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Allociné
  • 21/05/2025
Transcription
00:00On n'arrivera jamais sur la fonction publique à rétablir la confiance des gens.
00:07Tu leur dis, il faut saisir la justice.
00:09Sauf qu'il va falloir que tu attendes 3 ans, 4 ans.
00:11Et c'est des situations graves.
00:13Moi j'avais envie d'aider finalement tous les élèves,
00:17sauf qu'à la fin j'avais 200 élèves.
00:20C'est la mort du métier de facteur tel qu'il existait.
00:23C'est pas une belle mort, c'est une mort dégueulasse.
00:25Il faut remplir le tiers-voir-quies en tarifiant tout ce qu'on fait.
00:28Il n'y a pas de cotation, j'ai pris 30 minutes pour écouter une famille.
00:32Au bout d'un moment ça craque.
00:33On préfère que tu ramènes 10 mecs qui ont des bouts de shit dans la poche,
00:37t'as fait 10 affaires, qu'un mec qui a 3 barrettes d'un coup.
00:41Moi je l'ai aimé mon métier, mais il m'a bouffé.
00:48Je sollicite de votre part l'acceptation de ma démission.
00:51La démission en effet m'a paré être le seul moyen de penser ma désillusion.
00:58On a deux étages, on est d'accord ?
01:00Là c'est notre accueil.
01:02Parce que les gens quand ils arrivent, il faut savoir ce qu'ils viennent chercher aussi.
01:05Toi tu veux faire un truc ouvert à tout le monde.
01:08Oui, d'intérêt public.
01:10Un lieu pour les démissionnaires de la fonction publique.
01:12Du coup dans notre lieu on a combien de dizaines d'espèces de paroles ?
01:16C'est beaucoup, beaucoup, beaucoup d'individus qui au final ont été broyés.
01:22On le comprend ça.
01:24Allez stop.
01:27C'est difficile aussi de capituler.
01:29Jusqu'où tu te vas et jusqu'où tu luttes.
01:31Sous-titrage Société Radio-Canada
01:33Sous-titrage Société Radio-Canada