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  • 22/05/2025

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00:00Ce mercredi, Bernard Arnault,
00:02PDG de LVMH,
00:04c'est l'homme le plus riche de France.
00:05Il était devant la commission d'enquête du Sénat pour discuter
00:08des aides publiques accordées aux grandes entreprises
00:09et il a poussé un coup de gueule au sujet des impôts en France.
00:12Écoutez ce qu'il dit. C'est faux parce qu'en France,
00:14qu'on soit le plus riche de France
00:15ou quelqu'un
00:18néanmoins de difficultés,
00:19ils disent la même chose. Mais personne n'écoute personne.
00:22Dès qu'on a un entrepreneur, qu'il ait une TPE,
00:24une toute petite entreprise, ou qu'il soit
00:25un géant mondial comme Bernard Arnault,
00:27même constat, on ne veut freiner.
00:29Il n'écoute personne. Voilà. Merci.
00:31Allez, écoutez ce qu'il a dit.
00:33Notre groupe est présent dans de nombreux pays.
00:36Alors, faut-il,
00:38pour ne pas être accusé de faire de l'optimisation
00:40fiscale, fermer
00:41nos boutiques au Panama ?
00:44Faut-il
00:44ne plus avoir de filiales au Luxembourg
00:48où nous avons d'ailleurs
00:49un certain nombre de boutiques
00:50et à chaque fois nous avons des filiales
00:53pour les manager ?
00:55Et moi, je constate
00:57une chose, si vous voulez, c'est que
00:59notre groupe est probablement
01:02parmi tous ceux du CAC 40
01:04que vous avez interrogé,
01:06le plus patriote.
01:08Nous sommes d'ailleurs
01:09celui qui payons de loin
01:10le plus d'impôts en France,
01:12tout en ayant,
01:14comme vous l'avez souligné,
01:16uniquement 8% de notre chiffre d'affaires en France.
01:18Et donc, il y a quelque chose qui fait que
01:24notre groupe ayant une taille importante,
01:27ayant une bonne réussite économique,
01:29il attire particulièrement les critiques.
01:32On a été victime,
01:33enfin, je dis victime,
01:35des augmentations d'impôts
01:37sur les bénéfices déclarés en France
01:40cette année,
01:41de 40%.
01:42Ce que vous aviez déjà vu dans le passé,
01:45une augmentation
01:45subite de 40% des impôts.
01:51Je peux noter quelque chose,
01:53c'est que la commission,
01:54je l'ai suivie,
01:54parce que le sujet est très intéressant,
01:56c'était à fleurer, moucheter,
01:57avec le sénateur communiste Fabien Gué,
02:00directeur du journal de l'Humanité,
02:01mais c'est resté sur un niveau
02:04où il y avait du jeu entre les deux,
02:06de l'écoute.
02:07Ce n'est vraiment pas vanier face à Bayrou.
02:09On est dans une commission d'enquête
02:10où il y a la bataille idéologique, politique,
02:13mais ça discute.
02:16Et il a envoyé un tacle à Emmanuel Macron.
02:19Écoutez, on l'a.
02:22Faut-il arrêter l'expansion
02:26qui existait déjà,
02:27et l'implantation qu'on avait déjà aux Etats-Unis,
02:29parce qu'on reçoit des consignes.
02:33Je crois qu'il est très mauvais
02:34pour l'Etat de se mêler
02:36de la gestion des entreprises privées.
02:39Et en général,
02:40ça mène à la catastrophe.
02:42Donc, je ne pense pas
02:44qu'il soit très opportun
02:45de tenir compte des conseils de ce genre,
02:49d'où qu'ils viennent.
02:50Ça, c'est une chose.
02:51Ensuite, on enverra la réponse
02:53au président Macron.
02:57Ça, c'est Fabien Gué.
02:58C'est le communiste.
03:01Non, mais c'est vrai que, quand même,
03:03il n'a pas tort sur ce qu'il dit.
03:06Il n'a pas tort sur ce qu'il dit.
03:06Et puis, ce n'est pas la première fois
03:07que Bernard Arnault prend la parole.
03:09Non, mais il ne prenait pas du tout
03:10la parole avant.
03:10Oui, voilà.
03:11Il la prend de plus en plus.
03:12Pour tirer la sonnette d'alarme,
03:13pour dire que notre pays
03:14n'est pas assez attractif.
03:16On veut asphyxier tous ceux
03:17qui veulent créer de la richesse
03:19en France.
03:21Et alors, il y a quand même,
03:22je suis désolé, Olivier,
03:24mais le patron de l'humanité,
03:26très bien,
03:27il défend les travailleurs
03:28et il a raison,
03:29mais il a face à lui
03:31un géant qui a créé
03:33des milliers d'emplois.
03:3440 000 emplois.
03:35Des milliers d'emplois
03:36qui fait vivre
03:36des milliers de foyers.
03:39Qui fait rayonner
03:40un pays entier
03:41qui a investi
03:42dans l'art
03:43avec la fondation LVMH
03:45qui participe
03:46à sauver Notre-Dame
03:47sans rien demander
03:48et qui fait un don
03:48pour sauver Notre-Dame
03:50et pas pour défiscaliser.
03:514 milliards d'euros d'impôts.
03:52Un pays comme la France
03:53devrait s'honorer
03:54d'avoir quelqu'un
03:55comme Bernard Arnault.
03:57Bien sûr.
03:57Voilà.
03:57Et je ne comprends pas
03:59cette haine des patrons
04:00en permanence
04:02et cette haine
04:03de la réussite
04:04et de la richesse.
04:04On devrait s'y avoir
04:04des Bernard Arnault,
04:05des Vincent Bolloré,
04:06parce que vous savez,
04:07voilà,
04:08et d'autres.
04:11Et souvent,
04:11quand vous avez
04:12des grands patrons
04:12comme François Pinault
04:14qui sont auditionnés
04:15par les députés,
04:18c'est souvent
04:18des masterclass.
04:19Bien sûr.
04:20C'est souvent des masterclass.
04:21Ah, c'est vrai, franchement,
04:21c'est sourd.
04:22On l'a vu,
04:23Vincent Bolloré,
04:24c'était extraordinaire.
04:24On ne peut pas raconter
04:25l'histoire.
04:25C'était extraordinaire.
04:28C'était moi,
04:28il y a plein de gens
04:28qui me disent
04:29que c'est un de mes bons
04:29préférés.
04:30Bien sûr.
04:31Voilà.
04:31Non, mais c'est vrai.
04:32Mais vraiment.
04:33Vraiment,
04:34il y a des gens
04:34qui se le remattent.
04:35Pour prendre une leçon
04:36de...
04:37C'est vrai que c'est une leçon.
04:39Masterclass.
04:39Exactement.
04:40On va nous dire
04:40qu'on n'est pas honnête,
04:42pas objectif.
04:42Si on est honnête,
04:42franchement.
04:51Ça n'a rien à voir.
04:53J'ai juste une question
04:54à vous poser.
04:55Je suis d'accord
04:55avec tout ce que vous avez dit.
04:56J'ai juste une question.
04:58Est-ce que l'optimisation fiscale,
05:00quand elle est très agressive,
05:03peut s'approcher
05:04d'un détournement de l'impôt
05:05et de l'effort fiscal ?
05:06C'est la seule question
05:07que je pose.
05:08Et des cabinets fiscalistes
05:09sont spécialisés
05:10dans ces montages-là
05:11qui font que tu ne te mets
05:12pas hors la loi.
05:13Mais tu pousses
05:14le curseur très loin.
05:15Tu as tout résumé.
05:15Tu t'as dit
05:16que tu ne te mets pas hors la loi.
05:17Bon, ben, fin du débat.
05:18Tu ne te mets pas hors la loi.
05:19Fin du débat.
05:21Merci, merci Cotier Lebré.
05:23Tu ne te mets pas hors la loi.
05:25Fin du débat.
05:25Moi, j'aime bien
05:26qu'on peut en discuter un peu.
05:27Tu ne te mets pas hors la loi.
05:28Fin du débat.
05:29Et tu sais quoi ?
05:29Si tu veux récupérer cet argent,
05:31fais de ton pays
05:32un pays plus attractif.
05:33Et puis voilà.
05:33Oui, oui.
05:34Exactement.
05:35Mais tu ne te mets pas hors la loi.
05:36Il y a une loi.
05:36Soit tu n'es hors la loi,
05:37soit tu ne l'es pas.
05:37Si tu n'es pas, tu ne l'es pas.
05:38Si tu n'es pas hors la loi,
05:38tu ne l'es pas.
05:39Si tu n'es pas hors la loi,
05:40c'est que tu n'es pas loin.
05:40Tu n'es pas dans la loi.
05:42Parce que si tu es...
05:42Voilà, je le dis.
05:43Merci, c'est clair.
05:45Vous voulez dire quoi là-dessus ?
05:46Vous voulez dire quoi là-dessus ?
05:47Non, non, mais j'entends
05:48ce que vous avez dit.
05:51J'ai un petit collier
05:51qui est un perroquet.
05:53C'est deux là l'audio.
05:55Non, non, mais évidemment,
05:56je suis d'accord
05:58quand on est dans les clous,
05:59on n'est pas dans les clous.
06:01Maintenant, certains
06:01s'amusent à frôler.
06:05Mais ils ont le droit.
06:06S'ils sont dans la légalité,
06:10ils sont dans la légalité.
06:11Je rappelle qu'LVMH
06:12c'est 4 milliards d'euros
06:13d'impôts versés à l'État.
06:13Voilà, 4 milliards d'impôts
06:15versés à l'État.
06:15C'est énorme.
06:16Donc ça reste très conséquent.
06:18Ça représente 1,1% du PIB.
06:2140 000 employés.
06:23On en a besoin.
06:24Donc on en a besoin.
06:25La France en a besoin.
06:27C'est un groupe
06:28qui fait rayonner la France
06:30parce qu'évidemment
06:30la marque LVMH
06:31elle fait rayonner le pays
06:32qui fait vivre 40 000 familles
06:34et donc qui crée du pays.
06:36Voir d'achat
06:36pour ces 40 000 familles
06:37qui vont être réinjectées ensuite
06:38dans l'économie française.
06:40Et ensuite
06:40ces 4 milliards d'impôts.
06:42Donc là aussi
06:43et en plus
06:44vous avez quelqu'un
06:45qui va participer
06:46à la rénovation de Notre-Dame,
06:47créer des fondations d'art.
06:49Il y a une exposition
06:50que j'ai eu la chance de faire
06:51sur David Hockney,
06:52Fondation LVMH
06:53qui rencontre un fort succès
06:54qui est exceptionnel.
06:55Donc voilà.
06:56Moi je pense
06:57qu'on retiendra à la fin
06:58Bernard Arnault
06:59et pas tous ceux
06:59qui l'ont critiqué.
07:00Bravo.
07:01C'est évident.
07:02Il fait une émission
07:02excellente.
07:04Celui-là,
07:06depuis
07:06qui va gagner
07:09énormément d'argent.
07:12Ça lui donne des ailes.
07:13Ça lui a donné des ailes.
07:14Mais j'ai entendu.
07:16Il est heureux
07:17comme un passant.
07:18Il est gay comme un passant.
07:19Il est gay comme un passant.
07:20Mais qui sait qui...
07:22À mon avis
07:23l'enfant
07:25va être heureux.
07:26L'héritier.
07:27L'héritier
07:28qui va arriver bientôt
07:29va être heureux.
07:30Ah oui, balancez tout.
07:31L'héritier.
07:32Ah merde.
07:33C'est pas grave.
07:34Maintenant c'est public.
07:35Je croyais que vous l'aviez dit.
07:36Non, on l'a pas dit.
07:37Mais merde.
07:38Je croyais qu'il l'a pas dit.
07:39Je parlais de Valérie Benaïm.
07:40Non, c'est bon.
07:41On peut le dire maintenant.
07:44On peut le dire maintenant.
07:45Maintenant disons-le.
07:47Ma femme est enceinte
07:47et on attend un petit garçon.
07:48J'adore votre femme.
07:48C'est magnifique.
07:49C'est magnifique.
07:50Félicitations.
07:51Quel bonheur.
07:52Je vais lui informer
07:52que c'est public.
07:53C'est juste une vraie émission.
07:55Et l'enfant peut dormir
07:56sur ses deux oreilles.
07:57C'est pour ça
07:59qu'il faut soutenir
07:59le foyer fiscal.
08:02Ou qu'il va être tranquille.
08:07Alors, si vous avez besoin
08:08pour l'enfant
08:09d'affaires, etc.
08:11Et même d'un livre.
08:13Vous pouvez récupérer
08:14tout ça chez Fabien.
08:15Je lui ai demandé
08:16ses chemises.
08:17De première fois,
08:17c'est fait sur mesure.
08:18C'est fait sur mesure.
08:19Vous pouvez y aller.
08:20Il aura juste
08:20les initiales FL.
08:21Vous avez pété la tour devant.
08:27Ça passera crème.
08:29Merci beaucoup.
08:30En tout cas.
08:30Non, mais c'est vrai
08:31que félicitations à Gauthier.
08:32Je suis tellement heureux pour lui.
08:33On vous embrasse
08:34tous les deux.
08:35J'ai déjà acheté le cadeau.
08:36Vous êtes des amours.
08:38J'ai déjà acheté le cadeau
08:39pour le petit.
08:40C'est beau.
08:41Je ne peux pas le dire.
08:42Vous ne pouvez pas le dire.
08:43C'est une surprise.
08:43J'ai déjà acheté le cadeau
08:44pour le petit.
08:46Je rappelle que
08:47D'Artigol accouchera également
08:48mi-mai prochain.
08:51J'en profite
08:57pour aussi vous annoncer
08:59que...
09:00Quoi ?
09:00Avec Coco,
09:01on n'entend rien.
09:03On n'attend rien.
09:04On n'a rien compris.
09:05J'en profite
09:06pour vous annoncer
09:06qu'avec Coco,
09:06on n'attend rien.
09:07C'est pas possible.
09:08C'est un texte à trouver.
09:10C'est une énigme.
09:13On dirait qu'il a été
09:13comme dans le bled.
09:14Il y a des trucs
09:14contre parenthèses.
09:15Vous voulez conjuguer les verbes
09:16mais lui,
09:16il les laisse comme ça.
09:17Quand vous arrivez
09:18à un certain âge,
09:19vous n'attendez plus
09:20ce type d'événement.
09:21Donc vous vous projetez
09:22différemment dans votre vie.
09:24Construisez autre chose.
09:26Il construit sa garde d'Europe.
09:27Il est tout aussi joli.
09:28Merci.
09:28C'est bon,
09:29vous m'emmerdez.
09:30J'embrasse ma femme au passage.
09:32On l'embrasse.
09:33J'embrasse votre femme
09:33également.
09:34J'embrasse l'enfant.
09:35Il sera heureux aussi.
09:36Et bravo.
09:37Merci Fabien Lecoeuf
09:38d'avoir été avec nous.
09:39Toujours un plaisir.
09:40Sachez que votre tuktuk
09:41vous avez mis le chercher.
09:42Merci Vanity Bélaïm.
09:43À demain.
09:44C'est Florence Ferraris
09:45sur ses dirigeants.
09:45J'en parle !
09:47M'deillez !
09:48Sous-titrage FR

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