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00:00Et de toutes les façons, s'il y a une primaire,
00:01je vais vous dire, Bruno Retailleau gagnera.
00:03C'est sûr et certain.
00:04C'est du temps perdu.
00:05Et des dégâts.
00:07Et des dégâts.
00:07Et des dégâts.
00:07Et des dégâts.
00:08Et des dégâts.
00:08Parce qu'il y a une élection,
00:09dix débats, dix divisions.
00:11Ben non, moi je ne suis pas comme ça.
00:13Gauthier, la primaire, ce serait quand ?
00:15Généralement, c'est toujours un an avant.
00:17Et tu penses que dans un an,
00:18Retailleau, il gagne encore ?
00:19Si rien ne change ?
00:21Mais non, il gagne encore.
00:21Si rien ne change, mais qui pourrait gagner ?
00:24S'il reste au gouvernement,
00:25s'il ne bouge pas,
00:26s'il annonce des choses,
00:27et finalement, il n'y a rien qui change.
00:28Mais qui déjà ?
00:28Alors, qui d'autre ?
00:29Simplement, première question.
00:30La vie politique est pleine de revendissements.
00:33Il n'y a pas quelqu'un qui va apparaître en un an.
00:34Si Edouard Philippe se présente aux primaires de...
00:36Il n'ira jamais.
00:37Il n'ira pas à une primaire avec les LR.
00:38Le parti qui l'a quitté pour rejoindre Emmanuel Macron.
00:40Donc ça, c'est de la pure fiction.
00:42Mais qu'est-ce que Bruno Retailleau avait dit...
00:43Tu crois qu'il va aller à une primaire des LR ?
00:44Qu'est-ce que Bruno Retailleau avait dit
00:46pendant la campagne interne à LR
00:48concernant la sélection de candidats pour la présidentielle ?
00:50Il était ouvert à une primaire.
00:51Oui.
00:52Interne.
00:53Interne.
00:53Un vote interne.
00:54Comme là.
00:55Comme là.
00:56Non, non.
00:56Il est contre la primaire.
00:57Il est contre l'idée de la primaire.
00:58Donc c'est un vote,
00:59même chose, par ordinateur en interne.
01:01Donc il a gagneré.
01:02Donc tout le monde va se mettre derrière Bruno Retailleau.
01:04Et ça serait la logique.
01:05C'est la logique.
01:05De refaire une élection,
01:07de remontrer les divisions,
01:08même en interne,
01:09parce que Pécresse était interne,
01:10même en interne,
01:11c'est une mauvaise chose.
01:12C'est-à-dire que la primaire,
01:14c'est une machine à diviser
01:15parce que t'es obligé de faire une campagne.
01:16Ça veut dire qu'il n'y a pas d'évidence ?
01:17Déjà qu'il n'y a pas d'évidence.
01:19Donc le chef, ça s'impose.
01:20Normalement, ça c'était la méthode Sarkozy.
01:22C'est le conseil qu'il donnait à Laurent Wauquiez.
01:23Tu prends le parti,
01:24après t'es candidat.
01:24Voilà, tu t'imposes au RN.
01:27C'est Marine Le Pen.
01:28C'est pas Marine Le Pen.
01:28C'est Jordan Bardella.
01:29Ça s'impose.
01:30Chez LLFI,
01:31c'est Jean-Luc Mélenchon, c'est tout.
01:33Pourquoi c'est une mauvaise idée ?
01:35Parce que forcément,
01:36ça montre qu'il n'y a pas d'évidence.
01:38Ensuite, t'es obligé de faire campagne.
01:39Donc t'es obligé de faire campagne
01:40contre les autres.
01:41En disant, voilà,
01:41pourquoi il ne faut pas voter pour un tel,
01:43mais il faut voter pour moi.
01:44Ça laisse des traces.
01:44Ça laisse toujours des traces.
01:45Et après, il faut tous se rassembler
01:46pour faire campagne
01:47pour celui qui a gagné.
01:48Et Valérie Pécresse,
01:49à la fin,
01:49il ne restait que Bruno Retailleau, justement.
01:50C'est pourquoi elle le soutient aujourd'hui.
01:52Elle avait été abandonnée
01:54par tout le monde.
01:55Il ne restait que Bruno Retailleau
01:55dans ses meetings
01:56qui ne la critiquait pas
01:57en off dans les journaux.