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  • 23/05/2025
Lors de l'émission Midi News WE du 23/05, Maxime Michelet, député UDR de la Marne, a évoqué le système scolaire actuel : «Il faut s'interroger sur la légitimité du monopole d'éducation de l'Etat. Aujourd'hui, l'Etat veut tout faire, mais il faut se demander s'il ne fait pas tout mal». 

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Transcription
00:00Non, aucune surprise, car en réalité, ce sondage vient confirmer que les Français ont bien conscience des réalités.
00:07Avant que ce sondage ne soit émis, les réalités statistiques des résultats dans les enseignements privés
00:12montrent bien que les résultats de l'éducation dans ces établissements sont meilleurs, pour des raisons multiples.
00:20Et les Français en ont conscience, ils en ont d'autant plus conscience,
00:23qu'ils ont conscience de l'effondrement du niveau scolaire, de manière générale, dans notre pays,
00:27mais qu'ils ont aussi conscience que l'enseignement public, aujourd'hui, ne permet plus de garantir un droit suffisant à l'instruction de leurs enfants.
00:37Et ces familles, ces familles françaises, s'interrogent, je pense, quotidiennement,
00:40elles sont nombreuses à s'interroger sur l'avenir de leurs enfants au sein des établissements publics d'enseignement.
00:45Est-ce que vous êtes dans la capacité de me dire à partir de quel moment le doute s'est instauré dans l'état d'esprit des Français ?
00:53Et à partir de quel moment vous avez senti ce basculement ?
00:57Je pense que ce basculement est lié à la succession, depuis des années et même des décennies,
01:05des résultats d'évaluation, des évaluations internationales,
01:10qui ont montré à quel point le niveau baisse aujourd'hui en France.
01:15Un autre élément aussi, je pense, à prendre en compte,
01:18et j'ai souvent des échanges dans le cadre de mon mandat avec des recruteurs,
01:21tous les recruteurs me disent que les lettres de motivation, quand elles ne sont pas écrites par ChatGPT,
01:27et bien sont constellées de fautes d'orthographe.
01:29Et tout enseignant qui aujourd'hui enseigne, c'est très bien que le niveau de français,
01:34qui est fondamentalement la base de toute réflexion, de toute autonomie de réflexion,
01:38le niveau de français a connu un effondrement sidérant dans notre jeunesse,
01:44et tout particulièrement dans les établissements publics.
01:47Qu'est-ce qui a fait en gros la différence en deux, trois points par rapport au public ?
01:53Eh bien, je crois que, et c'est d'ailleurs le sujet de ce colloque
01:59qui a été aujourd'hui organisé par la Fondation Kairos,
02:03présidée par Anne Cofinier,
02:06il faut que nous portions la question et la réflexion sur la liberté scolaire.
02:11Nous, à l'Union des droites pour la République, nous sommes libéraux,
02:15nous portons haut la vertu de la liberté,
02:18et il faut, je crois, que nous puissions nous interroger
02:21sur la vertu de la liberté en milieu scolaire,
02:25mais aussi que nous nous interrogeons sur la légitimité
02:27du monopole d'éducation de l'État,
02:31que l'État souhaite exercer aujourd'hui,
02:34et se demander, l'État veut tout faire,
02:36mais est-ce que finalement il ne fait pas tout mal ?
02:38Est-ce que finalement, dans ce domaine de l'éducation,
02:41nous n'aurions pas plus d'intérêt à revenir vers les professionnels,
02:44vers le terrain, vers les chefs d'établissement,
02:46donner plus d'autonomie aux chefs d'établissement,
02:48et surtout rendre parfaitement la liberté aux familles
02:52de choisir en responsabilité l'éducation de leurs enfants,
02:57et peut-être que cette vertu de la liberté
02:58qui est pratiquée dans l'enseignement privé,
03:00peut-être que c'est cette liberté, en fait,
03:02qui mène à de meilleurs enseignements,
03:04à de meilleurs établissements, à de meilleurs résultats.
03:08Sous-titrage Société Radio-Canada
03:11Merci.
03:12Merci.

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