- 14/05/2025
Regardez Le journal RTL avec Vincent Derosier du 14 mai 2025.
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00:00RTL midi, le 12-30, Céline Landreau et Éric Brunet.
00:08Et Vincent Derosier pour le journal. Bonjour Vincent.
00:11Bonjour à tous. A la une, pas de tabou pour lutter contre la surpopulation carcérale.
00:15Emmanuel Macron se lit prêt à envoyer des prisonniers à l'étranger.
00:18Expérience déjà tentée par la Belgique avec plus ou moins de succès.
00:22Un témoignage RTL dès le début de ce journal.
00:24L'un des voisins qui est intervenu hier lors de la tentative d'enlèvement en plein Paris
00:28raconte sur les images, c'est lui qui s'approche des agresseurs avec un extincteur.
00:33Au procès du braquage de Kim Kardashian, c'est le tour des accusés d'être interrogé ce matin le cycliste Guetteur.
00:39Déficit chronique, risque de fermeture.
00:41Les EHPAD publics alertent sur une crise silencieuse mais profonde.
00:47On en parle dans ce journal avec Marc Bourquin et conseiller stratégique de la Fédération hospitalière de France.
00:51La France et les Etats-Unis doivent se préparer à brandir des sanctions dévastatrices contre la Russie.
00:56menacent le chef de la diplomatie française.
00:59Pression maximum alors que des discussions sur un cessez-le-feu se déroulent demain en Turquie.
01:04Dans 20 minutes, on va revenir sur les propos du chef de l'État hier soir.
01:07Et cette idée d'une TVA sociale avec François Eccal, spécialiste des finances publiques
01:13et auteur du site Fipeco.fr.
01:17Un sujet en tout cas qui vous fait déjà réagir.
01:19Valérie a fait le 30 de 10.
01:20Bien sûr qu'il faut baisser les cotisations sociales sur les entreprises.
01:25Mais pourquoi à chaque fois, on crée et on pense tout de suite à impôts et taxes ?
01:30Voilà, la TVA sociale, c'est le truc du moment.
01:34Pourquoi on ne cherche pas plutôt des solutions ?
01:36C'est jamais possible à part mettre des impôts.
01:39Voilà, c'était une auditrice un peu en colère.
01:42Bonne journée RTL.
01:42Ça, c'est un peu la tragédie française.
01:46Le président vous a-t-il convaincu ?
01:47Êtes-vous en colère comme cette auditrice ?
01:49L'avez-vous trouvé intéressant ?
01:50Et cette TVA sociale, est-ce que c'est une bonne idée de financer notre modèle social
01:54par une augmentation de la TVA en clair ?
01:56Appelez-nous au 3210.
01:58Enfin, le DICO prend l'accent du Sud.
02:00Plusieurs mots 100% marseillais font leur entrer dans l'édition 2026 du Petit Robert qui sort demain.
02:06La météo à Marseille et ailleurs, ce sera la fin du journal.
02:09Peggy Broche, ça s'améliore.
02:10Avec moins d'instabilité cet après-midi, mais le risque d'averses orageuses se cantonne quand même au relief et sur le Nord-Ouest.
02:16Merci Peggy, à tout à l'heure.
02:18Jusqu'à 13h.
02:21RTL midi.
02:22La violente tentative d'enlèvement en pleine rue à Paris hier a été filmée.
02:26On vous l'a raconté sur notre antenne.
02:28Les images sont particulièrement choquantes.
02:30Un couple roué de coups par des malfrats cagoulés.
02:33La jeune femme qui est la fille d'un entrepreneur du secteur de la crypto-monnaie.
02:37Et puis un homme, sur les images, intervient avec un extincteur.
02:41Il le jette lorsque les malfrats prennent la fuite.
02:43Vincent Serrano l'a retrouvé, cet homme.
02:44Il s'appelle Nabil.
02:45J'ai entendu des hurlements dans la rue à l'heure où les gens accompagnent leurs enfants à l'école.
02:50J'ai compris qu'il y avait une agression.
02:51Et donc j'ai claqué ma porte.
02:52Je n'ai pas mis mes chaussures.
02:53Je suis descendu tout de suite pour intervenir.
02:55Au dernier moment, j'ai vu cet extincteur rouge.
02:58C'est le seul objet qu'il y a dans les parties communes.
03:00Je le saisis.
03:00C'était l'objet de l'urgence.
03:02Je l'ai pris.
03:03Et je me suis précipité vers l'altercation.
03:05Je vois une scène folle.
03:07Je vois ce couple que je connais avec du sang.
03:10Trois personnes déjà emmasquées.
03:11Et je vois le camion.
03:13Et je comprends sidéré.
03:14On a essayé de mettre quelqu'un dans ce camion pour le kidnapper.
03:16C'est là qu'au moment là, je le comprends en fait.
03:17Qu'est-ce que je fais ?
03:18Je jette cet extincteur.
03:19J'interviens comme je peux dans la précipitation.
03:21Vous les avez mis en fuite ces ravisseurs.
03:24Mais c'est l'homme qui a vraiment protégé sa femme.
03:26Ah oui, exactement.
03:27Qui a reçu plein de coups sur la tête.
03:28Qui n'a pas lâché sa femme.
03:31Et donc ils ont dû se dire, ça va être très difficile de l'extirper.
03:34Je pense que c'est ça qui les a fait renoncer plus que l'extincteur.
03:37Moi j'arrive, ils se disent, ça y est, le gars est coriace.
03:40Et en plus les gens vont intervenir.
03:41Tout s'arrête très vite parce que le camion part dans cette direction, vers la rue Saint-Mort.
03:45Des voisins que vous connaissez, vous avez des nouvelles de leur santé.
03:48Comment ils vont aujourd'hui ?
03:48Et je peux vous dire que le père de famille va très bien.
03:51Quand vous me dites que c'est héroïque, ça me fait excessivement plaisir.
03:54Voilà, on est solidaires entre voisins.
03:56Voilà, témoignage recueilli par Vincent Serrano pour RTL.
03:59Et pour mieux les protéger, les patrons du secteur de la crypto-monnaie Bruno Retailleau,
04:04le ministre de l'Intérieur annonce qu'il les réunira vendredi matin.
04:07Place Beauvau.
04:07Le procès du braquage de Kim Kardashian se poursuit au tribunal de Paris.
04:12Hier, la superstar a pardonné malgré le traumatisme qu'elle dit avoir subi.
04:17C'est maintenant aux accusés d'être interrogés pendant trois jours.
04:20Ce matin, c'était le cycliste Guetter, l'homme qui a également perdu les bijoux.
04:24Parmi les dix accusés, ils ne sont que deux à reconnaître les faits, Cindy Hubert, dont lui.
04:29Exactement, Eunice Abbas fait même plus que reconnaître les faits.
04:33Il a carrément écrit un livre dessus, judicieusement intitulé « J'ai séquestré Kim Kardashian » au grand désespoir de son avocat.
04:41Hier, la star américaine a grimacé quand le président lui a montré la couverture, pas très sobre il faut le dire, avec son prénom écrit en diamant.
04:48Mais elle s'est dit touchée, émue aux larmes quand l'accusé s'est finalement levée pour lui présenter ses excuses et ses regrets.
04:56Cela faisait des années qu'il attendait ce moment, explique son avocat maître du Ménil.
05:00C'était un moment très fort pour lui entre une victime et des accusés qui leur demandent en toute sincérité, en toute humanité, pardon.
05:07Cette victime ne les absout pas.
05:09Mais quand même à la fin, j'ai noté que Mme Kardashian a dit que ça allait lui donner peut-être un peu plus de paix quand même.
05:13Mais si Eunice Sabas reconnaît avoir participé au braquage, il n'est pas prêt pour autant à balancer l'exercice de vérité à ses limites.
05:21Et son interrogatoire prend des airs de slalom, note le président.
05:25L'homme de 71 ans prétend qu'il ne sait pas s'il y avait une taupe pour ce casse-nid.
05:29D'où venaient les informations ?
05:31Et ce deuxième homme monté dans la chambre de Kim Kardashian, insiste le magistrat.
05:35C'était qui ? C'est Didier Dubroc, assis juste derrière vous ?
05:38L'accusé secoue la tête, le président sourit.
05:40Et franchement, vous me le diriez si c'était lui.
05:43Eunice Sabas s'esclafe à la barre.
05:45Franchement, non, je ne crois pas, monsieur le président.
05:48Un récit de Cindy Hubert au tribunal de Paris pour RTL.
05:51RTL midi.
05:53Plus de trois heures d'émission hier soir pour Emmanuel Macron.
05:56Et cette idée mise sur la table pour désengorger les prisons en cas de besoin.
06:01Le président se dit prêt à louer des places de prison dans d'autres pays.
06:06Alors, il l'a dit dans un échange avec le maire de Béziers, Robert Ménard.
06:08Emmanuel Macron n'a pas nommé un pays en particulier.
06:11Mais l'idée, quoi qu'il en soit, n'est pas nouvelle.
06:14En Europe, plusieurs pays ont déjà tenté l'expérience.
06:16La Belgique a été la première à externaliser ces prisons.
06:20C'était aux Pays-Bas.
06:21Mais ça ne s'est pas forcément très bien passé, Léna Loison.
06:23Oui, l'idée est née en 2009 en Belgique.
06:26Contre la surpopulation des prisons, les autorités décident de louer 500 places à la prison de Tilburg,
06:31à une dizaine de kilomètres de la frontière.
06:34Mais très vite, les critiques pleuvent.
06:35L'opération est qualifiée de colonie pénitentiaire par l'Observatoire international des prisons.
06:41Car l'éloignement géographique entrave les droits et la réinsertion des prisonniers,
06:45complique les rendez-vous des détenus avec leurs avocats.
06:48La tenue d'audience en Belgique rend quasiment impossibles les visites familiales.
06:52Surtout, le projet est extrêmement coûteux.
06:54On parle de 42 millions d'euros par an, soit près de 300 millions d'euros entre 2010 et 2016.
07:01Le tout pour seulement 680 détenus.
07:04De quoi construire deux prisons neuves en Belgique, dénoncent à l'époque les syndicats pénitentiaires.
07:09L'opération prend fin en décembre 2016.
07:11Près de dix ans plus tard, toutes ces critiques semblent oubliées.
07:15Le nouveau Premier ministre a annoncé vouloir retenter l'expérience prochainement.
07:18Léna Loison, correspondante de RTL en Belgique.
07:21Le Premier ministre François Bayrou, lui, va s'expliquer cet après-midi devant la commission d'enquête parlementaire sur Betarame.
07:29Le Premier ministre qui a toujours dit n'avoir jamais été informé de quoi que ce soit.
07:33Le parquet mène l'enquête depuis un an sur environ 200 plaintes pour des faits présumés de violences,
07:38de viols dans cet établissement entre les années 70 et 90.
07:43Hier soir, Emmanuel Macron a redit avoir confiance en son Premier ministre pour répondre à toutes les questions posées.
07:48A 17h, cette audition, vous pourrez la suivre en direct, en vidéo, sur le site rtl.fr et sur notre application.
07:56Paris et Washington doivent se préparer à brandir des sanctions dévastatrices pour contraindre la Russie à cesser sa guerre en Ukraine.
08:04Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barros, le ton ce matin chez nos confrères de BFM TV.
08:09Les alliés de Kiev ont lancé, vous le savez, un ultimatum à Moscou pour accepter un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours à partir du début de la semaine.
08:17Des pourparlers sur l'Ukraine sont prévus demain en Turquie.
08:20Volodymyr Zelensky a proposé une rencontre en personne à Vladimir Poutine pour l'instant sans réponse de la part du Kremlin.
08:28La nouveauté, Émilie Beaujard en le disait, c'est que les Européens et les Américains se sont mis d'accord pour faire pression sur la Russie.
08:35Si elles refusent de négocier ce cessez-le-feu.
08:37Et oui, si Vladimir Poutine ne se rend pas à Istanbul demain, alors d'autres sanctions beaucoup plus sévères seront prises.
08:42Elles toucheront les banques russes qui sont encore dans le système bancaire international SWIFT,
08:47les pays tiers qui aident la Russie à contourner les sanctions.
08:51Et elles viseraient aussi le pétrole russe en s'attaquant aux flottes fantômes notamment
08:55et en baissant encore un peu plus le price cap, ce prix plancher imposé aux barils russes.
09:01Il est de 60 dollars aujourd'hui, un prix qui pourrait donc encore baisser, ce qui voudrait dire moins de revenus pour Moscou.
09:07Et cette fois, les Européens ne sont pas les seuls à accentuer la pression.
09:10Les Etats-Unis aussi préparent de nouvelles mesures.
09:13Un sénateur républicain dit avoir le soutien du Sénat pour imposer 500% de droits de douane
09:19aux pays qui continuent à acheter du gaz et du pétrole à Moscou.
09:22Merci beaucoup Émilie Beaujard.
09:24On marque une pause dans un instant.
09:267 EHPAD sur 10 en déficit malgré les aides exceptionnelles de l'État.
09:31C'est tout un système qui semble aujourd'hui en danger.
09:34Les établissements publics qui représentent aujourd'hui la moitié des places en EHPAD dans le pays.
09:40À 12h42 sur RTL, nous allons maintenant parler de la dépendance.
09:56Car c'est une crise silencieuse mais profonde qui menace le système de nos EHPAD publics français.
10:03C'est une véritable crise financière d'ailleurs.
10:04Qui pourrait provoquer à terme la fermeture de ces établissements qui accueillent les personnes âgées dépendantes.
10:107 EHPAD publics sur 10 sont aujourd'hui en déficit malgré les aides exceptionnelles reçues de la part de l'État.
10:16Bonjour Marc Bourquin.
10:17Bonjour.
10:17Vous êtes conseiller stratégique de la Fédération hospitalière de France.
10:20Les EHPAD publics représentent la moitié des places en EHPAD dans le pays.
10:25Aujourd'hui 600 000 pour être précis.
10:28Très implantés en zone rurale.
10:30Pourquoi vont-ils si mal ?
10:31La raison en est relativement simple.
10:35C'était des structures qui étaient généralement avec un équilibre budgétaire relatif.
10:39Mais la crise inflationniste qu'on a connue à partir du lancement, enfin du début de la guerre en Ukraine sur l'énergie, les matières premières, les produits alimentaires.
10:50Tout simplement, cette hausse des dépenses et son impact évidemment sur la masse salariale n'ont pas été compensés.
10:56En tout cas très imparfaitement.
10:58Ce qui fait qu'en 3 ans, ces établissements ont accumulé un déficit de 2 milliards d'euros.
11:03C'est important de rappeler que si le montant qui est demandé aux familles est souvent, et on le comprend, considéré comme trop élevé.
11:13Je rappelle quand même que les établissements publics qui accueillent tous les publics, y compris les plus modestes grâce aux mécanismes d'aide sociale,
11:20ont un tarif qui est plus de 1 000 euros plus bas, inférieur à celui du secteur privé.
11:26Pour un résident moyen, c'est 1 000 euros en dessous ?
11:29C'est un peu moins de 2 000 euros.
11:30C'est un peu moins de 2 000 euros contre autour de 3 000 euros pour les structures commerciales.
11:33Ce n'est pas polémique ce que je dis, c'est juste un état de fait.
11:37Et puis les structures associatives ont des coûts qui sont à peu près 2 ou 300 euros en moyenne.
11:42Tout ça c'est des moyennes supérieures au secteur public.
11:45Donc c'est le secteur public qui assure l'accessibilité économique à l'ensemble des résidents,
11:52très majoritairement, comme vous l'avez dit d'ailleurs, dans les structures, dans les zones rurales.
11:56Puisque vous parlez des tarifs depuis le début de l'année, un décret autorise les EHPAD publics et associatifs
12:02a augmenté plus facilement ce tarif qui est d'un peu moins, on disait aussi, de 2 000 euros par mois.
12:07C'est une bonne chose de pouvoir augmenter les tarifs pour les établissements publics ?
12:10Alors je ne dirais pas d'augmenter les tarifs, parce que d'abord toutes les personnes qui ne peuvent pas payer,
12:15qui sont à l'aide sociale, ça ne change rien.
12:17Les tarifs restent au même niveau qu'antérieurement, ils restent fixés par les conseils départementaux.
12:23L'idée c'est de moduler le tarif, comme on le fait pour les crèches ou pour les cantines scolaires,
12:29en fonction du revenu des personnes.
12:31Et de manière limitée, puisque en gros, la hausse de tarifs pour le tiers d'établissements
12:36qui se sont saisis de ce décret à ce stade, c'est quelques euros de plus par jour.
12:42Mais encore une fois, c'est encadré, très encadré par les conseils départementaux et par un décret.
12:49Et par ailleurs, ça tient compte du revenu des personnes.
12:51Est-ce qu'on est vraiment certain ?
12:54Vous avez évoqué tout à l'heure la crise en Ukraine, la guerre qui a fait monter le coût de l'énergie
12:59et qui a rendu les EHPAD aujourd'hui en situation de déficit.
13:04Mais est-ce qu'on est certain que c'est un problème de moyens, uniquement de moyens ?
13:08Il n'y a pas de problème de management, d'organisation.
13:11Il y a eu des aides exceptionnelles qui ont été consenties, données octroyées par l'État.
13:16Et pourtant, ça n'a pas changé.
13:17Alors, on peut toujours faire mieux, mais c'est difficile de comprendre pourquoi les établissements étaient à l'équilibre en 2021
13:25et tous déficitaires en 2024.
13:28Les gestionnaires ne sont pas devenus, du jour au lendemain, mauvais.
13:33Donc, il y a bien, et ça on l'a identifié, quand vos tarifs évoluent trois fois moins vite que vos coûts,
13:38c'est un effet de ciseau qui est assez mécanique.
13:41Et par ailleurs, effectivement, les besoins des personnes croissent, tendanciellement,
13:49parce qu'on accueille des personnes qui ont des besoins en termes d'autonomie de plus en plus importants.
13:55Et ça suppose des recrutements de personnel.
13:59Donc, si vous...
14:00Vous souhaitez quoi, aujourd'hui, pour régler le problème à court terme ? Qu'est-ce qu'on fait ?
14:04Alors, justement, parce qu'il y a une articulation entre vos deux questions.
14:07Parce que, nous, ce qu'on veut mettre sur la table, c'est qu'aujourd'hui, les cotisations sociales,
14:13les taxes sur les salaires qui pèsent sur les établissements publics sont le double de celles du secteur privé.
14:20Là, encore une fois, vous pouvez le vérifier, nous ne bénéficions pas d'abattement de charges,
14:25ce qui est le cas des établissements privés.
14:28Et les pouvoirs publics viennent de décider, de manière assez brutale, d'augmenter, tenez-vous bien,
14:32de 13 points les cotisations retraites des établissements publics.
14:36Donc, nous, ce que nous demandons, c'est, premièrement, qu'on compense ces hausses,
14:40qu'une étude soit faite, parce qu'après tout, on n'est pas obligés de nous croire,
14:44qu'une étude soit faite par les inspections de l'État, l'inspection des affaires sociales,
14:49pour documenter les écarts de coûts, de charges,
14:52et qu'ensuite, on établisse l'égalité de traitement entre les différents acteurs.
14:57C'est aussi simple que ça.
14:59Merci beaucoup, Marc Bourquin, conseiller stratégique de la Fédération hospitalière de France.
15:04La suite du journal de Vincent Derosier à 12h47.
15:07Il y avait tarpin de monde ce matin.
15:09Si vous n'avez rien compris, c'est que vous ne parlez pas le marseillais.
15:11Et il va falloir vous y mettre, parce que l'édition 2026 du Petit Robert,
15:15qui sort demain, est allé puiser son inspiration sur la cannebière, Hugo Hamelin.
15:20Exactement, trois nouveaux mots marseillais sur les 110 000 que compte le dictionnaire.
15:25Il s'agit de tarpin, qui veut dire beaucoup, de tanker, qui signifie planter,
15:28et de mon gâté, que vous connaissez tous, qui est popularisé grâce au rappeur SCH,
15:33sur le titre bande organisée.
15:35Donc à la base, mon gâté, ça veut dire mon petit chat.
15:37Médéric Gasquet-Syrus, c'est linguiste à l'université d'Aix-Marseille.
15:41C'est lui qui a conseillé le Petit Robert pour ses nouveaux vocables marseillais.
15:44Alors il y avait déjà gâté dans le sens de câlin, viens me faire un gâté,
15:48je fais un gâté à mamie, etc.
15:49Mais le sens qui est entré, c'est mon gâté, ma gâté, mon chéri, ma chérie.
15:53Toute la France entière l'a chanté et fredonné, sans pas forcément savoir ce que ça voulait dire.
15:58Le mot était déjà en train de monter, je dirais, sous les radars du Petit Robert,
16:01parce qu'il est très présent, mais là c'est sûr que ça a été la consécration.
16:04À tel point que le rappeur SCH a rencontré Géraldine Moinar du Petit Robert,
16:08il y a quelques mois, au cours de l'émission pimentée Hot Wands,
16:11et c'est elle qui l'a aidée à faire entrer sa définition dans le dictionnaire.
16:15À condition que ce soit un emploi vraiment très très courant,
16:18voire qui se nationalise comme Cagol l'a été à son temps.
16:20Comment tu le définirais ?
16:22C'est une expression désignant une personne de manière chaleureuse.
16:26Un truc genre comme ça.
16:27Oui, on pourrait le dire en langage un peu dictionnaire, appellatif, affectif.
16:31Franchement, c'est génial. Appellatif, affectif.
16:33Voilà, vous savez tout, Tarpin, Tanké et Mongaté
16:36qui viennent s'ajouter aux derniers mots marseillais qui sont entrés officiellement.
16:39que vous souhaiteriez voir dans le Petit Robert. Appelez-nous au 3210.
16:42La météo, Peggy Broch.
16:45Soleil, c'est du bon français.
16:47Oui, il n'y a pas de souci et tout le monde le comprend.
16:50On va dire cagnard.
16:50On va en profiter.
16:52On a du beau soleil, c'est vrai, sur une bonne partie du pays.
16:54Alors, on a quand même encore de l'instabilité avec des averses orageuses
16:57qui se mettent en place cet après-midi sur le nord-ouest de la Bretagne,
17:00à la basse Normandie, au pays de la Loire, avec localement de la grêle possible vers la Bretagne.
17:04Et puis ensuite, l'instabilité orageuse, elle se cantonne surtout sur les reliefs des Pyrénées,
17:08du Massif Central et des Alpes, ailleurs et de la Corse aussi.
17:11Ailleurs, on a un ciel variable, plutôt agréable et même très ensoleillé au nord de la Seine
17:15et des températures qui grimpent encore d'un cran.
17:18On est souvent entre 20 et 26 degrés au nord comme au sud, 26 à Paris, Montauban et Nîmes.
17:23Merci beaucoup, Peggy.
17:24Notre modèle social, c'est un trésor de la République.
17:32Simplement, son financement repose beaucoup trop sur le travail.
17:34Il faut aller chercher aussi de l'argent en dehors du seul travail.
17:36Donc, il y a la consommation, il y a d'autres choses.
17:39Moi, je souhaite qu'on ouvre ce chantier dans les prochaines semaines
17:41et je demande au gouvernement de l'ouvrir avec l'ensemble des forces syndicales et patronales.
17:46Emmanuel Macron, hier soir sur TF1.
17:48Financer la sécurité sociale.
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