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  • 24/05/2025
Le spécialiste terrorisme et renseignements, Claude Moniquet analyse : «Fatalement, il est solidaire de l'idéologie et des actions de cette organisation», à propos de sa prise de parole sur l'attentat du 11 septembre 2001 aux États-Unis, dans La Matinale Week-end sur CNEWS.

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Transcription
00:00Oui, Anthony, bonjour. Effectivement, c'est glaçant et en même temps, ce n'est pas étonnant. Ce qu'il dit, en fait, en résumé, c'est que, je le cite quasiment textuellement, un musulman qui vous dirait qu'il n'a pas été heureux le 11 septembre en apprenant les attentes de Mueller et de Washington mentirait.
00:17Alors, il ajoute, il faut dire, oui, mais en même temps, personne n'est heureux quand tu des innocents. Voilà la phrase. Le contexte, il est simple. Al-Shara, aujourd'hui, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, a un passé. Son passé, c'est celui d'un djihadiste, d'un islamiste radical, d'un djihadiste et d'un dirigeant régional d'Al-Qaïda.
00:37Donc, fatalement, il est solidaire de l'idéologie et des actions de cette organisation. La question, en fait, aujourd'hui, c'est de savoir si le passé, c'est le passé. On ne le touchera pas.
00:48Et la réalité, la réelle politique, c'est que c'est Al-Shara, aujourd'hui, qui est au pouvoir en Syrie, puisqu'il a renversé Bachar al-Assad. La question, c'est de savoir pas s'il a changé, parce que je ne pense pas vraiment qu'on change.
00:59C'est un homme qui a 40 ans, il a des idées, il est engagé dans le djihad depuis l'âge de 18 ou 19 ans. Donc, changer, il ne l'a pas changé.
01:06Mais est-ce qu'il s'est adapté au monde et à la réalité, au point de devenir plus réaliste et de comprendre que ce passé existait, mais qu'il fallait prendre certaines distances et qu'il fallait avoir une politique plus modérée ?
01:20En tout cas, c'est son intérêt, puisqu'il a besoin de l'argent de l'Occident et donc de la reconnaissance de l'Occident. Il est d'ailleurs en train d'obtenir la reconnaissance et la levée des sanctions de l'Europe et des États-Unis.
01:30C'est à partir de là et de ses besoins qu'on pourra peut-être faire pression sur lui, de manière à ce que les choses se passent mieux dans l'avenir en Syrie qu'elles ne se sont passées dans les dernières années.

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