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  • 15/05/2025
Selon le président du groupe Modem à l'Assemblée nationale, le co-rapporteur de la commission d'enquête parlementaire, le député LFI Paul Vannier, a "tenté de 'se faire' Bayrou".

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Transcription
00:00France Info Soir, l'invité, Agathe Lambret.
00:04Bonsoir Marc Fénault.
00:05Bonjour.
00:06Vous êtes président du groupe des députés Modem, ancien ministre de l'Agriculture.
00:09Vous êtes l'un des plus proches de François Bayrou.
00:12Et justement, avant l'audition parlementaire du Premier ministre dans l'affaire des violences à l'école Bétaram,
00:17audition qui a eu lieu hier soir, vous disiez être certain qu'il viendrait éclairer les faits.
00:22Je ne sais pas si vous avez lu l'Ibée aujourd'hui, mais la une c'est Bayrou sur Bétaram, la stratégie de l'embrouille.
00:28Est-ce que c'est raté ?
00:29Non, mais on n'est pas obligé de lire qu'un titre de presse.
00:31C'est d'ailleurs tout l'avantage du pluralisme de la presse et du pluralisme des médias.
00:37Non, je ne partage pas du tout l'opinion qui est celle qui est exprimée dans ce journal, mais qui n'est pas exprimée dans d'autres.
00:42Au fond, François Bayrou a pu longuement, puisque c'est une audition qui a duré 5h30,
00:49de rétablir la vérité des faits, rétablir aussi les embrouilles qu'avaient essayé de mettre un certain nombre de gens autour de la chronologie des faits.
00:56Et j'ai trouvé qu'en face de cette volonté de répondre à ces faits, et je crois que François Bayrou aurait aussi souhaité parler du fond de l'affaire,
01:03c'est-à-dire de comment on fait en sorte que dès Bétaram, parce qu'il y a Bétaram, il y a tous les autres établissements en France qui posent question en ce moment,
01:10on aurait pu faire mieux, et surtout comment on peut faire mieux désormais ?
01:15Il n'a pas beaucoup parlé de victimes.
01:17Pardon, il aurait voulu, il aurait voulu même faire un propos liminaire, mais vous voyez bien que c'était, j'ose pas dire la Sainte Inquisition,
01:24mais c'était quand même un tribunal de nature stalinienne qui s'était mis en place et qui n'avait qu'un seul objectif,
01:30c'était de mettre en défaut le Premier ministre, comme s'il était lui le coupable, comme s'il était lui l'agresseur,
01:34et comme s'il était lui celui qui avait couvert quoi que ce soit.
01:37C'est une nature stalinienne ?
01:38Oui, c'est une nature stalinienne.
01:39Vous posez vos mots ?
01:39Ah, je pèse mes mots, oui, parce que, d'ailleurs je ne suis pas le seul à l'avoir exprimé,
01:42parce que quand vous avez des gens qui viennent chercher dans vos souvenirs d'il y a 30 ans,
01:45pour savoir si vous avez rencontré quelqu'un dans sa cuisine ou sur un chemin,
01:48je vous mets au défi, vous, comme nous tous, autour de cette table,
01:51de vous souvenir précisément de ce que vous avez fait il y a 30 ans, le jour venu,
01:54sauf si vous avez un agenda que vous avez gardé,
01:57et de savoir dans quel lieu, à quel endroit est-ce que vous avez dit,
01:59et combien de temps vous avez vu les gens,
02:00en quoi ça aide à comprendre ce qui fait que, collectivement,
02:04quelque chose a échappé dans un certain nombre de ces établissements,
02:06et que, deux, en permanence, les rapporteurs et les co-rapporteurs
02:10ont reformulé ce que ne disait pas François Bayrou,
02:14au point d'ailleurs qu'il est obligé à chaque fois de dire
02:15« ce n'est pas ce que je vous ai dit »,
02:17et que vous avez même d'autres auditions où, manifestement,
02:20le compte-rendu n'est pas conforme à ce que la personne a dit,
02:22vous vous posez singulièrement des questions,
02:24et je trouve qu'il y a quelque chose qui est dévoyant de ce qu'est une commission d'enquête,
02:28de toute façon, M. Vanier et son orchestre, si vous me permettez cette expression,
02:33et sa meute, avait décidé de se saisir de l'occasion pour essayer de faire chuter François Bayrou.
02:41Il n'est pas nouveau, et on ne découvre pas aujourd'hui qu'il n'y a pas besoin d'être de bonne foi à LFI
02:45et de chercher la vérité pour essayer de démolir les gens.
02:49Vous êtes d'accord avec le Rassemblement National aujourd'hui, Marc Fénault,
02:51parce que Sébastien Chenu a jugé que cette audition était un procès de Moscou
02:54qui n'avait d'autre objectif que de coller une balle au Premier ministre
02:56et en coller une autre à l'enseignement catholique.
02:58Je ne cherche pas mes ordres et ma pensée au Rassemblement National.
03:01Il n'y a pas que le Rassemblement National qui l'a dit, il y a beaucoup de gens qui se sont émus,
03:05parfois en hausse et parfois plus en off, de la façon dont s'est déroulée cette audition.
03:09Moi, ce qui me gêne, c'est que vous salissez l'honneur des gens,
03:13vous mettez le poison du doute, et après, vous voyez, le temps qu'il faut, l'énergie qu'il faut
03:17pour simplement rétablir la vérité des faits, la chronologie des faits,
03:20c'était utile que François Bayrou le fasse, parce qu'il y a un moment, ça suffit aussi.
03:25Mais je trouve, moi je vais vous dire, hier, j'ai pensé à la fin de l'audition, j'ai pensé aux victimes.
03:28Je me suis dit, qu'est-ce que ça leur a appris ? Parce que jamais les victimes n'ont dit que Bayrou était coupable de quoi que ce soit.
03:34Ils ont dit, il y a un système global qui a duré bien après Bayrou, qui a sans doute existé avant Bayrou,
03:40et qui a fait que la parole ne s'est pas libérée, les inspections n'ont pas donné les attendus.
03:44Le seul qui a demandé une inspection, je le rappelle, sur cette affaire, c'est François Bayrou.
03:48Rien avant, rien après. Et je ne fais grief à personne, c'est juste que manifestement, il y a un dysfonctionnement.
03:53Il n'est pas intervenu comme certains auraient voulu qu'il intervienne à l'époque.
03:57Même sa fille, François Bayrou, la fille de François Bayrou, Hélène Perlant, a dit dans Le Monde hier, juste avant cette audition,
04:04qu'il se débrouille, maintenant il a les épaules pour ça.
04:06Comme si, elle fait partie des victimes, Hélène Perlant, comme si elle demandait à son père de faire mieux qu'à l'époque, finalement.
04:12Non, mais je pense que c'est, il l'a d'ailleurs dit dans son audition, il y a une prise de conscience collective.
04:18Il y a 30 ans, la première circulaire qui dit qu'on n'a pas le droit de recourir à la violence en milieu scolaire, c'est Bayrou qui l'a produit.
04:24Ça veut dire qu'avant, c'était toléré.
04:27La loi qui a permis, qui a soutenu François Bayrou pour interdire les violences, ce qu'on appelle éducatives ordinaires,
04:34c'est-à-dire le droit qu'on a de donner ou qu'on avait, qu'on croyait le droit d'avoir, de donner une gifle ou une fesse à un enfant,
04:39c'est le groupe Modem qui l'a porté avec le soutien de Bayrou.
04:41Reconnaissons qu'il y a 30 ans, les sujets n'étaient pas posés de la même façon.
04:45Et donc, je trouve que c'est bien que François Bayrou ait pu éclairer cette question.
04:50J'aimerais que la Commission, à l'issue de ses travaux, j'ai des doutes, parce que vous voyez bien comment il fonctionne et comment tout ça est orchestré,
04:57mais j'aimerais qu'elle nous dise ce qui permettrait que plus jamais nous n'ayons face à nous des victimes qui disent
05:02« Mais pourquoi vous n'avez rien fait ? Pourquoi vous n'avez pas vu ? » Parce que c'est ça le sujet principal.
05:06Pour l'instant, le co-rapporteur de la Commission, Paul Vannier, estime toujours que le Premier ministre
05:11a menti. Il était ce matin sur France Info. Écoutez.
05:14François Bayrou a menti à l'Assemblée Nationale.
05:16Lorsque plusieurs parlementaires l'ont questionné très directement sur son niveau de connaissance
05:21de ces violences physiques et sexuelles à Bétarame,
05:23il a menti car hier, il reconnaît enfin être informé.
05:27François Bayrou, grâce au serment, reconnaît que ses déclarations devant les députés,
05:32devant les victimes ces derniers mois, étaient mensongères,
05:37étaient fausses, étaient inexactes des déclarations qu'il a beaucoup fait varier.
05:41François Bayrou reconnaît qu'il a menti, dit-il. Que lui répondez-vous, Paul Vannier ?
05:45Mais, pardon, je ne vais pas m'abaisser à répondre à des gens qui font un procès politique.
05:49Enfin, je veux dire, la démonstration a été faite hier, François Bayrou n'a pas menti.
05:52Il a répondu des éléments qu'il avait en sa possession.
05:55Quand on vous interroge à l'Assemblée Nationale pour dire « il y a 30 ans »
05:59et que vous ne savez pas quelle est la nature de la question,
06:01je vous mets au défi de répondre précisément.
06:03Mais vous savez bien qu'il y a un gendarme qui contredit la version de François Bayrou,
06:06une lanceuse d'alerte, ex-professeur de mathématiques,
06:08Je crois qu'il a répondu à toutes ces questions hier
06:13et toutes les précisions qui étaient utiles
06:14avec le recul qu'il a désormais de 4 mois
06:16où il a pu aller rechercher, non pas seulement dans sa mémoire,
06:20rechercher des traces écrites.
06:21Donc il faut qu'on arrête, parce que ce poison-là,
06:24ce n'est pas le poison de François Bayrou,
06:25c'est le poison politique et le poison de la société.
06:27Le poison du doute qu'on instille dans la société
06:33sur des choses qui ne sont pas vraies.
06:34J'entends bien, est-ce que vous ne craignez pas,
06:36parce que cette affaire est quand même complexe,
06:38à moins d'être plongé dans le dossier,
06:39tout le monde n'en maîtrise pas tous les ressorts,
06:43vous ne craignez pas qu'on ne retienne qu'une chose finalement,
06:45que l'opinion ne retienne qu'une chose,
06:47c'est que François Bayrou a menti ?
06:49Mais c'est exactement ce que c'est de faire la France insoumise,
06:52c'est-à-dire d'instiller ce doute.
06:54Écoutez, moi je pense que dans la vie publique,
06:55et pour la salubrité publique,
06:57il est important de rétablir la vérité,
06:59et c'est ce qu'a fait Bayrou Yerès,
07:00c'est ce qu'on va continuer de faire.
07:02Mais est-ce que j'attendais que M. Vanier dise
07:04c'est formidable, je suis d'accord avec lui,
07:07tout est à charge.
07:08Pas question de démissionner de Matignon aujourd'hui,
07:10pas question de présenter des excuses ?
07:12Mais vous plaisantez, j'espère qu'on plaisante collectivement.
07:15Les écologistes demandaient la démission de François Bayrou il y a quelques jours.
07:17De quoi est-il coupable dans cette affaire-là ?
07:21Je veux dire, il faut quand même être un peu sérieux,
07:23parce que là on est dans un sujet
07:24où on est en train de jeter à la vindicte populaire un homme,
07:28son honneur, et globalement.
07:30C'est-à-dire qu'il suffit de mettre dans l'atmosphère une accusation
07:34et ça deviendrait vérité.
07:35Et à un moment, il faut rétablir les faits,
07:37c'est ce qu'a fait François Bayrou, et je m'en réjouis.
07:38Et tout le monde a vu qu'hier, nous avions des co-rapporteurs,
07:43un co-rapporteur singulièrement,
07:45qui avait décidé, on va se dire le mot, de se faire Bayrou.
07:48Bon, il a échoué dans sa tentative.
07:50C'est essentiel objectif, se faire Bayrou.
07:51Si vous avez détecté autre chose que cela,
07:54et autre chose que de décortiquer,
07:55ce qui fait que dans un mécanisme de 40 ans,
07:58Bétharam, c'est 40 ou 50 années,
08:00quelque chose a dysfonctionné.
08:02Et dans ces 40 ou 50 années, il y a 4 années,
08:03où Bayrou est ministre de l'éducation nationale,
08:06et par ailleurs, il y a tous les premiers ministres,
08:08et les ministres de la justice, qui se sont succédés.
08:11Ça mériterait mieux, et ça méritait mieux,
08:13et je suis content que François Bayrou ait pu essayer d'élever un peu le niveau.
08:15Marc Fénaud, le référendum sur le budget envisagé par François Bayrou a été enterré par le président,
08:20lors de son émission sur TF1, Emmanuel Macron,
08:23qui s'est permis un petit recadrage institutionnel.
08:25La fiscalité, le budget, c'est une compétence du Parlement,
08:27pas un objet de référendum, a dit le président.
08:30Donc il est enterré, ce référendum sur le budget ?
08:32Je n'ai pas la même lecture que vous.
08:34Tout le monde sait que le budget...
08:35Vous pensez qu'Emmanuel Macron se félicite de cette idée ?
08:37Vous ne soumettez pas...
08:38Oui.
08:40Alors expliquez-nous pourquoi.
08:41Pourquoi ? Parce que François Bayrou n'a jamais dit qu'il soumettrait le budget à un référendum.
08:46Alors dites-nous...
08:46C'est la prérogative du Parlement.
08:48Je vous alerte sur le fait que nous avons un Parlement qui est légèrement émietté,
08:53et que nous sommes déjà à deux ou trois épisodes,
08:56où c'est par voie du 49-3 que le budget a été adopté.
09:00Là, vous répondez au président.
09:01C'est-à-dire que le Parlement a quand même une voie au chapitre de façon relative,
09:06on va dire ça comme ça, me semble-t-il.
09:08Donc la situation de blocage fait que de toute façon,
09:12le Parlement, comme il n'y a pas de majorité,
09:14c'est très compliqué de le faire passer par un simple vote.
09:17Mais la loi...
09:18Donc vous ne renoncez pas à cette idée de référendum sur les comptes publics ?
09:21Je vois bien, et d'ailleurs François Bayrou manifestement a eu raison de poser le sujet,
09:25parce que dans les choix de référendum sur lesquels les Français ont été interrogés par voie de sondage,
09:29vous avez deux sujets qui sortent en tête,
09:32la question budgétaire et la question immigration.
09:35Qu'on pose une question budgétaire ?
09:36Il y a deux voies, vous pouvez poser la question de est-ce qu'on fait une règle d'or ?
09:39Ça c'est l'article 89, il faut modifier la Constitution.
09:42Puis il y a une autre voie, c'est est-ce qu'on se met d'accord sur une trajectoire ?
09:44Le budget en tant que tel, vous n'allez pas soumettre à référendum un document qui fait 2000 pages.
09:48Il n'est pas question de ça, ça n'a jamais été ça dans l'état d'esprit de François Bayrou.
09:51Ah c'est quoi alors ?
09:52Pardon d'être offensant, mais vous ne m'avez pas écouté.
09:57Article 89 de la Constitution, vous modifiez en disant qu'il y a une règle d'or, c'est l'équilibre budgétaire.
10:01Article 11 de la Constitution, vous dites, voilà les grandes trajectoires sur les dix années qui...
10:05Trajectoire de dépense sociale, trajectoire de dépense retraite, trajectoire de dépense publique, trajectoire de dépense des collectivités.
10:12Ce n'est pas le budget, c'est les trajectoires.
10:13Donc il n'a pas enterré son idée, donc il maintient son idée.
10:14Je vous dis moi ce qui est mon point de vue, j'ai échangé avec François Bayrou sur cette question depuis.
10:22Mais depuis le début, je sais que ce n'est pas la question de soumettre le budget, mais c'est de soumettre la question budgétaire.
10:27Il faut que l'Assemblée nationale puisse se saisir du budget, en sachant un peu peut-être, je trouve que ce serait une bonne idée, en tout cas ce qu'en pensent les Français.
10:33En tout cas c'est ce qui réclame, manifestement.
10:34On vous entend Marc Fédon, vous disiez aussi avant la prise de parole du Président mardi soir, je pense que les Français ont envie d'être consultés.
10:41Ils ont dû être déçus les Français, non, après les propos du Président ?
10:44Peut-être, mais moi j'ai trouvé normal que le Président de la République, on lui aurait reproché...
10:47Il est resté très flou sur le référendum.
10:49Mais parce qu'on a besoin aussi de travailler, parce que je crois que le Président de la République n'a pas envie de faire quelque chose où on dirait c'est super fêtatoire ou c'est accessoire.
10:57Il faut trouver un chemin où on pose des questions qui ne peuvent pas passer par la voie parlementaire.
11:03D'ailleurs il a ouvert éventuellement quelques sujets.
11:06Et deux, qu'on les pose sans que ça donne le sentiment d'une manœuvre.
11:09Ça fait 8 ans qu'il parle de référendum, mais il faut encore y travailler.
11:12Ça fait... Depuis 8 ans, il a dit qu'éventuellement il se servirait de la voie référendaire.
11:18Mais vous ne savez toujours pas ?
11:19Non mais c'est pas Pavlovien, on n'est pas obligé de dire j'ai rien à dire, je fais un référendum.
11:24Le Président de la République a indiqué à la fin de l'année dernière qu'il souhaitait que les Français soient consultés sur un certain nombre de sujets.
11:30Nous sommes le 15 mai et je ne doute pas que nous cheminerons collectivement pour voir les référendums sur lesquels on peut consulter les Français.
11:37Juste, il n'y a pas de rififi au sommet de l'État parce que l'entourage du Président et la presse rapportent très souvent l'impatience d'Emmanuel Macron
11:43qui avait demandé notamment en mars à François Bayrou des propositions pour réarmer le pays.
11:47Il n'a toujours pas ses réponses.
11:50Quant aux orientations du budget, elles seront annoncées d'ici au 14 juillet.
11:55Est-ce que le Premier ministre ne prête pas aussi un peu le flanc au procès en immobilisme ?
12:00Moi je vois les textes qui ont été adoptés.
12:02Par ailleurs, vous connaissez comme moi les questions budgétaires.
12:05Vous avez déjà vu une question budgétaire et un travail budgétaire qui se voient fait à partir du mois d'avril ?
12:10Vous trouvez qu'on n'est pas plutôt très en avance de phase ?
12:12Donc il est dans les règles de l'art ?
12:14C'est quand même mieux qu'on prenne le temps et qu'on ait un travail très exploratoire en amont
12:19pour qu'on puisse documenter ce qu'il y a à faire pour le budget.
12:21Je rappelle que le budget, généralement, on en a les attendus le 15 août.
12:24Vous me dites 14 juillet, c'est très tard.
12:26Bah non, c'est juste un mois plus tôt que d'habitude.
12:27Et par ailleurs, il ne vous aura pas échappé que quand François Bayrou est arrivé, même si ça paraît anecdotique,
12:33nous n'avions pas de budget, nous en avons un.
12:34Il y avait un certain nombre de lois qui étaient en attente, loi d'orientation agricole et autres,
12:38la question du narcotrafic, tous ces textes-là ont avancé.
12:41Alors ça n'avance pas aussi vite qu'on voudrait parce qu'à l'Assemblée nationale, il n'y a pas de majorité absolue.
12:45Et donc les temps parlementaires sont beaucoup plus longs.
12:48Et ça, il faut qu'on se prenne en main à l'Assemblée nationale pour aller plus vite.
12:50Et il y a du rififié au sommet de l'État ou pas ?
12:52Il n'y a pas de rififié au sommet de l'État, enfin je veux dire, je sais que ça alimente les gazettes,
12:56mais je ne perçois pas de rififié au sommet de l'État.
12:58Merci beaucoup Marc Fénon, président du groupe des députés Modem, d'avoir répondu à François.
13:02Et merci Agathe Lombré. On se retrouve à 20h pour les informés.

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