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  • 19/05/2025
Le PrĂ©sident du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a accordĂ©, ce lundi en fin de matinĂ©e, une audience Ă  une dĂ©lĂ©gation de panafricanistes prĂ©sents Ă  Ouagadougou dans le cadre de l’inauguration du MausolĂ©e Thomas-SANKARA et ses douze compagnons.
Ils sont connus pour ĂȘtre de fervents dĂ©fenseurs du panafricanisme. Venus d’Afrique du Sud, du Ghana, du Congo, de la CĂŽte d'Ivoire, du Tchad, du Niger, du Mali et d’Europe, des Hommes de culture, de sciences et des leaders d’opinion expriment leurs encouragements et leurs remerciements Ă  Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, PrĂ©sident du Faso, Chef de l’État.

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Transcription
00:00Nous sommes venus ce matin dire merci au président du FASO et l'encourager.
00:23Donc deux objectifs pour cette rencontre.
00:26Lui dire merci pourquoi ? Parce que d'une part, il a réhabilité un citoyen africain nommé Thomas Sankara,
00:38qui a été président de ce pays, pour lequel il a donné un coup d'accélérateur au mémorial en lançant déjà la réalisation du mausolée.
00:50Ce mausolée a été inauguré et nous sommes venus lui dire merci parce que nous avons été conviés et d'Afrique du Sud et du Ghana et d'Europe et du Congo,
01:02du Tchad, du Niger et du Mali et bien d'autres pays pour venir participer Ă  cette inauguration.
01:09Nous lui avons dit merci aussi au nom des Africains qui ont beaucoup de respect et d'admiration pour le président Jerry Rawlings,
01:21le défunt président Jerry Rawlings, qui par le biais du président du FASO,
01:27désormais donne son nom à une des rues de Ouagadougou et la famille de Rawlings, ses enfants et tous ses amis étaient là.
01:39Nous sommes venus lui dire aussi merci pour la décoration offerte à plusieurs d'entre nous qui mÚnent à ce combat sur le continent africain et ailleurs.
01:51Nous sommes venus surtout lui dire merci d'ĂȘtre le porte-flambeau aujourd'hui de nombreux jeunes en Afrique,
01:59de nombreux moins jeunes en Afrique qui rĂȘvent d'une certaine Afrique et nous sommes venus l'encourager de ne pas baisser les bras,
02:10de continuer à construire une armée solide pour le Burkina Faso en liaison avec les pays de l'AES,
02:19j'ai dit le Niger et le Mali, pour combattre cet élément toxique de la sous-région que l'on appelle terrorisme.
02:28Nous sommes venus l'encourager, non seulement à renforcer cette armée burkinabée et les armées de l'AES,
02:35mais à continuer à travailler pour le développement du Burkina,
02:40a continué à orienter les investissements vers les besoins cruciaux de la population du Burkina.
02:49Nous sommes venus l'encourager à transmettre ce message-là aux autres pays, aux autres chefs d'État de l'AES
02:56et surtout de leur dire qu'ils ne sont pas seuls,
03:00que par le passé l'Afrique est restée indifférente lorsque les menaces ont commencé à planer sur Patrice Lumumba.
03:08Nous ne regrettons pas aujourd'hui.
03:10Par le passé, l'Afrique est restée relativement indifférente et le monde,
03:15lorsque les menaces ont plané sur le président Thomas Sankara,
03:20que nous ne resterons pas indifférents par rapport à toutes les menaces qui pÚsent
03:26sur ce que nous croyons ĂȘtre une rĂ©volution dans les pays de l'AES.
03:30De transmettre aux autres chefs d'État qu'il y a de nombreuses personnes en Afrique,
03:35des jeunes, des intellectuels, des cinéastes, des hommes de culture et des hommes d'action
03:40qui sur le continent sont Ă  la disposition de cette dynamique.
03:45Qu'à tout moment, en cas de besoin, en cas de nécessité,
03:49qu'il n'hésite pas, lui le président du Faso et ceux du Mali et du Niger,
03:55Ă  faire appel Ă  l'intelligentsia du monde, d'Afrique, de la diaspora,
04:03pour aider chacun Ă  ce qu'il sait faire, pour faire avancer cette dynamique-lĂ .
04:08Sous-titrage Société Radio-Canada

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