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Ce lundi 12 mai 2025, au matin, une cinquantaine de pêcheurs azuréens se sont mobilisés devant la préfecture des Alpes-Maritimes, à Nice. Ils se mobilisent contre de nouvelles normes européennes et nationales qui selon eux vont porter atteinte à leur activité de pêche artisanale. Ils ont été reçus par le secrétaire général de la préfecture qui va porter leur message.

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Transcription
00:00Il n'y avait qu'un truc qui nous faisait nous accrocher à ce métier parce que c'était un métier de trimar, c'était la liberté, il n'y en a plus aucune.
00:07On est là ce matin parce que la réglementation et le système qui nous était imposé ne correspondent plus du tout à notre activité.
00:14On est de moins amour à écouter, de moins amour à entendre et on voudrait recréer un lien avec l'État,
00:20pas par 50 instances qui nous redistribuent des lois sur lesquelles on n'a pas notre nom à dire.
00:25On a un problème de géolocalisation, on veut nous imposer des balises qui coûtent une fortune.
00:28avec un abonnement à presque 1000 balles par an, avec un opérateur unique dont on n'a pas le choix.
00:33La balise, pareil, on n'a pas le choix, il n'y a qu'un seul modèle pour le moment.
00:37Tout ça, on appelle ça un peu, c'est considéré aussi comme des raquettes.
00:40Nous, nos clients, quand ils nous voient, ils passent sur le bord de mer, ils nous voient, ils nous téléphonent pour savoir ce qu'on a pêché, ils voient les bateaux.
00:45C'est là de sécurité, le temps qu'on déclenche un engin comme ça, on rentre à la nage.
00:49Après, il y a un problème sur les AEP, autorisation européenne de pêche.
00:53On met chaque poisson, maintenant on va avoir un AEP, c'est-à-dire que si vous n'avez pas d'AEP, vous n'avez pas le droit de pêcher ça, ça ou ça.
00:59On a un braconnage monstrueux qui déstabilise aussi la vente, puisque ça, ça s'est vendu au black et tout, dans une impunité la plus totale.
01:08Et les seuls sur qui on fait les contrôles sont les pauvres mecs qui payent des impôts, qui payent des charges, qui payent leur SAF.
01:12Le côté administratif, on nous demande de remplir des papiers, des papiers, des papiers, des papiers.
01:17On est largué complètement par nos instances.
01:19Il n'y a aucune écoute des gens du terrain, tout est décidé par l'écologie.
01:25Vous allez avoir l'UNOC là, l'UNOC, on va parler des océans, on va parler de tout ça, il n'y a que des écolos qui parlent.
01:30Il n'y a pas un pêcheur qui est convoqué.
01:31On est fatigué, on est fatigué, il n'y a plus aucune considération, il n'y a plus aucun respect.
01:38Il n'y avait qu'un truc qui nous accrochait à ce métier, parce que c'était un métier de trimar, c'était la liberté, il n'y en a plus aucune.

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