Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 19/05/2025
[#LeCanapéRouge] Jean Victor Mouang Mbading, 1er secrétaire du Mouvement d’émancipation socialiste du peuple (MESP)

📱066441717 📞 011775663

̂ :

🔗 https://lc.cx/9dgPhl

#GMTTv
#GMT
#Gabon

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00:00Mesdames et Messieurs, bienvenue sur le canapé rouge de Gabon Media Time, votre espace d'analyse
00:00:16et de débat sur les grands enjeux politiques et sociaux du pays.
00:00:20Aujourd'hui, nous avons l'honneur de recevoir Jean-Victor Mwang-Bading, Premier Secrétaire
00:00:26du Mouvement d'Émancipation Socialiste du Peuple et opposant farouche au régime bongo
00:00:32PDG.
00:00:33Fort de son expérience et de son engagement au service du Gabon, nous décrypterons avec
00:00:39notre invité les enjeux de la mise en place d'un nouveau gouvernement dont la supervision
00:00:45est désormais dévolue au Président de la République, les grands défis sociaux et
00:00:49économiques auxquels le pays doit faire face, les enjeux de l'annonce de la réforme de
00:00:55la loi sur les partis politiques, mais aussi le processus inéluctable de réconfiguration
00:01:01du paysage politique gabonain.
00:01:03Monsieur Jean-Victor Mwang-Bading, bonsoir et merci d'avoir accepté notre invitation.
00:01:10Comme il est de tradition sur le canapé rouge de Gabon Media Time, la première question
00:01:19que je vais vous poser est celle de savoir comment vous vous portez ?
00:01:22Merci, c'est une question importante pour nous les vivants, les hommes.
00:01:32Vous avez dit que nous sommes à un moment important dans la vie de la nation, je me
00:01:43permets de dire que je suis heureux, même si les perspectives tracées par le sexe au
00:01:53pouvoir, pour moi, ne sont pas bonnes.
00:01:57Comme je me bats contre ces perspectives qui ne permettent pas au pays d'être indépendant,
00:02:09je me bats contre les projets des sociétés, et comme la vie c'est la lutte, je suis heureux
00:02:24de me battre.
00:02:25Et quand on se bat pour une cause juste, la vie est heureuse, donc je suis très heureux.
00:02:36Parce que tout le monde voit que ce que je veux est appliqué ailleurs en Afrique.
00:02:42Par exemple, aujourd'hui, le Mali, le Bougna Faso et le Médjèbe se battent pour la libération
00:02:53de leur pays, et moi je suis convaincu que le Gabon arrivera à ce stade, donc je suis
00:03:04très heureux de persister dans cette bataille.
00:03:08Alors, vous êtes un acteur politique de la première heure depuis les années 90, comment
00:03:16percevez-vous aujourd'hui la situation socio-politique du pays ?
00:03:20Très bien, je ne rectifie pas, vous avez raison de le rappeler, je suis parmi les premiers
00:03:28combattants, mais je suis combattant pour la liberté du Gabon depuis 1964, quand j'étais
00:03:41élève au lycée Leomba, j'ai pris pour option de me battre pour la libération nationale
00:03:53et sociale du Gabon.
00:03:56Les années 90, ce n'est qu'une étape qui a confirmé mon engagement.
00:04:01Qu'est-ce que je pense de ce qui se passe actuellement ? Le paysage politique national
00:04:09est bigarré, on ne sait pas qui veut quoi.
00:04:16Alors, à 90, nous avions un pouvoir en place et une opposition qui cherchait à remplacer
00:04:34le pouvoir en place.
00:04:35Cette opposition était formée par des grands leaders, comme Lua Gonjou, Rinzhan Bi, Paul
00:04:50Maébessa, Okuligindi, puis Momonu Iyarivare, j'étais avec eux, mais comme j'ai toujours
00:05:04opposé depuis la 6ème, je suis le premier à avoir dirigé toute l'opposition gabonaise.
00:05:09On m'a mis président de l'accord de l'opposition démocratique, mon parti n'était pas encore
00:05:21légalisé.
00:05:22Les grands ont dit « laissez-le, lui, diriger l'opposition », parce qu'il est resté
00:05:28constant dans ses positions.
00:05:29Nous nous battions pour libérer le pays, il y avait parmi nous les socialistes que je
00:05:38suis et des libéraux.
00:05:40Actuellement, l'opposition est bigarrée, j'ai du mal à savoir qui veut quoi.
00:05:47Alors, des partis, comme les nôtres, ont été créés pour la libération du pays.
00:05:57Nos bénéficiaires ont créé des partis, qu'ils ont jetés dans l'opposition, pour
00:06:04nuire à nos taxis, parce qu'aujourd'hui, je ne sais pas qui veut quoi, l'opposition
00:06:10est bigarrée.
00:06:11Alors, nous entrons de plein pied dans notre entretien, selon l'article 69 de la nouvelle
00:06:21constitution, le président de la république est le chef du gouvernement.
00:06:26C'est dans cet article qu'il a nommé récemment le premier gouvernement de la cinquième
00:06:32république.
00:06:33Comment appréciez-vous cette nouvelle configuration de l'exécutif et quels commentaires faites-vous
00:06:39des membres qui composent cette équipe ?
00:06:41Bien, il y a eu une élection, après ce qu'on appelait la transition, et à la fin de cette
00:06:56transition, une élection a eu lieu, et à la suite de quoi, le compatriote Olégui a
00:07:07été déclaré président du Gabon, et cela après le vote de la constitution, qui l'établit
00:07:20comme roi du Gabon, en substance, et avait le droit de former ce gouvernement-là, avec
00:07:29les anciens pédégices et les nouveaux hommes gabonais.
00:07:36Moi, j'aurais souhaité, si la transition aurait permis d'avoir un véritable dialogue,
00:07:48on aurait donné la place au débat sur ce qui s'est passé chez nous, un dialogue sur
00:07:57la recherche de la vérité, de la justice et de la réconciliation.
00:08:06Ce débat n'a pas eu lieu, ils ont fait ce qu'ils ont appelé un dialogue que nous appelons
00:08:15au MSP Soliloque.
00:08:18Autrement dit, il y a eu une réunion où les gens ont parlé comme les ventiloques,
00:08:26à la place du président actuel, et ils ont admis qu'il faut faire ceci et cela.
00:08:33Alors que le véritable dialogue est une guerre sans diffusion des seins de ce qui s'est passé
00:08:42à Tunisie.
00:08:43Il y a eu une guerre sans diffusion des seins.
00:08:46On était partis, les pédégices n'étaient pas d'accord de nous imposer le rassemblement
00:08:53démocratique.
00:08:54Nous avons refusé cela et le débat qui a eu lieu a permis l'arrivée au multipatisme
00:09:04intégral.
00:09:05Il y a eu une communauté de réconciliation parce qu'après le dialogue, il y a eu une
00:09:16élection où les gens du PDG et nous étions à peu près poussés à l'égard.
00:09:25Nous aurions pu faire un gouvernement entre nous les plus opposants et les gens du PDG.
00:09:35Nous, c'était la trahison, pour ne pas dire cela, on aurait pu faire un gouvernement de
00:09:43consensus.
00:09:44Autrement dit, les accords qu'on a arrachés à la Conférence nationale ont permis aux
00:09:54Gabonais d'avoir une élection crédible, c'est après que le PDG s'est rassuré pour
00:10:01trouver des moyens pour nous unir.
00:10:03Parce qu'un véritable dialogue doit mener les gens à la réconciliation.
00:10:10Ce n'est pas le dialogue caillou qui est solide, qui a creusé les voies de la région.
00:10:16Autrement dit, actuellement, nous sommes en train de vivre les conditions de ce faux
00:10:28dialogue et c'est solide l'autre.
00:10:33Alors, face à cela, le pays doit chercher des voies et des moyens pour que le Gabon
00:10:44soit sur le bon rail.
00:10:46Ce n'est pas facile.
00:10:48Parce qu'il y a eu déjà une élection dite présidentielle à l'issue de laquelle quelqu'un
00:10:59a été déclaré président, avec un pourcentage qui n'est jamais atteint au gauche, 14%,
00:11:12on ne voit pas les détails et ça s'est beaucoup mal passé, parce qu'il y a des
00:11:16lieux où les morts ont voté, juste grâce à ces choses-là, nous en sommes arrivés
00:11:24là.
00:11:25Mais qu'est-ce que nous recueillons ? Qu'est-ce que nous recueillons ?
00:11:28Après, on ira à d'autres élections.
00:11:36Il y a eu deux élections avant, la constitution et le référendum présidentiel.
00:11:50Vous savez que le référendum, le changement de constitution, c'est la France qui est derrière.
00:11:59Ce n'est pas moi qui le dis.
00:12:02Qui le dit ? Le général Michel, qui a été tué, qui a dit que c'est la France qui impose
00:12:19le changement de constitution.
00:12:21Et qui dit après ? Oh, les articles ne sont pas sérieux.
00:12:26Nous avons une constitution constante et le changement de constitution.
00:12:29C'est la France qui est derrière.
00:12:32Le général Michel, qui est un grand combattant et un grand guerrier, soit ce que je m'imagine,
00:12:40a dit ça.
00:12:43Comment voulez-vous qu'un pays change de constitution tous les deux ans une fois ?
00:12:48C'est la France qui est derrière pour continuer à nous dominer.
00:12:53Ce qui a eu lieu comme vote la constitution, vote le référendum, c'est la France qui est derrière
00:13:02pour nous nuire.
00:13:04Ça a été fait.
00:13:06Maintenant, nous allons assumer les conséquences.
00:13:11Comment voyez-vous ?
00:13:14Moi, je devais trahir la présidentielle.
00:13:18Comme la fameuse constitution nous interdit, je ne pouvais plus.
00:13:25En Côte d'Ivoire, Badbo, qui était élu à une élection, a été interdit de se présenter.
00:13:35C'est la France qui est derrière.
00:13:37C'est les esclaves pour nuire à nos pays.
00:13:42Je le dis, les gamins doivent rechercher si je mens.
00:13:48Parce que nous avons le devoir d'être vrais.
00:13:53De défendre notre pays et notre continent.
00:13:57La France s'est beaucoup jouée de nous.
00:13:59Ce n'est pas bon qu'on accepte ça.
00:14:03Monsieur le Premier Secrétaire,
00:14:07le Président de la République, pour revenir sur la composition du gouvernement,
00:14:14a fait le choix d'une sorte de continuité,
00:14:19tout en douceur avec la présence de certains acteurs du système Bongo PDG.
00:14:28Pensez-vous que cette posture du Président peut avoir une incidence sur sa gouvernance ?
00:14:34Bien entendu.
00:14:37Si on avait eu un vrai dialogue fondé sur la richesse, la dignité, la justice et la réconciliation,
00:14:47on aurait dit qu'il y a ce qu'il faut faire avant et ce qu'il faut faire après.
00:14:55Notre pays a connu des moments difficiles, des événements difficiles,
00:15:00où il y a eu des assassins membres du gouvernement,
00:15:05des assassins, des criminels.
00:15:11Ces gens-là auraient pu apparaître sous nos yeux pour s'expliquer.
00:15:18Qu'est-ce qu'ils ont tué d'autres et qu'ils ont combattu d'autres ?
00:15:23S'expliquer et s'auto-critiquer.
00:15:29S'en éviter que le gouvernement qui a été formé ait les criminels,
00:15:36je ne parle pas des individus, mais le temps vous montrera,
00:15:40qu'il y a parmi ce gouvernement des assassins criminels.
00:15:46On aurait pu faire, entre nous,
00:15:51critique et auto-critique.
00:15:54Les hommes ont des faiblesses qu'ils peuvent critiquer.
00:16:02Mais prendre les gens qui étaient au PDG, c'est nouveau.
00:16:06Mais je pense que le programme Compatriotes, actuellement président,
00:16:11c'est qu'il a appris, il connaît l'histoire de chacun d'eux.
00:16:16Parce que lui, il était dans la gare du présidentiel.
00:16:21Il y a deux structures qui conduisent le pays,
00:16:25le PDG et la gare du présidentiel.
00:16:32Et ces structures savent qu'à ce quoi.
00:16:35Mais les gamins, ils ne se connaissent pas.
00:16:37S'il y avait un lieu, c'est une autre expérience politique.
00:16:43On ne sait qui a fait quoi.
00:16:46Et si le gouvernement, il ne fera plus le mal qu'il a fait.
00:16:50Il ne va plus assassiner les gens, par exemple.
00:16:54Mais comme c'est lui le chef, le roi, il les a choisis.
00:16:58S'il continue à faire le mal qu'ils ont fait,
00:17:01c'est lui qui en dossera les conséquences.
00:17:03Avec la développement de ce nouveau gouvernement,
00:17:07plusieurs défis devront être relevés,
00:17:10notamment sur le plan social, économique et politique.
00:17:14Selon vous, vous qui êtes un acteur majeur
00:17:18de la vie politique gabonaise depuis des décennies,
00:17:21quelles seraient les priorités absolues
00:17:24pour mettre au défi ce nouveau gouvernement ?
00:17:28Bon, disons que dans notre situation,
00:17:34il y a deux perspectives pour les individus.
00:17:40On a le choix entre régler les problèmes quotidiens,
00:17:45ce qu'on appelait la boutique politique.
00:17:51C'est sur cette base qu'ils sont positionnés
00:17:55tous les candidats à la présidentielle.
00:17:58Régler le problème de la boutique politique.
00:18:04Moi, je n'attendais pas ça.
00:18:07Je pense qu'il fallait, au départ,
00:18:10régler le problème de la libération nationale.
00:18:16Voyez, par exemple, la différence entre nous et le Gabon,
00:18:19c'est ce qui se passe chez nos frères.
00:18:22Au bout d'une fois qu'on les gère,
00:18:24ils repèrent les matières premières qu'ils gèrent.
00:18:29Parce que quand on veut régler le problème social et culturel,
00:18:32il faut des moyens.
00:18:34Où est l'espoir ?
00:18:36Le pétrole est à nous.
00:18:38Si la France n'est pas plus importante que nous,
00:18:41ça nous donne des conditions difficiles pour régler les problèmes sociaux.
00:18:46Donc, le compatriote lié et ses amis ou ses collaborateurs
00:18:50vont être confrontés à ces problèmes-là.
00:18:54Ils vont, si ils sont sincères,
00:18:57régler le problème du quotidien et de la boutique politique.
00:19:01Mais pas de manière fondamentale,
00:19:03puisque les moyens ne sont pas entre nous.
00:19:06C'est la France, l'Occident, les exporteurs
00:19:09qui contiennent nos choses et qui en bénéficient.
00:19:13Voyez ?
00:19:14L'ONU, le Bukinapasso,
00:19:16les Roques, c'est eux-mêmes qui gèrent ça.
00:19:20Les Français et les autres exporteurs sont à côté.
00:19:23Pourquoi ils veulent tuer le président du Bukinapasso ?
00:19:28Il les a mis dehors.
00:19:31Ce qu'ils ont dit, les Gaboules vont le juger
00:19:34comme un juge de masse au pied du mur.
00:19:38Mais il va leur manquer les moyens fondamentaux
00:19:41que nous avons d'abord.
00:19:43Parce que nous sommes un pays très riche.
00:19:45Parce que nous proposons un véritable problème.
00:19:47La libération économique, politique et culturelle du Gabon.
00:19:54Nous attendons que
00:19:56le peuple respecte les paroles
00:20:00qui règlent le problème de la boutique politique.
00:20:06Mais malheureusement,
00:20:08il ne va pas régler le problème de la libération nationale.
00:20:14Mais avec son élection
00:20:17qui marque, qui donne une sorte de légitimité populaire,
00:20:22pensez-vous qu'aujourd'hui,
00:20:24le président Oligéguéma peut oser une rupture réelle
00:20:30avec la France-Afrique,
00:20:32avec l'Union Européenne et autres ?
00:20:38Nous sommes tous des animaux rationnels.
00:20:45Vous et moi, nous sommes des hommes animaux rationnels.
00:20:50On a donc le caractère.
00:20:55En tant qu'animaux,
00:20:58nous sommes portés à régler le problème,
00:21:04n'est-ce pas ?
00:21:05La vie immédiate.
00:21:08On a besoin d'argent.
00:21:10On a besoin de cela.
00:21:12La question des libertés.
00:21:16Il faut quelqu'un qui se lève.
00:21:19Au nom de l'animalité.
00:21:21Il faut nous poser ce problème de libération de tout un peu.
00:21:25C'est ce que fait Ibrahim Taouri
00:21:28à l'époque.
00:21:31C'est ce que fait Golouta,
00:21:33c'est ce que fait Djani.
00:21:35Il faut nous citer ces derniers-là.
00:21:38C'est ce qu'a fait le Pénénétial.
00:21:43Le fils de Philippe.
00:21:45C'est la France qui l'a mis au pouvoir.
00:21:49Mais il a réfléchi.
00:21:52Il a chassé l'armée française.
00:21:55Est-ce que le conducteur de l'armée est capable de ça ?
00:21:59J'attends sa position.
00:22:01Sans quoi il reste seulement animal.
00:22:04Pas animal rationnel.
00:22:06C'est un homme.
00:22:08Il est capable de réfléchir, j'espère.
00:22:11Pour que nous gavons sortent les lumières
00:22:15imposées par la France intérieuriste.
00:22:19Est-ce qu'il le fait ?
00:22:22Moi, je le soutiens.
00:22:24Je le soutiens.
00:22:27Mais s'il ne le fait pas, il reste un esclave de la France.
00:22:30Un valet.
00:22:34Lors de son investiture le 3 mai dernier,
00:22:37le président de la République a annoncé le chronogramme
00:22:40des prochaines échéances électorales.
00:22:43Notamment les législatives, les locales et les sénatoriales.
00:22:47Pensez-vous que ce calendrier est tenable,
00:22:51surtout qu'on sort à peine d'une élection présidentielle ?
00:22:57Très bonne question.
00:23:00Très, très, très bonne question.
00:23:06La programmation des élections législatives,
00:23:10locales et sénatoriales après la présidentielle,
00:23:13qui se passait dans les conditions que nous connaissons,
00:23:16que j'ai dénoncées,
00:23:19montre que le président actuel du gouvernement
00:23:23est tombé dans un travers.
00:23:26L'électoralisme.
00:23:29L'électoralisme.
00:23:32Il croit qu'il faut récupérer les élections
00:23:35à une vitesse, une croisière.
00:23:38Parce que c'est ce que fait le président.
00:23:40Il croit qu'avec les élections,
00:23:43on aura des gens qui nous disent
00:23:45que c'est pour nous distraire.
00:23:48Le vrai problème, c'est la libération nationale.
00:23:51L'indépendance.
00:23:54Il n'y a pas de démocratie
00:23:59dans un pays
00:24:02colonisé ou néocolonisé comme le nôtre.
00:24:06Patrice Lumumba l'a dit.
00:24:08L'expression doit donner raison.
00:24:11La préoccupation qu'il y avait avec le nôtre,
00:24:15c'est la libération du Gabon,
00:24:17de notre pays,
00:24:19au plan économique,
00:24:21au plan culturel,
00:24:23au plan social.
00:24:27Reprendre sur nous
00:24:30la gestion
00:24:32de nos richesses.
00:24:39Pas des élections répétées,
00:24:43qui sont des mascarades électorales,
00:24:47qui distraient les gens,
00:24:50qui font que, parfois, on arrête les cours
00:24:53pour faire de pauvres élections.
00:25:00Vous voyez pourquoi ?
00:25:02Je souhaite que les élections
00:25:04puissent réfléchir sur cette idée-là.
00:25:07L'indépendance est prioritaire
00:25:11aux élections.
00:25:14Parce que l'Occident,
00:25:17après la tombée du mur du Bénin,
00:25:20ne nous attend pas en disant
00:25:22qu'il faut que les Africains viennent de la démocratie.
00:25:25D'abord, beaucoup de pays d'Occident
00:25:27ne sont pas démocratiques.
00:25:29Ils viennent de la démocratie.
00:25:31C'est pour nous montrer que ce qu'ils nous disent,
00:25:33c'est nous qui les désignons.
00:25:35A l'autre, c'est eux qui les désignent.
00:25:38Une réélection,
00:25:40ceux qui ont l'argent vont payer des consciences
00:25:43et seront élus.
00:25:45Mais le Gabon ne sera jamais
00:25:47l'institut viable.
00:25:50L'électoralisme
00:25:52est une voie négative
00:25:56pour le changement normal dans nos pays.
00:25:59Laissons le temps
00:26:01à la reprise
00:26:03de nos moyens.
00:26:06Comme font nos frères
00:26:08du Mali,
00:26:10du Niger et d'autres.
00:26:16Nous, le pétrole s'en va.
00:26:18L'eau s'en va ailleurs.
00:26:20Le mangue s'en va. On ne gagne pas.
00:26:22On va dire
00:26:24qu'on va arranger notre vie,
00:26:27mais avec des moyens qui ne sont pas de l'autre.
00:26:30Ceux qui sont envoyés à l'étranger.
00:26:33Donc,
00:26:35cette danse-là
00:26:37est imposée
00:26:39par l'Occident imperialiste.
00:26:41Parce que là,
00:26:43ils vont faire l'élection d'un minute.
00:26:45Avec quelle partie ?
00:26:47Comment ?
00:26:49Sur quelle base ?
00:26:51Ils vont le faire pour tromper les Gabonais.
00:26:54Mais ça ne changera pas grand-chose.
00:26:57C'est comme ça.
00:26:59Depuis 90 ans.
00:27:01Ça ne change rien.
00:27:23Comme je vous l'ai dit,
00:27:25il y a
00:27:27un recul
00:27:29par rapport à 90.
00:27:31Parce qu'en 90,
00:27:33on avait des leaders.
00:27:37Des nombreux leaders
00:27:39qui étaient ancrés
00:27:41dans la lutte politique.
00:27:45Quand le président Bongo,
00:27:47quand il y avait l'élection présidentielle,
00:27:49il avait comme candidat
00:27:52le compatriote Agunjo.
00:27:54Ou
00:27:56Mbaye Besoloupi, Mbambou, etc.
00:27:58Vous avez vu
00:28:00les candidats qu'on a eu là ?
00:28:02À la dernière élection présidentielle ?
00:28:07Si on ne quitte pas ton pays,
00:28:09tu dois régler.
00:28:11Ceux qui ont affronté
00:28:13le compatriote Oligi.
00:28:17Ce sont des esclaves.
00:28:19Fondamentalement.
00:28:25Jeudi.
00:28:29Jeudi, j'ai reçu pour ce candidat.
00:28:31J'avais des gilets. J'ai acheté un gilet
00:28:33qui était bon.
00:28:35Mais c'était fait pour que
00:28:37le cinéma marche.
00:28:39Pour qu'on dise que
00:28:41l'un d'eux a été élu à un pourcentage
00:28:43des élus.
00:28:46Quand le président Mbambou
00:28:48avait eu l'élection,
00:28:50il y avait des véritables candidats.
00:28:52Qui étaient même élus.
00:28:54Lui, il n'a jamais été élu.
00:28:56Mbaye Besoloupi a été élu.
00:28:58Mbambou a été élu.
00:29:00Il a triché les élections.
00:29:02Mais le compatriote Oligi,
00:29:04on peut dire qu'il n'a pas triché,
00:29:06parce que les canettes qu'il avait,
00:29:08étaient battues d'avance.
00:29:10Donc le président politique
00:29:12offre cette visage-là
00:29:15malheureuse.
00:29:17Il faut recréer
00:29:19les commissions
00:29:21pour que le Gabon
00:29:23retrouve au moins
00:29:25l'esprit
00:29:27qui était dominant
00:29:29après 1990.
00:29:31Il y a des véritables concurrents.
00:29:33Par exemple, qui viennent
00:29:35pour qu'après,
00:29:37celui qu'à la fin ça voulait
00:29:39qu'il soit élu le soir
00:29:41contre eux.
00:29:44Alors, l'organisation
00:29:46internationale est bigarrée.
00:29:48Elle n'offre pas
00:29:50des perspectives heureuses.
00:29:52Pourquoi ? Parce que
00:29:54beaucoup de partis ont été créés par le PDG.
00:29:56Il y avait les partis
00:29:58de positions anciennes.
00:30:00Quand nous avons,
00:30:02je ne sais pas quelle année,
00:30:04on a voulu boycotter l'élection
00:30:06législative.
00:30:08Le PDG a créé les partis
00:30:10qui sont présents à l'élection.
00:30:13Je pense que le comporteur
00:30:15du PDG doit le savoir.
00:30:17Parce que les vieux
00:30:19routiers
00:30:21de la politique, même si c'est dans l'armée,
00:30:23la politique gabonaise,
00:30:25il sait ce qui s'est passé.
00:30:29Il y a des gens qui se disent
00:30:31partis aux positions,
00:30:33qui sont présents comme des partis
00:30:35pendant l'élection, soutenus
00:30:37par Ali Bongo
00:30:39ou Bongo père.
00:30:41C'est autre chose.
00:30:43Voilà pourquoi
00:30:45c'est un paysage bigarré
00:30:47de manière négative.
00:30:49Pour de nombreux observateurs,
00:30:51on reste dans la même veine.
00:30:53La vie politique gabonaise,
00:30:57ces élections qui arrivent
00:30:59constituent une étape importante
00:31:01qui devrait favoriser par exemple
00:31:03le renouvellement du personnel politique.
00:31:05Comment percevez-vous
00:31:07ce processus de réconfiguration
00:31:09du paysage politique ?
00:31:11Est-ce qu'à travers les élections législatives
00:31:13à venir, on peut
00:31:15inspirer, voire émerger
00:31:17de nouvelles figures ?
00:31:19D'abord,
00:31:23les conditions
00:31:25de la participation
00:31:27aux élections sont ténues.
00:31:33Un million
00:31:35pour la participation
00:31:37à l'élection législative.
00:31:41À Paris,
00:31:43j'y étais,
00:31:45on nous a dit
00:31:47qu'il fallait 150.000
00:31:49élections
00:31:51législatives.
00:31:53Un million
00:31:55d'élections présidentielles.
00:31:57Local, 250.000.
00:31:59On a tenu compte
00:32:01de la vie réelle des gabonais.
00:32:03On a tenu compte
00:32:05du fait que
00:32:07l'élection,
00:32:09quand on veut,
00:32:11on n'est pas à la démocratie dans un pays
00:32:13et qu'un député
00:32:15soit sorti du peuple.
00:32:21Actuellement, avec les conditions
00:32:23financières qui sont fixées,
00:32:25le peuple
00:32:27n'est plus participé à ces élections.
00:32:29Donc,
00:32:31ils seront candidats,
00:32:33ceux qui ont beaucoup d'argent.
00:32:35Et comme la voie,
00:32:37la histoire de Gabon,
00:32:39c'est l'animisation,
00:32:41ce sont les anciens des voleurs,
00:32:43ceux qui ont fait partie du pouvoir,
00:32:45qui seront candidats.
00:32:51Donc, le peuple
00:32:53sera
00:32:55mis des côtés.
00:32:57Ces décisions
00:32:59ont été prises par des grands
00:33:01juristes, comme les gabonais.
00:33:05Les militaires viennent
00:33:07pour nous imposer ça.
00:33:09Ça a été fait
00:33:11pour détruire
00:33:13la participation
00:33:15au pouvoir du peuple gabonais.
00:33:17Pour laisser au pouvoir
00:33:19ce qui est le pire du pays,
00:33:21essentiellement.
00:33:23Et c'est ça, l'innovation.
00:33:25Une grande innovation.
00:33:27Anti-démocratique.
00:33:29Anti-populaire.
00:33:31Et même
00:33:33anti-nationale.
00:33:37Alors, le 7 mai
00:33:392025,
00:33:41le chef de l'État a échangé
00:33:43avec les dirigeants des partis
00:33:45politiques, avec comme ordre du jour
00:33:47la réforme de la loi sur les partis
00:33:49politiques et le redécoupage
00:33:51électoral. Vous y étiez.
00:33:53Concrètement,
00:33:55qu'est-ce qui est sorti de cette
00:33:57rencontre ?
00:33:59Le chef de l'État nous a dit
00:34:01voilà
00:34:05pendant le dialogue
00:34:07ce qui a été décidé.
00:34:09Il dit qu'il n'en est pour rien.
00:34:11Il a menti.
00:34:13Parce que c'est lui qui
00:34:15a donné tout ça.
00:34:17Il dit qu'il n'en est pour rien.
00:34:19C'est ce qui était
00:34:21dans le dialogue qu'on a décidé.
00:34:23Que pour qu'un parti existe,
00:34:25il doit y avoir
00:34:2718 000 adhérents.
00:34:29Il doit y avoir tant d'élections,
00:34:31tant d'élus au Parlement,
00:34:33tant d'élus au local.
00:34:37Autrement dit,
00:34:39la vie de chaque parti
00:34:41va pouvoir être fondée sur des principes
00:34:43arithmétiques et
00:34:45géométriques.
00:34:47Il faut avoir du monde partout.
00:34:49Il faut avoir beaucoup de militants.
00:34:51Ils n'ont pas pris en compte
00:34:53les principes idéologiques
00:34:55et politiques.
00:34:57Mais les principes
00:34:59arithmétiques et géométriques.
00:35:01C'est une grande révélation
00:35:03au plan politique.
00:35:05Qui est,
00:35:07en quelque sorte,
00:35:09un cache-sexe
00:35:11trouvé.
00:35:13Je veux dire que
00:35:15ce qu'il veut,
00:35:17c'est de réunir le parti unique.
00:35:19Et unique !
00:35:21Voyez-vous ?
00:35:23Vous savez que
00:35:25après
00:35:27la mort de Président
00:35:29Léoma,
00:35:31on a
00:35:33instauré un parti
00:35:35unique.
00:35:37Sous prétexte que
00:35:39il fallait
00:35:41tout faire pour que le pays s'unisse.
00:35:43Que le parti unique
00:35:45était, en quelque sorte,
00:35:47la base de l'unité nationale.
00:35:51Et quels sont les partis
00:35:53qui devaient disparaître ?
00:35:57Les partis qui faisaient
00:35:59l'indépendance
00:36:01et la souveraineté.
00:36:03Le MJAP,
00:36:07Mouvement Gabouneux,
00:36:09Mouvement Gabouneux,
00:36:11qui était un parti de gauche.
00:36:17Dans lequel il y avait
00:36:19des grands leaders.
00:36:21À l'époque, comme Kassama Psy,
00:36:23Louvain Guillaumat, qui se régistra.
00:36:25Le MJAP,
00:36:27Mouvement Gabouneux, d'action populaire.
00:36:29Un parti de gauche.
00:36:33Il y avait le Punga,
00:36:35qui est sous atteinte.
00:36:37Qui a oeuvré
00:36:39pour l'indépendance nationale.
00:36:43Ces idées
00:36:45ont triomphé.
00:36:47Ces idées du Punga,
00:36:49ont triomphé dans la ganga.
00:36:51Qui a voté non
00:36:53au référendum
00:36:55pour l'indépendance
00:36:57et la souveraineté.
00:37:01Il y avait l'USG,
00:37:03Jean-Yves Leban.
00:37:07Qui était émanoui
00:37:09pour l'indépendance.
00:37:11Qui a trahi après.
00:37:15S'il n'avait pas trahi,
00:37:17la ganga,
00:37:19beaucoup de régions
00:37:21allaient voter non
00:37:23pour notre libération.
00:37:29Il y a le FNG,
00:37:31les Germain Bas,
00:37:33qui voulaient
00:37:35mettre fin
00:37:37au pouvoir BDG.
00:37:39C'est pourquoi
00:37:41ils ont créé le BDG
00:37:43pour détruire
00:37:45ces partis
00:37:47qui étaient pour l'indépendance,
00:37:49la liberté du pays.
00:37:51Sous prétexte
00:37:53qu'il y avait une lutte nationale.
00:37:55Donc ces partis,
00:37:57Germain Bas a été tué.
00:37:59C'est assassiné.
00:38:03Castamartine est rentrée
00:38:05dans cette moule.
00:38:07Beaucoup de partis,
00:38:09beaucoup de partisans.
00:38:11Du coup, il n'y avait que ces partis.
00:38:13Plus personne ne posait la question
00:38:15de la libération nationale.
00:38:17C'est ici que le BDG
00:38:19établit, faisait la politique
00:38:21de la France à 100%.
00:38:23Personne ne pouvait dénoncer
00:38:25ce que faisait le BDG et son pouvoir.
00:38:27La France est venue
00:38:29tuer le BDG dans l'affaire
00:38:31de la France.
00:38:33Personne n'a dénoncé.
00:38:35Le BDG était désormais
00:38:37un lieu
00:38:39dans lequel
00:38:41la France
00:38:43fait ses actions
00:38:45contre l'Afrique.
00:38:47Détruire
00:38:49les vérités
00:38:51des libérations dans tel ou tel pays.
00:38:53C'est ce qui s'est passé au Bénin.
00:38:55A partir du Gabon.
00:38:57Mais les Français sont venus
00:38:59à la guerre du Congo.
00:39:01Le Gabon en a participé.
00:39:03Grâce
00:39:05aux partis uniques et uniques.
00:39:09Donc,
00:39:11actuellement, on veut réunir
00:39:13les partis uniques et uniques.
00:39:15Mais ces partis-là
00:39:17seraient formés
00:39:19par beaucoup d'argent.
00:39:21Voilà
00:39:23pourquoi
00:39:25les Gabons doivent ouvrir l'oeil
00:39:27et ne pas accepter
00:39:29ce complot
00:39:31de la bourgeoisie
00:39:33parasitaire,
00:39:35la bourgeoisie bureaucratique,
00:39:37qui veut que
00:39:39ce qu'ils vont faire les partis,
00:39:41c'est sur beaucoup d'argent.
00:39:43Le peuple n'a plus le droit à ça.
00:39:47S'il n'y avait pas
00:39:49des partis uniques,
00:39:51elle n'allait pas faire ce qu'elle a fait.
00:39:53Le Congo ne peut pas accepter
00:39:55les aventures du Gabon
00:39:57en soutenant
00:39:59la France dans ses actions
00:40:01impérialistes.
00:40:03Donc, le pouvoir actuel
00:40:05veut ramener le Gabon
00:40:07dans laquelle
00:40:09le peuple Gabon n'a plus d'énergie.
00:40:11Sauf cette oeuvre d'argent.
00:40:13Sauf les esclaves de la France
00:40:15ou la bourgeoisie
00:40:17bureaucratique et comparatoire
00:40:19qui peuvent parer.
00:40:21Au-delà de cette réforme
00:40:23de la loi sur les partis politiques
00:40:25en tenant compte
00:40:27des conditionnalités,
00:40:29êtes-vous d'avis, comme certains acteurs,
00:40:31que ce projet de réforme
00:40:33peut avoir une incidence
00:40:35réelle sur
00:40:37la vie démocratique du pays ?
00:40:39Bien entendu, c'est compatible.
00:40:41Dès lors que
00:40:43on donne
00:40:45nos droits seulement
00:40:47à ce que l'argent
00:40:49est conseillé par les partis,
00:40:51il n'y a plus de vie démocratique.
00:40:53Il n'y en a plus.
00:40:55C'est une révision
00:40:59d'une grande conclusion
00:41:01de la Conférence nationale.
00:41:03Le multipartisme intégral
00:41:05est une conquête
00:41:07des Gabonais
00:41:09et des Gabonaises
00:41:11à la Conférence nationale.
00:41:13Un pays qui se respecte
00:41:15à des décisions
00:41:17qu'on peut réviser.
00:41:21Si on se respectait,
00:41:23parce que la Conférence nationale
00:41:25est une instance plus importante
00:41:27historiquement
00:41:29que le faux dialogue
00:41:31qui a été organisé
00:41:33sous le compte de pays,
00:41:35il y a tout le monde qui était là-bas
00:41:37et qui a
00:41:39fait en sorte que
00:41:41on décide
00:41:43d'un multipartisme
00:41:45intégral. Ça veut dire quoi ?
00:41:47C'est que les Gabonais peuvent
00:41:49formuler une partie.
00:41:51Et mourir derrière le peuple mort.
00:41:53Pas de manière
00:41:55administrative.
00:41:57Parce qu'actuellement, selon ce qui a été
00:41:59dit, au faux dialogue,
00:42:01il est possible d'avoir
00:42:03tant de militants
00:42:05aux prochaines élections,
00:42:07s'ils n'ont pas ça,
00:42:09ils les détruisent administrativement.
00:42:11C'est une attaque
00:42:13grossière
00:42:15contre les libertés fondamentales
00:42:17conquises
00:42:19par la
00:42:21Conférence nationale.
00:42:23Qui devait être respectée
00:42:25mieux que ça peut être. Je parle
00:42:27au cas de la France. Moi, je suis allé en France
00:42:29pour le pouvoir en 2016. Il y avait une partie
00:42:31Le Pen.
00:42:33Il n'y avait rien.
00:42:35Pendant de longues années.
00:42:37Vous voyez qu'actuellement,
00:42:39c'est une partie qui vise la présidence.
00:42:41Si on l'avait détruite,
00:42:43on n'en serait pas arrivés là.
00:42:47Donc, ce qui se passe là,
00:42:49c'est tellement grossier
00:42:51que si on l'accepte,
00:42:53ce n'est pas simple.
00:42:55Il faut laisser
00:42:57les parties s'organiser.
00:42:59Et mourir,
00:43:01s'il le faut, derrière le peuple mort.
00:43:03Pas une mort administrative.
00:43:05Décidé par
00:43:07le pouvoir.
00:43:11Peut-être que
00:43:13les parties qui n'auront pas rempli
00:43:15telle ou telle commission
00:43:17ne seront pas financées.
00:43:19Mais dire,
00:43:21comme j'entends les gens
00:43:23parler,
00:43:25qu'ils doivent être détruits administrativement,
00:43:27c'est un négativisme.
00:43:29Un révisionnisme
00:43:31créé
00:43:33par rapport
00:43:35à la Conférence nationale
00:43:37qui a eu une grande rencontre
00:43:39qui a eu au Gabon.
00:43:41Dans l'histoire,
00:43:43si on le fait,
00:43:45on va retomber dans les histoires.
00:43:47Et on va soutenir l'histoire.
00:43:49Chaque pays
00:43:51doit avoir des moments sacrés
00:43:53de son histoire.
00:43:55Et la Conférence nationale
00:43:57est un de ces moments
00:43:59que les militaires ne doivent pas
00:44:01déconsidérer.
00:44:05Quand j'étais à la Conférence,
00:44:07j'étais là pour
00:44:09faire au jeu du pouvoir.
00:44:11Quand il y a eu l'élection,
00:44:13le PDG n'a pas gagné,
00:44:15les gens vont assassiner
00:44:17les Gabonais. C'est l'erreur, non ?
00:44:19C'est eux qui ont assassiné
00:44:21les Gabonais, quand l'appel
00:44:23a été élu.
00:44:25C'est eux, c'est la guerre qui nous a
00:44:27indiqué qu'ils ont assassiné les Gabonais.
00:44:29Ils se vantent,
00:44:31on a fait un coup d'État,
00:44:33on a assassiné les Gabonais.
00:44:35Laissez les Gabonais s'organiser
00:44:37comme ils peuvent.
00:44:39Peut-être le PDG,
00:44:41c'est là, ils ont le pouvoir.
00:44:43Ce qui se passe actuellement en France,
00:44:45le père,
00:44:47il ne dit rien.
00:44:49Il y a les patronages
00:44:51qui se font humeur, humeur,
00:44:53pour moi.
00:44:55Mais la liberté,
00:44:57c'est ce qui va se passer
00:44:59dans quelques jours.
00:45:01On va subir les conséquences.
00:45:03Parce que tout se passe
00:45:05comme si un coup d'État était fait
00:45:07pour détruire les partis.
00:45:09Alors qu'on attendait tel mouvement,
00:45:11c'est la libération du pays.
00:45:13On fait un coup d'État,
00:45:15ou qu'on dit des libérations.
00:45:17Mais attendez, comment vous pouvez
00:45:19parler de coup de libération d'un parti,
00:45:21d'un coup d'État, qui amène à la
00:45:23destruction des libertés fondamentales ?
00:45:27Voilà ce qu'on va vivre demain,
00:45:29ou après-demain.
00:45:31Et ce n'est pas bon.
00:45:35Alors, monsieur le premier secrétaire,
00:45:37nous ne pouvions pas vous avoir
00:45:39et ne pas évoquer
00:45:41l'actualité
00:45:43marquante
00:45:45de ces dernières heures.
00:45:47C'est la libération
00:45:49de l'ancien président
00:45:51Ali Bongo Ndimba et sa famille,
00:45:53qui se retrouvent désormais en exil
00:45:55à Luanda, en Angola.
00:45:57Un commentaire, peut-être ?
00:45:59Bon, j'ai appris ça
00:46:01comme ça.
00:46:05Je n'étais pas totalement
00:46:07surpris.
00:46:09Parce que je pense
00:46:11que ce qu'on appelait
00:46:13à tort ou à coup de libération
00:46:15est une farce.
00:46:21C'est une
00:46:23tragédie comédie.
00:46:27Qui, au départ, a libéré
00:46:29notre compatriote
00:46:31Konami à l'avant ?
00:46:33Qui est celui-ci,
00:46:35de l'opposition
00:46:37de Mme Bongo ?
00:46:39Comme on n'a pas été
00:46:41libérés,
00:46:43j'ai dit à plusieurs reprises.
00:46:45Maintenant, on se rend compte que
00:46:47c'est pour la libération des pédégistes
00:46:49et ceux qui ont pris le prix.
00:46:51Parce qu'Ali Bongo,
00:46:53qui se rappelle le premier singe,
00:46:55pourquoi ?
00:46:57Parce qu'il était à la fois esclave de la France
00:46:59et d'Angleterre. Il était pour la francophonie,
00:47:01l'anglophonie, mais ça ne va pas.
00:47:03Entre eux,
00:47:05ils sont là pour me tromper.
00:47:09Bon, tu es là pour un moment,
00:47:11puis on te libère, on reste.
00:47:13Donc, ils font tout.
00:47:15Tous les gestes posés.
00:47:17Parce que, si vous voulez, ce qu'on appelait
00:47:19coup d'État, les gens étaient contents.
00:47:21Sauf moi, parce que je voyais que ça allait mal se passer.
00:47:23Ils étaient très contents.
00:47:25Qu'est-ce que les Gabonais
00:47:27attendaient de ce coup d'État ?
00:47:29C'est la libération
00:47:33des entraves
00:47:35au développement
00:47:37et au progrès du pays.
00:47:39Quelles sont
00:47:41ces entraves ?
00:47:43L'exploitation économique.
00:47:47La domination militaire.
00:47:49Entre
00:47:51l'imposition du français
00:47:53comme langue,
00:47:55pour l'ultimat de nos compagnons.
00:47:57C'est ça
00:47:59qui aurait pu être le motif
00:48:01de l'action politique
00:48:03de nos compatriotes
00:48:05à qui on a demandé
00:48:07de participer
00:48:09au coup d'État.
00:48:13Et la justice
00:48:15suppose quoi ?
00:48:17La justice suppose quoi ?
00:48:19Que ceux qui ont digéré le pays,
00:48:21qui ont fait du mal au pays,
00:48:23soient jugés
00:48:25et condamnés
00:48:27pour le mal qu'ils ont fait au Gabon.
00:48:29Voilà que
00:48:33ce qu'on pensait
00:48:35être jugé,
00:48:37on les a
00:48:39sortis du Gabon.
00:48:41C'est une
00:48:43tragique comédie
00:48:45que les Gabons
00:48:47réfléchissent.
00:48:51Il faut qu'on réfléchisse.
00:48:53Nous serons
00:48:55la risée
00:48:57de toute la suite du monde.
00:49:01On dit qu'ils sont enlignés
00:49:03pour les questions
00:49:05de santé.
00:49:07Mais
00:49:09ils étaient bien là.
00:49:11C'est eux qui ont fait les hôpitaux, non ?
00:49:15Pour qu'ils soient soignés
00:49:17chez eux. Pourquoi
00:49:19les emmener à l'étranger ? Ils devaient être soignés
00:49:21dans les hôpitaux
00:49:23qu'ils ont inventés
00:49:25et avoir construits.
00:49:27Pourquoi ils sont
00:49:29à l'étranger ?
00:49:31C'est mépris
00:49:33du peuple Gabonais.
00:49:35Il doit
00:49:37réfléchir
00:49:39et prendre en main sa destinée.
00:49:41Sans quoi
00:49:43nous serons
00:49:45la risée
00:49:47permanente
00:49:49dans notre continent.
00:49:51Des choses comme ça.
00:49:55Et dans le demain,
00:49:57les pâtés vont disparaître.
00:49:59Les pâtés
00:50:01uniques et uniques.
00:50:03Parce qu'il y a des pâtés uniques qui sont bons,
00:50:05qui ont
00:50:07libéré les pays.
00:50:09Il y a une patrie de fond unique.
00:50:11Il y a tout ça.
00:50:13Mais le long qu'il était à la fois
00:50:15unique et unique.
00:50:17Mais pour lui, les pâtés uniques et uniques,
00:50:19c'est eux qui sont
00:50:21pour moi, actuellement.
00:50:23Qui nous montrent ce qu'ils sont à même
00:50:25de faire au regard de leur
00:50:27conviction fondamentale.
00:50:29Alors monsieur le Premier secrétaire,
00:50:31pour revenir
00:50:33avant de
00:50:35conclure sur
00:50:37les échéances à venir,
00:50:39comment le mouvement d'émancipation
00:50:41socialiste du peuple, et surtout
00:50:43Jean-Victor Moinwadi, entend se positionner
00:50:45dans le paysage politique
00:50:47prochainement ? Doit-on s'attendre
00:50:49par exemple à un rapprochement
00:50:51si jamais le Président
00:50:53Oligi Nguema osait
00:50:55la rupture avec
00:50:57l'ancienne puissance
00:50:59coloniale par exemple ?
00:51:03S'il vous plaît.
00:51:05Alors je disais,
00:51:07comment le mouvement
00:51:09d'émancipation socialiste entend-t-il
00:51:11se positionner
00:51:13pour les prochaines échéances
00:51:15électorales ? Et par
00:51:17exemple, est-ce qu'on peut imaginer
00:51:19Jean-Victor Moinwadi
00:51:21se rapprocher
00:51:23d'Oligi si jamais
00:51:25il osait la rupture avec l'ancienne puissance
00:51:27coloniale ?
00:51:29Très bonne question.
00:51:31J'ai déjà
00:51:33dit
00:51:35que j'avais
00:51:37la prétention
00:51:39d'Oligi ces pays-là.
00:51:41C'est mon rêve
00:51:43depuis la sixième.
00:51:47Non pas pour m'enrichir éloignement,
00:51:49c'est pour enrichir
00:51:51le Gabon,
00:51:53et libérer le Gabon.
00:51:55Parce que ce pays-là,
00:51:57c'est le pays d'Ingbo Mba Ingbo,
00:51:59le pays
00:52:01des Nyo de Maktit,
00:52:03le pays
00:52:05des Man Thole,
00:52:07le pays des Ongo.
00:52:09Il faut ne citer
00:52:11que les plus grands ancêtres
00:52:13qui nous ont fait honneur
00:52:17et qui ont eu le courage
00:52:19de présenter leurs poitrines
00:52:21devant les bases du communisme.
00:52:25Notre devoir,
00:52:27c'est de suivre
00:52:29la voie tracée.
00:52:31Ne pas avoir
00:52:33peur d'aller en prison,
00:52:35d'être assassiné,
00:52:37comme peuvent faire les agents
00:52:39en France sans pouvoir,
00:52:41pour y libérer notre pays.
00:52:45Libérer le Gabon.
00:52:47Le Gabon,
00:52:49c'est notre religion commune.
00:52:51Tu peux être
00:52:53bouddhiste, musulman,
00:52:55catholique, etc.
00:52:57Notre religion,
00:52:59c'est le Gabon.
00:53:05Celui qui est là,
00:53:07j'ai dit que
00:53:09il a été envoyé par la France.
00:53:13Mais c'est un nom
00:53:15qui peut réfléchir.
00:53:17C'est le fait dominant en lui
00:53:19de l'humanité,
00:53:21et non de l'animalité.
00:53:23Il m'appelle,
00:53:25parce que beaucoup de gens me disent dans la rue,
00:53:27« Oh, va aider,
00:53:29dans les termes du Gabon,
00:53:31va aider ton petit. »
00:53:33Les agents parisiens
00:53:35disent « Va aider ton petit,
00:53:37va aider ton fils, va aider ton oeuf,
00:53:39ton petit. »
00:53:41Moi, ce n'est pas le petit,
00:53:43j'ai le Gabon.
00:53:45À titre de conseil,
00:53:47c'est pour que nous ayons le Gabon.
00:53:49Vous imaginez
00:53:51le seul instant,
00:53:53si lui, père ou grand-père,
00:53:55vient,
00:53:57nous allons faire quelque chose pour libérer le Gabon.
00:53:59Je ne peux pas l'utiliser.
00:54:03Ce n'est pas tout le monde qui sera paysan dans ce pays.
00:54:05Si lui, il est paysan,
00:54:07même s'il est passé
00:54:09par une élection macérale,
00:54:11qu'est-ce qu'il utilise ?
00:54:13C'est à qui je lis ?
00:54:15C'est moi le président du Gabon ?
00:54:17S'il veut qu'on libère le pays,
00:54:19j'ai une histoire avec lui.
00:54:23Je prends un exemple.
00:54:25On dit
00:54:27que l'armée française
00:54:31il y aurait une école militaire.
00:54:33N'est-ce pas ?
00:54:35Au lieu que l'armée française quitte le Gabon,
00:54:37il y aurait une école militaire.
00:54:39Si on dit grand,
00:54:41c'est ce que moi je dis.
00:54:43Non, il ne faut pas faire ça.
00:54:45Parce que jamais
00:54:47la France ne pourra former
00:54:49une véritable armée
00:54:51guerrière, combattante
00:54:53et patriotique au Gabon.
00:54:55La France ne peut former
00:54:57qu'une armée, une soldatesse
00:54:59danseuse.
00:55:01Je ne peux pas
00:55:03accepter ça. Je dis arrête ça.
00:55:05Que la France,
00:55:07que l'armée française quitte notre pays.
00:55:09Voilà le conseil que je vous donne.
00:55:13Parce que s'il veut une soldate danseuse,
00:55:15ok.
00:55:17Mais nous voulons une armée
00:55:19guerrière, prête
00:55:21à libérer notre pays.
00:55:23Ce conseil,
00:55:25je suis prêt à lui le donner.
00:55:27Comme il a dit quand on l'a vu en politique,
00:55:29il est ouvert.
00:55:31Si vous voulez la discussion,
00:55:33sur ces questions de fond,
00:55:35je suis ouvert.
00:55:37Parce que mon objectif,
00:55:39c'est la libération du Gabon.
00:55:41C'est l'objectif fondamental.
00:55:43C'est pas d'être président.
00:55:45Parce que tu peux être président,
00:55:47comme il y en a plein au Gabon,
00:55:49en Afrique, qui ne sont pas des présidents.
00:55:51Ce sont simplement,
00:55:53disons, des sous-préfets.
00:55:55C'est comme ça qu'ils sont construits
00:55:57en Europe.
00:55:59Nous, on n'est pas pour les préfets,
00:56:01mais pour les autres, ce sont les sous-préfets.
00:56:03Tu dois te rendre compte là-bas.
00:56:05Les vrais présidents, c'est comme
00:56:07Ibrahim el-Tangouré,
00:56:09Moïta,
00:56:11Djani,
00:56:13ce sont des vrais présidents,
00:56:15parce qu'ils ont le contrôle du pays.
00:56:17Ceux-là, ce sont des sous-préfets.
00:56:19Si un sous-préfet
00:56:21m'appelle pour du grand feu,
00:56:23je vais le conseiller dans le bon sens.
00:56:25Pour la libération du Gabon.
00:56:27Mais,
00:56:29être ministre
00:56:31dans un gouvernement de singes,
00:56:33je suis contre, je ne veux jamais.
00:56:35Je veux saluer
00:56:37ma vie.
00:56:39Est-ce que je vais saluer ma vie à la fin de ma vie
00:56:41pour être ministre dans un gouvernement de singes ? Non.
00:56:43Si c'est pour la lutte,
00:56:45même la nuit,
00:56:47tu m'appelles,
00:56:49tu le vois. Oubliez-je rien.
00:56:51Bon, c'est vrai que c'est le majeur.
00:56:53Ils ont des assiettes.
00:56:55Lui, c'est tout ça.
00:56:57Il peut regarder pour lui,
00:56:59mais moi, je vais lui donner des conseils.
00:57:01Pour le Gabon, parce que ce pays est neutre.
00:57:03S'ils l'ont mis là
00:57:05pour le manipuler, moi, je ne veux pas
00:57:07qu'on le manipule. Voilà ma colère.
00:57:09Je ne voulais pas qu'on
00:57:11manipule un des miens.
00:57:13J'ai honte.
00:57:15Quand je vois les gens,
00:57:17eux jeunes,
00:57:19comme ils ont voulu
00:57:21conquérir,
00:57:23le respect du monde entier,
00:57:25moi, j'ai honte.
00:57:27J'aurais voulu que c'est
00:57:29Olivier qui soit cette fois-ci.
00:57:33Parce que si c'est lui qui est là,
00:57:35moi, j'en bénéficie immédiatement
00:57:37de la monnaie.
00:57:39Il sait danser, ok,
00:57:41mais il ne compte pas sur moi
00:57:43pour le pousser
00:57:45dans la mauvaise voie.
00:57:47Si je le vois, c'est pour lui.
00:57:49Petit, voilà ce qu'il faut pour notre pays.
00:57:51Et je réponds à ceux qui me disent
00:57:53non, non, non, va soutenir
00:57:55le petit.
00:57:57Beaucoup de gens me disent ça.
00:58:05Nous savons tous danser.
00:58:07Mais ce n'est pas ça
00:58:09l'essentiel.
00:58:11C'est la libération.
00:58:13La libération de notre pays.
00:58:15Alors,
00:58:17Premier secrétaire, nous arrivons
00:58:19au terme de notre entretien.
00:58:21Peut-être un dernier message
00:58:23à vos compatriotes.
00:58:25Bien.
00:58:27Je vous remercie.
00:58:29Je ne connaissais pas votre profil de communication.
00:58:31J'envoie l'occasion
00:58:33de donner ma position
00:58:35aux Gabonais.
00:58:37Et aux Gabonaises.
00:58:39Notre pays,
00:58:41le Gabon,
00:58:43je l'ai dit plus d'une fois,
00:58:45est le lieu
00:58:47où nous vivons ensemble.
00:58:51C'est le lieu
00:58:55dans lequel nous devons
00:58:57œuvrer, être unis
00:58:59pour la bonne cause.
00:59:03C'est le lieu
00:59:05dans lequel nous devions
00:59:07donner les mains
00:59:09pour y pérer
00:59:11notre pays
00:59:13et vivre de nos richesses.
00:59:15Cela suppose que
00:59:19aucune puissance impérialiste
00:59:21ou sociale impérialiste
00:59:23nous en impose.
00:59:29Il faut
00:59:31éviter
00:59:33d'apprendre
00:59:35des humains comme nous pour le dire.
00:59:41Nous avons un devoir
00:59:43patriotique.
00:59:47Libérer
00:59:49notre pays.
00:59:51Faire que nos richesses
00:59:53nous reviennent.
00:59:55Le grand secret
00:59:57c'est que le peuple
00:59:59c'est mieux sur terre.
01:00:01Car le peuple est décidé.
01:00:03Aucune puissance
01:00:05ne peut
01:00:09si on n'est pas
01:00:11on n'a pas peur
01:00:13de la mort.
01:00:15Nous sommes tous
01:00:17destinés à mourir.
01:00:19J'ai une bonne présence
01:00:21à l'Île de la République.
01:00:23Il faut libérer notre pays.
01:00:27Il ne faut pas respecter
01:00:29les esclaves
01:00:31de la France
01:00:33ou de l'Occident
01:00:35ou d'autres puissances étrangères.
01:00:37Il faut pousser les Gabonais
01:00:39à être dignes.
01:00:41Notre drapeau
01:00:43devait être la dignité.
01:00:45La dignité.
01:00:47Et un homme
01:00:49digne
01:00:51n'a pas peur
01:00:53de se battre.
01:00:59Tout ce qu'on nous fait là,
01:01:01il faut obliger
01:01:03et demander aux gens de laisser tranquille.
01:01:05C'est mieux.
01:01:07Voilà ce que j'ai pu dire.
01:01:13Nos pères africains
01:01:15et nos frères africains
01:01:17qui se battent, nous sommes nés après eux.
01:01:23Vous avez vu comment les Occidentaux
01:01:25sont devenus malheureux.
01:01:27Quand Ibrahim
01:01:29a pris son ordre,
01:01:31la France s'est embêtée.
01:01:35L'Isère
01:01:37ou Mali
01:01:41ils passent leur temps
01:01:43à chercher à tuer
01:01:45nos héros.
01:01:51Parce que nous pouvons protéger
01:01:53les liens
01:01:55entre les patriotes
01:01:57et les esclaves.
01:01:59C'est les mêmes esclaves
01:02:01que nous pouvons protéger.
01:02:03Mais si c'est l'homme
01:02:05qui traîne l'Occident,
01:02:07on le protège.
01:02:09Si c'est l'homme qui traîne l'Occident,
01:02:11on le protège.
01:02:15Moi, je ne pense pas
01:02:17dans les médias,
01:02:19travailler avec quelqu'un
01:02:21qui partage mes convictions.
01:02:27Voilà ce que j'ai pu dire.
01:02:29Lévons-nous,
01:02:31battons-nous
01:02:33pour sauvegarder notre beau pays.
01:02:35Très riche.
01:02:39Merci pour cet échange.
01:02:41Votre intervention a été l'occasion
01:02:43de fixer les Gabonais sur les grands enjeux
01:02:45qui attendent le pays
01:02:47pour les sept années à venir,
01:02:49notamment sur le plan politique.
01:02:51Nous suivrons de très près votre actualité
01:02:53et espérons bien sûr
01:02:55vous avoir encore
01:02:57pour un échange intéressant
01:02:59sur la politique gabonaise
01:03:01lors de nos prochains numéros.
01:03:03Merci.

Recommandations