Une crise majeure secoue actuellement le sous-continent indien, menaçant de transformer une rivalité historique en conflit nucléaire. Tout a commencé le 22 avril avec un attentat meurtrier à Pahalgam, dans le Cachemire indien, faisant 28 victimes parmi des touristes – l'attaque la plus meurtrière en Inde depuis 17 ans. Revendiquée par le Front de résistance, branche du groupe djihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, cette attaque a immédiatement déclenché une spirale d'accusations et de représailles. New Delhi pointe directement du doigt Islamabad, ravivant des tensions jamais vraiment apaisées depuis la partition de 1947.
En quelques jours seulement, la situation a dégénéré en affrontements armés le long de la ligne de contrôle au Cachemire, avant de s'intensifier début mai avec des échanges de missiles et des frappes de drones. Le bilan est déjà lourd : au moins 60 civils tués et plus d'une centaine de blessés des deux côtés de la frontière.
Si l'intervention surprise du président américain Donald Trump a permis d'établir un cessez-le-feu le 10 mai, la tension reste palpable entre ces deux puissances nucléaires. La région du Cachemire, disputée depuis plus de 75 ans, continue d'être l'épicentre d'un conflit qui pourrait, à tout moment, plonger l'Asie dans une catastrophe sans précédent.