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  • 23/05/2025
coté scène(s) - 2024/25
Expo au MAM, une RéOuverture en XXL
Après 19 mois de travaux et de fermeture du musée, celui-ci a ré-ouvert en nous faisant porter un regard très particulier sur ce qui fait sa spécificité : un musée d'art moderne mais qui a aussi en collection de l'art ancien en grand format, des toiles des mouvements modernes dites « Hors Format », des séries d'oeuvres de collectionneurs qui laissent une "empreinte". Avec plus de deux tiers d'oeuvres de la collection exposées ici, on est saisi par cette trame, peu abordée jusqu'ici. Une exposition de rentrée avec également les travaux de deux jeunes artistes, David Melki et Anne Bourse. Une réouverture qui en 4 jours a réuni plus de 8100 visiteurs. Autant dire que le musée était très, très attendu, ce qui n'était pas une surprise ! Réalisation Chantale Joassard

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Transcription
00:00Et bonjour, bonsoir, bienvenue dans Côté Seine et nous allons redécouvrir avec vous le musée d'art moderne et contemporain de Saint-Etienne
00:08après 19 mois de fermeture pour travaux, des travaux de Fontan-Symèse, un nouveau parcours, 3000 offres sorties des réserves
00:16et notamment ces grands formats d'art moderne ou d'art ancien impossibles à reloger avant la reconstruction des réserves
00:21et qui vont se côtoyer dans les salles.
00:23Alors c'est une vision rare ici du musée, déroutante aussi, tout comme l'affluence, plus de 8 350 spectateurs en 4 jours
00:33soit le huitième des 60 000 visiteurs à l'année.
00:37Nous ferons donc ce parcours sur 4 expositions, des centaines d'oeuvres, des grands formats mais aussi des brand new
00:44c'est-à-dire ces oeuvres léguées par des collectionneurs.
00:47Aurélie Valls sera majoritairement notre guide avec des thèmes inhabituels présents ici
00:53le format, le don de collectionneurs qui sont les focus de cet accrochage
00:58et on commence par cette plongée dans grand format des oeuvres très modernes ou d'art ancien.
01:03Aurélie est au pied des portraits de Madame et Monsieur Fort, industrieuse stéphanois du 19ème
01:08une peinture classique, bourgeoise mais moderne et dépouillée dira-t-elle.
01:13Quelle est la place de l'art ancien dans ce musée dit moderne et contemporain ?
01:17Nous avons en tout 500 peintures, donc bien sûr qu'elles ne sont pas toutes présentées
01:21dans ces quelques salles ici au cœur du parcours de l'exposition.
01:27Nous n'en avons gardé que certaines qui étaient les plus fragiles
01:30et qu'on souhaitait préserver de ce grand déménagement.
01:35Et c'est vrai que l'art moderne et contemporain qui qualifie finalement ce musée
01:40ne nous fait pas pressentir la présence de toutes ces oeuvres et de toutes ces peintures
01:46qui pourtant sont absolument magnifiques et qu'on souhaite davantage valoriser, mettre en valeur.
01:52Ça a été le cas dans certains accrochages mais effectivement là c'est la première fois
01:56qu'on leur donne toute cette ampleur.
01:58et c'est aussi une manière pour nous de montrer en quoi, si vous voulez,
02:04l'art moderne et contemporain a une forme d'historicité
02:09et que la modernité, elle démarre bien avant, si je puis dire, l'art moderne
02:15qu'on peut imaginer de Léger ou de Picasso, c'est bien avant.
02:19Et c'est aussi une manière pour nous de réintroduire tout cet art ancien
02:26dans l'articulation qu'on souhaite mettre en oeuvre
02:29pour faire comprendre cette collection et l'histoire de ce musée.
02:33Alors dans la salle suivante, on retrouve les prêts du Louvre
02:36très importants pour les musées dits de province, notamment ce Bruegel.
02:40À toute cette salle, effectivement, il est rempli d'oeuvres
02:44de différentes scènes françaises, espagnoles, ça démarre déjà 1876
02:51puisque le Louvre a déposé dans beaucoup de musées en région
02:55de manière à pouvoir faire en sorte que tous les musées régionaux
03:00puissent être dans une conduction pédagogique, apporter effectivement du savoir
03:09auprès des habitants sur l'histoire de la peinture.
03:12Et en clôture de ces salles, vous ouvrez un espace sur le travail en réserve
03:16avec des oeuvres sur châssis en attente de restauration ou de prêts.
03:20C'est environ 350 prêts par an et c'est un point que vous souhaitiez montrer au public.
03:25C'est ce qu'on appelle plutôt la conservation préventive sur l'ensemble de la collection.
03:31Et puis chaque fois d'ailleurs qu'on nous demande un prêt
03:33pour que les oeuvres circulent et soient montrées à l'étranger
03:37ou dans d'autres expositions au niveau national,
03:39et bien c'est aussi l'occasion d'aller vérifier l'état de l'oeuvre,
03:44d'en faire un constat d'état.
03:46Et là le chantier a été effectivement l'occasion de passer en revue,
03:51en tout cas pas les 23 000 oeuvres mais au moins 3 000 qui étaient dans cette grande réserve,
03:56pour faire en sorte d'avoir un état des lieux, si vous voulez,
04:00de cette partie de collection.
04:02Une façon aussi de montrer les oeuvres une fois qu'elles sont accrochées,
04:05donc de changer l'accrochage et de faire en sorte que les visiteurs puissent apprécier les oeuvres
04:11une fois la restauration achevée.
04:13Alors on le rappelle, cette réouverture c'est une manière de redécouvrir le musée,
04:17dans la forme comme dans le fond.
04:19Je pense qu'aussi dans tout ce récit a été porté par la volonté de remettre au jour
04:25le Jean-Pierre Reynaud devant lequel nous parlions tout à l'heure,
04:27revenir finalement à certains musées rénovés,
04:30réadaptés à des circulations contemporaines,
04:32mais aussi respectueux de son histoire et de la manière dont il a été conçu.
04:54Nous étions sur les formats hors normes, sorties de réserve,
04:57ou c'est le cas aussi des oeuvres d'art moderne.
05:00Quelques exemples.
05:02C'est un tableau d'un artiste américain,
05:04Julian Schnabel, qui est un artiste assez polymorphe,
05:08il a travaillé dans le cinéma, la peinture,
05:10et donc il imagine pour ce tableau
05:12que plusieurs infirmiers sont sur une route à Saint-Saint-Val-d'Or la nuit,
05:18et que les points blancs que vous voyez sont les flashs des phares des voitures avant un accident.
05:24Donc c'est pour ça aussi qu'on a Charity,
05:25cette manière religieuse qui vient incarner finalement l'idée de la charité
05:31et de l'infirmier, du soin,
05:33sur ce matériel militaire de la voiture, assez emblématique du musée.
05:38Et avec vous Aurélie Wals,
05:39on va évoquer ce triptyque de Yann Wallace,
05:41« In the street »,
05:43exposé tout d'abord à la maison de la culture de l'époque,
05:45c'était dans les années 90.
05:47Ces oeuvres qui nous rappellent un souvenir précis.
05:50Expliquez-nous pourquoi.
05:51Yann Wallace a conçu ces toiles pour Saint-Etienne,
05:57et d'ailleurs elle porte le titre de Saint-Etienne,
06:00même si les images et les photographies que l'on voit
06:05ne sont pas réalisées à Saint-Etienne,
06:07mais effectivement aux Etats-Unis.
06:09Donc c'est montré aussi dans cette salle
06:12la présence d'autres institutions à côté du musée,
06:17et c'est le cas aussi par exemple pour l'Institut d'art contemporain,
06:20l'IAC, à Villeurbanne.
06:22Autour de 400 photographies sont rentrées
06:24dans les collections du musée pour davantage les valoriser.
06:28Aurélie, je reviens sur ce Yann Wallace
06:30qu'a porté de Saint-Etienne, certes,
06:32mais pourquoi est-ce que l'on se souvient d'une oeuvre ?
06:36Oui, c'est le cas avec les oeuvres que j'ai derrière moi.
06:38Pour moi, elle a gardé tout son intérêt
06:41et toute sa puissance dans ce rapport
06:44de l'abstrait et du figuratif.
06:48Et c'est en ça que les oeuvres, elles sont vivantes,
06:51c'est-à-dire qu'elles vous disent quelque chose de différent,
06:53que ce soit les années 80, 90, 2000, 2010, etc.,
06:58qu'elles ont toujours quelque chose à vous raconter.
07:00Alors, le dialogue avec le public est permanent.
07:03Il y a aussi ces dialogues d'artistes
07:04qui sont très intéressants.
07:06Expliquez-nous ce dialogue entre Matisse et Malevitch.
07:10C'est quelqu'un qui va confronter, effectivement, les motifs,
07:13qui raconte des choses différentes,
07:17exactement sur la même époque.
07:19C'est-à-dire qu'effectivement,
07:20Malevitch est contemporain de Matisse
07:22et ne développe absolument pas la même chose.
07:26Effectivement, quelqu'un qui est déjà engagé
07:28sur l'abstraction, alors que Matisse
07:31est sans doute encore beaucoup sur le motif.
07:34Et donc, c'est intéressant de voir
07:36comment un artiste américain,
07:37d'une scène tout à fait différente,
07:40va convoquer ces deux figures majeures
07:43de l'art moderne
07:45et réinvestir ces signes
07:50dans des peintures
07:51qui sont quasiment autour de la question du langage.
07:55C'est la façon dont il convoque, en fait,
07:58toute la planète, finalement,
08:02sur des questions d'art moderne et contemporain.
08:04Alors, pardon, il ne s'agit là que de quelques œuvres
08:22du hors-format.
08:24Beaucoup d'autres peuvent nous questionner,
08:26mais nous allons vers les salles dites
08:28Brand New, la réouverture consacrée,
08:30en effet, à une exposition aux donations
08:32des collectionneurs.
08:34L'introduction est tendance par le commissaire
08:36Alexandre Coix.
08:37Évidemment, cette salle, elle traduit
08:39un des axes majeurs de nos fonds,
08:41qui font aussi la renommée du musée,
08:44c'est notre capacité à raconter
08:46une histoire quasiment complète
08:48de l'abstraction,
08:49depuis sa naissance au début du XXe siècle,
08:52jusqu'à nos jours.
08:53Alors, on retrouve bien ce que nous connaissons du musée,
08:56l'abstraction, mais pas seulement.
08:59Cette exposition est en effet dédiée
09:01aux séries des collectionneurs,
09:02des séries qui correspondent
09:04à 50% des œuvres du musée.
09:07Abstraction, fluxus,
09:08on va y découvrir également un autre mouvement,
09:11le No Format, de Bernard Joubert.
09:13C'est le plus radical, l'explication.
09:15Il va réduire la question du tableau
09:18en ne réalisant uniquement que des œuvres
09:22qui sont constituées de rubans de toile de peinture,
09:27peints de manière monochrome,
09:29donc au début en rouge,
09:30puis dans d'autres coloris,
09:32gris, blanc et noir,
09:33comme on le voit dans le reste de la salle.
09:36Et vous avez également le dessin préparatoire
09:39qui l'indique.
09:40Il va finalement faire exister la peinture
09:42en lien direct avec son contexte,
09:45en donnant une place absolument centrale
09:48au mur qui accueille l'œuvre,
09:50puisque tant que ces rubans peints
09:52ne sont pas fixés au mur,
09:54l'œuvre n'existe pas.
09:56Alors une œuvre qui n'existe que,
09:57par son arc-crocheur,
09:58sur un mur de musée, de galerie d'art,
10:00ou même dans la rue,
10:01il me semble qu'il y a un peu de Shakespeare
10:03dans cette vision de l'œuvre
10:05« To be or not to be »
10:07et ça nous interroge peut-être
10:09de l'art existentiel.
10:11Et c'est le hasard,
10:12mais c'est encore du Shakespeare
10:13qui est à l'œuvre dans cette installation
10:15de Pétrel et Roumaniac.
10:17Une autre démarche du musée
10:19qui a choisi de s'ouvrir
10:20non seulement à la peinture,
10:21la sculpture, le dessin, la vidéo,
10:23mais aussi à l'installation.
10:25On n'est plus dans le tableau et la peinture.
10:27On n'est pas dans le tableau et la peinture,
10:30mais on est dans un environnement.
10:34Et c'est important pour nous
10:36de le faire expérimenter au public
10:39que l'art peut changer de forme.
10:43Et d'ailleurs, cette installation,
10:45elle change aussi de forme.
10:46C'est une installation qui est en permanence
10:49changée par les artistes
10:51qui vont revenir prochainement
10:53réutiliser des objets
10:56et les réaménager derrière moi.
10:59Donc, c'est effectivement
11:00des performances en mouvance permanente.
11:04Et donc, au-delà de ça,
11:06c'est une manière d'aborder l'art
11:09et l'art contemporain
11:10sous toutes les formes possibles.
11:13Parce qu'effectivement,
11:14le monde change,
11:15mais les formes d'art changent aussi.
11:16Et il faut absolument
11:17que le public puisse s'en saisir
11:19au musée.
11:21C'est-à-dire qu'on a une peinture,
11:22par exemple, des années 50
11:25de l'autre côté du mur.
11:27Et puis, ici, on a une autre forme d'art
11:28qui est cette installation.
11:30Et je trouve qu'au contraire,
11:32elle dialogue parfaitement bien.
11:34Enfin, parmi les dernières acquisitions,
11:37les œuvres de Léna Vendray,
11:38une peintre autodidacte.
11:40Et son installation ici au musée
11:41ressemble à un atelier,
11:43son atelier peut-être.
11:44Oui, pour Léna Vendray,
11:46effectivement, on est dans l'atelier
11:47puisque c'est une artiste
11:49qui a rassemblé
11:50toutes ses œuvres
11:52dans son domaine
11:54de Bourg-Saint-Andéol,
11:56qui était comme un château,
11:58qu'elle a complètement aménagé
11:59de fond en comble
12:01toutes les pièces
12:02avec des objets,
12:06des peintures,
12:07des chevalets.
12:09Voilà, et c'était un peu
12:10son antre finalement
12:11qu'elle a construit
12:13sur les 20, 30 dernières années.
12:16Léna Vendray,
12:17qui est une artiste autodidacte,
12:18un mouvement rare
12:19dans les musées
12:20qu'Aurélie Wolfs regarde de près,
12:22elle avait déjà produit
12:23une exposition,
12:24l'énigme autodidacte.
12:26Alors, on va continuer
12:32à cheminer,
12:33mais dans Brand New,
12:34les séries sont très marquées.
12:36Les courants sont forts,
12:37liés à la personnalité
12:39des artistes,
12:40mais aussi des collectionneurs.
12:41Brand signifie d'ailleurs
12:42la marque,
12:43la belle,
12:44la signature.
12:45Aurélie,
12:45vous avez expliqué
12:46que 50% des œuvres du musée
12:47sont des dons
12:48ou des donations.
12:49Alors, comment et pourquoi
12:51les collectionneurs
12:51et les artistes
12:52choisissent votre musée
12:54plutôt qu'un autre ?
12:55Et vous, quel choix faites-vous ?
12:57C'est même 50%,
12:5850% de la collection,
13:01en fait,
13:01est constituée de libéralité.
13:03Donc, ça veut dire
13:04qu'en fait,
13:05c'est extrêmement,
13:06enfin, ce ne sont,
13:07oui, pour moitié des dons.
13:08Donc, c'est en même temps
13:10le musée qui va garder
13:12malgré tout la main
13:14sur ce qu'on accepte
13:15ou ce qu'on n'accepte pas.
13:16Alors, évidemment,
13:18que ce soit les donateurs,
13:19les collectionneurs
13:21ou bien les artistes,
13:23les ayants droit,
13:24ils ont une connaissance
13:26du musée
13:27comme étant effectivement
13:28assez majeure
13:29en matière de collection
13:30du XXe siècle
13:31en région.
13:34Et je pense
13:35qu'il y a une confiance aussi
13:37qui s'est installée
13:38avec, eh bien,
13:40voilà,
13:40toute une équipe
13:41de conservateurs ici,
13:43des échanges assez riches
13:45que nous pouvons proposer
13:47à toutes ces personnes
13:48et aussi une impression
13:52que leurs œuvres
13:53vont pouvoir être valorisées,
13:56montrées et rentrées
13:57dans des familles,
13:58si vous voulez,
13:59de collections
14:00et dialoguées surtout
14:02avec d'autres artistes
14:03qui les apprécient.
14:05Et on se rend bien compte,
14:06ce dialogue,
14:07c'est ce qui est provoqué
14:08par les nouveaux accrochages,
14:10les nouvelles expositions
14:11du musée,
14:12ça crée un mouvement
14:13et c'est aussi cela
14:15que l'on retient.
14:16Des collections
14:16qui s'enrichissent
14:17et s'agrandissent,
14:18c'est aussi le propre
14:19des musées
14:20et ce sera le cas
14:21avec ces dessins
14:22de la jeune iranienne
14:23Tirda Dachemi,
14:25une première acquisition
14:26en France
14:27qui était présentée ici.
14:29Première exposition
14:30aussi
14:31de la jeune lyonnaise
14:33Anne Boursa
14:34qui a créé
14:34cette installation
14:35intitulée
14:36Nuit,
14:37nuit comme dans une chambre
14:39et elle peint
14:40notamment sur des matelas.
14:41Enfin,
14:41la première monographie
14:43du photographe géorgien
14:44David Meski
14:45était présentée
14:46à Saint-Etienne
14:47et en France.
14:48David Meski
14:49qui depuis toujours
14:50photographie des gymnastes,
14:51il a été accueilli
14:52en résidence ici.
14:54Il réalisera même
14:55une série
14:55avec les grimpeurs
14:56et les trampolinistes
14:57stéphanois.
14:58Le travail de David Meski
14:59choisi par la commissaire
15:01venait en écho
15:02des JO de Paris
15:03où on comprend
15:03que le mouvement
15:04suspendu des athlètes
15:05tutoie le ciel
15:06comme dirait Baudelaire
15:08mais aussi la liberté
15:09de la jeunesse.
15:10Quelques mois.
15:11C'est comment
15:12en fait ces jeunes
15:14trouvent des moyens
15:16de transcender
15:19leur corps,
15:20leur poids
15:21et puis aussi
15:22le poids de la religion,
15:23le poids de la politique
15:24aussi
15:24parce que c'est difficile
15:26aujourd'hui
15:26pour cette jeunesse
15:28d'exister
15:29à Tbilisi,
15:31en Géorgie
15:32avec tout cet héritage
15:35post-soviétique
15:37et donc c'est tout ça
15:39finalement
15:39qui l'intéressait
15:40dans ses prises de vue
15:42et puis effectivement
15:44créer des compositions
15:45sur lesquelles
15:46il a beaucoup plus insisté
15:48pour finalement
15:49effacer
15:50ce contexte
15:52éventuellement politique
15:54qu'il souhaitait
15:55mettre un petit peu
15:56de côté
15:57pour aller vers des images
15:58à caractère
15:59plus général
16:01et plus universel.
16:01Voilà c'était une visite
16:03transversale
16:04de cette réouverture
16:05du musée d'art moderne
16:07et contemporain
16:08une réouverture
16:09non exhaustive
16:10évidemment
16:10et je voudrais rappeler
16:11que si le musée
16:12compte plus de 20 000 oeuvres
16:14il n'est pas une exception
16:15même le musée d'art
16:17compte 23 000 objets naturalistes
16:19à Montbrison
16:19c'est dire
16:20ce n'est donc pas
16:21un hors format
16:22sur ce point
16:23une réouverture
16:25très attendue
16:26par le public
16:26près de 10 000 visiteurs
16:27sont passés
16:28les trois premières semaines
16:29un public
16:30qui a poussé les murs
16:31pendant cette réouverture
16:32également festive
16:33et musicale
16:35on termine par
16:36ces images là
16:37et on se redit
16:38à très vite
16:38dans Côté Seine
16:39alors profitez
16:40visitez
16:41admirez
16:42oubliez
16:43on se quitte
16:44portez le bien
16:45bye
16:45à très bientôt
16:46Sous-titrage Société Radio-Canada

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