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  • 20/05/2025

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Transcription
00:00Mathieu Noël, on a déjà tellement rigolé pendant dix minutes que vous ne savez pas trop quoi ajouter.
00:07Bah oui Nicolas, deux axes humoristiques s'offraient à moi ce matin.
00:10Le projet de loi sur la fin de vie porté par Aurélien Rousseau.
00:13Promesse de joyeux fou rire comme seul le thème de l'euthanasie peut nous en offrir.
00:17Ou le fait qu'Aurélien Rousseau soit membre de Place Publique, le parti dirigé par le mec de notre copine, Léa Salamé.
00:22Étonnamment, c'est vers cette deuxième option que je vais me tourner.
00:24Alors attention, attention M. Roussonant, là c'est l'humoriste visant à l'efficacité qui vous parle.
00:29À titre personnel, en tant que citoyen, j'ai beaucoup d'intérêt pour la question de la fin de vie.
00:32J'ai un ami là qui en est à une phase où il n'arrive même plus à prononcer des mots simples.
00:36Le langage parlé, c'est la caractéristique des robots conversationnels.
00:39Je sais que votre loi pourrait offrir une solution à tous ces gens qui n'en ont plus.
00:43Je sais que vous l'avez encadré de mille et une précautions.
00:45Vous dites, je vous cite, que cette aide à mourir serait possible uniquement lorsque plusieurs conditions cumulatives sont réunies.
00:50Lorsque la volonté est libre, lorsque la maladie est incurable, lorsque la souffrance est insupportable.
00:54Tout ça reste subjectif. Je vais vous soumettre un cas concret M. Rousseau.
00:57Imaginons votre loi passe. Je suis médecin. Et demain, je vois débarquer Laurent Wauquiez dans mon cabinet.
01:01En sanglou, en train de crier.
01:04Parce qu'il a découvert que même sa mère n'avait pas voté pour lui dimanche.
01:07Le type m'explique qu'il n'a plus de perspetite, plus d'espoir, qu'il préfère mourir que finir mère sans étiquette du Puy-en-Velay.
01:12Piquez-moi docteur, que dois-je faire ?
01:14La volonté est libre, la maladie incurable, en tout cas à l'horizon 2027, la souffrance objectivement insupportable.
01:19Et pourtant, est-ce la fibre chrétienne en moi tous ces dimanches passés à communier avec Demi à la messe ?
01:24Mais je ne peux pas me résoudre à penser qu'il s'agisse de la seule solution possible.
01:27Non, M. Rousseau. Même un cas aussi désespéré que Laurent Wauquiez a encore un autre choix possible.
01:32Partir vivre en Inde sous une fausse identité.
01:34Par exemple, Nicolas, oui, il y a toujours une solution, une lumière au bout du tunnel, un rayon de soleil qui traverse les ténèbres.
01:40Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé ici de ce livre, Intérieur Nuit.
01:44C'est un collègue qui a écrit ça, une merveille, une ode à la résilience, seulement 19,90 euros.
01:50Joli format, beau papier bien épais.
01:53Et en plus, il ne se fout pas de votre gueule sur le grammage, c'est ça qui est beau.
01:56Bref, il me reste peu de temps finalement pour évoquer l'autre axe que j'avais choisi.
01:58Aurélien Rousseau, vous avez rejoint le parti Place Publique.
02:00J'aime bien ce parti, moi.
02:02Je ne sais pas, on en parlait avec Léa, pas plus tard qu'hier.
02:06Je lui disais, je le sens bien moi ce Glucksmann, il a l'air sincère.
02:09Ah bon ? Moi je pense qu'il n'y a que Retailleau qui peut faire baisser l'immigration et remettre les feignesses au travail.
02:13Me répondait Léa, sans lever la tête de son portable, car elle avait reçu une alerte d'Hermès.
02:17Votre birkin est arrivé.
02:18Oui, à nos auditeurs qui craindraient une trop grande connivence entre Léa Salamé et Place Publique,
02:22souvenez-vous simplement d'une chose, Place Publique est un parti de gauche et Léa une animatrice.
02:26Bref, donc voilà, aucun risque.
02:27D'ailleurs, si Glucksmann devait un jour accéder au pouvoir, en off, elle ne s'en cache pas.
02:33J'ai pris mes dispositions pour partir en Suisse.
02:35Mais oui, viens là bébé, on sera bien.
02:38Merci Mathieu.
02:39France Inter, 8h01.

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