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  • 17/05/2025
L'ancien secrétaire général de la CGT est venu au Creusot pour le 130ème anniversaire de la CGT

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Transcription
00:00Venir au Crozeau pour l'anniversaire de la CGT, dans une ville où vous êtes déjà venu, c'était important pour vous ?
00:07Oui, c'est toujours important de revoir les camarades.
00:12C'est vrai que vous avez raison, c'est un endroit où je suis venu quelques fois, au Crozeau, mais dans le département plus généralement.
00:18Et puis fêter les 130 ans de notre organisation, c'est un symbole important pour nous.
00:23On est dans une ville industrielle, l'industrie souffre aujourd'hui en France.
00:28Un peu moins au Crozeau, presque pas du tout. Est-ce qu'on est dans un paradoxe ?
00:34Non, je crois que c'est un symbole d'une ville industrielle et c'est bien que ça le reste.
00:41Ceci dit, il ne faut pas nier qu'il y ait des problèmes.
00:43J'ai déjà croisé les copains d'Arcelor qui veulent discuter avec moi sur la situation du groupe.
00:48Et donc, il faut rester vigilant au gouvernement.
00:54Il y a des belles paroles sur la réindustrialisation du pays.
00:57Et puis, dans la réalité, on voit que l'industrie, elle souffre.
01:00Et donc, il y a ensemble à réfléchir pour des solutions alternatives que la CGT, d'ailleurs, propose depuis plusieurs 20 années.
01:06La dernière fois que vous étiez venu, on était en plein débat sur le nucléaire.
01:10Depuis, ça a beaucoup avancé.
01:12Comment vous jugez, vous, les avancées justement sur le nucléaire et les investissements lancés par Framatome ?
01:20CGT a toujours revendiqué l'idée d'un mix énergétique qui va des énergies renouvelables et du nucléaire qui, dans le cas d'une planète en danger, est une solution pour préserver la planète.
01:36Donc, il y a besoin de maintenir les investissements.
01:40Mais on parle souvent du donneur d'ordre, EDF, et on parle beaucoup moins des sous-traitants et de tous ceux qui contribuent à cette filière nucléaire.
01:50Donc, il y a besoin, effectivement, d'investissement.
01:53Mais aussi, vous voyez, on parlait d'Arcelor, c'est complètement lié à la filière nucléaire.
01:58Parce que si on n'a plus d'acier dans notre pays, un acier de qualité, eh bien, comment on va maintenir la sécurité de nos sites nucléaires ?
02:07Donc, c'est bien sur l'ensemble de la filière.
02:09Et c'est important que des sous-traitants puissent aussi investir et bénéficier d'aides pour pouvoir investir pour le développement de cette énergie.
02:17Il y a aussi beaucoup de questions de santé.
02:20Alors, là, c'est dans tous les départements.
02:22Oui.
02:23Comment vous appréciez, vous, cette situation avec des désertifications médicales qui se développent, qui n'arrivent pas à être comblées ?
02:33Là aussi, ça fait un moment que ce problème est posé.
02:36Et vous avez certainement entendu le problème du taux de mortalité des nouveaux-nés.
02:42On est pratiquement les derniers en Europe.
02:44Et quand on sait ce qu'on a entendu sur la fermeture des hôpitaux de proximité, des maternités, des petites, ce qu'ils appellent des petites maternités, il y a besoin de réinvestir.
02:54Moi, j'ai toujours dit que la santé, ce n'est pas une dépense, c'est un investissement.
02:57Un pays en bonne santé, c'est un pays qui investit dans son système de santé.
03:02Donc, il y a des solutions.
03:04Et il faut travailler à revoir notre système de financement de la sécurité sociale.
03:09Alors, pas tel que le propose le gouvernement, mais en faisant payer ceux qui ont beaucoup d'argent, c'est-à-dire les milliardaires.
03:16Vous savez, il y a 74 milliardaires en France qui sont exonérés de cotisations, que ce soit sur leur patrimoine, mais y compris leur revenu financier.
03:26Voilà des sources de financement qui permettraient de développer l'hôpital et notamment les hôpitaux de proximité.

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