Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et président des Républicains : «Les narcotrafiquants doivent être traités sans aucune commisération».
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00:00Je dis que les Français ont de la chance d'avoir un couple, même dans les conditions difficiles,
00:06les limites que l'on a, pas de majorité au Parlement, un couple régalien,
00:10donc ministre de la Justice, ministre de l'Intérieur, qui sont sur la même ligne.
00:14Ça c'est fondamental, il y a longtemps que ça n'était pas arrivé.
00:17Je veux simplement dire à ces gens qui croient qu'il ne faut pas enfermer,
00:21loin de la France, dans des quartiers de haute sécurité,
00:24des gens qui recrutent des gamins de 14 à 15 ans,
00:28qui les font se tuer, s'entretuer.
00:30Les tuers à gages aujourd'hui, c'est cela, pour quelques milliers d'euros,
00:33pour quelques dizaines de milliers d'euros.
00:35Je me souviens d'un jeune, un adolescent de 15 ans à Marseille,
00:38il a fait l'objet d'un règlement de compte, 50 coups de couteau, il était toujours vivant.
00:42Ils l'ont achevé, achevé en le brûlant vif.
00:45Et ces gens-là, je les ai vus, moi les insoumis d'ailleurs, entre nous,
00:49à l'Assemblée nationale, qui ont lutté pour que la loi narcotrafic soit neutralisée.
00:54Vous vous imaginez, vous vous rendez compte ?
00:56Non, Gérald a raison, je lui redis mon entier soutien,
01:00les narcotrafiquants doivent être traités comme tels, sans aucune commissération.