Le commissaire divisionnaire Guillaume Maniglier, directeur territorial adjoint par intérim de la Police nationale de La Réunion fait le point sur l'opération en cours.
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00:00C'est surtout une opération anti-bande, c'est-à-dire que régulièrement, plusieurs fois par semaine,
00:03nous organisons ce que nous appelons des opérations de voie publique,
00:06avec souvent un escadron de gendarmerie mobile pour nous renforcer,
00:10de manière à pouvoir couvrir des points où il y a eu des agressions, où il y a eu des vols,
00:15où il y a eu des possibles affrontements entre bandes les jours précédents,
00:18d'une part pour assurer la population dans le cadre du continuum de sécurité,
00:22et d'autre part pour justement faire des contrôles, et en cas de détection par exemple d'une arme,
00:27de stupéfiants, ou dans le cadre de personnes recherchées par la justice,
00:31nous les interpellons pour les ramener et ouvrir une enquête judiciaire.
00:35Il y a un lien, au moins au niveau du contexte, c'est-à-dire que les faits qui se sont passés sur Saint-Benoît
00:40sont des faits qui peuvent être qualifiés d'affrontements entre bandes,
00:43donc des faits de nature grave, qui font l'objet d'une enquête judiciaire traitée par la gendarmerie.
00:49Mais dans le cadre de notre suivi des bandes et des affrontements entre bandes ou groupes informels,
00:54Notre but, sachant que certains des auteurs venaient de Saint-Denis,
00:59c'est de procéder à des contrôles pour essayer d'une part réaffirmer la présence de la police sur le terrain,
01:05sur les points qui sont le plus sensibles,
01:07et d'autre part essayer de récolter du renseignement, d'identifier des personnes et détecter de nouvelles infractions.