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  • 22/05/2025
Amélie Mauresmo fond en larmes dans "Clique" sur Canal+ après une question de Mouloud Achour

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Transcription
00:00Plus de 20 ans et voilà, c'était comme ça, c'était la vie.
00:06J'aimerais qu'on parle d'une de vos déclarations qui m'a interpellée.
00:08Vous avez dit « Mon père est mort en mars 2004, je suis devenu numéro 1 mondial en septembre 2004,
00:14c'est certainement pas anodin ». Qu'est-ce que vous y voyez comme relation de cause à effet ?
00:18Je ne m'attendais pas à celle-là. Je voyais tout autrement en fait après. Je pense que…
00:25Plus de 20 ans et…
00:34Prends le temps, tranquille.
00:39C'était un événement qui a été évidemment très difficile à accepter, mais ça m'a donné cette distance, je crois,
00:48dans mon tennis, dans mes objectifs, dans ce que je voulais faire.
00:52Et voilà, c'était comme ça, c'était la vie.
00:56Merci Mélie.
00:57C'était ma vie et mon parcours.
01:00Et je me disais « Ah ouais, non en fait, la vie c'est autre chose ».
01:02Je veux dire, j'arrivais dans un tournoi, ça ne prenait plus l'importance que ça pouvait prendre.
01:07Dans la foulée, j'étais arrivée à Roland-Garros, je ne sais même plus ce que j'avais fait cette année-là.
01:11Je parlais de jeu et plus d'enjeu.
01:13C'est ça.
01:14Moi, le but, c'était de me concentrer sur le jeu.
01:16J'avais la chance parce que moi, je jouais vraiment sur un cours.
01:19C'était un peu mon ADN et ma marque de fabrique.
01:21J'essayais de jouer avec l'adversaire pour la sortir de sa zone.
01:26Et du coup, j'ai réussi de plus en plus souvent après ça, à être dans le jeu et à faire abstraction de l'enjeu qu'il pouvait y avoir.
01:36Toutes mes plus grandes réussites, elles sont arrivées après mars 2004, après le décès de mon père.
01:41Et en fait, ce que vous dites, c'est comme si tous les sacrifices que vous avez faits pour le tennis n'avaient pas de sens si on ne faisait pas passer la vie personnelle avant.
01:49En fait, ça, je l'ai toujours eu un peu en moi parce que je suis dans l'affect, j'aime les gens, les relations humaines.
01:56Pour moi, c'est important d'être bien hors de ce que je fais professionnellement.
02:00À l'époque, c'était joueuse de tennis, mais même maintenant, c'est différent, mais j'ai envie d'être bien, quoi.
02:06J'ai envie d'être bien dans ma vie, bien dans ma peau, bien dans ce que je fais.
02:10Et à partir de là, tout le reste s'enchaîne.
02:13Est-ce que vous avez déclaré une phrase que j'adore ?
02:15J'ai jamais été aussi bonne en tennis que quand j'étais amoureuse.
02:17Oui, je crois que ça rejoint ce que je dis là.
02:20Quand on fait ce métier-là, on est scruté, etc.
02:25Donc, on n'a pas le droit d'avoir les moments un peu down, les moins bien, les matchs, les jours sans,
02:30les matchs où on passe à côté, on est toujours scruté.
02:33Donc, effectivement, c'était plus facile quand c'était bien à côté.
02:38C'était plus facile quand c'était mieux.
02:39Donc, on s'est dit, c'était plus facile.
02:40Sous-titrage Société Radio-Canada
02:41Sous-titrage FR ?

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