce que ce parcours-là, il vous apporte aujourd'hui avec les générations que vous accompagnez au centre de formation,
04:24avec les 2007 et les autres que vous avez vus passer ?
04:27Qu'est-ce que vous leur enseignez de ce parcours ?
04:30Déjà, j'ai la compréhension du parcours.
04:34Le parcours, il est dur dans le sens où la charge de travail, elle est importante.
04:39Il faut être performant tous les jours.
04:40Il faut être performant à l'école.
04:42Il faut être performant au foot.
04:43Et tous les jours, en fait, tous les jours, tu as besoin de performer, d'exceller.
04:47Parce qu'on est dans un centre de formation d'élite.
04:49Donc ça, je comprends surtout ça aujourd'hui.
04:54Et j'ai aussi mon vécu au centre de formation en côtoyant des top joueurs,
04:59en côtoyant aussi des joueurs qui ont eu des échecs.
05:02Parce qu'il faut aussi en parler.
05:03Donc c'est le fait de l'avoir vécu et l'expérience qui me permettent aujourd'hui
05:08de comprendre ce qu'ils vivent et de les accompagner au mieux par rapport à ça.
05:13Et William, vous l'avez dit, vous avez fréquenté ce Horizon Park longtemps
05:17en tant que supporter, jeune supporter, avec votre papa qui vous y emmenait.
05:21Qu'est-ce que ça fait de travailler pour le club qu'on aime ?
05:23Je sais qu'à Marseille, à une époque, Jacques-Henri Hérault ne voulait pas de supporter de Marseille.
05:28Il y a d'autres gens, au contraire, qui trouvent ça bénéfique.
05:29Qu'est-ce que vous en pensez ?
05:31Non, moi, je trouve que c'est forcément un plus.
05:33Tu travailles pour le club de ton cœur et pour ta passion.
05:37Donc forcément, moi, le matin, quand je me lève,
05:40c'est un métier qui demande beaucoup d'énergie, beaucoup de travail,
05:46beaucoup de sacrifice aussi.
05:49Mais je n'ai pas l'impression d'aller travailler quand je me lève le matin.
05:52C'est génial.
05:53Je l'ai vécu en tant que joueur.
05:55Je le vis aujourd'hui en tant qu'éducateur.
05:57Et je trouve que déjà le fait d'arriver le matin avec cet enthousiasme et cette passion,
06:02c'est déjà un gain énorme.
06:04Parce que d'ailleurs, tu mets du cœur, tu mets de l'énergie.
06:06Forcément, c'est un plus.
06:08Est-ce qu'elle se transmet aux joueurs ou ça ?
06:11Je dis ça parce qu'on a entendu Adrien Truffert très récemment,
06:13qui n'est pas du tout de la région, qui n'a pas grandi dans la région,
06:17de dire quoi qu'il arrive, peu importe de ce que sera fait mon avenir cet été,
06:21le Stade René restera mon club de cœur.
06:23Est-ce que vous sentez qu'à force, ils peuvent l'attraper aussi, cette passion ?
06:26Ceux qui n'arrivent pas forcément de la région ?
06:28Oui, oui, parce qu'aujourd'hui, quand j'en parle avec mes anciens coéquipiers
06:33ou des anciens joueurs qui sont passés, qu'on a eus,
06:36le Stade René, il marque les gens.
06:39Mais le Stade René et l'environnement, la ville,
06:42on en parlera certainement tout à l'heure.
06:46Mais c'est un tout.
06:49On se dit souvent qu'on est bien à Rennes.
06:51Et on est bien parce qu'il y a un contexte qui nous permet
06:54d'évoluer dans de très bonnes conditions.
06:59Il y a de la sérénité, c'est plutôt calme.
07:02Mais les grand-cheux vous diront qu'il y a trop de confort.
07:04Oui, il y a trop de confort.
07:05Mais au final, moi, j'ai vu le club faire que ça,
07:09avec le gain d'une Coupe de France,
07:11la Coupe d'Europe pendant six années d'affilée,
07:16des jeunes qui ne font que d'émerger
07:19et qu'on retrouve même aujourd'hui au niveau international
07:22et dans de grands clubs en Ligue des champions.
07:23Donc moi, j'ai envie plutôt de dire
07:26qu'il y a eu de très bonnes personnes à passer ici.
07:29Et chacun a porté dans son passage,
07:31en tout cas, chacun a contribué au fait
07:34que le club ne cesse d'évoluer, en fait.
07:37Très bien.
07:37William, on a parlé de passion.
07:38Je vous propose qu'on se lève
07:40et qu'on aille sur la partie éducative un petit peu.
07:43Très bien.
07:43On va à l'ETPO Dorico,
07:44juste à côté, avec les joueurs.
07:47D'où les joueurs peuvent voir le Roison Park.
07:48Très bien.
07:57William, on sort du Roison Park.
07:59On se dirige vers la Pivardière.
08:00Entre les deux, il y a forcément un endroit
08:02où on avait envie de s'arrêter.
08:03C'est le centre de formation,
08:05le TPO Dorico,
08:06qui est l'endroit où vivent
08:07les jeunes joueurs du centre de formation,
08:08ceux que tu entraînes aujourd'hui,
08:09ta génération 2007.
08:11Et toi aussi, tu as vécu d'ailleurs en tant que joueur.
08:13Déjà, je voudrais que tu me parles
08:13un petit peu de tes souvenirs ici,
08:15toi, de jeunes joueurs.
08:16Oui, alors,
08:18j'y suis arrivé à l'âge de 16 ans.
08:19Auparavant, j'avais fait le centre de...
08:21le Pôle Espoir de Ploufragan,
08:23voilà, pendant deux ans.
08:24Donc, j'arrive ici à l'âge de 16 ans.
08:28Le groupe U17 nationaux.
08:30La rentrée en seconde.
08:32Donc, c'est un nouvel environnement.
08:35J'étais avec les meilleurs joueurs bretons
08:39au Pôle Espoir.
08:41Là, tu arrives quasiment
08:42avec ce qui se fait de mieux en France,
08:45avec les meilleurs joueurs français.
08:46On peut en donner quelques noms de l'époque
08:47juste pour que les gens se rendent compte.
08:48Jimmy Briand,
08:49Johan Gourcuf,
08:50Arnold Mwemba,
08:51Simon Pouplin.
08:53Donc, il y a fait du lourd.
08:55C'est cool.
08:56Et donc, tu passes un step.
08:58Tu passes de ton football breton
09:02au football national.
09:03Donc, avec tout ce que ça implique.
09:06C'est-à-dire une charge de travail importante.
09:11Forcément, avec un devoir de performer au quotidien.
09:14Donc, un peu de stress.
09:17Performer à l'école.
09:18Performer au foot.
09:19Voilà.
09:19Et puis, avec une concurrence
09:20qui est encore plus importante.
09:22Donc, on est vite mis dans le grand monde.
09:25Et il y a un truc qu'on dit toujours ici.
09:26J'ai l'impression,
09:27c'est un retour que font souvent les joueurs aujourd'hui
09:29qui sont passés pros, les meilleurs.
09:31On forme des joueurs de foot,
09:33mais on forme aussi des hommes.
09:34Déjà, il y a des résultats scolaires
09:35qui n'est sans doute pas ailleurs.
09:36C'est une partie.
09:37Mais on forme des hommes.
09:38Toi aussi, tu l'as senti à cette époque
09:39qu'on allait chercher plus loin
09:41que le footballeur.
09:42Oui, oui, oui.
09:42Déjà, quand tu arrives,
09:44tu as un cadre de vie,
09:46des règles de vie à respecter.
09:49On vit en communauté.
09:50Donc, forcément, ça, c'est important.
09:52Et oui, il y a un gros travail pédagogique
09:56qui est fait autour des garçons,
09:59qui était fait aussi autour de nous,
10:00dans le but de nous faire grandir
10:01en tant que footballeur,
10:03mais aussi en tant qu'individu.
10:05C'est-à-dire, c'est quoi, en fait ?
10:06Qu'est-ce qu'on fait de différent ?
10:07Il y a un discours qui se ressemble
10:11de la part de tous les collaborateurs.
10:14Tu as aussi des actions pédagogiques
10:15qui sont mises en place,
10:17en interne, en externe.
10:18Donc, c'est un mélange de tout ça
10:20qui fait qu'à un moment donné,
10:20quand tu sors de ces trois ans ici à l'ETP,
10:24tu es normalement un garçon un peu plus établi.
10:35Ça a changé, tu es en état ?
10:36Ça a changé, alors, c'est resté...
10:39La structure est restée à l'identique.
10:41Maintenant, il y a eu quelques travaux d'amélioration, mais...
10:45Les gros logos...
10:46Les gros logos, le billard,
10:47je pense que ce billard,
10:49il était là depuis la création du centre de formation.
10:52Ça, tu as joué sur ce billard avec Johan Gourcus ?
10:55Oui, et je pense que Sylvain Wilthord,
10:57Mickael Sylvain, sont d'y jouer aussi.
11:00Et tiens, justement, on cite des noms.
11:02C'est qui les amis que tu as gardés de cette époque des jeunes,
11:04de ton jeune passé de joueur au Stade Rémy ?
11:08Alors, j'ai encore en contact beaucoup, beaucoup d'anciens.
11:14Mais mon ami, c'est Simon Pouplin.
11:16En fait, on a partagé la chambre.
11:18Oui, ça joue, ça va.
11:19Oui, c'était notre duo.
11:20Donc, c'est aujourd'hui le parrain de ma fille.
11:24Donc, c'est quelqu'un qui compte.
11:26Quand on est arrivé ici, forcément, comme je l'ai dit,
11:29t'es vite mis dans le grand monde.
11:30Donc, avoir quelqu'un sur qui tu peux t'épauler,
11:34t'épauler, oui, t'appuyer, voilà.
11:39Il est à Lyon aujourd'hui, Simon, c'est ça ?
11:40Simon, il est entraîneur des gardiens.
11:42Oui, on se voit un peu moins, mais on se parle beaucoup par téléphone.
11:49C'est quelqu'un qui compte pour moi.
11:58On retrouve William à la Piverdière.
12:00On est parti du Razan Park.
12:02Il avait entraînement, donc on le retrouve.
12:03On va le retrouver pas seul.
12:05Il sera avec Laurent Viau et Sébastien Tambouret.
12:07Laurent Viau qui s'occupe des U17, Sébastien Tambouret,
12:09qui est l'entraîneur de la réserve.
12:10On va parler un peu de formation,
12:11parce qu'eux aussi, ils ont connu les groupes Gambardella,
12:14des déceptions, des réussites aussi.
12:16Et on va beaucoup parler de formation,
12:17parce qu'évidemment, le Stade Rennais,
12:19on le sait, c'est son ADN,
12:21c'est ce centre de formation,
12:22c'est ce qui fait aujourd'hui sa richesse, sa qualité.
12:24Et on va en parler avec ces trois messieurs.
12:28Laurent, ancien milieu de terrain du Stade Rennais,
12:30Laurent Viau, qui est depuis plusieurs années maintenant à l'Académie.
12:33Toi aussi, tu as eu la Gambardella, Laurent.
12:35Oui.
12:35Plusieurs années, deux demi-finales, Clermont et Caen.
12:38Oui.
12:38C'est ça ?
12:39C'est quoi la particularité de ce suivi
12:42quand on est à la formation sur ces générations
12:45et de cette compétition en particulier,
12:46puisqu'on est là aussi pour parler Gambardella ?
12:48On apprend de nos échecs, souvent.
12:51Donc, c'est sûr qu'on a essayé d'apprendre de nos erreurs.
12:53Qu'est-ce qui nous avait manqué collectivement ?
12:56Qu'est-ce qu'on pourrait améliorer dans la préparation des garçons ?
12:59Ce qui est bien, c'est que souvent, nous, ils sont sur deux années d'âge.
13:04En 2004, on avait 2004-2005.
13:08Donc, après, sur la deuxième année, 2005-2006,
13:10ça a amené aussi l'expérience.
13:12Et donc, c'est ça qui est intéressant de pouvoir,
13:15comme on dit souvent, d'apprendre de ces erreurs
13:17et encore une fois, de ce qui nous a manqué pour passer cette dernière marche.
13:21Et puis, deux ans après, on y est en espérant que…
13:24Et qu'est-ce que tu as transmis, justement ?
13:26C'est quoi, on va dire, ce que tu as pu dire un peu à William ?
13:30C'est surtout de faire comprendre aux joueurs
13:32que si on n'est pas tous ensemble, ce sera compliqué.
13:36Un seul joueur qui n'est pas dans l'état d'esprit,
13:38le joueur de la compétition, peut nous tirer vers le bas
13:40et peut, à sa façon, faire perdre l'objectif
13:44qui était d'aller au Stade de France.
13:45Et c'est parfois compliqué quand on a, en plus, des joueurs,
13:48pour certains, qui sont déjà plus haut,
13:50qui redescendent un peu en Gambardella,
13:52ou il y a Mlocos et Kadar, mais je pense qu'il y en a d'autres.
13:53Bien sûr, oui, c'est une gestion différente.
13:55Du coup, nous, on était vraiment…
13:57Vu qu'il y avait beaucoup de 2005 qui étaient déjà en Pro 2,
13:59donc on les récupérait pour ces matchs-là.
14:02Et oui, c'est différent.
14:03La dernière année, on en avait même qui étaient…
14:05Il y avait Jeannuel et Edès qui étaient chez les pros.
14:08Donc, c'est sûr que c'est un peu plus difficile, on va dire,
14:12pour créer une vraie dynamique d'équipe.
14:14Donc, déjà que ça, c'était un peu compliqué,
14:16si derrière, en plus, tu avais un ou deux joueurs
14:18qui pensaient plus à leur état d'âme personnel et tout,
14:22ça devenait beaucoup… ça devenait compliqué.
14:23C'est faire corps, faire collectif.
14:25Tout à fait.
14:25Et si on ne tire pas tous dans le même sens, c'est dur.
14:28Très bien. Merci beaucoup, Laurent.
14:29On te libère, parce que je crois que tu as rendez-vous avec un joueur, justement,
14:32pour pouvoir faire un petit débrief.
14:33Merci beaucoup, Laurent.
14:35Aujourd'hui, vous bossez dans un des meilleurs centres de formation du monde.
14:38Qu'est-ce que ça représente ?
14:39Non, mais c'est vrai, est-ce que c'est une fierté ?
14:41Est-ce que c'est une pression, Sébastien ? Comment on le vit, ça ?
14:44Fierté, forcément.
14:45À chaque fois, quand les classements tombent, oui, on regarde.
14:48On est heureux, on est fiers de se dire
14:49« Eh bien, il n'y a personne pour l'instant au-dessus ».
14:52Donc, par contre, ça demande aussi énormément de responsabilités.
14:55C'est du travail.
14:56Du travail, on parlait là, on parle de la formation,
14:59mais ça commence aussi plus bas.
15:00C'est du suivi, de l'encadrement.
15:03C'est beaucoup de personnes.
15:04On voit à chaque fois les formateurs mis en lumière
15:06grâce à les joueurs qui sont amenés à jouer en équipe première
15:09ou les résultats.
15:11Mais derrière ça, une formation, ça joue 24 heures sur 24.
15:14Il y a les gens à l'ETP, les gens aux cuisines,
15:16les gens qui font en sorte que dans tous les domaines,
15:18nos dirigeants, qu'on soit tous,
15:20tout simplement mettre le jeune au cœur du projet
15:22pour lui permettre d'aller à son plus haut niveau
15:25et d'exprimer tout son potentiel.
15:27William, pareil, sur cet aspect de bosser dans…
15:29C'est un des meilleurs centres de formation du monde,
15:31encore une fois.
15:33Oui, je trouve que des fois,
15:34on a même tendance à le banaliser.
15:36Ça devient presque normal de sortir des Désiré-Doué,
15:39des Eduardo Camavinga, des Matistel,
15:41mais non, en fait, c'est quelque chose d'extraordinaire.
15:44Et je pense qu'il faut saluer aussi le travail
15:46dans l'ombre de nombreuses personnes
15:48autour de ces jeunes-là.
15:50En terminer, parlons de cette génération 2007,
15:51puisque Sébastien, tu en as avec la réserve
15:53et c'est la génération que tu amènes en finale
15:56de Coupe du Bombardé.
15:57Qu'est-ce qu'elle a de particulier, celle-là,
15:58par rapport aux autres ?
15:58Comment vous la définiriez l'un et l'autre ?
16:00Alors moi, je trouve qu'il y a un noyau fort.
16:02Il y a un noyau fort de potes.
16:04Ils vivent ensemble depuis trois ans à l'ETP.
16:08Ils sont pour la plupart dans la même classe.
16:10Et on sait qu'à l'ETP, les classes sont restreintes en plus.
16:13Moi, ce que je dis de cette génération,
16:16c'est que c'est un noyau fort,
16:17une bande de potes avec du caractère,
16:20de la personnalité.
16:20Il y a aussi bien évidemment du talent.
16:22Et les 2008-2009 se sont greffés autour d'eux
16:25pour faire aujourd'hui un bon assemblage.
16:27Parce que c'est vrai qu'il y a une histoire de caractère
16:29dans le parcours en plus que vous avez connu.
16:31Bien sûr, parce qu'on a...
16:32Des fois, vous avez été mené.
16:33Voilà.
16:33Il y a eu des petits robux.
16:34Oui, il y a eu beaucoup de scénarios
16:36où les joueurs ont su s'adapter.
16:39Donc, c'est...
16:41Je retiendrai ça de ce groupe
16:42et aussi le lien qu'on a avec eux.
16:47C'est un top groupe avec des super gamins.
16:50Avec le staff, Seb, je les connais aussi.
16:53Mais je trouve que ce lien, il est fort
16:56et on a réussi à créer des choses.
16:58Sébastien, de ce que tu en dirais, toi, de ce 2007 ?
17:01J'en ai eu beaucoup.
17:02Donc, il y a le talent, déjà.
17:05Après, ils ont...
17:08Il y a de l'expérience.
17:09Parce que tout à l'heure, Laurent était là.
17:10Il y a des garçons qui étaient déjà...
17:12Il y a deux ans,
17:13qui avaient vécu cette notion d'échec.
17:15Ils savent ce que ça fait de sortir.
17:17Ça fait mal.
17:17Ça prend là.
17:18Ça prend là parce qu'on sait qu'on ne jouera plus.
17:20Il y en a qui étaient aussi là sur la notion...
17:22Le match sur ce terrain-là
17:23par rapport à Marseille la saison dernière.
17:25Donc, c'est leur dernière chance.
17:27Et aujourd'hui, ils ne veulent plus ressentir ça.
17:29C'est bon.
17:29Ils ont vu...
17:30J'aimais ce que Basile Bolli disait
17:31quand, après, Barry,
17:33ça lui avait fait tellement mal
17:34qu'il ne voulait plus jamais le vivre.
17:35Et j'ai l'impression qu'il le transporte.
17:37Alors, forcément, après,
17:38il y a aussi le travail qu'est mis
17:40pour passer chaque tour
17:41qui est difficile.
17:43Mais moi, c'est vraiment ce talent,
17:44la personnalité
17:45et puis cette notion d'expérience
17:47qui leur permet
17:48d'avoir ce supplément d'âme
17:50dans ces moments importants
17:53qu'on parlait
17:53pour justement les faire basculer
17:55du côté du Stade Rennais.
17:56de la France.
18:02William, j'avais une dernière question
18:04à te poser avant qu'on quitte
18:05la Pivardière
18:06pour rejoindre le centre-ville de Rennes.
18:09Là, tu es éducateur
18:10depuis un certain temps maintenant.
18:13Il y a cette finale de Gambardella
18:14qui arrive.
18:15Où est-ce que tu te vois dans 10 ans ?
18:17Est-ce que tu as une projection de carrière ?
18:18Je sais que c'est une question difficile,
18:19mais est-ce que tu as une projection de carrière ?
18:21Je ne dirais pas
18:24que j'ai une projection de carrière.
18:27En tout cas,
18:27ce que je sais,
18:27c'est que depuis le premier jour
18:31où j'ai mis les pieds ici
18:32à la Pivardière
18:33en tant qu'éducateur,
18:34j'ai toujours eu la volonté
18:36de me construire
18:37et de progresser
18:39au fur et à mesure des saisons
18:41pour devenir meilleur.
18:45Et je crois que
18:46si je dois faire le parallèle
18:48avec ma carrière de joueur,
18:49sur ma carrière de joueur,
18:51j'étais plus dans
18:52des objectifs
18:55de résultats
18:55un peu immédiats.
18:57Et je trouve que
18:58depuis ma nouvelle carrière
19:01d'éducateur,
19:02je suis plus dans une idée
19:03de construction,
19:05de validation
19:05et au fur et à mesure
19:07des années,
19:08de progresser.
19:08Je prends l'exemple
19:09de cette saison
19:09où j'étais adjoint
19:13de la réserve
19:14la saison dernière.
19:15Je suis passé
19:15en traîneur principal.
19:16Elle a été
19:17incroyablement riche
19:19parce que j'ai dû gérer
19:19un staff de six personnes,
19:24ce qui était
19:24une première chose
19:25pour moi.
19:25Vivre un championnat
19:26associé à une coupe
19:27Gambardella,
19:29la gestion d'un groupe.
19:30Avec au centre
19:31un truc qui est compliqué,
19:32c'est que selon les âges,
19:33il y en a qui montent,
19:34qui descendent,
19:34on n'a jamais les mêmes.
19:35Donc, c'est finalement
19:37tout ça qui est très riche
19:38et qui me rendent
19:40plus fort aujourd'hui.
19:42Et en fait,
19:42ce qui est sûr,
19:43c'est que je serai
19:43dans le football
19:44parce que j'ai une passion
19:46incroyable pour ce sport,
19:49pour ce métier.
19:51Et au Stade Rennais ?
19:52Parce qu'on l'a vu ici,
19:54on en a parlé au Roizenpark,
19:55de ta passion
19:56pour le Stade Rennais,
19:56on va parler de ta passion
19:57pour la ville de Rennes aussi
19:59dans un instant.
20:01Donc, c'est ailleurs ?
20:03En tout cas,
20:04ce que je peux dire,
20:05c'est qu'aujourd'hui,
20:05le Stade Rennais,
20:06c'est une super institution
20:10pour pouvoir évoluer
20:12en tant qu'éducateur,
20:13dans mon club de cœur en plus.
20:15Donc, pour l'instant,
20:16je ne me pose pas cette question.
20:18Je sais aussi qu'on...
20:19Enfin, je ne suis pas fou.
20:20Je sais aussi qu'on est tous de passage.
20:22Donc, ça s'arrêtera peut-être un jour.
20:24Mais en tout cas,
20:24j'ai envie de vivre le plus longtemps
20:26au Stade Rennais
20:27et surtout dans la période
20:29où je dois encore valider des choses
20:31en tant qu'éducateur
20:32et formateur.
20:33Super.
20:34Bon, bien, William,
20:34on va quitter les crampons.
20:35Tu vas te changer.
20:39Et on va déjeuner.
20:40On va déjeuner.
20:41Allez, ça marche.
20:45William, on est sorti de Lapiverdia.
20:46On est dans le centre-ville de Rennes.
20:47Oui.
20:48Et tu as choisi de nous amener où ?
20:50Chez Benez.
20:51Mon restaurant préféré.
20:52C'est un nouveau concept,
20:54on va dire.
20:55Pour moi,
20:55c'est le meilleur restaurant de Rennes.
20:58En toute humilité.
20:59En toute objectivité.
21:00Non, non,
21:02c'est avec un chef de talent,
21:05Pierre Réon,
21:05que je connais.
21:07Et ça veut dire quoi,
21:07Benez, juste ?
21:09Benez,
21:10ça veut dire que
21:12quand tu sors du restaurant,
21:14tu as bien mangé,
21:15tu es bien,
21:16tu te sens à l'aise.
21:18Voilà,
21:18tu as passé un bon moment
21:20et en plus,
21:20tu as bien mangé.
21:21On va voir ça tout de suite.
21:22Très bien.
21:22J'adore le concept
21:24et je trouve dans une ambiance
21:27assez fun,
21:29assez cool.
21:29Donc,
21:30pour ça,
21:30c'est top.
21:32Et pour la relation que j'ai avec Pierre et Claire
21:34depuis,
21:34voilà,
21:35une relation d'amitié
21:36depuis de nombreuses années.
21:38On se connaît depuis longtemps,
21:39on a partagé beaucoup de choses ensemble
21:41et en plus de ça,
21:43Claire est la cousine de ma femme.
21:45Donc,
21:45pour toutes ces raisons,
21:46j'adore,
21:46j'adore cet endroit.
21:47On va proposer à Pierre et Claire
21:49de nous rejoindre,
21:50justement,
21:50les patrons,
21:51les associés ici
21:53du restaurant Benez.
21:55William,
21:56tu le disais,
21:56vous vous connaissez depuis super longtemps.
21:58Bon,
21:58moi,
21:58je ne veux pas faire semblant,
21:59je connais super depuis.
22:00Donc,
22:00Pierre et Claire nous ont rejoints,
22:02justement,
22:03les patrons du restaurant Benez
22:05que William connaît depuis plus longtemps.
22:06Donc,
22:06déjà,
22:07rappelez-moi un petit peu
22:07comment vous êtes connus,
22:09dans quel cadre
22:09ça s'est fait les uns les autres ?
22:12Nous,
22:12on se connaît depuis,
22:14je ne sais pas,
22:14longtemps peut-être maintenant.
22:16On est dans un peu de famille.
22:18Je suis la cousine
22:19et Pierre,
22:20du coup,
22:21pareil,
22:21on se connaît depuis très longtemps.
22:2220 ans aussi.
22:24Voilà.
22:25Mais oui,
22:25il y a des histoires de famille,
22:26on est d'accord.
22:27Ah,
22:27tu sais,
22:28c'est très beau.
22:28Un petit secret ou pas,
22:29William ?
22:29Oui,
22:30on peut,
22:30on peut.
22:30Voilà,
22:31ta compagne,
22:32la fille de Yves Colleu,
22:33qui est l'ancienne entraîneur adjointe
22:35du Stade Rennais,
22:35ancienne entraîneur même aussi,
22:36du Stade Rennais,
22:37qu'on a connu ici beaucoup
22:38avec Paul Le Gouen.
22:40Est-ce que ça a eu un rapport
22:41avec le foot,
22:42vos rencontres ?
22:43Non,
22:43pas du tout.
22:47Par rapport au père de Nathalie,
22:49c'est le meilleur ami de mon père
22:51et du coup,
22:52voilà,
22:52en fait,
22:53c'est le meilleur ami de son père,
22:54c'est mon oncle.
22:55D'accord,
22:55allez.
22:56Voilà,
22:56enfin,
22:56il est quand même
22:57plein au point commun.
22:59On s'est tous rencontrés
23:01à la même période,
23:02il y a 20 ans
23:03et puis,
23:04après,
23:04William et moi,
23:05on a sympathisé
23:06via Nathalie
23:07et...
23:08Non,
23:08mais c'est vrai
23:08qu'il y a cette histoire rennaise
23:09aussi parce qu'en fait,
23:10on a parlé beaucoup de foot,
23:11mais c'est aussi la ville,
23:12William,
23:13pour toi,
23:13c'est pour ça qu'on est là
23:14un petit peu.
23:14Et puis,
23:15pour compléter,
23:15on s'est beaucoup côtoyés
23:17sur la Côte d'Emeraude
23:17et ce qui est drôle,
23:18c'est qu'on s'est rassemblés
23:19à un moment donné
23:20tous professionnellement
23:21à Rennes
23:21et chacun avec notre réussite
23:23dans notre domaine.
23:24Donc,
23:24il y a un côté aussi sympa
23:26de pouvoir se côtoyer
23:28et d'avoir une ascension
23:30quelque part aussi professionnelle
23:31à quelque part
23:32un peu parallèle.
23:33Ça,
23:33c'est plutôt sympa.
23:35William,
23:36pour revenir aussi sur toi,
23:38c'est aussi ton rapport
23:39à la ville de Rennes
23:39qui m'intéresse
23:40parce qu'il y a la restauration.
23:42Tu vis la ville de Rennes
23:43et il y avait cette expression
23:45à l'époque.
23:46Est-ce que tu la vis ?
23:47Est-ce que tu en profites ?
23:48Je la vis complètement
23:49et elle fait même partie
23:50de mon équilibre
23:51parce qu'aujourd'hui,
23:51il y a le stade Rennes
23:52et le côté professionnel.
23:54Mais il y a tout aussi
23:55ce que je vis avec ma femme,
23:57mes deux enfants.
23:58Je trouve qu'on est dans une ville
23:59qui permet aussi
24:00une certaine forme
24:01d'épanouissement.
24:03C'est une ville de qualité,
24:04une grande ville
24:05à taille humaine.
24:06Je trouve que pour le développement
24:08de mes enfants,
24:08c'est super de vivre
24:09dans cette ville
24:10et puis j'aime mettre
24:10toute ma vie sociale aussi
24:11avec mes endroits
24:13qui me tiennent à cœur.
24:15Donc pour ça,
24:15c'est un top équilibre
24:17dans la période
24:18que j'ai vie aujourd'hui.
24:18Est-ce que la vie
24:20stade Rennes,
24:21est-ce que tu vois le rapport
24:22entre la ville
24:22et le club aussi ?
24:23Quand on vit la ville,
24:23est-ce qu'on ressent
24:24le club à travers la ville ?
24:26Oui, on est tous Rennes,
24:27on l'a tous vécu.
24:28C'est que Pierre
24:29est très supporter.
24:29Oui, Pierre est très supporter
24:31et puis on ne va pas
24:33faire les nostalgiques
24:34mais ce qu'on a vécu
24:35il y a 3-4 ans,
24:37qui a commencé
24:37avec la victoire
24:38en Coupe de France,
24:39on voyait l'atmosphère
24:40au stade.
24:42Il y avait un rapport
24:43après avec ce qui se passait
24:44dans la ville.
24:45Je me rappelle,
24:45les gens étaient heureux,
24:47les commerçants étaient heureux,
24:48le chiffre d'affaires
24:49des restaurateurs
24:49et des barmans
24:50augmentait.
24:51Oui, forcément,
24:52il y a un parallèle
24:52et on le voit aujourd'hui
24:53dans une saison
24:54qui est un peu plus compliquée.
24:56L'épanouissement en ville,
24:58je trouve aussi
24:58il est un peu plus compliqué.
24:59Donc, je fais complètement
25:00le rapport
25:01entre le stade Rennais
25:03et vie Rennais.
25:04Enfin, vie comme nous,
25:05on l'entend,
25:06comme on le vit.
25:07Quand le stade Rennais va bien,
25:08la ville va bien.
25:09Là, je me retourne vers
25:09le ressentir aussi,
25:10les commerçants.
25:11Ça fait vivre vraiment
25:12tout le monde
25:12et puis même tout le monde
25:13se prend au jeu
25:15et apprécie tout ça.
25:17Même moi,
25:18je suivais toujours
25:19un peu loin
25:19parce que ça a toujours été
25:20dans le cercle familial
25:22mais c'est vrai que du coup,
25:23on s'y intéresse forcément
25:24et on le vit.
25:25Il y a un impact
25:26effectivement sur la vie,
25:27sur les gens,
25:28sur les commerçants,
25:29sur tout le monde
25:30et l'humeur aussi.
25:33L'ambiance...
25:34Les clients sont plus souriants.
25:35Ouais, non,
25:35mais c'est vrai que c'est juste
25:36une humeur générale,
25:38c'est une ambiance générale.
25:39Ça fait vraiment du bien
25:40de vivre des moments
25:41de fête quoi
25:42et que ça soit vraiment
25:44la ville
25:44et le club quoi,
25:46de la vie
25:46qui fasse ça.
25:47Donc, c'est chouette.
25:48Et toi, tu bosses plus
25:48avec le sourire aussi ?
25:50Moi, quand il y a
25:51les victoires,
25:51c'est sûr que c'est mieux
25:52mais après,
25:53au moins,
25:54comme dit William,
25:55il y a 3-4 ans,
25:55on a vécu des choses
25:56parce que peut-être
25:57qu'on vivra...
25:59Pas tout de suite,
26:00en tout cas,
26:01mais c'est vrai que...
26:03Si, avec...
26:04Ouais, avec William,
26:05peut-être,
26:05si un jour,
26:06William prend la telle vie.
26:06Là, c'est la Coupe de France
26:07des jeunes.
26:07Et puis, on compte
26:08redonner un peu de sourire.
26:09Non, voilà.
26:10Déjà, là, on attend
26:12impatiemment la victoire
26:15en gambardé, là.
26:17Parce que c'est vrai
26:18que ça va nous rappeler
26:18des bons souvenirs.
26:20Et puis, je ne sais pas,
26:22quand il y a victoire,
26:23il y a aussi une cohésion
26:24au niveau de l'équipe.
26:25Et nous, on le voyait,
26:27à l'époque,
26:28on avait pas mal de joueurs
26:29qui venaient entre eux,
26:32passer du bon temps.
26:33Et c'est partie
26:34de la cohésion d'équipe.
26:35Et en fait,
26:35ça se retrouvait sur le terrain.
26:36Ce qu'on n'a pas forcément
26:38maintenant, à l'heure actuelle.
26:39Et c'est vrai que ça,
26:40je pense qu'il faudrait
26:41peut-être le remettre.
26:42Ça fait partie de l'entraînement.
26:44On va passer le message
26:45aux joueurs d'histoire.
26:46Mais venez manger à Benaz.
26:48C'est ça ?
26:48Ben, t'es Benaz.
26:50Ils seront Benaz.
26:50Quand tu viens là,
26:51t'es Benaz.
26:51Et après, sur le terrain,
26:52t'es Benaz aussi.
26:54Super.
26:55Merci beaucoup, Pierre.
26:55Et juste pour terminer,
26:56elle t'inspire quoi,
26:57cette ville ?
26:57Parce qu'on a parlé
26:58un petit peu, Pierre,
26:59William, pardon,
27:00de ton rapport.
27:01Mais qu'est-ce qu'elle t'inspire ?
27:02Pourquoi tu l'aimes,
27:03la ville de Reno ?
27:05J'aime parce qu'elle me permet
27:07de vivre dans un climat
27:08de sécurité,
27:09de sérénité,
27:10de faire les choses
27:12que j'aime.
27:12J'ai tout à proximité.
27:15Mon club de cœur,
27:16dans lequel je m'épanouis.
27:18Je suis content
27:19d'aller au boulot
27:19tous les matins.
27:20J'y vais avec
27:21beaucoup de passion
27:22et d'enthousiasme.
27:23Et puis,
27:24quand je sors du club,
27:25j'ai ma vie de famille,
27:27j'ai mes amis,
27:28j'ai mes copains.
27:30Elle me permet aujourd'hui
27:31de répondre
27:33à tous mes besoins.
27:35Merci beaucoup,
27:35William Stanger.
27:36Merci.
27:37Merci, Pierre.
27:37Merci, Claire.
27:38Merci.
27:38Merci, François.
Recommandations
1:23
|
À suivre
2:42
1:31