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  • 18/05/2025
Dans son édito du 18/05/2025, Eliot Deval revient sur l'Eurovision.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, ravis de vous retrouver pour l'heure des pros.
00:03A la une ce matin, sans chauvinisme aucun bien sûr, c'est la douche froide.
00:07Louane, septième de l'Eurovision, on frise le vol, n'est-ce pas ?
00:11Deux années de suite que la France propose des balades à couper le souffle,
00:14mais l'Euroviwalk en décide autrement.
00:16Quand demain, tout le monde aura oublié le lauréat 2025,
00:21nous retiendrons peut-être le formidable pied de nez de l'artiste israélienne
00:24Yuval Raphael, arrivée première du vote du peuple européen.
00:28Hier en Espagne par exemple, alors que le service public contrevenait aux règles de neutralité,
00:33diffusant, vous le voyez, un message pour les victimes gazaouis et oubliant les otages,
00:37c'est Yuval Raphael que les téléspectateurs espagnols ont placé en tête,
00:41sans en tenir le moindre point du jury espagnol surprenant décalage.
00:46Là aussi, l'histoire aurait été trop belle.
00:48Yuval Raphael, rescapé du 7 octobre, remporte l'Eurovision malgré les menaces, les insultes, les huées,
00:54malgré cette vague de haine antisémite sur les réseaux sociaux,
00:57ce drapeau brûlé aux abords de l'enceinte en marge de l'événement,
01:00ces militants exfiltrés pendant sa prestation, dont peu de médias parleront ce matin bien sûr.
01:07Alors n'y voyez pas, l'esprit mauvais joueur, mais l'Eurovision c'est un peu comme le fast-food.
01:11On sait que ça n'est pas très bon, on le dévore quand même, et le lendemain on regrette.
01:15Rendez-vous l'année prochaine pour la 70e édition.
01:19Retenons le beau, le bouleversant, remercions Louane qui a rendu fière la France.

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