- 24/05/2025
Dans cette émission, plongez au cœur des scandales, des crises économiques et des enjeux démocratiques qui secouent la macronie. Avec notre invité Nicolas Vidal (journaliste, fondateur de Putsch Média et auteur de Nous, les Sans Dents disponible ici https://boutiquetvl.fr/accueil/nicolas-vidal-nous-les-sans-dent), décryptons ensemble :
Les élections en Roumanie : Ingérences, censure et manipulation politique… A l’aube de sa défaite à la présidentielle, le candidat George Simion (remplaçant de Calin Georgescu) a dénoncé l’intrusion d’Emmanuel Macron dans les affaires roumaines. Un scénario inquiétant qui fait redouter une multiplication des méthodes antidémocratiques au sein de l’Union européenne. 👉
Le sommet "Choose France" : Une opération communication à la sauce Macron qui camoufle la faillite de la France : 67 830 faillites en 2024 (+17%), et le chômage en hausse (7,4%). Pendant que le président français vante – en anglais - les investissements étrangers, les liquidations d’entreprises françaises augmentent encore et la souveraineté du pays part en morceaux (Ex : Vencorex, Doliprane)
Le scandale Nestlé Waters : Une fraude estimée à 3 milliards d’euros. L’État français aurait couvert les traitements d’eaux en bouteille vendue comme de l’eau de source. Certaines auraient même été contaminées à la bactérie E.Coli. Dans toute l’affaire, l’ancien secrétaire de l’Élysée et très proche d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler a refusé de se présenter devant la commission d’enquête parlementaire, sans aucun problème…
L’incurie sécuritaire : pendant que les honnêtes gens se voient assigner de plus en plus de contraintes, Gérald Darmanin, incapable de lutter contre le trafic de drogue quand il était à Beauvau, propose d’interdire l’argent liquide.
📚 Retrouvez tous les ouvrages de Nicolas Vidal ici https://boutiquetvl.fr/recherche?controller=search&s=nicolas+vidal
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Les élections en Roumanie : Ingérences, censure et manipulation politique… A l’aube de sa défaite à la présidentielle, le candidat George Simion (remplaçant de Calin Georgescu) a dénoncé l’intrusion d’Emmanuel Macron dans les affaires roumaines. Un scénario inquiétant qui fait redouter une multiplication des méthodes antidémocratiques au sein de l’Union européenne. 👉
Le sommet "Choose France" : Une opération communication à la sauce Macron qui camoufle la faillite de la France : 67 830 faillites en 2024 (+17%), et le chômage en hausse (7,4%). Pendant que le président français vante – en anglais - les investissements étrangers, les liquidations d’entreprises françaises augmentent encore et la souveraineté du pays part en morceaux (Ex : Vencorex, Doliprane)
Le scandale Nestlé Waters : Une fraude estimée à 3 milliards d’euros. L’État français aurait couvert les traitements d’eaux en bouteille vendue comme de l’eau de source. Certaines auraient même été contaminées à la bactérie E.Coli. Dans toute l’affaire, l’ancien secrétaire de l’Élysée et très proche d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler a refusé de se présenter devant la commission d’enquête parlementaire, sans aucun problème…
L’incurie sécuritaire : pendant que les honnêtes gens se voient assigner de plus en plus de contraintes, Gérald Darmanin, incapable de lutter contre le trafic de drogue quand il était à Beauvau, propose d’interdire l’argent liquide.
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NewsTranscription
00:00Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouveau numéro du Samedi Politique. Cette semaine, nous allons nous concentrer sur les récents faits d'armes de la Macronie et Dieu sait s'il y en a.
00:26Entre scandales, mensonges, faillites économiques et démocratiques, on a du pain sur la planche à ne pas en douter.
00:32Mais avant toute chose, vous le savez, toute bonne émission commence bien sûr par le petit clic sur le pouce en l'air, sur les commentaires
00:39et puis bien sûr, relayé au maximum dès à présent ce programme. Pour améliorer les référencements, à tout de suite.
00:46Générique
00:56Et à mes côtés aujourd'hui, Nicolas Vidal, bonjour.
00:59Bonjour.
01:00Vous êtes le fondateur, animateur, journaliste de Pooch Média. Vous avez publié aussi plein d'ouvrages.
01:06Récemment, c'est nous, les sandants, parce qu'on est tous des sandants comme les autres.
01:11Vous avez publié avant Média, Le Grand Hermand, Comment lire la carte routière de la pensée unique
01:17ou encore Lettres aux autruches et aux tubes digestifs.
01:20Ça, c'était sans doute pour mettre un petit coup pour que tout le monde se réveille, non ?
01:24Ah oui, très clairement. Ça m'a énervé plus d'un, je vous rassure, chère Elisabeth. Merci en tout cas de l'invitation.
01:30Oui, j'avais envie d'écrire ce bouquin parce que c'est toujours la même question qui se pose à nous.
01:34C'est pourquoi il y a une partie de la population qui, aujourd'hui, manifestement, ne veut absolument rien voir.
01:37Et malgré la situation économique chaotique, dans tous les sens du terme,
01:42franchement, je pense qu'il n'y a pas, aujourd'hui, une colonne en ce pays qui tient droit. Véritablement.
01:46Et bien, je me suis dit, on va essayer d'expliquer, surtout à ceux qui se désespèrent de l'apathie populaire,
01:51je vais essayer, dans 50 pages, d'écrire une espèce de manuel.
01:54Et surtout, en fait, ça a été utilisé par des gens, ces mêmes gens qui voulaient comprendre,
01:58mais qui ont fait le livre à leurs autruches et aux tubes digestifs qui habitaient près de chez eux.
02:02Donc, j'espère que la grande réserve naturelle d'autruches et tubes digestifs
02:05est en train de s'amenuiser au fil du temps, je l'espère, de tout mon cœur, chère Élise.
02:09– Eh bien, écoutez, nous aussi, on va essayer de nous aussi éveiller les consciences.
02:13On va commencer, aujourd'hui, si vous le voulez bien, Nicolas Vidal,
02:16avec les récents événements en Roumanie, ce pays au sein de l'Union Européenne,
02:20rappelons-le, au cas où on aurait tendance à l'oublier.
02:23On le sait, tout a commencé au mois de décembre dernier, avec cette élection présidentielle.
02:27Le candidat souverainiste, à l'époque, Kaline Georgescu, arrive en tête et défie tous les sondages.
02:34Un candidat souverainiste qui, donc, ne plaît pas au système.
02:38D'un seul coup, la justice s'auto-saisit, le premier tour est annulé.
02:43On verra ensuite ce candidat arrêté, mis en garde à vue,
02:47puis tout simplement interdit de se représenter pour une nouvelle convocation
02:51devant les urnes des électeurs roumains.
02:54Comment avez-vous suivi cette affaire, qui est quand même au sein de l'Union Européenne,
03:00ce fameux ensemble démocratique dont on nous parle tous les jours ?
03:03– Oui, draper dans la vertu de la démocratie, bien entendu.
03:06Je pense que, véritablement, c'est un avant-goût,
03:09c'est un amuse-bouche de ce que nous pourrions vivre dans quelques mois ici, clairement.
03:13Et on voit bien que la Roumanie est le laboratoire du coup d'État européiste permanent,
03:18en essayant de discréditer, manifestement, un candidat
03:21qui avait les suffrages des Roumains, en majorité.
03:24Et on se rend compte, c'est toujours pareil, vous le savez, Lisbeth.
03:26C'est-à-dire qu'à un moment donné, quand vous avez des peuples qui votent pour l'oligarchie,
03:29ça s'appelle de la démocratie.
03:31Et quand vous avez des peuples, à un moment donné, qui votent contre l'oligarchie
03:34et qui votent pour leurs intérêts, du moins pour les aspirations qui sont les leurs,
03:37et qu'elles soient mauvaises ou bonnes, peu importe, ça s'appelle la démocratie.
03:40Et bien là, l'oligarchie européiste, appel au populisme, c'est toujours pareil.
03:44C'est-à-dire qu'il faut voter dans un sens.
03:45Et aujourd'hui, ce qui était avant une espèce de bien-pensance à laquelle on était soumise,
03:51s'est transformé en police de la pensée.
03:53Et aujourd'hui, carrément, on fait annuler les élections.
03:55D'ailleurs, je crois que notre cher ami franco-sénégalais Thierry Breton
03:59s'est exprimé à ce sujet-là, notamment sur les élections en Roumanie.
04:02L'émérite Valérie Ayier, la candidate absolument incroyable aux élections européennes.
04:08– Grouperisme.
04:09– Voilà, elle était incroyable.
04:11Et Valérie Ayier, rappelez-vous d'ailleurs, on ne s'en rappelle pas assez suffisamment,
04:14qu'elle avait été en discours à Lille pendant la fameuse campagne des européennes.
04:19Et donc, elle avait parlé de Bruxelles comme le lieu du Parlement européen.
04:22Mais c'était à Strasbourg notamment.
04:24Et je pense que si, pendant 6 ans, elle a cherché le Parlement européen à Bruxelles,
04:27elle aurait dû vraiment faire le tour de Bruxelles un paquet de fois,
04:29parce que le Parlement européen est à Strasbourg.
04:31Mais oui, pour en revenir à votre question, c'est vraiment inquiétant.
04:34Parce qu'on voit qu'aujourd'hui, ils ne reculeront devant rien
04:37pour essayer de mettre un candidat là, aujourd'hui.
04:39C'est le maire de Bucarest, pro-européen,
04:42qui défend les valeurs de la démocratie, la sainteté en personne.
04:46Et on se rend compte que tous les procédés ont été utilisés.
04:49On a eu le coup de hashtag C'est les Russes.
04:52Évidemment, on s'est rendu compte qu'il n'y a aucune preuve officielle
04:55qui n'a montré que les Russes s'étaient ingérés via les réseaux sociaux.
04:59– C'est même pire, parce que finalement, les preuves qui ont émergé au fil des enquêtes,
05:04c'est en réalité que c'est le parti au pouvoir, à savoir celui de Klos Yohannis,
05:08qui avait financé des comptes TikTok avec l'argent de proches,
05:13donc de la majorité sortante.
05:15Et absolument pas celle qui était dans l'entourage de Kaline Georgescu à l'époque.
05:19– Vous avez entièrement raison.
05:20Exactement, c'était exactement ça en plus.
05:22– Et soit dit en passant, France Télévisions l'a repris.
05:24– Oui, c'est vrai, c'est vrai.
05:25– Une fois.
05:26– Oui, une fois ne vaut pas.
05:28Point trop non faux, chère Elisabeth, point trop non faux.
05:30Vous avez raison.
05:31Et puis je vais aller plus loin dans la réflexion.
05:33Si jamais, à un moment donné, les Roumains avaient pu se laisser avoir
05:36par une quelconque ingérence russe ou d'autres pays,
05:39je veux dire, à un moment donné, c'est la décision du peuple.
05:41C'est la décision du peuple, qu'il y ait ingérence ou pas,
05:43on peut la contester, on peut la déplorer,
05:45mais la décision d'un peuple souverain en majorité,
05:48c'est véritablement ça qui fait le terreau de notre démocratie,
05:51c'est la souveraineté du peuple.
05:53Et concrètement, si un peuple, malheureusement, j'ai envie de dire,
05:56parce que je suis contre toutes les formes d'ingérence,
05:58il faut être très clair avec ça,
06:00eh bien j'ai envie de dire, c'est la décision d'un peuple.
06:02Alors est-ce qu'après, c'est des questions qui se posent,
06:03c'est des questions d'ordre philosophique, de philosophie politique,
06:06mais je crois qu'aujourd'hui, il est très évident,
06:10au sein de l'Union Européenne, qu'il y a passé un cap.
06:12Véritablement, on passe des caps.
06:13Je pense que les gens qui regardent TVL le savent,
06:15mais vraiment, on a passé des caps là-dedans,
06:17et la Roumanie est un véritable laboratoire,
06:20c'est plus qu'un avertissement, c'est une véritable menace.
06:22Ce qui s'est passé en Roumanie est une véritable menace pour la démocratie,
06:25et allons plus loin encore,
06:27aujourd'hui, ces gens ne se cachent plus.
06:30Ils ne se cachent plus.
06:31– Il y avait eu déjà des soubresauts auparavant,
06:33en Moldavie, en Géorgie, etc.
06:35On a l'impression que là, on a réussi à faire ses gammes,
06:38et donc on a donné plein pouvoir à ses ambitions en Roumanie.
06:42– C'est exactement ça, et on voit bien que l'Union Européenne,
06:45très clairement, se retrouve maintenant,
06:47elle ne supporte plus la vie des peuples.
06:49Je crois qu'on ne l'avait pas oublié,
06:51parce qu'il faut toujours le rappeler, vraiment,
06:53il faut le rappeler, 2005, traité constitutionnel,
06:552008, traité de Lisbonne,
06:57amendé par un certain, notamment Michel Barnier,
07:00vous savez vous, qui avait réfléchi sur un groupe de réflexion
07:04pour essayer de modifier 2-3 virgules et 2-3 textes,
07:06et supprimer sur Word 2-3 phrases,
07:08et donc le passage en force par Nicolas Sarkozy,
07:10avec la complicité de la classe politique.
07:12Et là, on avait bien vu qu'en France,
07:14on l'a vécu, en quelque sorte, de façon un peu plus déguisée,
07:17de façon un peu plus éludée,
07:19tout de même, et ce qui se passe en Roumanie,
07:21finalement, n'est que le cheminement normal
07:23de ce que l'Union Européenne veut,
07:25c'est-à-dire devenir un État fédéral,
07:27avec une impératrice en deux couleurs,
07:29jaune et bleu, Ursula von der Texteulegen,
07:32qui à un moment donné, essaye de contenir,
07:34avec toute la petite aristocratie européiste,
07:37essayer de tenir les pays,
07:39notamment, on le sait avec la Roumanie,
07:41parce que la Roumanie, quand même, contient
07:43A, sur son sol, la plus grosse base de l'OTAN,
07:46et manifestement, elle est quand même
07:48très importante géopolitiquement,
07:50dans l'Union Européenne, notamment,
07:52dans la guerre, enfin, la Russie,
07:54avec la frontière avec la Russie,
07:56voilà, donc, il y a ça aussi à prendre en compte,
07:58également, mais tout ça n'a jamais été évoqué
08:00dans les médias, les médias mainstream
08:02sont de grands chemins, bien entendu,
08:04et on voit bien que tout ça,
08:06parce qu'il y a des déclarations de Valérie Ayé,
08:08je me régale de la lire, franchement,
08:10c'est un plaisir, c'est succulent, c'est que du bonheur,
08:12j'en ai noté deux ou trois,
08:14elle nous a dit récemment, ces élections
08:16confirmer l'ancrage de la Roumanie
08:18dans le projet pro-européen, et lutter
08:20contre les ingérences étrangères, voilà,
08:22donc, finalement, la Roumanie, c'est le fer de lance
08:24contre les ingérences russes, bien entendu,
08:26et on ne parle pas des autres ingérences,
08:28qu'elles soient du Qatar, qu'elles soient
08:30des Etats-Unis, également, ou d'autres puissances,
08:32et donc, c'est intéressant de voir comment
08:34les Européistes, notamment, et puis, on l'a dit,
08:36Thierry Breton, ou Valérie Ayé, ou d'autres,
08:38ont clairement dit qu'à un moment donné,
08:40il fallait que les Roumains votent bien,
08:42mais rappelez-vous, le nombre de référendums
08:44qui ont été faits, revotés, en Irlande,
08:46ou en France, bon, c'est passé en force,
08:48donc, on voit bien que maintenant, on est arrivé,
08:50je crois, à un bout du processus, clairement,
08:52où ces gens assument très clairement,
08:54à un moment donné, ils ne prennent même plus de gants,
08:56qu'il faut, à un moment donné, ce candidat
08:58pour qu'on avance gentiment, sereinement,
09:00tranquillement, vers un Etat,
09:02une espèce de, je ne sais pas,
09:04une puissance, ou une espèce de grand Etat fédéral
09:06dans lequel nous n'en serions qu'un lander,
09:08parce que la France est un lander,
09:10elle est déjà un lander, je pense, à mon avis.
09:12Je vous propose qu'on écoute aussi une autre amie à vous,
09:14c'est Nathalie Loisan.
09:16On fera le pendant, quand même, avec Georges Simion,
09:18celui qui a donc été le candidat de remplacement
09:20de Kaline Georgescu pour les élections au Maine.
09:22Le candidat de l'extrême droite
09:24est, en effet, grand favori,
09:26grandement soutenu par la Russie,
09:28comme le précédent candidat d'extrême droite
09:30qui, finalement,
09:32n'a pas pu aller au bout,
09:34puisque l'élection a été annulée,
09:36parce que l'ingérence de la Russie est massive.
09:38France s'est impliquée
09:40dans les élections de Roumanie,
09:42et l'ambassadeur de France
09:44sur ordre d'Emmanuel Macron
09:46a discuté
09:48avec le président
09:50de la Cour constitutionnelle,
09:52celle qui a annulé
09:54les élections à Roumanie.
09:56Bon, donc là,
09:58on voit, quand même,
10:00qu'on a ce député européen,
10:02Nathalie Loisan,
10:04qui est un député européen
10:06qui est un député européen
10:08ce député européen,
10:10Nathalie Loison,
10:12qui continue avec ses ingérences russes, bien entendu,
10:14mais on a le candidat lui-même,
10:16qui avait fait quand même le choix, d'ailleurs,
10:18assez discutable de se rendre en France
10:20à la veille de son élection,
10:22plutôt que de rester dans son pays
10:24pour continuer à faire campagne,
10:26soit dit en passant,
10:28mais qui considère que c'est Emmanuel Macron
10:30qui s'est directement ingéré dans la campagne,
10:32notamment par le biais d'un ambassadeur.
10:34C'est quand même des accusations très lourdes,
10:36c'est les russes.
10:38– Oui, c'est les russes, c'est toujours les russes,
10:40effectivement, c'est intéressant, d'abord sur Nathalie Loison,
10:42Nathalie Cui-Cui, manifestement,
10:44sur l'idée toujours de l'extrême-droite,
10:46c'est toujours l'extrême-droite, c'est toujours les russes,
10:48c'est toujours cette délégitimation, en fait, de la démocratie.
10:50Voilà, il y a une véritable,
10:52il y a une criminalisation de la démocratie,
10:54très clairement, on voit, et forcément,
10:56c'est toujours la main étrangère
10:58qui est derrière pour essayer de contourner
11:00et de saper les démocraties,
11:02ça je cite texto Macron il y a trois jours,
11:04saper nos démocraties,
11:06et puis Georges Simignon, dans cet extrait,
11:08c'est intéressant, effectivement, il le dit,
11:10et ça pose la question de l'ingérence,
11:12et cette histoire de l'ingérence,
11:14notamment de l'Union Européenne et de la France,
11:16d'ailleurs Thierry Breton en avait parlé
11:18à moi à peine voilé, rappelez-vous,
11:20il y a quelques semaines de ça,
11:22je veux dire, ça pose un véritable problème,
11:24c'est un véritable problème,
11:26mais là où le problème est encore plus lourd,
11:28c'est-à-dire qu'on aurait aimé que l'opposition politique
11:30à un moment donné se saisisse de ça,
11:32c'est incroyable le nombre de commissions d'enquête
11:34en ce moment, je pense qu'il y a des embouteillages
11:36au niveau de nos institutions,
11:38chacun se tient derrière avec son dossier
11:40pour avoir son tour à la commission d'enquête,
11:42et on aurait aimé tout de même,
11:44sur des accusations suffisamment graves,
11:46qu'une commission d'enquête se saisisse,
11:48et également, on ira plus loin avec les déclarations,
11:50le tweet très récent de Pavel Durov,
11:52le fondateur de Telegram,
11:54qui a dit qu'il aurait, alors j'utilise le conditionnel,
11:56qu'il aurait rencontré un dépendant de la DGSE
11:58pour essayer sur Telegram,
12:00exactement, pour essayer à un moment donné
12:02de faire taire les voix des dissidents roumains,
12:04donc là, si à un moment donné,
12:06avec ce faisceau d'éléments,
12:08– Telegram c'est les russes ?
12:10– Bien sûr, mais c'est Telegram, c'est les russes,
12:12mais tout le monde c'est les russes, c'est ça qui est formidable,
12:14c'est la Kremlin partie en ce moment en Union Européenne,
12:16c'est formidable, et là, on se dit quand même
12:18que, vous voyez, c'est toujours pareil,
12:20dire que la démocratie recule,
12:22l'Union Européenne, on le voit bien, on en a parlé
12:24au début de l'émission, mais tout ça ne serait pas valable
12:26si nous avions une opposition politique,
12:28qu'elle soit de droite ou de gauche,
12:30peu importe, à un moment donné,
12:32pour monter au créneau, pour essayer
12:34à un moment donné d'enquêter, de poser des questions
12:36et de demander à ces gens de se justifier,
12:38et ça pourrait permettre, au moins,
12:40de ralentir ce rouleau compresseur
12:42qui a de plus en plus des aspects
12:44d'une forme de totalitarisme
12:46qui est de plus en plus inquiétant,
12:48parce que la question va se poser très vite pour la France
12:50en 2027, manifestement.
12:52– Alors justement, c'est ce que j'allais vous dire,
12:54parce que vous évoquiez tout à l'heure Thierry Breton,
12:56celui qui a organisé le DSA,
12:58le Digital Service Act,
13:00qui vise effectivement à organiser la censure
13:02sur les réseaux numériques.
13:04Il avait expliqué qu'en cas
13:06de mauvaise élection, puisque c'est à peu près
13:08ces termes qui sont utilisés à chaque fois en Allemagne,
13:10c'est autrement dit, si l'AFD
13:12faisait un score trop important,
13:14qu'elle devait rejoindre le gouvernement,
13:16etc. Là encore, il faudrait intervenir.
13:18Je crois que Nathalie Loiseau l'avait
13:20également considérée, alors en Allemagne,
13:22ça n'a pas été le cas, puisqu'on a un autre
13:24banquier militarisé qui a pris le pouvoir,
13:26le fameux Mers.
13:28Mais pour autant, on voit que là encore,
13:30la menace avait été formulée.
13:32– Toujours, en permanence, c'était le cas en Pologne aussi,
13:34ça a été la même histoire en Pologne, bien entendu.
13:36Mais vous savez, ça me fait penser à ces déclarations
13:38et cette situation me fait penser
13:40aux déclarations de Jean-Claude Juncker
13:42en 2015 dans le Figaro, c'était en janvier.
13:44– À jeun, Jean-Claude Juncker à jeun.
13:46– Oui à jeun, parce qu'il aime
13:48beaucoup l'eau minérale, il émet beaucoup
13:50l'eau minérale, d'ailleurs l'eau minérale
13:52il faut le savoir, l'eau minérale créditiatique,
13:54on en parlera après d'ailleurs apparemment,
13:56mais il disait, il ne peut y avoir de choix démocratique
13:58contre les traités européens, donc on voit bien
14:00que tout ça, une nouvelle fois, est une machine
14:02qui se met en route, et je reviens à mon idée,
14:04je suis désolé de radoter un quelque peu,
14:06mais il aurait fallu avoir une opposition politique,
14:08mais quand vous avez à un moment donné tous les partis
14:10d'opposition qui sont eux-mêmes engagés,
14:12embourbés dans la glaise européiste
14:14au Parlement européen,
14:16il y a manifestement une situation
14:18d'intérêt qui fait qu'il n'est peut-être
14:20pas nécessaire d'aller rameuter
14:22les troupes et peut-être
14:24mettre le bazar pour ne pas dire autre chose
14:26au sein même des institutions européennes, c'est vraiment le problème,
14:28c'est-à-dire que c'est une espèce de morbelu comme ça
14:30et qui s'ingère partout
14:32et qu'à un moment donné, l'opposition
14:34d'opérer des plateaux télé, des matinelles
14:36le matin jusqu'au soir très tard pour aller dire
14:38sur les plateaux télé que c'est un scandale ou faire des tweets,
14:40manifestement ça n'a plus cours, ça n'a
14:42plus véritablement de valeur
14:44et surtout ça n'a plus de force pour essayer d'endiguer ça.
14:46– Vous pourrez quand même vous opposer,
14:48si je peux vous permettre Nicolas Vidal,
14:50que Marine Le Pen a essayé de faire le job,
14:52j'allais dire, la justice ne l'a pas raté.
14:54– Oui, ah ben oui, c'est sûr.
14:56– Est-ce que c'est la Roumanie
14:58qui commence en France avec cette peine
15:00d'inéligibilité de Marine Le Pen ?
15:02– Ça pose la question, la peine d'inéligibilité
15:04de Marine Le Pen pose une véritable question,
15:06très clairement sur la capacité
15:08aujourd'hui d'entraver quelqu'un
15:10qui rallie quand même des millions de suffrages
15:12et qui pourrait être en capacité…
15:14– Plus de 11 millions pour la présidentielle.
15:16– Plus de 11 millions de gens, vous avez raison,
15:18là-dessus, mais aussi, je vous dirais
15:20qu'elle a fait s'abstenir finalement son groupe
15:22pour que Richard Ferrand puisse arriver,
15:24notre cher ami le mutualiste Richard Ferrand
15:26puisse arriver à la présidente du Conseil constitutionnel.
15:28Donc finalement, vous voyez…
15:30– Vous connaissez l'argumentaire,
15:32les autres étaient pires, soi-disant.
15:34– Oui, bien sûr, on nous a cité des noms
15:36absolument dingues sortis du chapeau
15:38du grand mouvement national,
15:40mais vous voyez finalement, il y a une espèce,
15:42pas de collusion mais de compromission
15:44entre Richard Ferrand et les autres.
15:46D'une part, vous avez raison de le rappeler,
15:48la peine d'inégibilité, on verra bien
15:50ce qui va en être très prochainement,
15:52dans quelques mois de ça,
15:54mais aussi, de l'autre côté,
15:56vous avez des partis d'opposition,
15:58dits d'opposition, qui à un moment donné
16:00n'hésitent pas, en s'abstenant,
16:02à porter au pouvoir, à être le marchepied
16:04d'un Richard Ferrand au Conseil constitutionnel.
16:06Je rappelle à nos spectateurs que c'est 9 ans
16:08et que le Conseil constitutionnel,
16:10à un moment donné, a délégitimé le peuple français
16:12donc en permanence avec des gens qui manifestement
16:14n'ont même pas un dingue endroit.
16:16Donc bon, ça, ça pose la question aussi de la compétence
16:18des gens qui vont siéger aux émoluments
16:20assez généreux. Et donc, ça veut dire qu'à un moment donné,
16:22la cour suprême, ce n'est plus le peuple,
16:24comme le disait le général de Gaulle,
16:26qu'à un moment donné, on a le Conseil d'État,
16:28on a le Conseil constitutionnel,
16:30on a des comités théodules et on a surtout
16:32une opposition qui ne fait plus son travail.
16:34C'est une véritable question, quelles que soient
16:36nos opinions politiques aujourd'hui,
16:38c'est une véritable question. Je pense que c'est crépusculaire
16:40que ça, vraiment, ça bat en brèche concrètement
16:42la responsabilité des parlementaires
16:44et de leur rôle aujourd'hui dans le contre-pouvoir,
16:46dans le contrôle de l'exécutif.
16:48C'est vraiment gravissime.
16:50– Vraiment, je ne fais pas l'avocat du diable,
16:52j'essaie d'être honnête et de voir les choses
16:54un peu telles qu'elles sont.
16:56On pourrait se dire, bon, concrètement,
16:58Marine Le Pen a fait le boulot qu'elle devait faire.
17:00Aujourd'hui, la justice l'a bien remerciée.
17:02Si on continue ce parallèle avec la Roumanie,
17:04bon, l'objectif est donc de remplacer
17:06Marine Le Pen par Jordane Bardella
17:08qui est tout destiné,
17:10un peu comme Georges Simeone
17:12a remplacé Kaline Georgescu
17:14pour arriver au même résultat,
17:16c'est-à-dire un candidat qui n'est peut-être pas
17:18en mesure d'être élu.
17:20– Oui, bien sûr, et puis un candidat aussi
17:22qui est… parce que j'ai quand même l'impression
17:24que le RN, notamment,
17:26plus il se rapproche du pouvoir,
17:28plus il se mainstreamise véritablement sur des questions…
17:30– Visiblement, pas assez pour la justice.
17:32– Pas assez, mais en fait, ils ne le seront jamais assez.
17:34C'est d'ailleurs le problème du RN.
17:36Je pense qu'ils ne le seront jamais assez
17:38et ils ont voulu devenir,
17:40petit à petit, dans l'esprit des Français
17:42et également dans l'esprit des médias,
17:44pour être moins discriminés, on va dire,
17:46moins ostracisés, ils ont voulu se dire
17:48on va devenir un parti du gouvernement
17:50et on va essayer, à un moment donné,
17:52sur des sujets cruciaux, notamment sur l'Union Européenne
17:54ou d'autres, d'essayer d'avoir un discours
17:56beaucoup plus souple, littéralement.
17:58Et je pense que c'est un mauvais calcul
18:00parce qu'ils ne seront jamais
18:02suffisamment respectables
18:04pour, à un moment donné, faire ça.
18:06Et on voit bien que Jordan Bardella,
18:08d'ailleurs Marine Le Pen, ça a été engagé depuis un certain temps,
18:10Jordan Bardella s'est beaucoup assagi
18:12dans ses prises de position et que d'ailleurs
18:14le Media Training fait aussi le job, manifestement.
18:16Et je continue de penser qu'il y a cette espèce,
18:18par rapport à ce que nous parlons sur la Roumanie,
18:20je pense que c'est un péril que des partis
18:22comme ça, à un moment donné,
18:24se mainstreamisent véritablement
18:26parce que ça fait une espèce de chose
18:28qui ne tiendra pas la route
18:30parce qu'il y a une telle radicalité
18:32aujourd'hui du part du pouvoir en place
18:34sur le manque de démocratie, sur la propagande,
18:36sur la censure, sur toutes ces choses-là
18:38que je ne suis pas sûr que l'histoire politique
18:40contemporaine française remerciera
18:42ou du moins portera au pouvoir
18:44des gens qui ont essayé tant bien que mal
18:46de devenir beaucoup plus lisses, littéralement.
18:48– On pourrait toutefois dire
18:50qu'au regard des scores
18:52du Rassemblement National,
18:54la stratégie est plutôt gagnante
18:56et que finalement vos autruches
18:58et vos tubes digestifs,
19:00ils ont bien besoin d'être un peu
19:02d'une mainstreamisation pour voter pour des candidats
19:04puisqu'ils écoutent les médias,
19:06ils écoutent la diabolisation
19:08que les médias font de ces candidats,
19:10on leur explique que le Brexit était une catastrophe
19:12donc si tenter que le Rassemblement National
19:14soit perçu par la population
19:16comme un parti voulant sortir de l'Union Européenne
19:18ça suffit à lui faire perdre des points
19:20donc c'est très compliqué comme équation.
19:22– Oui c'est très compliqué parce que…
19:24– Quand on n'a pas le pouvoir médiatique.
19:26– Oui c'est compliqué mais je pense
19:28que dans les médias sociaux,
19:30notamment les agriculteurs ou les taxis
19:32ou la réforme des retraites,
19:34notamment les agriculteurs et les taxis,
19:36je pense qu'il y a quand même des gens
19:38de plus en plus, et d'ailleurs l'effondrement,
19:40le chaos économique, nous allons parler du pays,
19:42je continue de penser qu'il y a quand même
19:44une partie de la population, voyez-vous,
19:46qui est en train de se rendre compte,
19:48qui est en train de faire le lien
19:50entre le déclassement de la population économique
19:52et de l'Union Européenne et des marchés
19:54et du libre-échange et du dumping social
19:56et pas que l'URN pour le coup,
19:58je ne suis pas venu pour faire le procès de l'URN
20:00mais de la classe politique d'opposition,
20:02je pense que véritablement il y a des Français
20:04qui en sous-main, de façon sans bruit,
20:06véritablement sont en train petit à petit
20:08de se rendre compte.
20:10– Sans don et sans bruit.
20:12– Exactement, vous savez on rembourse de moins en moins
20:14donc il faut faire un chicot, on ne peut plus le faire
20:16donc les gens ils ont mal aux dents, ils les gardent
20:18mais je veux dire vraiment, je pense que des choses
20:20de la vie réelle aujourd'hui, je pense qu'il y a des Français,
20:22alors pas tous, combien je ne pourrais pas vous dire
20:24même qu'il y a des Français qui face à l'effondrement économique
20:26sont en train de se poser la question
20:28de savoir pourquoi ils vivent beaucoup moins bien
20:30aujourd'hui qu'il y a 6 mois ou 20 ans en arrière
20:32et je continue de penser que ça, voyez-vous,
20:34les partis politiques, il y a une certaine forme
20:36de déconnexion dans cette réalité-là
20:38et qu'ils ne se rendent pas compte
20:40véritablement qu'est-ce qui se passe aujourd'hui
20:42en France pour des millions de Français
20:44et puis pour les gens qui votent pour l'Assemblée Nationale
20:46vous savez c'est un fol espoir pour eux,
20:48s'il n'y a plus ça, il n'y a plus de bouée, il n'y a plus rien,
20:50véritablement et je discute beaucoup avec des gens
20:52de l'Assemblée Nationale, pardon pour être tout à fait précis
20:54et ils me le disent, c'est l'espoir,
20:56si on n'a pas ça, si on n'a plus ça,
20:58on n'a plus rien, donc vous sortez
21:00de la fonction, vous vous désengagez
21:02et vous n'avez plus confiance en quoi ?
21:04En la fonction tribunicienne, c'est-à-dire
21:06que vous n'avez plus à un moment donné
21:08un avenir, un horizon, nous avons humainement
21:10tous besoin d'avoir un objectif, un horizon,
21:12un avenir, en se disant ça va aller mieux,
21:14on va tenir, c'est une soupape de sécurité
21:16parce qu'en 2027 peut-être
21:18que nous aurons enfin un candidat,
21:20un parti qui pourra à un moment donné
21:22réaliser ou mettre en application
21:24nos convictions et peut-être redresser la France
21:26et c'est un fol espoir en fait et je pense
21:28que ça c'est terrible parce que c'est quelque chose d'un rebours
21:30qui à mon sens peut être absolument désastreux
21:32et assez terrifiant, je ne vous le cache pas.
21:34– Alors on va passer
21:36au deuxième sujet de cette émission,
21:38le grand événement macroniste
21:40de la semaine, c'était à Versailles
21:42et c'était le fameux
21:44Choose France, le sommet des entreprises
21:46pour doper
21:48les investissements étrangers
21:50en France, la France,
21:52je ne sais pas si vous le savez Nicolas Vidal,
21:54mais c'est le pays européen le plus attractif
21:56depuis qu'Emmanuel Macron est là,
21:58ça a extrêmement bien fonctionné.
22:00Je vous propose qu'on écoute tout de suite
22:02Emmanuel Macron, les téléspectateurs adorent.
22:04– On entendait qu'il y aurait
22:0620 milliards d'investissements
22:08nouveaux et également
22:1020 milliards supplémentaires
22:12à l'issue du sommet sur l'IA du mois de février.
22:14Donc une excellente édition
22:16et je remercie très sincèrement
22:18ceux qui ont choisi, décidé
22:20d'investir dans notre pays.
22:22Alors c'est le résultat
22:24de travaux collectifs au cours des 8 dernières années.
22:26Nous avons réduit
22:28le coût du capital
22:30afin de favoriser
22:32les investissements dans le pays,
22:34nous avons réduit le coût du travail,
22:36augmenté la flexibilité,
22:38nous avons entrepris de nombreuses
22:40réformes macroéconomiques afin
22:42précisément de disposer d'une approche
22:44beaucoup plus favorable aux entreprises.
22:46Et nous maintenant, au niveau français,
22:48eh bien, pour nous,
22:50la priorité, la toute première priorité
22:52est la stabilité afin de préserver
22:54cette visibilité en matière fiscale.
22:56Simplification, car il nous faut
22:58rationaliser de très nombreuses réglementations.
23:00...
23:02...
23:04...
23:06– Bon alors, en anglais,
23:08off course.
23:10– En anglais comme une vache espagnole quand même,
23:12c'est quand même laborieux comme histoire.
23:14– Je ne ferai pas de commentaire, je ne m'en permettrai pas.
23:16– Non, non, non, mais vraiment, je vous assure,
23:18pourtant je ne suis pas très très fort en anglais,
23:20mais tout de même, oui, en anglais, vous avez raison,
23:22parce que si on me série 3 secondes en anglais,
23:24déjà Emmanuel Macron en anglais.
23:26– À Versailles en anglais.
23:28– À Versailles en anglais, tout.
23:30Eh bien, on a eu Louis XIV à Versailles,
23:32et puis maintenant on a Macron,
23:34anglo-biche, qui fait les Snapchat.
23:36Voilà, donc on voit un peu l'effondrement
23:38culturel du pays dans ce qu'est Emmanuel Macron.
23:40Je ne dis pas rien, mais je pense que tout ce beau monde
23:42a mangé, d'ailleurs vous n'aurez pas échappé
23:44que l'année dernière on avait eu le menu,
23:46cette année on ne sait pas s'ils ont mangé,
23:48mais à mon avis ça a mangé, l'année dernière
23:50on a même eu le prix, rappelez-vous, des bouteilles de champagne.
23:52Donc déjà on peut se poser la question,
23:54et puis c'est vrai que l'anglais,
23:56on peut en rire, mais c'est assez significatif
23:58de ce qu'est Emmanuel Macron.
24:00Emmanuel Macron, c'est vraiment
24:02un cerveau dissous dans le globiche,
24:04dans l'espèce de langage globiche,
24:06internationalisé, mondialiste,
24:08startupisé,
24:10et c'est assez intéressant.
24:12Je pense que ça cadre bien le personnage,
24:14et je pense que n'importe quel romancier un peu habile
24:16aurait peut-être,
24:18aurait utilisé cette image, début de roman,
24:20pour essayer de camper le personnage principal.
24:22Et Emmanuel Macron, c'est globiche,
24:24véritablement, et il essaye de parler à la planète entière.
24:26200 patrons, on l'a vu,
24:28c'est absolument dingue.
24:30Et puis Versailles, le choix de Versailles tout de même,
24:32je veux dire, il aurait pu faire ça à Paris,
24:34je ne sais où, à la Gaieté Lyrique par exemple,
24:36il aurait pu réhabiliter la Gaieté Lyrique.
24:38– C'est pas réparé, je crois.
24:40– Oui, c'est pas réparé, mais il aurait pu réhabiliter la Gaieté Lyrique,
24:42il aurait réparé Notre-Dame en 5 ans,
24:44il aurait pu faire la Gaieté Lyrique en une semaine.
24:46Mais c'est vrai que ça pose la question,
24:48et puis la communication au-delà de ça,
24:50de l'Élysée et des services gouvernementaux
24:52est absolument indigeste,
24:54voire mensongère.
24:56Et d'ailleurs, je me permets, parce qu'en préparant cette émission,
24:58je suis allé faire une petite revue de presse, comme vous.
25:00Je me suis rendu compte que les médias
25:02qui sont assez favorables à Emmanuel Macron,
25:04tout de même ont émis de plus en plus de réserves.
25:06De plus en plus de réserves,
25:08en disant, oui c'était bien, mais…
25:10Et donc là, il y a tout un pavé d'articles
25:12où on se rend compte que manifestement,
25:14vous voyez, même là, ça ne marche plus.
25:16Ça ne marche plus.
25:18Et cette idée finalement du start-upper,
25:20parce qu'il faut quand même le dire
25:22à nos auditeurs, à nos téléspectateurs,
25:24on a vendu, les médias de Grand Chemin
25:26ont vendu aux Français
25:28le Mozart de la finance,
25:30on a eu manifestement le Beethoven de la dette.
25:32C'est sûr et certain.
25:34Et on se retrouve maintenant avec une France
25:36qui est absolument exsangue,
25:38et puis on a eu des annonces,
25:40on a 20 milliards et 17 milliards de plus
25:42que l'année dernière, et c'est formidable.
25:44Pourquoi ? Comment ? On ne sait pas.
25:46Est-ce que la France est devenue
25:48un data center, concrètement ?
25:50Parce que la réalité, c'est ça.
25:52– Justement, c'est très important,
25:54parce qu'on a vu ces déclarations dans le passage,
25:56il parle de la réduction du coût du capital,
25:58pas du capital, du coût du capital,
26:00du travail, la stabilité fiscale,
26:02moins de réglementation,
26:04concrètement il s'adressait aux multinationales,
26:06et donc il faut bien comprendre
26:08de quoi il s'agit quand on parle de ce sommet
26:10Choose France, ce n'est pas de redynamiser
26:12l'économie française, c'est de faire venir
26:14des investisseurs étrangers
26:16qui viennent se servir dans
26:18l'économie en lambeaux de notre pays
26:20pour essayer de démanteler
26:22et de prendre ce qu'il reste à prendre.
26:24Donc concrètement, j'avais utilisé cette image
26:26sur Twitter, c'est globalement
26:28quand il n'y a plus rien à sauver,
26:30parce qu'on n'a plus de travail, parce qu'on est endetté,
26:32on appelle l'huissier, et l'huissier dit
26:34il n'y a pas de problème, je vais vous retrouver un petit peu
26:36de liquidité, on va vendre vos meubles, on va vendre votre voiture,
26:38comme ça vous ne pourrez plus aller bosser,
26:40et puis on va récupérer ce qu'il y a, et c'est ça en fait
26:42la Choose France. – C'est exactement ça,
26:44je pense que vous l'avez très bien défini,
26:46c'est la fin de la vente à la découpe,
26:48littéralement c'est la fin de la vente à la découpe,
26:50vous avez raison. – C'est vraiment la liquidation.
26:52– Mais c'est la liquidation,
26:54je partage votre analyse entièrement,
26:56et ensuite, ce que ne nous dit pas Emmanuel Macron,
26:58ce que ne nous dit pas Éric Lombard,
27:00l'émérite patron de Bercy,
27:02c'est qu'à un moment donné,
27:04pour quels avantages,
27:06parce qu'on aimerait avoir les données concrètement,
27:08c'est-à-dire à un moment donné,
27:10on appelle ça l'incitation fiscale,
27:12c'est-à-dire qu'on les fait venir,
27:14parfois avec des fonds publics, de l'aide,
27:16comme ça a été le cas avec beaucoup d'entreprises
27:18qui se sont dit au bout d'un moment,
27:20bon maintenant qu'on les a plus, on s'en va,
27:22– Le fameux CICE de Hollande par exemple.
27:24– Exactement, je crois que c'est près de 200 milliards d'aides publiques par an aux entreprises,
27:28c'est quand même dingue, et là on voit bien que manifestement…
27:30– Et très peu au PME évidemment.
27:32– Oui, bien sûr, pas du tout.
27:34Et on a littéralement une vente aux enchères,
27:36une liquidation judiciaire, j'aime beaucoup votre image,
27:38mais en contrepartie aussi,
27:40ce qu'on ne dit pas,
27:42ou du moins si, il a commencé à le dire,
27:44et d'ailleurs il s'est fait rabrouer qu'elle est allée le mardi 13 mai
27:46chez Gilles Boulot,
27:48notamment qu'il a accueilli avec le rapport de la Cour des comptes
27:50qui a dit que les dépenses publiques étaient en roue libre,
27:52et bien il a tenté comme un écolier de premier cycle
27:56de nous sortir des coupes, j'ai vu à un moment donné
27:58le moment où il sortait des gommettes, des crayons de couleur
28:00pour nous montrer des courbes qu'il montrait
28:02sur l'investissement, sur la baisse du chômage et tout,
28:04mais Emmanuel Macron concrètement,
28:06il fait ça parce qu'il essaye de masquer comme il peut
28:10la déshérence de la France, et pas que la déshérence,
28:12pas que la déshérence, l'effondrement total,
28:14on l'a dit, c'est 70, je regarde encore les chiffres,
28:1670 000 entreprises qui ont fermé…
28:18C'est ça, 67 830,
28:20c'est 17% de plus qu'en 2023,
28:22c'est plus, ça aussi il faut le savoir,
28:24c'est plus que pendant la crise de 2009,
28:26donc on nous explique bien entendu
28:28que c'est un rattrapage post-Covid,
28:30on est quand même quelques années maintenant après,
28:32donc je ne sais pas combien de temps
28:34le rattrapage va se terminer,
28:36ça correspond toutes ces fermetures d'entreprises
28:38à peu près à 250 000 emplois menacés,
28:40et ça devrait se prolonger sur l'année 2025,
28:42celle-ci, et l'année 2026.
28:46Oui, oui, et c'est exactement ça,
28:48et c'est une catastrophe sans nom,
28:50je regardais notamment des chiffres,
28:52alors je ne veux pas assonner des chiffres en permanence,
28:54mais tout de même…
28:56C'est important quand même,
28:58puisqu'on nous jette des chiffres au visage en permanence
29:00pour ces sommets économiques.
29:02Entre deux insultes, on a deux chiffres,
29:04et la Macronie c'est toujours pareil.
29:06C'est casse-toi pauvre con 7%.
29:08C'est exactement ça, et notamment sur l'hôtellerie,
29:10restauration, je crois que sur les 4 ou 5 dernières années,
29:12c'est une augmentation de passage dans les tribunaux de commerce
29:14de 217,9%, je l'ai noté,
29:16parce que c'est tellement énorme,
29:18217,9% sur l'hôtellerie, restauration.
29:20Ça n'a l'air de rien,
29:22mais c'est absolument dingue,
29:24et puis en parlant d'ArcelorMittal,
29:26Vercorex, qui va être en train d'être racheté par les Chinois,
29:28il y avait 455 emplois pour être précis,
29:30il y a deux ou trois près, ça doit être ça.
29:32– Vercorex, quand même, en plus,
29:34ce n'est pas une usine,
29:36enfin ce n'est pas très gentil pour Duralex,
29:38mais ce n'est pas des verts.
29:40C'est une usine chimique pour la dissuasion nucléaire.
29:42– C'est une espadrille, on est d'accord, vous avez raison,
29:44et 54 personnes seront gardées,
29:46et effectivement les Chinois vont mettre la main dessus.
29:48Il y a toute une série de choses,
29:50il y a Jiffy qui est en grande difficulté,
29:52Camailleux qui a fermé, tous les marques de fringues,
29:54vous les connaissez, André aussi,
29:56on ne parle plus du temps de Mili,
29:58rappelez-vous de Mili,
30:00c'est 10 000 licenciements,
30:02c'est le plus grand plan social de l'histoire contemporaine de ce pays.
30:04C'est absolument incroyable,
30:06donc on est en effondrement total.
30:08– On se rappelle aussi de la promesse de souveraineté sanitaire
30:10pendant le Covid.
30:12– Bien sûr, bien sûr.
30:14– C'est comme ça que Sanofi vient de vendre la filiale Opéra
30:16qui fabriquait le Doliprane aux Américains.
30:18– Exactement, et on va même plus loin,
30:20avec les 20 milliards d'euros qu'Emmanuel Macron,
30:22nous annonce plus des 17 milliards de plus que 2024,
30:24parce que ce sont des chiffres et des sous-chiffres
30:26et des soustractions et des additions,
30:28Sanofi va investir jusqu'à 20 milliards d'euros
30:30aux Etats-Unis dans les prochaines années,
30:32donc ça va faire du licenciement,
30:34parce que Sanofi quand ils vont aller aux Etats-Unis,
30:36ils vont licencier également.
30:38Et donc tout ça, manifestement,
30:40on n'en parle absolument pas,
30:42alors que ce monsieur va rouler les mécaniques
30:44devant les grands patrons, parce qu'en plus
30:46il est content de lui-même, en fait il est bien le seul
30:48à être content de lui-même, Emmanuel Macron il n'y a que lui qui est content,
30:50je pense que même son chien Némo, quand il le voit arriver dans le salon
30:52il repart, Némo à la niche, de suite…
30:54– Même Bernard Arnault commence à dire quand même
30:56qu'il ne gère pas très bien l'État.
30:58– Exactement, et c'est un vrai problème.
31:00Et entre-temps, il ne faut qu'en en parler,
31:02on est à deux doigts que le FMI,
31:04le Fonds Monétaire International,
31:06qui n'est pas forcément une association caritative,
31:08à un moment donné puisse venir, ils ont déjà fait des recommandations,
31:10et je vous le donne en mille,
31:12Élise Blaise, sur quoi ? Assurance chômage retraite,
31:14pour commencer, très clairement.
31:16Donc ce qu'on va vivre finalement,
31:18on est au bord d'une reprise en main de l'UFMI,
31:20alors la BCE pourrait s'intercaler en essayant
31:22à un moment donné, parce qu'on nous dit tout big, tout fail,
31:24alors trop gros pour mourir, grosso modo je la fais très vite
31:26pour ne pas parler d'un globiche comme notre cher président,
31:28mais tout de même,
31:30l'UFMI pourrait se saisir de l'histoire,
31:32et je l'ai dit à plusieurs reprises,
31:34et c'est une opportunité,
31:36je pense que c'est une éventualité,
31:38qui je n'espère ne m'en donne pas une certitude,
31:40que la France de 2025,
31:42ou le début de 2026, devienne la Grèce de 2015,
31:44alors d'un côté il y avait 300 milliards d'euros de dette sur la Grèce,
31:46et aujourd'hui c'est 3600 milliards d'euros
31:48pour la France de dette,
31:50et hors bilan c'est 7500, il faut quand même le savoir.
31:52Mais à un moment donné,
31:54si jamais la BCE ou l'UFMI reprend la main
31:56sur la France, et à mon avis ce sera la BCE,
31:58et puis peut-être l'UFMI, mais on verra bien,
32:00ça va être du massacre.
32:02– C'est sanglant.
32:04– Ça va être de bain de sang social,
32:06et les autruches et les tubes digestifs,
32:08manifestement ne se rendent pas compte.
32:10– Il n'y aura plus grand-chose à mettre dans le tube digestif.
32:12– Ah mais il n'y aura plus rien du tout,
32:14il n'y aura même plus de ça pour mettre la tête dedans,
32:16alors manifestement, on aura même vendu le sable,
32:18je ne sais à qui. – À la Fargue.
32:20– À la Fargue, et en plus je termine par là,
32:22tout de même, il faut quand même se rendre compte,
32:24parce que ça les grands médias n'en ont absolument pas parlé,
32:26même Moody's, MFitch, alors qui sont ces gens-là,
32:28ce sont des agences de notation notamment,
32:30ont refusé de noter la France.
32:32Leur boulot, eux, c'est de noter la France,
32:34c'est de noter tous les pays, avec les A, les triple A, les quadruple A,
32:36bon la France, c'est quadruple Z, manifestement,
32:38mais ils n'ont pas voulu le dire,
32:40parce que si jamais, c'est la première fois qu'ils ne notent pas la France,
32:42c'est la première fois qu'ils reportent,
32:44s'inédient leurs décisions, pourquoi ?
32:46Parce que si vous dégradez, vous êtes obligé de dégrader,
32:48parce qu'il en va aussi de votre crédibilité,
32:50d'agence de notation, si vous dégradez la France,
32:52les taux d'intérêt remontent immédiatement,
32:54et c'est le début, ou c'est l'accélération de la ruine.
32:56Donc, on s'imagine quand même,
32:58que j'aurais quand même aimé, dans les grands médias,
33:00qu'à un moment donné, ça fasse l'objet d'un sujet,
33:02au moins un sujet,
33:04je ne vous demande pas longtemps en fait, deux minutes,
33:06mais juste avertissez les Français qu'à un moment donné,
33:08pourquoi, qui sont Moody & Fitch,
33:10et quel est leur rôle, et pourquoi ils n'ont pas voté,
33:12et pourquoi c'est absolument incroyable
33:14qu'ils aient repoussé, s'inédier,
33:16le vote de la dégradation de la note de la France,
33:18notre bancaire de la confiance des investisseurs,
33:20ça n'a pas été fait,
33:22c'est quand même,
33:24vous le savez, en tant que journaliste,
33:26c'est quand même des choses qui nous,
33:28puisque c'est notre boulot tous les jours,
33:30à un moment donné, ça doit nous alerter,
33:32et bien non, nous ça nous alerte,
33:34mais les grands médias n'en parlent pas,
33:36et je pense que c'est quand même suffisamment préoccupant,
33:38important, et avec une responsabilité folle et entière
33:40de Macron et de ce gouvernement-là,
33:42et des autres gouvernements, et pas que lui d'ailleurs,
33:44d'avoir au moins ces informations,
33:46qui me semblent le minimum d'informations citoyennes,
33:48pour que les gens savent ce qui les attend.
33:50Alors vous évoquiez tout à l'heure ce FMI
33:52qui évoque donc deux variables d'ajustement,
33:54globalement les retraites, on sait ce qu'on doit en penser,
33:56mais bien sûr aussi le chômage,
33:58je précise quand même que l'INSEE a publié les chiffres
34:00pour le premier trimestre de 2025,
34:02le chômage étant légère, nous dit-on,
34:04hausse à 7,4%, ça fait 2,4 millions de Français,
34:06il faut quand même voir que
34:08si on a une légère hausse,
34:10c'est parce qu'il y a de moins en moins
34:12de personnes sans emploi qui sont considérées
34:14comme des chômeurs.
34:16Au fur et à mesure, on les considère
34:18comme ils ne sont ni en catégorie A,
34:20ni en catégorie B, ni C,
34:22et qu'ils ne perçoivent pas d'indemnisation au chômage,
34:24ils sortent des radars. – Bien sûr.
34:26– Mais des gens sans emploi, inactifs malgré eux,
34:28il y en a de plus en plus.
34:30– Bien sûr, et vous pouvez ajouter à ça,
34:32sans aucun problème,
34:34le travestissement du régime
34:36des auto-entrepreneurs
34:38qui avait été pensé et mis en place
34:40par Hervé Novelli,
34:42qui a été prolongé par Emmanuel Macron,
34:44d'ailleurs Hervé Novelli s'était insurgé
34:46contre ce qu'en avait fait Emmanuel Macron,
34:48et il faut quand même rappeler à nos téléspectateurs
34:50que les auto-entrepreneurs sont à peu près
34:522,2 millions,
34:54peu plus de 2 millions, 2-3 je crois,
34:56dans ces eaux-là, ou 2-4,
34:58et ces gens-là aussi, je veux dire,
35:00avec vous savez l'abaissement du seuil de TVA
35:02que Macron, du coup le gouvernement,
35:04que Bayrou veut mettre en place,
35:06Bayrou lui, on lui a donné 10 mesures
35:08et celle-là il n'a pas vu, apparemment il n'avait pas vu,
35:10bon peu importe, donc ils ont reporté, mais là ça veut dire quoi ?
35:12Ça veut dire que si jamais il y a un abaissement
35:14du seuil de TVA pour ces auto-entrepreneurs,
35:16ça veut dire que ce sont des gens qui sont
35:18tout droit à la mort sociale,
35:20c'est-à-dire que là, et ces gens-là, une nouvelle fois,
35:22il faut savoir que l'auto-entrepreneur c'est un salaire
35:24médian de 476 euros par mois,
35:26voilà, médian,
35:28donc ça veut dire que si ces gens-là,
35:30pour leur baisser le seuil de TVA,
35:32donc je ne vais pas rentrer les athéniques,
35:34mais il va falloir qu'ils facturent de la TVA,
35:36il va falloir prendre des comptables,
35:38donc c'est absolument pas possible pour la plupart des gens,
35:40et bien ça fera quoi ?
35:42Ils ne pourront pas, ils ne pourront pas le faire,
35:44ils seront déjà presque noyés,
35:46et vous en verrez, bien entendu, des gens,
35:48une nouvelle fois, dans la tombe,
35:50dans le tombeau des Danaïdes,
35:52à un moment donné, de la misère sociale,
35:54et pour corroborer ce que vous dites,
35:56ces gens-là ne sont pas au chômage,
35:58ils ne sont pas dans les chiffres du chômage,
36:00donc voyez-vous qu'à un moment donné,
36:02c'est quand même absolument terrible,
36:04et ces gens se gargarisent en permanence
36:06de leur incroyable réussite,
36:08et ils font chousse France,
36:10que c'était une boîte d'événementiel,
36:12je suis assez d'accord avec lui,
36:14c'est une boîte d'événementiel qui ne fait que la communication,
36:16par contre le pays sombre,
36:18et moi je suis très inquiet
36:20de la situation dans les prochains mois,
36:22vraiment à moyen terme, voire à court terme.
36:24– Alors dans cette affaire Chousse France,
36:26on sait qu'on a aussi annoncé 3,5 milliards d'euros
36:28pour deux navires
36:30sur les chantiers de Saint-Nazaire,
36:32et ça c'est pour l'entreprise,
36:34la compagnie suisse MSC Croisière,
36:36alors c'est quand même marrant d'en parler,
36:38c'est marrant de parler de l'eau en bouteille,
36:40et on reparlera du même personnage,
36:42c'est toujours amusant,
36:44parce que c'est un peu le serpent de mer de la Macronie,
36:46c'est MSC Croisière,
36:48puisque c'est évidemment la famille d'Alexis Kohler,
36:50l'ancien secrétaire général de l'Elysée,
36:52qui a été poursuivi pour prise illégale d'intérêt,
36:54précisément avec ces histoires de MSC Croisière,
36:56la justice est d'une tolérance absolument sidérante
36:58à son égard,
37:00et c'est d'ailleurs la journaliste Amélie Ismaili,
37:02journaliste indépendante,
37:04qui a ratio le Président de la République,
37:06comme dirait les jeunes,
37:08en disant, c'est vraiment fabuleux
37:10que vous ayez permis à MSC Croisière
37:12de faire du business,
37:14c'est vraiment les bons arrangements.
37:16– On peut se poser la question,
37:18on peut se poser la question de l'arrivée
37:20ou du moins du deal,
37:22pour parler comme Macron, le deal dans ce globich,
37:24le deal passé avec MSC Croisière,
37:26et on rappelle Alexis Kohler qui a refusé
37:28à deux reprises, pas une,
37:30deux reprises de siéger,
37:32de répondre à la convocation
37:34d'une commission d'enquête parlementaire,
37:36ce n'est pas à Kuala Lumpur,
37:38la commission d'enquête parlementaire,
37:40ce n'est pas comme McDo, venez comme vous êtes,
37:42non, vous êtes convoqué, vous y allez,
37:44il a refusé d'érapage des comptes publics
37:46et il n'y est pas allé notamment sur le scandale
37:48de l'appellation des eaux minérales naturelles,
37:50et ce monsieur-là, tout va bien,
37:52il pentoufle la société générale
37:54et la procureure a classé l'affaire sans suite,
37:56pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas pu caractériser
37:58l'infraction, manifestement,
38:00le fait de ne pas poser ses fesses sur son siège,
38:02la commission, c'est une infraction, voilà.
38:04Et là aussi, bien entendu, on voit bien que,
38:06vous voyez ce que je vous disais au début,
38:08ces gens sont véritablement nés avant la honte,
38:10ils ne se cachent plus,
38:12ils ne se cachent plus,
38:14Kohler refuse de venir
38:16en commission d'enquête parlementaire,
38:18et puis Macron,
38:20dix jours après ou quinze jours après,
38:22nous fait un petit deal avec MSC Croisière,
38:24avec la famille du croisiériste,
38:26que j'appelle le croisiériste Alexis Kohler,
38:28qui manifeste maintenant, croise au large
38:30de l'Assemblée Générale à la Défense Paris.
38:32Voilà, c'est absolument incroyable, mais une nouvelle fois,
38:34est-ce que ça ravive
38:36les flammes un peu
38:38audacieuses de l'opposition politique ?
38:40Je n'ai pas eu l'impression
38:42qu'à un moment donné, ça aurait mérité tout de même
38:44qu'il y ait des députés qui se saisissent
38:46de ça, mais comme vous savez qu'il y a 73%
38:48d'abstention, d'absenteeïsme
38:50en race nationale sur les voies de public, manifestement,
38:52il y en a qui ont peut-être mieux à faire qu'à un moment donné
38:54essayer de poser un peu le doigt là-dessus,
38:56et on comprend
38:58pourquoi, à un moment donné, ce pays va si mal
39:00aussi, mais c'est vraiment un scandale.
39:02C'est scandale sur scandale, en fait.
39:04Alors justement, attaquons-nous à l'autre scandale, celui des eaux en bouteilles
39:06dont on vient de
39:08toucher les contours.
39:10Donc concrètement, de quoi on parle ?
39:12On parle du groupe Nestlé, qui a une filiale eau minérale,
39:14c'est donc Nestlé Waters.
39:16Ils vendent de l'eau de source.
39:18Malheureusement, l'eau de source
39:20semble polluée, ils sont donc contraints
39:22de la traiter, mais s'ils la traitent,
39:24ce n'est plus de l'eau de source.
39:26Évidemment, si ce n'est plus de l'eau de source,
39:28on ne peut plus la vendre au prix de l'eau de source,
39:30donc il y a un manque à gagner absolument
39:32considérable pour le groupe,
39:34qui donc préfère ne rien dire,
39:36concrètement, si je grossis
39:38un peu le trait.
39:40Problème, en plus, l'eau reste partiellement
39:42contaminée, et si je veux être parfaitement
39:44clair avec les téléspectateurs, sans faire de détails,
39:46quand vous buvez de la perillée,
39:48il est probable qu'il y ait de la bactérie écolier,
39:50et donc de la matière fécale à l'intérieur.
39:52– Très clairement. En plus, c'est un sujet qui me juge,
39:54je ne suis pas loin, je suis issu de cette région,
39:56Perrier, c'est à Vergès,
39:58un petit village dans le Gard,
40:00entre Nîmes et Montpellier, pour faire très vite,
40:02et effectivement, on se rend compte,
40:04et ce qui est terrible dans cette situation,
40:06c'est que le gouvernement,
40:08et Matignon, et l'Élysée,
40:10étaient au courant de cette histoire-là,
40:12ça a été documenté par des journalistes là-dessus,
40:14et on voit bien qu'il y a eu,
40:16manifestement, vous avez donc un pouvoir en place
40:18qui sait très bien qu'il y a quand même
40:20à un moment donné un véritable problème,
40:22véritable problème de quoi ?
40:24De santé publique, de santé publique,
40:26c'est des millions de bouteilles qui ont été vendues
40:28avec une espèce d'accord tacite
40:30avec le pouvoir en place,
40:32pour laisser, à un moment donné,
40:34les Waters prospérer.
40:36La réalité, c'est qu'on se retrouve maintenant
40:38dans une situation, un scandale sanitaire,
40:40premier point, et puis un scandale social.
40:42Parce que que vont faire les salariés de Perrier ?
40:44Vous savez ce que ça représente Perrier
40:46dans la région, là-bas, près de Nîmes ?
40:48C'est beaucoup d'emplois, beaucoup d'emplois,
40:50de l'autre côté. Pareil, ces gens sont chandus maintenant,
40:52ils sont sur le carreau.
40:54Donc vous avez deux volets dans cette affaire,
40:56vous avez le volet sanitaire et vous avez le volet social.
40:58Concrètement.
41:00Chez nous, parce que vraiment,
41:02j'habite dans ce coin-là et je le connais bien,
41:04c'est une véritable
41:06déflagration économique.
41:08C'est des centaines et des centaines
41:10de familles de commerce qui vont passer
41:12l'arme à gauche, littéralement, socialement,
41:14en s'entendant, bien entendu. Et puis ce volet sanitaire
41:16où on se rend compte qu'une nouvelle fois,
41:18le nom d'Elisabeth Borne apparaît, le nom d'Emmanuel Macron apparaît,
41:20le nom d'Alexis Kohler apparaît,
41:22et tout ça se fait gentiment,
41:24sans, une nouvelle fois,
41:26sans scandale. Pourtant, il y a eu
41:28une très bonne commission d'enquête parlementaire, avec Alexandre Wouzy,
41:30le sénateur Wouzy.
41:32Justement, on écoute un extrait d'Alexandre Wouzy,
41:34c'est le rapporteur PS
41:36de cette commission d'enquête parlementaire. Il parle de la responsabilité
41:38de l'État.
41:40L'État ne s'est pas comporté comme l'édicteur de la norme,
41:42garant de l'intérêt général qu'il doit être.
41:44Il est rentré dans une discussion avec Nestlé.
41:46Il a dissimulé au grand public cette fraude.
41:48L'Élysée est au courant depuis
41:502022. Le ministère de l'Industrie,
41:52il est depuis 2021. Le rapport de l'inspection
41:54générale des affaires sociales a été
41:56non publié. C'est une décision ministérielle.
41:58Je n'ai pas réussi à retrouver quel est le ministre qui avait choisi
42:00la non publication. Mais pas de publication.
42:02Vous avez l'inspection générale des affaires
42:04sociales qui fait un audit après
42:06que les révélations arrivent au ministère en 2021
42:08et ils oublient le site de Verges.
42:16– C'est vraiment pas de chance quand même.
42:18Il y en a des coïncidences là-dedans.
42:20– Il y a beaucoup de coïncidences.
42:22En Macronisme, il y a un grand puzzle comme ça.
42:24Il y a plein de coïncidences. Il y a toujours les mêmes têtes
42:26au même endroit. C'est formidable.
42:28Il a fait un très bon travail, Alexandre Auzi, le sénateur.
42:30Véritablement. Il a des prises de position qui sont très dures
42:32et je trouve qu'elles sont intéressantes.
42:34Et une nouvelle fois, il aurait dû soulever
42:36les cris d'orfraie ou du moins de l'opposition
42:38parce que, je le dis, c'est un vrai scandale sanitaire
42:40où on a laissé des millions de bouteilles
42:42en commercialisation où on savait pertinemment
42:44donc délibérément que ces bouteilles,
42:46elles étaient au moins impropres à la consommation.
42:48Et qu'elles pouvaient causer…
42:50– Et qu'il y avait de la publicité mensongère
42:52puisqu'elles étaient traitées.
42:54– Exactement. Donc, une nouvelle fois,
42:56voyez-vous, je vais faire un parallèle très rapide.
42:58Quand vous avez les taxiderms,
43:00quand vous avez les millions d'entrepreneurs
43:02aujourd'hui qui sont harassés de charge,
43:04qui ont des déclarations à faire en permanence,
43:06qui se font taper dessus s'ils dépassent
43:08la date légale de déclaration,
43:10ils se font massacrer.
43:12Ils se font massacrer.
43:14Soyons clairs ici. Ils se font massacrer.
43:16Et vous avez ces gens qui, manifestement,
43:18sont dans une espèce de collusion
43:20avec des grands groupes internationaux
43:22où on laisse passer des choses d'un manière absolument gigantesque,
43:24dantesque même,
43:26dans une espèce de silence assourdissant
43:28et maintenant ça sort,
43:30finalement, au bout de la chaîne,
43:32on devrait avoir quand même, une nouvelle fois,
43:34une opposition politique. Bon, ça a été le cas
43:36notamment avec le sénateur Rouzi,
43:38mais tout de même, ce scandale d'Asseline comme d'autres
43:40a, à un moment donné, déclenché les foudres de l'opposition politique
43:42et devrait mettre à mal le pouvoir en place.
43:44Une nouvelle fois, vous l'avez dit,
43:46il y a toujours les maintenants qui reviennent.
43:48On est encore, une nouvelle fois, je suis désolé,
43:50on est une nouvelle fois au plus haut niveau de l'État.
43:52On est au plus haut niveau de l'État, donc il y a des gens qui ont laissé faire.
43:54– À ce sujet, on parlait de coïncidence
43:56et on pourrait aller pousser la coïncidence
43:58jusqu'au fait qu'il me semble qu'Emmanuel Macron
44:00est devenu millionnaire
44:02quand il était banquier d'affaires,
44:04à un moment précis.
44:06C'est un moment où il y a eu une fusion-acquisition
44:08bien organisée entre la branche Pfizer et Nestlé.
44:12– Oui, oui, tout à fait, tout à fait.
44:14Clairement, tout ça, ça a été documenté aussi,
44:16bien entendu,
44:18et ça ne pose aucun problème,
44:20ça ne pose aucun problème, véritablement.
44:22Et là, on peut se poser des questions légitimes,
44:24mais vous savez qu'aujourd'hui, dans ce pays,
44:26il est difficile, à un moment donné,
44:28de se poser des questions en tant que journaliste
44:30ou en tant que média, sinon on subit les différentes foudres
44:32et manifestement,
44:34on se rend compte qu'il y a quand même
44:36beaucoup, beaucoup de choses
44:38qui sont extrêmement étranges,
44:40et j'en reviens toujours à mon idée,
44:42nous, les Français, collectivement,
44:44on a des déclarations de plus en plus incroyables,
44:46on est taxés de plus en plus,
44:48on a des impôts incroyables,
44:50on a une charge fiscale,
44:52on est le premier pays de l'OCDE
44:54avec une position fiscale telle,
44:56et vous avez des gens qui manifestement
44:58sont hors-cadre, hors-loi,
45:00qui font bien ce qu'ils veulent,
45:02c'est ce qu'on appelle une oligarchie,
45:04elles s'autoprotègent
45:06et elles font des affaires ensemble,
45:08et c'est pour ça que ces gens n'ont plus besoin de la nation,
45:10ils ont besoin du cadre national
45:12pour lever l'impôt,
45:14ils ont besoin du cadre national à un moment donné
45:16pour aller lever l'impôt
45:18et récupérer les subsides de nos impôts,
45:20mais eux-mêmes, à titre privé,
45:22que ce soit l'éducation,
45:24que ce soit la sécurité,
45:26que ce soit la santé,
45:28ils n'ont plus besoin du cadre national,
45:30ils sont une oligarchie qui s'est extraite de la nation.
45:32– Ça explique pourquoi ils le faussoient allègrement.
45:34– Exactement, mais ils en ont quand même besoin,
45:36je l'ai dit, pour récupérer un peu d'argent,
45:38parce qu'ils en cherchent partout,
45:40mais ils en sont là, littéralement,
45:42donc on fait des commissions d'enquête,
45:44un exemple que j'ai trouvé hier en préparant l'émission,
45:46j'ai regardé cette audition parlementaire
45:48notamment avec l'un des responsables de Google,
45:52et Fabien Guay, sénateur communiste,
45:54demande aux responsables de Google,
45:56le directeur France ou son équivalent,
45:58combien avez-vous touché
46:00d'être public de la part de l'État français ?
46:04Mais ce monsieur était incapable de répondre.
46:06C'est quand même gênant pour le premier moteur de recherche du monde,
46:08de ne pas savoir lui-même
46:10combien t'as touché d'argent de la part de l'État français.
46:12Alors c'est un exemple qui est propriété à sourire,
46:14et il fait sourire, mais tout de même.
46:16Donc on se rend compte que ces gens continuent les affaires,
46:18et que même quand ils viennent en commission parlementaire,
46:20soit commission non parlementaire,
46:22soit commission d'enquête parlementaire,
46:24manifestement, ils ne répondent pas.
46:26Regardez l'audition,
46:28une des directrices de Nestlé France,
46:30elle a refusé de répondre, elle est venue avec son avocat,
46:32elle a refusé de répondre.
46:34– Ils ont fait de la publicité.
46:36– Exactement.
46:38– Sur les nutriments contenus dans les eaux en bouteilles qu'ils vendaient.
46:40Bon, ils n'ont pas parlé de la bactérie écolière.
46:42– Mais il fallait, j'invite tous les téléspectateurs de TV Liberté
46:44à regarder cette audience, elle ne veut pas répondre.
46:46Elle dit non, je ne répondrai pas à cette question.
46:48– Je ne sais pas, je ne sais pas quels sont les noms.
46:50Je nonge plusieurs personnes.
46:52D'ailleurs, j'invite tous les téléspectateurs
46:54à regarder très régulièrement
46:56les commissions d'enquête parlementaire,
46:58parce que c'est totalement public,
47:00c'est assez facile à trouver encore pour le moment
47:02et c'est souvent très, très inquiétant en fait.
47:06– C'est véritablement…
47:08– Je vais chercher un adjectif.
47:10– Oui, mais c'est la meilleure expression finalement,
47:12c'est l'incarnation même d'une voix de foi.
47:14On parle souvent d'oligarchie, mais c'est une véritable oligarchie.
47:16C'est des gens qui n'estiment qu'ils n'ont plus de compte
47:18à rendre à personne.
47:20Quand vous avez un alexicoleur qui refuse
47:22d'aller en commission d'enquête parlementaire,
47:24eh bien qu'à un moment donné, ces gens se pensent au-dessus des lois.
47:26C'est sûr et certain.
47:28Et des exemples comme ça, on prend en cité plein,
47:30et je suis persuadé que les téléspectateurs disent,
47:32oui, mais ça aussi, ça aussi.
47:34Mais là vraiment, on est arrivé à un niveau,
47:36moi je vous le dis aujourd'hui,
47:38on est arrivé à un état crépusculaire.
47:40Ce que nous vivons, c'est crépusculaire.
47:42Littéralement, quand vous avez vos fonctionnaires
47:44ou des gens comme Keller ou d'autres
47:46qui refusent à un moment donné de se plier à la loi simple,
47:48n'importe quel citoyen français qui serait convoqué
47:50pour une audition libre ou une convocation judiciaire
47:52se permettrait de ne pas aller en commission.
47:54Ou de, à un moment donné,
47:56de refuser la convocation ou de l'oublier.
47:58Rappelez-vous, il y avait un certain ministre
48:00qui avait une phobie administrative, un jour ou l'autre,
48:02je ne sais pas d'ailleurs s'il a réglé sa phobie administrative,
48:04ce cher monsieur, mais peu importe.
48:06Si un citoyen se permettait de faire ça,
48:08le PSIG ou la BRI, à 6h du matin,
48:10serait dans son salon, c'est sûr et certain.
48:12Donc là, on est en train de passer un cap,
48:14on le voit passer le cap,
48:16on n'est pas naïf, mais là,
48:18j'ai l'impression tout de même que,
48:20peut-être de façon hebdomadaire,
48:22on montre des crampes, ces gens crampent,
48:24crampent, crampent, et là,
48:26ils ne s'interdisent absolument à rien.
48:28– Et ça agrégait tous les pans entiers de la société,
48:30parce qu'on a vu, c'est un détail dérisoire,
48:32mais on a vu avec cette affaire à la RATP,
48:34où on apprenait que, globalement,
48:36les agents qui étaient chargés de donner des amendes
48:38étaient rémunérés à hauteur de 10%
48:40en fonction de la somme d'amende totale
48:42qu'ils arrivaient à distribuer.
48:44Et certains témoignaient très clairement
48:46du fait qu'il était plus facile
48:48de donner des amendes à Madame Michu
48:50qui promenait sa plante un peu trop grande
48:52dans les transports par rapport aux normes autorisées,
48:54plutôt que d'essayer d'aller prendre 30 euros
48:56à celui qui n'avait pas payé
48:58pour la 153ème fois de la semaine.
49:00– Bien sûr, mais ça s'appelle la discrimination de classe.
49:02– Oui, mais ça s'appelle aussi
49:04une inversion permanente des valeurs.
49:06– Bien sûr.
49:08– On a un côté, maintenant,
49:10où c'est toujours la prime aux délinquants.
49:12– Vous voyez, la prime aux délinquants,
49:14vous avez entièrement raison,
49:16c'est-à-dire quand vous arrivez dans un État
49:18qui est en train de s'effondrer économiquement,
49:20que vous avez de la dette partout,
49:22vous avez des gens aussi qui sont plus enclins,
49:24quand leur niveau de vie est en train de baisser
49:26et que la crise est là,
49:28ils essayent par tous les moyens,
49:30à un moment donné,
49:32de récupérer un peu d'argent.
49:34C'est-à-dire que s'il y a une prime qui est donnée
49:36pour amende, ils iront plus facilement,
49:38alors que là ils restent dans un cadre légal
49:40parce qu'ils ont la capacité de pouvoir le faire.
49:42Mais vous avez aussi des gens qui,
49:44aujourd'hui, les voitures radar regardées
49:46sur les autoroutes, nous en avons quelques-unes
49:48en Occitanie, vous avez, moi ou vous,
49:50n'importe qui pourrait très bien postuler,
49:52se met dans une voiture radar,
49:54ça a été sous-traité par le ministère de l'Intérieur,
49:56où vous avez flashé les gens sur l'autoroute.
49:58Donc à un moment donné, quand vous avez une société
50:00qui s'effondre, il y a des gens qui vont essayer
50:02de prendre des boulots comme ils peuvent
50:04et ça vous permet aussi d'effondrer la société
50:06et de sous-traiter. – Et de surveiller.
50:08– Vous avez raison, et de privatiser,
50:10bien entendu, tout ce que l'État ne veut plus faire
50:12et on se retrouve dans une situation absolument apocalyptique
50:14et qui paye les pots cassés,
50:16qui est sous la surveillance permanente,
50:18pour reprendre votre terme, ce sont les Français
50:20et généralement les contribuables honnêtes
50:22et solvables qui sont mis à contribution
50:24jusqu'à épuisement et jusqu'à nuque brisée.
50:26– Et justement, pour terminer cette émission,
50:28je vous propose qu'on écoute Darmanin
50:30sur sa nouvelle trouvaille qui va encore toucher
50:32les personnes bien honnêtes
50:34pour une mesure sensationnelle.
50:36– Une grande partie encore de la fraude,
50:38de la délinquance du quotidien,
50:40même des réseaux criminels,
50:42sont une fraude d'argent liquide.
50:44Alors évidemment, les cryptos,
50:46ça prendra de plus en plus de place,
50:48ça demande beaucoup, beaucoup de complexité,
50:50mais l'argent liquide,
50:52c'est quand même le sujet principal.
50:54D'ailleurs, je l'ai dit à plusieurs reprises
50:56à ceux qui m'interrogent,
50:58pour savoir comment on arrête la drogue
51:00dans nos quartiers, une mesure assez simple,
51:02la fin de l'argent liquide empêchera
51:04le constitutionnement de point de deal.
51:06Ça n'empêchera pas qu'il y aura toujours sans doute
51:08mais une fois que l'argent est traçable
51:10comme le sont parfois et souvent,
51:12quand on est bon des cryptos actifs,
51:14c'est plus compliqué, d'abord pour le consommateur
51:16comme pour le revendeur,
51:18de pouvoir échapper totalement
51:20à un circuit de financement.
51:28– Il n'y a pas magique cette idée ?
51:30– Ah ben là, c'est le don qui saute de l'idée stupide.
51:32C'est le don qui saute de l'idée stupide.
51:34Gérald Darmanin qui nous dit
51:35qu'il faut supprimer l'argent liquide.
51:36Il avait raison de le passer, c'est extrêmement intéressant.
51:38Et puis il dit ça, mais comme on dit chez moi,
51:40tranquille louloulou, il explique tout à fait facilement
51:42qu'il va falloir supprimer l'argent liquide
51:44et puis bon, on va faire ça.
51:46Et puis il le dit, il parle des dealers
51:48mais il parle de surveillance, de traçabilité.
51:50De traçabilité.
51:52Alors déjà, tu devrais tracer peut-être
51:54ce qui va arriver du Mercosur dans quelques mois,
51:56ça serait pas mal mais tu ne pourras pas le faire.
51:58Par contre, il va aller supprimer l'argent liquide.
52:00Alors, mais ces gens sont vraiment,
52:02je le répète, je suis désolé d'être un peu redondant,
52:04ces gens sont nés avant la honte.
52:06Et il dit ça d'une facilité déconcertante
52:08dans laquelle en plus ça engage énormément de choses.
52:10D'ailleurs, après il le dit, plus loin il dit
52:12je ne suis pas sûr que cette idée plaise aux Français.
52:14Ah ben non, Gérald, on va le dire aujourd'hui
52:16vraiment très clairement,
52:18non, manifestement on n'est pas emballé, emballé.
52:20Je ne veux pas te mentir, on n'est pas emballé.
52:22Mais, et en plus de là, ça marque ce qu'il avait dit,
52:24rappelez-vous ce qu'il avait dit sur la chaîne Légende
52:26avec Guillaume Pley, il n'y a plus de safe place en France.
52:28Donc c'est un monsieur qui a été 4 ans à Beauvau,
52:30peut-être que quelqu'un ne lui a pas dit
52:32qu'il était mis de l'intérieur, peut-être,
52:34du moins il faudrait qu'il s'en rende compte.
52:36Donc il avoue…
52:38– Mais ça c'est une maladie qui frappe quand on arrive à Beauvau.
52:40En fait, quand on arrive à Beauvau, on oublie qu'on est à Beauvau.
52:42Et donc on fait des préconisations comme si on n'y était pas.
52:44– Oui, oui, peut-être, mais c'est incroyable.
52:46– Ça vaut pour les autres, je crois.
52:48– Et puis là il va quand même sur un truc
52:50où il dit carrément qu'il n'y a plus de safe place.
52:52Donc ça veut dire que pendant 4 ans il n'a rien fait
52:54ou du moins ça a été totalement inefficace.
52:56Et maintenant il passe garde des Sceaux,
52:58il a pris l'émérite place entre Didier Migaud de Dupont-Maserati
53:02et il se retrouve maintenant à venir dire des choses pareilles.
53:06Mais c'est absolument colossal.
53:08Vous voyez, Lisbeth, c'est pour moi l'impéricite total de nos élites.
53:12C'est l'effondrement intellectuel des gens
53:14qui sont accrochés comme des moules au pouvoir,
53:16à leur espèce de petite cour,
53:18et qui sont capables de dire absolument n'importe quoi.
53:22Je ne pense même pas, je vais vous dire,
53:24je ne pense même pas qu'il y a cette idée de l'euro numérique et tout.
53:28Il y a cette idée-là, et vous en parlez beaucoup sur TV Liberté.
53:30Mais je pense que là, Gérard Lermontin,
53:32il n'est pas sur l'euro numérique.
53:34Je pense qu'il dit ça vraiment parce qu'il pense qu'à un moment donné
53:36il faudra enlever l'argent liquide pour régler le problème.
53:38Enfin, ça serait bien de régler le problème tout court en fait,
53:42sans enlever l'argent liquide aux honnêtes citoyens
53:44qui ont envie de payer leur journal ou leur pain ou autre chose
53:46et ce qu'ils veulent avec leur argent liquide.
53:48Donc on est vraiment dans des gens qui ont une déconnexion
53:50et qui sont totalement dans une impéricie
53:52parce qu'ils n'ont pas d'épaisseur.
53:54Ils n'ont plus d'épaisseur. Ils n'ont pas d'épaisseur.
53:56Donc ils parlent à tort et à travers.
53:58Et vous savez qu'ils sont poursuivis, du moins par des hordes de conseillers
54:00derrière eux, souvent prépubères,
54:02qui leur écrivent des notes rapidement
54:04et qui font qu'à un moment donné,
54:06l'espèce d'ivresse d'un petit pouvoir suranné…
54:08– Des fameuses hausses de McKinsey.
54:10– Exactement, souvent, ben oui, McKinsey aussi.
54:12Ça fait un petit moment qu'on n'a pas parlé de McKinsey.
54:14Tiens, c'est bizarre.
54:16Et on se rend compte, on a des déclarations pareilles,
54:18mais elle est assez énorme.
54:20Et oui, c'est assez colotal,
54:22mais je pense que c'est vraiment un septôme
54:24du vide, de la dissolution totale
54:26d'une certaine forme d'intelligence
54:28et d'une épaisseur
54:30que devraient avoir des ministres,
54:32notamment que le ministre de la Justice.
54:34Parce que là, vraiment, on a aussi une classe politique
54:36qui est en train, littéralement,
54:38de s'effondrer intellectuellement et culturellement.
54:40Je pense que les exemples, on en a tous les jours
54:42et qu'on tombe de caribe en cilde.
54:44– Je vous remercie beaucoup, Nicolas Vidal,
54:46pour cette énergie sur le samedi politique.
54:48Merci à tous de nous avoir suivis.
54:50Si vous voulez retrouver les ouvrages de Nicolas Vidal,
54:52c'est sur la boutique de TVL,
54:54sur le site tvl.fr.
54:56Le dernier, Nous, l'Escendant,
54:58l'autre dont j'avais beaucoup apprécié le titre,
55:00c'était La lettre aux autruches
55:02et aux tubes digestifs.
55:04Et tous les autres ouvrages sont aussi présents.
55:06Chers amis, j'espère que cette émission vous a plu.
55:08Si vous ne l'avez pas déjà fait, n'oubliez pas,
55:10il est encore temps, cliquez sur le pouce en l'air,
55:12ça améliore le référencement.
55:14Écrivez-nous dans les commentaires,
55:16je suis sûre que Nicolas les lira,
55:18il a quasiment que ça à faire en ce moment.
55:20Et puis je vous donne rendez-vous la semaine prochaine
55:22pour un prochain numéro, à bientôt.
55:24– Sous-titrage ST' 501
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