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  • 20/05/2025
Transcription
00:00Alors, tout de suite, que ça soit clair, on ne va pas se substituer à la justice pour faire l'instruction devant les caméras.
00:12Ce n'est pas le genre de la maison, mais à partir du moment où, dans les journaux, on lit de longs attaques, de longs portes-plaintes pour escroqueries, abus de confiance, etc.
00:22Moi, la question est simple, c'est que vous n'êtes pas distrait en ce qui concerne vos affaires.
00:27J'ai assisté jadis à une conférence de presse qui se passait à Genève, où vous expliquiez comment était structuré.
00:33Et en plus, je pense que vous êtes assez vigilant en ce qui concerne les gens avec lesquels vous travaillez et déléguez votre confiance.
00:39Alors, est-ce que ça ne revient pas à ma question initiale ? En faisant beaucoup de choses, est-ce qu'on peut tout voir, tout surveiller ?
00:44Vous avez l'impression, là, d'avoir été volé.
00:48Ma réponse va être beaucoup plus brève que votre question, cher Christian, parce que j'ai cru comprendre que l'émission s'appelait Spécial Cinéma.
00:54Vous allez quand même me dire que ça fait partie de l'actualité, mais je n'étais pas prévenu.
00:58Vous n'esquivez rien, généralement.
01:00Pardon ?
01:00Vous n'esquivez rien.
01:01Je n'esquive rien, mais chaque chose en son temps, et là, c'est une chose trop importante pour lui laisser la place qui lui revient.
01:07Je vous dirais simplement, sans m'étendre sur cette affaire, qui me peine, parce qu'elle implique des sentiments, disons, de sympathie, voire d'amitié.
01:16Donc, ça me touche beaucoup.
01:17Vous ne dissociez d'ailleurs jamais ça, hein ?
01:20C'est très important dans toute ma vie, je veux dire, parce que je crois que les rapports entre les êtres sont importants.
01:24Il y en a qui s'en moquent, moi pas.
01:25C'est une chose importante.
01:26Je ne peux pas faire quelque chose avec quelqu'un sans avoir une certaine affinité, sans avoir des sentiments réciproques, sans avoir un feeling, comme on dit, pour le moment.
01:34Alors, en ce qui concerne les articles qui viennent de paraître sur votre écran, je vous dirais simplement ceci.
01:41Dans mes affaires genevoises, en général, et dans mes affaires, très précisément, de dépôt de licence et de parfum en Suisse,
01:52certaines choses m'ont paru bizarres et ne m'ont pas plu.
01:55J'ai décidé de saisir la justice de mon pays d'adoption, la Suisse, et de porter ce qu'on appelle une plainte contre inconnue en Suisse, contre X en France,
02:07pour gestion des loyales, abus de confiance et voire escroquerie.
02:13Je n'ai jamais parlé d'escroquerie.
02:16Il ne m'appartient pas de prononcer ce mot important.
02:19C'est la justice qui décidera, qui suit son cours et qui me donnera les résultats et les réponses aux questions que je lui ai posées.
02:27Vous réagissez mal à la trahison, j'imagine, quel que soit le domaine.
02:31Ah oui, oui, oui, plutôt, oui, oui.
02:34Par nature, vous voulez dire, quelle qu'elle soit.
02:37Que de...
02:38Quelle santé, que de turbulence, quand même.
02:41Vous me faites penser, comment ça s'appelle, ces bateaux très rapides-là,
02:45qui laissent dans leur sillage quand ils ont passé...
02:47Offshore.
02:47Oui, une écume.
02:49Moi, j'aimerais bien vous voir sur un voilier.
02:51Mère calme, caille...
02:52J'ai le mal de mer.
02:56Oui, mais en fait, ce n'est pas votre tempérament.
02:57Mais vous voyez, d'abord, ce n'est pas mon tempérament.
03:00Et puis, je ne serais peut-être pas là ce soir, parce que si j'étais mère calme sur un voilier,
03:04là, ils se poseraient tous des questions, parce que qu'est-ce qu'on pourrait dire et qu'est-ce qu'on pourrait écrire ?
03:08Alors, on n'écrirait rien et je ne serais pas là.
03:11On irait vous trouver, quand même.
03:12Vous irez me chercher, mais on viendra peut-être me voir pour vraiment ce qui est mon métier fondamental.
03:19Et pas pour toutes ces... vous voyez ce que je veux dire ?
03:21Toutes ces bavures annexes ou tout ce qui...
03:24Toutes ces affriolants, toutes ces recherches de sensationnels, cette recherche de parfum de scandale.
03:31J'ai lu tout à l'heure, j'ai vu sur votre écran, scandale, parfum de... etc.
03:35Ce n'est pas moi qui dis ça, ce n'est pas moi qui l'écrit.
03:37Bon, alors, peut-être qu'on sent là, comme on dit, un parfum de scandale.
03:42Enfin, le moins qu'on puisse dire, c'est que vous, vous avez senti un parfum bizarre au niveau des comptes.
03:46Ah, mais ça, c'est toute chose.
03:47Oui.
03:47J'ai fait ce qu'il fallait pour.
03:48Maintenant, la justice me répondra et ça suivra.
03:52Vous partez en vacances un peu, non ?
03:54En vacances, vous voulez dire là ?
03:55Ma cinquième semaine, je ne la prends pas, je la prendrai peut-être en janvier.
03:58Oui.
03:59Mais vous n'avez pas cinq semaines en Suisse, vous ?
04:01Non, c'est cinq semaines.
04:02Vous avez cinq semaines.
04:03Je n'ai pas encore pris ma cinquième semaine.
04:05Oui.
04:06Vous restez avec nous pour un petit commentaire sur l'actualité.
04:10Vous plaisantez avec plaisir, je suis ravi de répondre aux questions que vous souhaiterez me poser.
04:13Le cas échéant, mon cher Christian.
04:15Et on aura Ciné Ramal, l'actualité des films qui sortent indépendamment de Dancing Machine.
04:22Alors, l'actualité cinématographique, nous avons des films américains.
04:42D'ailleurs, un qui est sorti à Paris, qui fait un carton, Alain, je ne sais pas si vous l'avez vu.
04:47Un carton, oui.
04:47Pretty Woman.
04:48Pretty Woman, oui.
04:49Alors, Pretty Woman, Claudette, vous allez nous donner les thèmes de ce film qui rafle tout.
04:56Oui, c'est un film qu'on pourrait raconter, qui commence comme un conte de fées.
05:00Il était une fois un Wonder Boy des Affaires, qui est interprété par Richard Gert.
05:05Je verrai bien Alain Delon, d'ailleurs.
05:06Moi aussi.
05:07Bien le voir dans une comédie.
05:08Et c'est un prince charmant, moderne, qui embarque un beau jour, Viviane, une craquante prostituée, qui va tendrement se vamper.
05:17C'est là qu'intervient...
05:17Ça, Alain Delon ne ferait pas ça.
05:19Oui.
05:20Bon, continuons.
05:21Non, qui sait ?
05:22Bon, alors c'est là, de toute façon, c'est du cinéma, comme il disait très bien tout à l'heure.
05:26Donc, c'est une histoire.
05:29Et c'est à ce moment-là qu'intervient Julia Roberts, qui, elle, en voûte, mieux hypnotise.
05:34Dès la première scène, on se fait avoir.
05:36C'est vrai qu'elle crève l'écran.
05:38Le Bernard...
05:39Oui, le morceau.
05:39On va regarder, on la regarde.
05:41Oui.
05:42Alors, ce cher Bernard Tapie américain, l'introduit dans le monde de l'argent, avec à la clé une garde-robe chicosse, des dîners cossus, jet privé pour aller à l'opéra.
05:51Elle lui enseigne les joies simples du pique-nique, les pieds dans l'eau ou d'une petite mousse dans une rade à loupard.
05:58Tous deux auront d'autant moins le mal de mal à faire un bout de chemin vers l'autre, que Richard va réaliser qu'il ne vaut pas mieux qu'elle, lui aussi, se vend pour de l'argent.
06:07Alors, est-ce l'argent ou l'amour qui va faire sortir Viviane de sa mauvaise passe ?
06:12Réponse, dans les salles de cinéma, avec ce film qui sort actuellement, il est déjà dans les salles, qui remplit pleinement son contrat,
06:19celui de faire rêver, rire et pleurer, je vous rappelle son titre, Pretty Woman.
06:24Bienvenue à Hollywood !
06:26Tout le monde qui vient à Hollywood a un rêve, quel est votre rêve ?
06:29Quand j'étais petite fille, j'étais prétendue que j'étais une princesse,
06:32posée dans la tâche, et cette nuit, un arbre blanc venait me chargeur et me rescuer.
06:40Dites-moi comment aller vers Beverly Hills ?
06:41Bien sûr, pour 5$.
06:43Tu ne peux pas me chargeur pour les directions.
06:45Je peux faire tout, je veux, bébé. Je n'ai pas de mal.
06:47All right, okay. Vous avez changé pour 20 ?
06:50Pour 20 ? Je vais vous montrer une princesse.
06:56Wow.
06:57Impress?
06:58You kidding me, I come here all the time.
07:00Well, color me happy, there's a sofa in here for two.
07:03Close your mouth, dear.
07:05What is this girl here ?
07:06Does she work ?
07:07She's in sales.
07:08Touchstone Pictures presents the story of a date.
07:10This isn't a date, it's business.
07:11That led to a deal.
07:13I have a business proposition for you.
07:15I'm going to be in town until Sunday, I'd like you to spend the week with me.
07:17That's becoming a dream come true.
07:21Time to shop.
07:24Give it to your gum.
07:25All right.
07:26I don't believe you did that.
07:28You're going to be spending an obscene amount of money in here.
07:31So we're going to need a lot more help sucking up to us,
07:33because that's what we really like, you understand me.
07:35Sir, if I may say so, you're in the right store,
07:37and the right city, for that matter.
07:39They're two people who have no business being together.
07:42Everybody is trying to land him.
07:43Well, I'm not trying to land him, I'm just using him for sex.
07:46Just doing a little business.
07:48The company I'm buying this week, I'm getting for the bargain price of about one billion.
07:52A million dollars ?
07:53Your folks must be really proud, huh ?
07:55Everything was going their way.
07:57Well done !
07:59Well done !
08:00Walk, walk, walk, walk !
08:01Until...
08:02I don't want you to go.
08:03You hurt me.
08:04Yes.
08:05Don't do it again.
08:06Something unexpected happened.
08:07What the hell is wrong with you this week ?
08:09You fell in love with him, did I not teach you anything ?
08:11Look, I'm not stupid, okay ?
08:12I'm...
08:13I'm not in love with him.
08:14I can find you an apartment.
08:16I can get you a car.
08:17I want more.
08:17I want the fairy tale.
08:18I thank you.
08:20I'm a very special woman.
08:22You're the dream
08:23coming true
08:25Touchstone Pictures presents
08:27Richard Gere.
08:28So what happened after ?
08:31He climbed up the tower and rescued her.
08:33Julia Roberts.
08:34She rescues him right back.
08:36Pretty woman.
08:38Maybe you guys could like, um, get a house together.
08:41Buy some diamonds.
08:42Oh !
08:42Oui, eh ben voilà.
08:45Elle est belle, hein ?
08:46Elle est belle, hein ?
08:47Ah oui.
08:48Ah ben là, moi je referais bien du cinéma, hein ?
08:50Oh ben, ça peut s'arranger.
08:52Bon, quand on lit le scénario, là, tel qu'il est résumé,
08:54bon, alors l'homme riche qui rencontre une demoiselle de petite vertu
08:57sur Hollywood Boulevard, bon...
08:59Ça paraît classique, hein ?
09:00Ça paraît, oui, hein, ça paraît classique,
09:02mais le traitement est excellent.
09:03Mais Mafer Lady, il paraît classique aussi au départ.
09:05C'est un petit peu basé sur le même thème.
09:08C'est vrai.
09:08C'est un peu un cendrillon, un cendrillon des temps modernes.
09:12C'est une comédie qui fonctionne très bien
09:14parce qu'elle renoue un petit peu
09:15avec le style de comédie américaine des années 60.
09:21Et...
09:21À la Gary Grant.
09:22Oui, à la Gary Grant.
09:23À la Gary Grant.
09:23Les Kelly.
09:24Oui.
09:24Et Doris Day, on s'en souvient.
09:28Et ça fonctionne très bien.
09:29On se rend compte qu'aujourd'hui, dans les salles,
09:31auprès du public, ça fonctionne très bien.
09:32Comment vous appelez ça, les produits ?
09:34Ça n'est pas un blockbuster, justement.
09:35C'est un film qui a été conçu,
09:37c'est une comédie qui a été conçue,
09:39qui revient, je crois, à peu près à 23 millions de dollars.
09:42Les blockbusters...
09:43Vous croyez que ce sera un phénomène social
09:45au même titre que Love Story ?
09:46Complètement.
09:47Le film a déjà passé 100 millions de dollars
09:51d'entrée aux Etats-Unis.
09:52Dites-moi là.
09:53Plus que certains blockbusters américains.
09:56Dites-moi là.
09:56Moi, j'ai mes services de renseignement.
10:01Vous n'avez pas un petit projet de comédie
10:03qui traîne un scénario ?
10:05Je crois savoir qu'il y a une comédie dans l'heure.
10:08Oui, peut-être.
10:09Vous pissez un peu les yeux, mais je...
10:11Oui, peut-être.
10:11Oui, hein ?
10:12Allez-y.
10:13Oui, je vais essayer.
10:14Ah oui, c'est formidable.
10:16On tâchera de vous trouver une...
10:18Redomons le nom.
10:20Julia Roberts.
10:21Julia Roberts.
10:21Je peux quand même dire que ce n'est pas quand même...
10:25C'est quand même une actrice qui a quelques...
10:28Déjà quelques films.
10:30Vous voulez dire que ce n'est pas un perdreau de l'année ?
10:31Non, ce n'est pas le perdreau de l'année.
10:33Mais elle a notamment eu une citation à l'Oscar
10:37et elle a remporté le Golden Globe pour Potin de Femme
10:41où elle interprétait...
10:43Elle était la partenaire des plus grandes stars d'Hollywood.
10:45Je rappelle Shirley MacLaine, Sally Field et Dolly Parton.
10:48Je ne sais pas qu'elle a été là-dedans.
10:50Et Flatliners également avec Kiefer Sutherland.
10:54Alors, le film suivant.
10:55Le film suivant, Spike Lee.
11:00Spike Lee, More Better Blues.
11:03C'est le dernier film de Spike Lee
11:06qui est très attendu toujours
11:07puisque c'est un des jeunes de la Nouvelle Vague Américaine.
11:10C'est un film sur l'itinéraire d'un musicien,
11:13Blake Gillians,
11:15formidablement interprété par Denzel Washington.
11:18C'est un film interprété par des Noirs, avec des Noirs.
11:21Ce Denzel Washington est trompettiste, leader d'un quintet.
11:26Blake a bien des soucis.
11:27Son manager et ami Giant, incarné par Spike Lee lui-même,
11:30est incompétent.
11:31Son saxophoniste lui vole ses solos
11:33et il ne parvient pas à choisir entre Indico et Clark
11:36les deux femmes de sa vie.
11:38Mais quand ses lèvres se collent sur l'embouchure de sa trompette,
11:41que ses joues gonflent, que ses doigts actionnent les pistons
11:44et qu'ils jouent,
11:45Blake oublie tout pour la musique.
11:47C'est un portrait d'artiste,
11:48avec tout ce qui va autour,
11:50sa difficulté de choisir entre les femmes
11:51à s'intéresser à autre chose qu'à son art.
11:54More Better Blues est une superbe balade en douce
11:57au sein du monde du jazz des années 90,
12:00où les musiciens, en tout cas,
12:01dans ce film,
12:01semblent vivre décemment de leur art.
12:05Pour ceux qui aiment le jazz,
12:08ça a l'air magnifique.
12:08Moi, je n'ai pas encore eu le temps de le voir.
12:10Vous êtes un adepte du jazz, Alain ?
12:12Moi, je suis resté au New Orleans.
12:14Oui, j'ai beaucoup...
12:14J'ai grandi dans le New Orleans.
12:16Vous êtes là pour...
12:17Vous êtes dans la région pour Noël ?
12:18Non, mais ce n'est pas une question indiscrète.
12:20Parce que nous allons...
12:20Spécial Cinema va représenter un orchestre,
12:23qui est l'Orchestre de Prague,
12:25un groupe de musiciens
12:27qui a réussi à restituer,
12:29qui restitue toutes les sonorités du jazz des années 20.
12:32Et ils vont se produire, là,
12:34et c'est tout à fait extraordinaire.
12:36Vous savez, cette sonorité si particulière.
12:38Ils arrivent même à restituer en jouant les...
12:40Dixieland ?
12:41Oui, les grésillements des 78 tours.
12:44Vous savez, les vieux disques, ça c'est formidable.
12:45Alors là, dans le film de Spike Lee,
12:47on est tout à fait dans une autre époque.
12:48Si je peux me permettre d'apporter
12:50ces quelques petites précisions,
12:51il faut mettre tout de suite les choses au point.
12:53Ce film n'est pas un film sur un génie du jazz,
12:56comme Charlie Parker,
12:57on se souvient de Byrds,
12:58du jazz des années 50.
13:00Non, c'est le jazz des années 80.
13:02C'est l'histoire d'un trompette
13:03qui vit avec son orchestre,
13:07apparemment pas trop mal.
13:09Et enfin, c'est un noir qui le dit,
13:11qui le raconte.
13:12Mais en fait, le propos importe peu ici,
13:15c'est la manière dont on le raconte.
13:17Et là, je peux dire chapeau,
13:19c'est vraiment du cinoche,
13:20des plans magnifiques.
13:22Il y a beaucoup d'originalité,
13:23le scénario est bien ficelé.
13:26Et il n'y a pas un plan qui se ressemble.
13:28Il y a beaucoup de recherches,
13:29beaucoup de trouvailles dans les plans.
13:31C'est jeune, c'est un anima qui bouge.
13:34Et bon, pour ceux qui aiment le jazz,
13:36je ne saurais trop recommander
13:37d'aller voir ce film.
13:38Bien sûr, ceux qui n'aiment pas le jazz
13:40vont peut-être y trouver un peu quelque ennui.
13:42Mais là, magnifique, Spike Lee,
13:44c'est un cinéaste bourré de talent
13:45qui maintenant est connu aux Etats-Unis.
13:49Alors nous avons le classique annuel,
13:53le film suivant.
13:54Ah oui.
13:54Il y a le film suivant,
13:56après cette grande tirade.
13:57Alors le film suivant ?
13:59Ça, c'est le petit cadeau.
14:00Le petit cadeau de fin d'année.
14:02La petite sirène de Walt Disney.
14:04Eh oui.
14:05Et les enfants le savent,
14:06depuis longtemps,
14:07on ne rate pas un Walt Disney,
14:09surtout lorsque celui-ci est inspiré
14:11d'un conte d'Andersen.
14:12Alors comment résister ?
14:13Il est vrai à cette jolie petite sirène,
14:15Ariel qui, dans les profondeurs de l'océan,
14:17rêve de se retrouver parmi les humains.
14:19Les choses se compliquent
14:20lorsqu'Ariel sauve de la tempête.
14:23Un super beau ténébreux,
14:24le prince Eric,
14:25dont elle tombe amoureuse.
14:27Bien décidé à troquer sa queue de poisson
14:29contre deux jolies gambettes,
14:30Ariel rend visite à l'affreuse sorcière Ursula,
14:34autrefois bannie par son père Triton.
14:36Cette dernière va profiter de l'innocence d'Ariel
14:38pour se venger.
14:40Et nous, adultes et enfants,
14:42nous profitons du savoir-faire de Disney,
14:44fascinés par les séquences,
14:45d'autant plus impressionnantes
14:46que le talent des dessinateurs maison
14:48ont démultiplié,
14:50sont démultipliés
14:51par les prouesses techniques
14:52de l'ordinateur.
14:53La petite sirène,
14:55un nouveau chef-d'oeuvre d'animation,
14:56un vrai cadeau de fête
14:57qui arrive au bon moment sur nos écrans.
14:59Ah ben c'est du bon travail !
15:01On l'entend,
15:01la petite sirène chantée là.
15:03Il ne faut pas oublier
15:04que le film a obtenu deux Oscars,
15:07meilleure musique originale
15:08et meilleure chanson originale.
15:10Vous vous souvenez dans Blanche-Neige,
15:11un jour mon prince viendra,
15:12c'est une chanson qui est restée célèbre.
15:14Eh bien celle-ci va le devenir,
15:15je crois presque autant,
15:17son titre Under the Sea,
15:19sous la mer.
15:21C'est un calypso tropical
15:22au rythme irrésistible.
15:24Je crois que les enfants de 7 à 77 ans
15:28ne vont pas y résister.
15:29Eh bien voilà,
15:30bon pas de rame de film,
15:31il y a le choix,
15:32c'est bien comme ça.
15:33La semaine prochaine,
15:35Alain, nous allons passer un film
15:36qui a dû rafler aussi pas mal d'Oscar,
15:39d'autant que nous allons le présenter
15:40dans sa version intégrale,
15:42parce que lors de sa sortie,
15:43il avait été un peu caviardé,
15:44comme on dit,
15:45c'est-à-dire qu'on avait enlevé,
15:46c'était trop long,
15:47il s'agit de Laurence Darabie,
15:49et compte tenu du contexte international,
15:52j'ai demandé à Omar Sharif
15:54de nous faire la préface du film,
15:56ce qu'il a accepté d'ailleurs fort volontiers,
15:58donc la semaine prochaine,
15:59Laurence Darabie,
16:00dans sa version intégrale,
16:02telle que l'a souhaité David Lean,
16:04qui doit faire dans les 82 ans,
16:06et qui continue d'ailleurs,
16:07qui prépare un film,
16:09ce qui laisse supposer que dans ce métier,
16:13le travail entretient la santé, semble-t-il.
16:15voici un extrait de Laurence Darabie,
16:19Peter O'Toole, Omar Sharif,
16:21Anthony Quinn,
16:21et beaucoup d'autres.
16:23Le grand rêve de Laurence Darabie,
16:27incarné par Peter O'Toole,
16:29qui était donc un anglais,
16:30c'était d'unifier le monde arabe,
16:31qui a fait des émules,
16:33et que l'idée n'a pas tout à fait disparu,
16:35si j'en crois l'actualité.
16:37Bref,
16:38ça c'est pour la semaine prochaine,
16:39vous avez l'air très songeur,
16:40en regardant cette séquence,
16:41vous pensez que des films comme ça,
16:42on n'en fera plus ?
16:43Ah voilà,
16:43un petit peu, oui.
16:44Un peu de nostalgie.
16:45Un peu, oui.
16:46Bon,
16:47Confidence,
16:48vous savez que...
16:49Pour Confidence ?
16:50Oui,
16:51on avait préparé une caméra,
16:53au cas où,
16:54fâché,
16:55vous quittiez le plateau.
16:57Mais j'ai jamais quitté un plateau de ma vie,
16:59moi,
16:59j'ai toujours été jusqu'au bout des choses,
17:01mais pensez,
17:02pourquoi voulez-vous que je quitte le plateau ?
17:03Moi,
17:04j'étais persuadé que vous ne le quitteriez pas.
17:05Ben,
17:05enfin,
17:06écoutez,
17:06on s'est presque...
17:07Moi,
17:07j'ai posé toutes les questions.
17:09Oui ?
17:09Oui,
17:09vous n'en avez pas vous de votre côté,
17:10non ?
17:11Ça va ?
17:12Non,
17:13la prochaine émission,
17:14si vous voulez,
17:14je vais plancher,
17:15et puis on changera,
17:16on inversera les rôles.
17:17Merci Alain Delon.
17:18Merci à vous.
17:19À la semaine prochaine,
17:21merci d'avoir choisi Spécial Cinéma
17:22pour vous distraire et vous informer.
17:24Bonne semaine.
17:24Sous-titrage Société Radio-Canada

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