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  • 20/05/2025
Qui pour mieux représenter notre club, que la Fédération Française des Clubs Omnisports ? Unique en France, la FFCO, désormais dirigée par un co-président et une co-présidente, nous explique son fonctionnement et son utilité pour les clubs omnisports adhérents, dont le Racing Club de France, plus vieux club de l'Hexagone ; ou encore le SAM, le club d'un certain Frédéric Villeroux, champion paralympique de cécifoot cet été lors des Jeux Paralympiques de Paris 2024.

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Sport
Transcription
00:00Salut à toutes et à tous, ravi de vous retrouver dans Club Sport en France depuis près de
00:146 ans.
00:15Et oui, le temps passe très vite, vous le savez, on s'efforce de mettre en avant toutes
00:19les fédérations, toutes les disciplines du mouvement sportif et olympique français.
00:25Et bien aujourd'hui, le club s'est fait schtroumfer par ses invités, oui, on a trouvé
00:30plus fort que nous.
00:31Une équipe qui arrive à mettre plus en avant encore la pluridisciplinarité des sports
00:41en France et qui arrive surtout à en être un super ambassadeur.
00:45On a le plaisir aujourd'hui d'accueillir la fédération française des clubs omnisport
00:51avec à sa tête, une double tête.
00:54Cébrine Bardot, coprésidente, qui est à nos côtés.
00:58Bonjour Cébrine.
00:59Bonjour.
01:00Plaisir de vous voir en personne.
01:01On s'était vus par caméra interposée dans un contexte qu'on n'a pas envie de trop développer.
01:06C'est un plaisir de vous recevoir aujourd'hui.
01:09Vous n'êtes pas seul, évidemment, vous êtes accompagné de Denis Lafourt qui est cette
01:13deuxième tête au sommet de l'AFL-CO.
01:16Bonjour Denis.
01:17Bonjour.
01:18Comment allez-vous ?
01:19Très bien.
01:20On est content Henri de vous avoir autour de nous à l'occasion de ce rendez-vous.
01:24Évidemment, Philippe Bodillon nous fait l'amitié d'être avec nous.
01:28Bonjour Philippe.
01:29Bonjour.
01:30Vous êtes président du Racing Club de France, le club peut-être le plus ancien, le plus
01:34ancien de France, le doyen ?
01:35On est parmi les plus anciens.
01:38Il y a ce français aussi.
01:39Il faut quand même le reconnaître, c'est un cousin finalement.
01:42Exactement.
01:43Et donc effectivement, je suis président depuis trois ans.
01:45Quasiment 150 ans d'existence, en effet, qui dit de l'histoire du sport dans
01:50notre pays et c'est très sympathique.
01:52Lui, l'histoire du sport français, il l'a marquée plus récemment, il nous a fait
01:57vibrer l'été dernier à l'occasion des Jeux Paralympiques.
02:01Champion paralympique de cécifoot avec l'équipe de France, Frédéric Villereau est à nos
02:06côtés.
02:07Bonjour Frédéric.
02:08Bonjour.
02:09Un plaisir de vous recevoir aujourd'hui en tant que salarié aussi de la SAM, un club
02:14omnisport qui se trouve du côté de Mérignac, là où vous êtes pratiquant toujours de
02:21cécifoot avec Lunadev, il me semble.
02:24Oui, c'est ça.
02:25C'est bien ça.
02:26On vous retrouve évidemment tout au long de cette émission pour évoquer votre rôle
02:29de salarié, d'ambassadeur aussi quelque part, en tant que cheville ouvrière de la
02:34FFCO, dont on va parler sans plus tarder avec notre première partie Fait Déconnage.
02:44On a quelques figures tutélaires autour de ce plateau de la Fédération française
02:48des clubs omnisport.
02:49On ne dira pas de bêtises ou on sera corrigé, la FFCO qui existe depuis 1988 sous cette
02:55appellation, en tout cas membre associé du CNOSF depuis 1995, fédération unique en
03:01son genre puisqu'elle est représentante des clubs omnisport de France et devenue unique
03:06dans sa représentation aussi depuis quelques mois, vous êtes là, Denis et Séverine,
03:11pour l'incarner, ce changement coprésident de la FFCO, c'est une première il me semble
03:17au sein d'une fédération du mouvement, en tout cas on n'en a pas reçu sur ce plateau
03:21depuis le départ qui fonctionnait de cette manière, sans mauvais jeu de mots, qu'est-ce
03:25qui a présidé de ce changement, de cette nouveauté ? Séverine, Denis, vous ne battez
03:30pas.
03:31Je vais attaquer.
03:32Donc on est sur effectivement un fonctionnement assez atypique d'une coprésidence, d'une
03:37coprésidence aussi homme-femme et d'une coprésidence de quarantenaire, ce qui est
03:43un peu une révolution.
03:44Ne nous narguez pas, ça va.
03:45Ce qui est un peu une révolution dans le mouvement sportif, c'est ce côté effectivement
03:49double tête qui nécessite déjà beaucoup de communication, une vraie cohérence dans
03:54les prises de décision entre nous et c'est tellement atypique qu'on a d'ailleurs quelques
03:57fédérations qui nous ont d'ores et déjà sollicité pour voir comment étaient construits
04:01nos statuts, comment on peut éventuellement les accompagner aussi à s'orienter vers
04:06cette coprésidence parce que c'est quelque chose sur lequel on nous interpelle assez
04:09régulièrement.
04:10Et qui peut se faire aussi Séverine, parce que je crois que dans une autre vie, pas très
04:15lointaine, vous étiez respectivement directeur et directrice adjointe de la FFCO, donc effectivement
04:22ça aide à avoir un hydra de tête qui communique bien, comme le disait Denis.
04:26Oui, ça fait une dizaine d'années qu'on travaille ensemble.
04:29On a appris à travailler, à communiquer, à travailler en confiance, donc c'est assez
04:34naturellement que la coprésidence fonctionne.
04:37Bon, question qui relève aussi peut-être d'une méconnaissance pour vous derrière
04:43votre écran de ce que pourrait être la FFCO, on aura l'occasion d'interroger Philippe
04:48sur le concret de cette fédération, mais vous, en tant que dirigeant, on y vient comment
04:54? Par un club, par une structure club au départ ? Séverine, qu'est-ce qui vous a amené
04:57à embrasser ce rôle associatif ?
04:59Oui, alors moi je n'ai travaillé que dans des structures associatives et ça fait 15
05:04ans que je suis à la Fédération française, donc j'ai eu divers sports pour arriver en
05:08tant que directrice adjointe et tout au long de mon parcours, mais je pense que pour Denis
05:13c'est un peu la même chose, d'autant qu'il est passé par un club Omnisport, la fédération
05:18permet de se rendre compte de l'impact social qu'a le sport et donc aujourd'hui on est
05:25convaincu du modèle Omnisport, de ce que ça apporte sur un territoire et donc la coprésidence
05:31est un prolongement de l'engagement professionnel qu'on a eu et par ailleurs on est tous les
05:37deux dirigeants de clubs Omnisport de terrain.
05:41Vous avez un profil à faire des sports combinés, triathlons Denis ?
05:44Non, j'essaye.
05:45Non, alors j'ai fait beaucoup de natation, mais je suis plutôt aujourd'hui sur du basket
05:50et du tennis.
05:51D'accord, ok, donc lié sportivement aussi à ces clubs au départ.
05:55Aider des clubs comme le vôtre, Philippe, ça signifie quoi ? Pourquoi la FFCO ? En
06:01plus je pense que de par l'ancienneté du Racing, vous avez quand même dû, j'imagine,
06:07être pas loin de la base du mouvement.
06:09Alors le Racing est membre fondateur de la FFCO, le Racing a connu des évolutions assez
06:16variées ces dernières décennies, mais moi quand je suis arrivé je me suis tout de suite
06:19rapproché de la FFCO, d'abord parce que je voulais comprendre comment fonctionnent
06:23les autres clubs Omnisport.
06:24Il y a énormément de clubs Omnisport qui sont à la FFCO et deuxièmement le projet
06:29du Racing est un projet très ambitieux et la plupart des clubs Omnisport n'ont pas
06:34toutes les compétences en interne par définition.
06:37C'est basé beaucoup sur du bénévolat, mais le bénévolat c'est bien, mais il faut aussi
06:41des gens qui soient des sachants sur différents domaines et c'est là où la FFCO est très
06:45intéressante, c'est qu'elle apporte aux clubs qui le souhaitent des soutiens sur
06:51des questions juridiques, sur des questions sociales, on a ces problèmes-là à traiter
06:55et c'est pas simple, la législation est quand même très complexe.
06:58– Vous auriez un cas concret ? Éventuellement, ce n'est pas évident, je sais que c'est…
07:03– Non, mais les cas concrets si vous voulez c'est qu'en fait il y a une assez grande
07:07méconnaissance par exemple du cadre social dans lequel une association doit se mouvoir
07:12si je puis dire, en fait les règles s'appliquent comme dans une entreprise, mais finalement
07:16comme le savoir-faire n'est pas vraiment énorme dans le monde associatif sur ces sujets-là,
07:23on a besoin d'être accompagné sur des questions très techniques, de savoir comment on traite
07:29les heures supplémentaires, quand on a un conflit avec une autre personne, comment est-ce
07:35qu'on peut le traiter, toutes ces questions-là, c'est la vie quotidienne d'une structure
07:40qu'elle soit associative ou non associative, et la FFCO peut nous apporter un soutien très important,
07:48je ne sais pas combien de fiches vous avez faites, je me tourne vers elle parce que c'est la juriste,
07:54mais on nous a communiqué toute un tas de fiches pour comprendre le cadre de toutes ces questions
08:00et c'est vraiment une aide tout à fait concrète et quasiment quotidienne et gratuite,
08:04quand on est membre de cette fédération, on a un soutien vraiment tout à fait significatif,
08:10puis le dernier volet, c'est que le Racing est également membre de l'association européenne des clubs d'omnisport,
08:15il y a une association européenne et on a vu avec les deux co-présidents,
08:20finalement c'est la FFCO qui nous représente à ce niveau-là et je pense que c'est également une bonne idée
08:26parce qu'on voit comment le modèle des clubs d'omnisport se déploie ou existe dans les autres pays
08:31et ce n'est pas tout à fait le même niveau.
08:33– D'accord, c'est sympathique ce retour qui dit une forme de renforcement dans les mots de Philippe,
08:41si je comprends bien, le club se doit d'être sexy pour attirer l'humain, le bénévole,
08:45faire en sorte qu'il puisse s'investir et après le cadre, vous avez cette facette-là,
08:53Denis, Séverine, pour permettre au club d'être un peu rassuré ?
08:58– Je crois que l'un des enjeux actuels mais aussi à venir,
09:01c'est comment on maintient ce modèle associatif
09:04et ce modèle associatif il repose essentiellement sur des bénévoles
09:07et aujourd'hui on demande de plus en plus de compétences, de temps,
09:10mais aussi de compétences et d'expertise aux bénévoles
09:14et donc notre mission et celle qu'on veut porter avec Séverine,
09:18c'est justement de structurer ce modèle associatif autour d'une base Omnisport
09:23parce que comme le disait Séverine, on en est convaincus,
09:26mais de l'aider à se structurer, à se professionnaliser, à monter en compétences
09:29et donc ce que vient d'expliquer Philippe,
09:31c'est tout le travail que l'on porte avec Séverine et avec toute l'équipe,
09:35on a une vingtaine d'agents au sein de la fédération
09:37et on a une équipe au sein du bureau directeur de la fédération
09:42qui a vraiment cette optique de se dire, le cœur de notre action, c'est le club
09:45et comment on structure le club,
09:46c'est aussi pour ça qu'on voulait qu'il y ait un représentant avec le Racing aujourd'hui,
09:50c'est aussi pour ça qu'on voulait que Fred soit présent
09:52parce que c'est un éducateur sportif de terrain
09:54dans un de nos gros clubs Omnisport à côté de Bordeaux,
09:57donc voilà, il y avait cet intérêt aussi de mettre en avant nos clubs.
10:00– Alors, pour avoir cette capacité à être sollicité en tant que salarié ou bénévole
10:09pour en savoir un petit peu plus sur les droits et devoirs d'un club,
10:15l'adhésion à la FFCO, elle est payante pour un club Omnisport,
10:18évidemment, ça représente un coût à l'année en fonction du nombre de licenciés
10:23mais un plafond maximal qui existe à 1665 euros.
10:27Aujourd'hui, la fédération accompagne combien de clubs Séverine ?
10:30– Alors aujourd'hui, on a 625 clubs en direct et un réseau de 1200 clubs
10:35parce qu'on a des groupements qui emportent des clubs
10:41et ces 625 clubs, ça représente aujourd'hui 880 000 pratiquants
10:47et on estime que dans nos clubs, qui sont des clubs Omnisport
10:50avec différentes sections, il y a environ 6000 sections dans nos clubs, donc…
10:56– Ça draine un travail pour 20 personnes, ça, quand même !
10:59– Oui, d'autant que nos clubs sont très nombreux à être employeurs.
11:03Nous, on a 85% de nos clubs qui sont employeurs
11:06et qui dit employeurs, dit en effet des obligations particulières
11:09et notre service juridique accompagne beaucoup les associations
11:12et répond à environ 4000 questions par an sur, en grande partie, le droit social.
11:17– Ce droit social, le droit des salariés et également donc Frédéric,
11:22vous, vous êtes salarié du SAM, le sport athlétique mérignacais,
11:27banlieue bordelaise, n'est-ce pas ?
11:30Le club Omnisport, pour vous, pratiquant de cécifoot,
11:34au départ, c'est du pragmatisme par le fait qu'il y avait une section cécifoot
11:40avant d'embrasser une philosophie, plus tard, en tant que salarié éducateur,
11:44comment ça s'est passé pour vous ?
11:46– J'ai commencé par être bénévole, au début, dans le service de l'inclusion sociale,
11:53et c'était pour répondre à une demande, en fin de compte,
11:57pour encadrer des jeunes, une équipe de cécifoot loisirs
12:01et derrière, on m'a proposé d'intégrer et de faire une formation
12:06pour devenir éducateur sportif.
12:08– Éducateur sportif, donc vous avez abandonné votre seule connaissance
12:12de milieu de terrain international pour, en tant qu'éducateur,
12:17faire toucher à tous les pratiquants, et vous-même toucher à tout, c'est ça ?
12:21– Oui, je suis éducateur sportif APT, donc je touche à…
12:24– APT, il faut nous déchiffrer.
12:26– Activité physique pour tous, et donc je touche à toutes les activités,
12:31et donc c'est de la découverte et de l'initiation, surtout.
12:35– Denis, un drôle d'ambassadeur, vous nous parliez tout à l'heure
12:40de ce volet éducateur, avec tout ce que ça peut avoir
12:46d'extrêmement impactant et de prise de temps aussi,
12:52d'investissement au quotidien, mais au-delà de ça,
12:55un champion paralympique au sein de sa fédération, c'est quand même chouette.
12:59– Tout à fait, c'est chouette, et puis je pense que Frédéric
13:01vient de l'illustrer, c'est avant tout un engagement bénévole
13:05qu'il a eu au départ, qui ensuite l'a amené à s'engager
13:08sur ses formations, et donc cette professionnalisation.
13:11Et je pense que c'est aussi le témoignage d'un parcours,
13:14et de comment finalement un club omnisport, comme le sport athlétique Mérignacais,
13:18peut amener aussi à se projeter sur une carrière au sein d'un club omnisport.
13:22Le côté diversité des pratiques, c'est forcément une porte d'entrée
13:27possible pour pérenniser un emploi, on sait que les métiers d'éducateur
13:29ne sont pas forcément toujours très faciles à structurer
13:32en termes de temps de travail.
13:34Là pour le coup, au sein du sport athlétique Mérignacais,
13:36il y a eu un vrai travail de fait, et c'est pertinent, ça porte ses fruits.
13:39Et pour nous, Fédération, quel meilleur ambassadeur qu'un sportif
13:44qui est loin des vedettes et du cliché des sportifs inaccessibles.
13:49Fred, il est venu à notre salon, on organise un salon tous les ans,
13:52il y a plus de 300 personnes qui sont présentes.
13:54Il est venu, il a témoigné, il était avec sa médaille,
13:57il a pu échanger avec tout le monde, avec une simplicité et avec une convivialité
14:01au sein de cet événement qui a été particulièrement apprécié.
14:04Et ce volet sportif, on va avoir l'occasion de le développer
14:08dans la deuxième partie d'émission.
14:11Avant cela, Denis, l'outil parasport est quelque chose,
14:17une fenêtre aussi de développement.
14:21Alors là, j'en parle par peut-être opportunité, ce qui n'est pas votre cas
14:26dans la philosophie, mais c'est quelque chose sur lequel vous avez accès
14:30pour surfer justement sur ces Paralympiques ?
14:33Alors, on a surfé sur ces Paralympiques presque involontairement,
14:37c'est-à-dire que les Jeux Paralympiques ont été une telle réussite
14:40que nos clubs ont été sollicités.
14:41On en parlait dernièrement avec Séverine, c'est une vraie opportunité
14:45pour nos clubs de s'engager pleinement dans ces actions.
14:49On a déjà un certain nombre de clubs, même un nombre de clubs assez importants
14:53qui sont porteurs de pratiques parasportives.
14:56Mais c'est vrai qu'il y a eu un coup de projecteur, un coup d'accélérateur.
14:59On a des très, très bonnes initiatives et là, on veut surfer effectivement
15:03sur les Paralympiques pour déployer.
15:05J'en citerai une, l'Handy School Sport, par exemple, qui a été notamment porté
15:09particulièrement sur la Gironde avec 3-4 clubs, l'AS Ambarès,
15:12le sport athlétique Merignac, le club de talence à l'époque,
15:15qui est une manière d'amener des jeunes enfants à faire du multisport,
15:19donc découvrir différentes motricités, déployer différentes connaissances
15:22dans le sport, en mixité avec des enfants valides.
15:26– C'est l'enjeu aujourd'hui, Frédéric, vous sentez que vous êtes
15:30un levier important dans ce domaine, dans l'accessibilité,
15:34dans l'acceptation également.
15:37– Oui, parce que de toute façon, les futurs citoyens, c'est les enfants.
15:41Donc maintenant, il faut les mettre sur les terrains et de pratiquer aussi
15:47avec des personnes valides, c'est un plus.
15:51Il y a certaines disciplines, malheureusement, on ne peut pas,
15:53mais quand on peut adapter les disciplines, on le fait,
15:58et c'est un plaisir d'accueillir les enfants et qu'ils puissent tous
16:02faire le même sport.
16:03– Vous me disiez, hors antenne d'ailleurs, que de par votre handicap,
16:09vous aviez ce privilège d'obtenir de la part des plus jeunes
16:14qui découvraient aussi des comportements peut-être un peu plus respectueux
16:18que des valides, je me trompe ?
16:20– Après, tous les éducateurs sont respectueux,
16:23c'est plutôt les adhérents qui comprennent plus facilement
16:28quand je leur demande un peu plus d'exigence,
16:31parce qu'ils savent que je fais du haut niveau,
16:34donc si je leur demande de l'exigence, c'est peut-être parce qu'il y a
16:36une raison derrière, si je suis bienveillant avec eux,
16:40tous les contextes sont peut-être mieux compris,
16:46mais je pense que, de toute façon, tous les éducateurs sont bienveillants,
16:50mais il y a une touche personnelle qui est rajoutée, je pense,
16:53en étant en situation de handicap.
16:55– Oui, effectivement, on peut l'imaginer assez concrètement
16:59et on l'a vu au travers de quelques images qui nous ont été proposées
17:02par notre chef d'édition, Julien Perronné.
17:04Le développement de ces clubs Omnisport, après avoir vu ce volet soutien,
17:10accompagnement, encadrement par l'intermédiaire de Frédéric,
17:14on va le développer dans notre deuxième partie « Fais débat ».
17:16– Générique –
17:22– Avec Frédéric Villereau pour débuter cette deuxième partie,
17:26champion paralympique de cécifoot et éducateur au SAM,
17:31en banlieue bordelaise, club Omnisport, l'une des chevilles ouvrières.
17:36D'ailleurs, vous en portez le blason, je crois, sur votre magnifique hoodie,
17:40aujourd'hui, sur notre plateau.
17:42Petite question sportive, c'est ma fibre à moi, j'en suis désolé.
17:47Retomber de votre nuage, quand même, six mois après cette magnifique aventure
17:51où vous avez fait vibrer tous les Français au retour des vacances.
17:55– Oui, après, on est revenu dans la vie active.
18:00Donc, c'est juste qu'on reparle un peu de ce mouvement
18:03où il y a les frissons qui reviennent, tout ça.
18:05Mais voilà, après, quand on est dans la vie active,
18:07on est au travail ou on est avec la famille,
18:10mais c'est des moments qui sont passés et qui restent toujours gravés dans la mémoire.
18:16– Au club, ça doit quand même encore être votre quotidien
18:19de recevoir des louanges, des bravos, des « comment vont les copains ? ».
18:25– Oui, oui, après, c'est beaucoup plus de sollicitations
18:28pour sensibiliser les enfants, par exemple, dans les écoles, dans les entreprises.
18:32Voilà, c'est passé ce temps où je suis sollicité par mes collègues,
18:35mais maintenant, voilà, c'est plutôt sensibiliser tout type de public.
18:39Et là, par contre, on a du mal.
18:42– Le jeune quadrot que vous êtes ne reviendra pas
18:43sur sa décision de retraite internationale, en tout cas.
18:46– Si, si, il y a le championnat d'Europe, là, en 1996,
18:51qui sera en passé qualificatif pour Los Angeles.
18:55Donc, maintenant, à nous d'aller défendre notre titre,
18:57on va être la bête à abattre, donc ça va être dur, mais faisable.
19:01Je pourrais au moins être à Los Angeles en 2028, après, c'est une sélection.
19:06Donc, est-ce que j'y serai, j'y serai pas, je ne sais pas,
19:08mais en tout cas, on espère que l'équipe de France y soit.
19:11– Très bien, c'est noté.
19:12On sera en tout cas avec vous et on suivra ces exploits
19:16pour tenter d'aller conserver ce titre.
19:18Séverine, Denis, il y a l'exemple de Fred, évidemment, concernant ces J.P. 2024.
19:25Au total, dans ces J.O.P., 23 médailles Oly ou Para
19:28ont été obtenues par des athlètes issus de clubs Omnisport.
19:31Ça reste évidemment le travail de ces champions.
19:34Je vois le petit sourire de Denis.
19:37Est-ce que vous arrivez à vous en approprier un petit peu,
19:40une petite fraction de ces titres-là ?
19:42Il y a une fierté, j'entends, Séverine, ou pas ?
19:45Clairement, oui ?
19:46– Oui, alors oui, la fédération est fière et est fière pour ces clubs
19:51qui ont permis à ces champions d'obtenir les médailles.
19:55Là, les 23, c'est 23 champions français.
19:59On a aussi des sportifs étrangers dans nos clubs Omnisport
20:02qui ont fait les Jeux Olympiques et pour certains, qui ont obtenu des médailles.
20:06Et ça nous permet aussi de mettre en lumière le travail de nos clubs Omnisport.
20:11On oppose parfois nos clubs Omnisport en se disant
20:14c'est du sport pour tous et de la haute performance.
20:16Et en fait, on voit que nos clubs Omnisport permettent aussi
20:19d'accompagner la haute performance en leur offrant un cadre structurant,
20:24avec une approche globale du sport, avec cet aspect transversal
20:27qui leur permet d'aller chercher d'autres compétences.
20:29– Oui, effectivement, je pense qu'en termes de cadre et de haute performance,
20:33le racing est un bel exemple.
20:35Philippe, je vous conseille d'ailleurs d'aller écouter le podcast Sportissimo
20:39où il est question d'héritage et surtout de savoir-faire intergénérationnel
20:44autour de l'expertise, autour du sport de haut niveau.
20:47Parenthèse refermée, vous en êtes l'animateur du reste de ce podcast, Philippe.
20:51Vous aussi, à l'échelle du club, vous avez décidé d'emboîter le pas
20:58et de trouver un héritage qui serait le vôtre à l'échelle du club Omnisport,
21:02à ses Jeux de Paris 2024, avec un projet qui amène jusqu'en 2027, c'est ça je crois ?
21:08– Oui, alors il ira plus loin mais en fait, moi mon mandat s'arrête en 2027
21:11donc je ne voulais pas, je dirais, aller plus loin que cette date.
21:15Non, effectivement, le racing a des heures de gloire,
21:18il n'y a plus de 100 médailles olympiques dans l'histoire du racing,
21:20c'est quand même un truc énorme, dont certains sont très connus,
21:23alors un peu anciens, Mimoun, je parlais avec Christine Caron,
21:27plus récemment évidemment Jean-François Lamourd, enfin plein, plein, plein,
21:31Laurent Flessel, enfin c'est extraordinaire,
21:33il y a un patrimoine génétique qui est formidable.
21:36Alors, tout le sujet, c'est que le racing a eu des petits…
21:40comme tous les clubs Omnisport, je pense que le modèle du sport français
21:43est en train d'évoluer considérablement,
21:45donc je suis complètement d'accord que les clubs Omnisport, c'est clé.
21:49D'un autre côté, c'est beaucoup, c'est très difficile
21:51parce que le sport professionnel, parce qu'on parle du haut niveau,
21:54mais même, je dirais, des sports qui ne sont pas professionnels
21:57demandent des financements, il y a des déplacements, enfin tout ça,
22:00et donc le racing, pour l'instant, n'est pas organisé pour faire ça,
22:03il n'a pas les financements,
22:05donc tout le projet, c'est justement de relancer tout cela
22:08avec des partenaires privés et publics, ce qui est en cours,
22:10et la bonne nouvelle, c'est que ces partenaires publics et privés se mobilisent
22:15parce qu'ils ont, je crois que c'est un peu l'effet Jeux olympiques,
22:18ils comprennent que finalement, les infrastructures des clubs Omnisport,
22:22l'encadrement des clubs Omnisport fait qu'il y a une utilité sociale
22:26au-delà de l'aspect olympique qui est assez clé dans la société d'actuel.
22:30On parlait de l'éducation, les enfants, ils sont dans un club,
22:34ils ne sont pas vaporisés à droite et à gauche.
22:37Un club, c'est de l'éducation, c'est des cadres, c'est des coachs,
22:40c'est une ambition de les faire grimper le plus haut possible,
22:44peut-être jusqu'au haut niveau, donc en fait, c'est ça le projet racing,
22:47c'est à la fois de clairement insister sur le fait que c'est un club Omnisport,
22:52je reviens sur ce qui a été dit tout à l'heure,
22:54il est essentiel que les enfants puissent tester plusieurs sports
22:58avant d'aller sur un ou plusieurs sports,
23:00mais en tout cas, cette pluridisciplinarité est assez exceptionnelle,
23:05et donc en fait, nous, notre ambition, c'est effectivement de relancer des filières,
23:09repartir vers le bas, avec des partenaires privés qui s'intéressent à cela
23:13et qui sont prêts à nous aider à financer ces filières dans différentes disciplines
23:18pour faire grimper ces jeunes le plus haut possible,
23:21préparer les Jeux de Los Angeles, mais surtout les Jeux de 32 parce que c'est très long,
23:26et donc, on a cette ambition-là, effectivement, dans nos infrastructures
23:29qu'on a la chance de posséder et qui, en fait, sont des endroits assez magnifiques, mais voilà.
23:36– On en a vu quelques-uns, la rue Heblé dans le cœur de Paris
23:39et des sites assez iconiques qui ont marqué l'histoire du sport en France,
23:43mais dans ce contexte, ça veut dire qu'on veut pérenniser une forme de label, Racing ?
23:51– Le Racing, c'est une marque, et en fait, je ne vais pas vous apprendre la chose sportive,
23:57mais en fait, il faut ramener des énergies qui viennent à la fois du privé et du public,
24:03ce ne sont pas forcément les mêmes besoins, les mêmes critères,
24:10et en même temps, pour moi, le Racing, c'est une plateforme à la fois de développement du sport,
24:15mais aussi d'un certain nombre d'autres activités qui sont liées à la société actuelle.
24:19Comment augmenter, je dirais, la part de l'activité handisport dans nos…
24:25On a 15 disciplines, comment augmenter, améliorer l'accès…
24:29– Vous avez 15 sections au cours de l'andi ?
24:31– Non, on a 15 sections, on en a un certain nombre, par exemple, on parlait de…
24:35on est tout près de l'Institut Valentin, oui, et donc on accueille des judokas
24:40qui ont un problème de vision, on accueille un certain nombre de personnes déjà,
24:45mais je veux le structurer, et donc l'idée, c'est de structurer, en fait, dans chaque section,
24:50la capacité du Racing à accueillir un certain nombre de personnes
24:54qui sont en situation de handicap, et ça, ça ne se fait pas tout seul,
24:58il faut un encadrement, il faut une volonté, il faut parfois aménager
25:02un certain nombre de choses, physiquement, avec l'accès au sport féminin,
25:05on dit c'est facile, etc., mais en fait, il y a quand même pas mal de choses
25:09qui font que le sport féminin s'effondre rapidement quand l'âge avance,
25:14plus les jeunes filles prennent de l'âge, moins elles pratiquent de sport,
25:18ce qui n'est absolument pas normal, ce n'est pas normal,
25:20donc il faut trouver les réponses à ça, il y a d'autres sujets, sur la santé aussi,
25:25qui sont des points très importants, donc en fait, le projet Racing,
25:27c'est vraiment un projet, vous parliez d'héritage olympique,
25:30à la fois pour faciliter ces filières, on veut relancer tout cela,
25:34mais aussi travailler sur des sujets qui sont des sujets d'héritage olympique,
25:38c'est-à-dire comment on améliore globalement le fonctionnement
25:41de la société à travers le sport.
25:42– Et ce Racing héritage olympique, donc, que vous portez, Philippe,
25:46se fera, on l'a bien compris, encore avec quelques coups de bigot,
25:48quelques coups de fil à la Fédération, j'imagine que ce sont des thématiques
25:52qui vous parlent, féminisation, l'idée aussi de trouver
25:57de la formation autour d'éducateurs défis survisuels
26:01ou personnes en situation de handicap, mais qui sont des sachants,
26:04j'imagine que c'est des choses sur lesquelles vous êtes proactives,
26:06vous Séverine, vous avez un petit temps d'avance et c'est normal.
26:09– Oui, alors nous, on accompagne nos clubs sur tous ces sujets-là,
26:12on a 6 co-engagés, donc co-engagés parce qu'on co-construit
26:17les dispositifs avec les clubs, je les cite simplement,
26:20on travaille sur la santé, la féminisation, la performance sociale,
26:24le développement économique, le développement durable et l'enfance,
26:27où on a un projet phare autour du développement des écoles multisport.
26:31– Vous avez des clubs un petit peu tuteurs, c'est-à-dire que vous suivez
26:34en particulier sur chacun des thèmes, où il y a plus de formation,
26:37un tel endroit pour faciliter ce savoir ?
26:40– En fait, nos clubs se saisissent des dispositifs et en effet,
26:43on s'appuie sur le travail de nos clubs, à titre d'exemple,
26:47sur le volet santé, on a une petite trentaine de clubs
26:51qui sont labellisés Maisons Sports Santé.
26:53– On a donc parlé Cécifoot, il en a été question plus ou moins
26:56directement avec Frédéric, qui a une discipline que vous accompagnez,
27:00mais là sévèrement, au sens second du terme évidemment,
27:04elle a le vent en poupe de manière assez générale dans l'hexagone,
27:07vous l'avez pris à bout de bras, il s'agit du Techsport,
27:10donc la déclinaison autour de ces tables-là qu'on va voir
27:14en image évidemment de discipline, on a beaucoup entendu parler
27:17du Techball qui est, via cette interface de la table,
27:22une ersatz de football, on va l'appeler ainsi,
27:26et puis autour de ces disciplines, il y en a beaucoup plus,
27:30puisqu'il y a le Techpong dérivé du tennis de table,
27:33le Techkiss dérivé du tennis, Techvolley dérivé du volet
27:37et le Quatch dérivé du handball, voilà les images,
27:42ce qui veut dire qu'au niveau de la Fédération française
27:46des clubs Omnisport, votre investissement,
27:49il est lequel ? D'aller irradier, inonder en table
27:54les différents clubs, c'est un partenariat avec une marque,
27:57comment ça se passe Denis ?
27:59Alors les images que vous voyez, c'est notre présence
28:02lors du Club France, lors des Jeux Olympiques
28:06avec notre mascotte Coco que vous voyez à l'écran.
28:07Un carton total, vous vous rappelez de Coco, eh bien !
28:10Exactement, et donc le projet a été de dire,
28:16on pense que l'outil de la table de Techsport,
28:18il est pertinent pour développer pas mal de choses,
28:20développer à la fois l'approche transdisciplinaire,
28:23on a cinq disciplines qui peuvent être utilisées
28:24avec un même outil, ça peut répondre à un besoin
28:27de nouveaux équipements, de nouvelles pratiques,
28:29de nouvelles demandes, notamment pour des publics,
28:31et Philippe en parlait, pour des publics féminins
28:33qui sont parfois éloignés de la pratique,
28:35c'est aussi une autre manière d'approcher la discipline,
28:38et donc on a investi avec l'accompagnement
28:41de la Fédération internationale de Techball
28:43et avec l'Agence nationale du sport
28:45qui nous a fortement accompagnés financièrement
28:49dans le cadre du plan des 5 000 terrains.
28:505 000 équipements génération 2024.
28:52Tout à fait, des 5 000 équipements génération 2024.
28:55On a pu doter aujourd'hui,
28:57on va s'approcher de la centaine de clubs.
28:59Vous en avez pris cinq, vous en avez cinq vous Philippe,
29:01chez vous, pas encore ?
29:02Non, non, nous on a un petit problème,
29:04c'est qu'il faut qu'on rénove toutes nos infrastructures
29:06qui sont en mauvais état, pour pouvoir accueillir
29:09des disciplines telles que celles-là,
29:10donc pour l'instant on est à un temps de retard
29:12par rapport au timing que...
29:13Mais ça va venir.
29:14... qui nous ont donné.
29:15Oui, ça m'a permis de hâter le pas, vous voyez.
29:17Ça va venir parce qu'on a notamment,
29:19et Philippe en a parlé,
29:20on a aussi un projet dans ce cadre de Stakeport
29:22de travailler avec les clubs omnisports européens.
29:26Philippe en parlait tout à l'heure,
29:27on vient d'intégrer le bureau de la Fédération européenne
29:29où on retrouve des clubs comme le Feyenoord Rotterdam,
29:31l'Olympiakos, le Bayer Leverkusen, etc.
29:34Ils ont aussi un projet de déploiement
29:36de les activités Techsport et donc dans ce cadre-là,
29:39peut-être qu'on aimerait que le Racing puisse accueillir
29:42éventuellement un rassemblement ou autre,
29:44ce sera à discuter,
29:44on n'a pas encore discuté avec le Président,
29:46donc je ne vais pas défleurer trop le sujet.
29:47Mais en tout cas, un gros projet,
29:49notamment parce que cette table de Techsport,
29:50elle permet au sein d'un club omnisport
29:53de pouvoir proposer des activités multisport
29:55autour de notre projet phare
29:56que sont les écoles omnisport dont parlait Séverine à l'instant.
29:58Mais elle permet aussi de dire,
30:00ben tenez, je la mets à la disposition de la section foot
30:02pour qu'ils fassent des exercices techniques, des échauffements
30:04et puis après à la section hand, etc.
30:06Et donc, ça va tourner aussi autour des sections
30:08et ça va continuer à constituer cette identité omnisport,
30:11cette famille de l'omnisport au niveau local.
30:13Non, Philippe, en tout cas, quand vous recevez ces tables,
30:16vous pourrez inviter Fred, j'imagine quand même,
30:18même si, je ne sais pas si vous en avez déjà fait, Frédéric,
30:21j'imagine qu'avec l'usage du ballon,
30:23ça devrait aller, vous devriez vous en sortir.
30:25On fait comme ça, on prend le pari ?
30:27Vous essayerez au moins ?
30:28J'ai déjà eu, mais pas pratiqué.
30:30Ah oui, bien sûr.
30:31C'est terriblement impressionnant, effectivement.
30:36En tout cas, vous nous avez donné envie aussi
30:39de les recevoir dans le club, pourquoi pas ?
30:41Ces compagnons du TechSport pour ces disciplines aussi impressionnantes.
30:46Merci, en tout cas, à tous les quatre d'être venus.
30:48On a pu voir combien cette FFCO pouvait s'avérer concrète
30:53derrière ces terminologies qui sont très englomantes
30:57avec tous ces clubs que vous aidez.
30:59On a vu par le menu comment ceci se faisait.
31:03Merci à vous, Séverine, Denis.
31:06Merci, Philippe, de nous avoir accompagnés.
31:08Sportissimo, pour entendre votre voix un petit peu plus longtemps,
31:11puis Frédéric Villereau, le bordelais qui est monté à Paris
31:14pour nous faire témoigner de ce rôle d'éducateur,
31:18de formateur au sein de la FFCO et du SAM, votre club de toujours.
31:22Merci à vous tous de nous avoir suivis.
31:24On remercie les équipes en régie autour de François Caudal, notre réalisateur.
31:28Et on se dit à dans 15 jours pour un nouvel opus. Ciao.

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