Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 07/05/2025.
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00:00On va revenir maintenant à ce PSG Arsenal. Il est 18h passé de 38 minutes. On y est bientôt.
00:07Mais on est dans 2h20. Les joueurs rentreront sur la pelouse du Parc des Princes.
00:11Alicia, ils seront accueillis par un tifo de fête folie. Après, on sera le tiseur du pourquoi et on rentrera dans la tactique.
00:18C'est ce qui est prévu. En effet, le tifo qui sera bien gardé secret jusqu'à quelques minutes avant le coup d'envoi.
00:25Mais le collectif Ultra Paris promet d'être à la hauteur de l'événement. L'objectif, c'est de faire encore mieux que l'année dernière.
00:32Je ne sais pas si vous vous souvenez de ce tifo absolument fou face au Borussia Dortmund lors de la réception du club allemand au Parc des Princes.
00:39Ce triptyque qui s'étendait sur trois tribunes avec une animation. Ça avait marqué les esprits.
00:44Il faut savoir qu'une équipe parmi le cup est spécialement dédiée à la conception de tifo. Ils sont entre 20 à 30.
00:49D'habitude, ça prend un mois à faire un tifo. Là, c'était express puisqu'ils ont commencé après qu'ils aient su qu'ils s'étaient qualifiés pour ces demi-finales.
00:57Mais c'est un boulot monstre. C'est un coût aussi. En moyenne, entre 10 à 15 000 euros.
01:02Beaucoup d'investissements humains et matériels. Donc, je pense qu'on peut s'attendre à un très, très beau tifo ce soir.
01:08Une belle ambiance. Alors, on va en reparler de ce match.
01:10PSG Arsenal. Mais avant cela, le teasing du pourquoi. Vous le savez, à cette heure, si on vous donne envie d'être avec nous,
01:15ce sera tout à l'heure. À quelle heure ? On l'avance un petit peu. Le pourquoi, 19h02.
01:20Écoutez et regardez l'enthousiasme qu'a suscité cette rencontre un peu partout sur toutes les télés.
01:27Vous ne dormez pas, par exemple. Je ne sais pas si ils vont dormir demain.
01:29Le premier et le premier, même quand vous venez, vous ne dormez pas parce que vous êtes trop excité.
01:32Mais quand vous perdrez...
01:33J'ai vu tout ce qu'il y a de plus beau dans le sport que j'aime et que je pratique depuis l'âge de mes 5 ans.
01:39Il y a tout eu dans ce match. Tout ce qu'on aime, on l'a eu. Là, comme ça, en Mondovision.
01:44Voilà. Et Thierry-Henri, Ludovico Bragnac, des légendes.
01:48Surtout Thierry-Henri. Et c'était bien. Franchement, hier, je les ai regardés.
01:52Ça donne envie. Et ce soir, ils vont être bons. Ils vont vous donner envie, évidemment, de vivre ce match en grande soirée sur la chaîne L'Équipe Giovanni.
01:57Vous avez la chance d'être au Parc des Princes. Ce soir, devant, pour le moment, dedans.
02:01Tout à l'heure, on met un match pour l'histoire parce que, certes, le PSG a fait 4 fois une demi-finale en 6 ans.
02:07Ce qui n'est pas rien. Ça commence à devenir une culture. Écrivait il y a quelques semaines Vincent Duluc.
02:11Mais en match aller-retour, ils ne l'y sont jamais allés en finale.
02:15Donc, c'est l'histoire qui peut s'écrire ce soir.
02:19Oui, totalement. Greg, c'est surtout aussi, je trouve, par rapport à la force que dégage cette équipe du Paris Saint-Germain
02:25sous le format du Final 8. Pardon. Je vais me planter là-dessus.
02:29Quand il y a eu cette finale face au Bayern, on sentait que c'était une atmosphère particulière.
02:33Un peu une ambiance de grande compétition internationale avec des stars et sans maîtrise réelle.
02:38Je trouve que c'est un vrai soir pour l'histoire du Paris Saint-Germain.
02:41Parce que si qualification il y a ce soir pour la finale de la Champions League, il y a une vraie chance d'aller au bout.
02:46Et si ce PSG est sacré, c'est une équipe, à mon sens, qui aura marqué l'histoire du Paris Saint-Germain.
02:51C'est déjà pour moi la plus belle de l'ère Qatari.
02:54Et ça sera peut-être une des plus belles campagnes de Ligue des Champions sur l'histoire récente.
02:59Parce qu'il y a tout eu, de la dramaturgie.
03:01Bref, cette équipe, elle ne laisse personne insensible.
03:03Et elle cherche une deuxième finale à disputer, cette équipe du Paris Saint-Germain.
03:07Elle a essayé d'en disputer tellement, finalement, depuis l'arrivée de QSI.
03:11C'est une finale de Ligue des Champions.
03:13Giovanni en a parlé depuis leur arrivée QSI en 2011 face au Bayern Munich.
03:18La quatrième demi-finale, c'est pour ce soir.
03:19Et c'est sur 130 matchs disputés par le Paris Saint-Germain en Ligue des Champions
03:24depuis l'arrivée du nouveau propriétaire.
03:26Et même pour marquer l'histoire, puisque c'est la question que l'on se pose,
03:30dans l'histoire du football français en Ligue des Champions,
03:32il n'y a eu que sept finales en 70 ans d'existence.
03:35C'est une rareté.
03:36Donc on espère que ce Paris Saint-Germain va y arriver.
03:39Et une seule victoire sur ces sept finales disputées,
03:42peut-être qu'il y en aura une huitième face à l'interminal pour le Paris Saint-Germain.
03:45Et puisque vous parlez d'histoire, je répète ce que j'ai dit tout à l'heure,
03:47mais c'est vrai que ça a circulé, j'imagine,
03:48dans tous vos groupes WhatsApp, entre amis,
03:50c'est sur des choses que vous avez peut-être entendues,
03:52l'histoire ferait un clin d'œil à l'OM,
03:54puisque la seule victoire française,
03:56c'est un club français, à Munich, face à Milan,
04:00mais évidemment, tout est en miroir,
04:01parce que ce n'est pas le même stade de Munich,
04:02il n'était pas construit,
04:03ce ne serait pas le PSG, pas Marseille,
04:06et ce ne serait pas le Milan-Lacé Méditer,
04:07mais en ville, en Israël.
04:08Et on n'est qu'en demi-finale.
04:10Et là, pour le moment,
04:10bien sûr, Raymond, mais là, je suis obligé de me projeter.
04:12Non mais Raymond, regardez, je vais vous dire,
04:14mais rigolez pas, regardez, vous êtes au stade,
04:17vous savez quoi, sortez une poêle, sortez une merguez,
04:20vous avez l'odeur de la merguez à la maison,
04:21vous êtes devant le Parc des Princes,
04:23vous êtes avec nous, on vit, voilà,
04:25ça pue le foutre, Raymond, là !
04:26Tout le monde en rêve, tout le monde en a envie,
04:28mais bien sûr !
04:29On est en demi-finale.
04:31Alors qu'est-ce qu'on fait ?
04:32Vous voulez me raconter ?
04:33On raconte des blagues.
04:34Allez, on raconte des blagues et on ne se projette pas, Raymond.
04:37Vous m'empêchez de faire mon métier.
04:38Sentez la merguez, regardez, là.
04:39Et l'oignon ?
04:41Sentez l'oignon, là ?
04:41Se projeter sur la demi-finale et sur le marguez,
04:43je suis d'accord,
04:44mais se projeter sur la finale et comparer avec...
04:46J'ai dit pour, ce serait ça.
04:48Je ne me projette pas.
04:49Non, là, on sait.
04:50Non, mais là, c'est factuel.
04:53Munich, Milan, équipe française,
04:55si ça gagne, c'est tout ce que je dis.
04:57Je dis si ça gagne.
04:57On a le droit de rêver un peu, quand même.
04:59Expliquez-lui, parce que vous êtes beaux ce soir,
05:01encore plus beaux que d'habitude.
05:02Expliquez à Raymond pourquoi c'est un match
05:05pour marquer au moins l'histoire du PSG.
05:06Ce n'est pas que l'histoire du PSG,
05:07parce que je trouvais très bien le tableau sur...
05:09C'est une émotion nationale,
05:11parce qu'on est sevrés quand même,
05:12on est sevrés d'émotions globalement
05:14dans l'histoire des Coupes d'Europe,
05:15parce qu'on est souvent passés à côté de la plaque.
05:19Et puis, cette finale quand même,
05:21quand tu vois le ratio,
05:22une seule victoire,
05:23tu te dis, bon, quand tu es nul,
05:24tu en prends au moins deux, quoi.
05:25On n'en a pris qu'une, quoi.
05:27Donc on est très nul, alors.
05:28Hein ?
05:29Pour moi, en fait, je trouve ça affligeant, quoi, en fait.
05:31Quand tu vois le nombre de compétitions qu'il y a eu,
05:34le nombre de...
05:3670 ans.
05:37Et puis la puissance, quand même.
05:38C'est la France, quoi.
05:39Il veut dire, bon, je veux bien qu'on ne s'enflamme pas,
05:41qu'on ne soit pas arrogant,
05:42qu'on ne soit pas suffisant,
05:42mais tu n'as pas le droit de prendre deux Coupes d'Europe
05:44seulement dans toute ton histoire.
05:45Tu n'as pas le droit.
05:46Et d'en disputer finalement que sept.
05:48C'est ça aussi.
05:48Parce que là, on n'est pas sur la projection d'une victoire finale.
05:51C'est seulement sept finales disputées par les clubs français.
05:52Oui, et puis non,
05:53mais il y a un truc que moi, je trouve,
05:54et je vous en parlais tout à l'heure,
05:56c'est la façon dont les gens réagissent.
05:59Moi, je ne me rappelle pas que Monaco a emmené les foules...
06:02Ah, la campagne.
06:04Quand Bappé arrive,
06:05ou la campagne Julie Rotten.
06:07Je ne me rappelle pas,
06:08mais tu vois, elle ne me marque pas.
06:10Pourtant, la finale m'a marqué.
06:11La campagne Julie Rotten,
06:13c'est quelque chose.
06:15Là, tu as vraiment quelque chose.
06:16Mais surtout,
06:17il y a surtout un truc qui est quand même,
06:19pour moi, primordial.
06:20C'est que le club de la capitale
06:21est un club qui n'est pas aimé en France.
06:25C'est clair.
06:26Vous ne pouvez pas me l'enlever, ça.
06:27Dans tous les pays,
06:27tu as des clubs qui ne sont pas aimés.
06:28Non, mais ça ne fait rien.
06:29Pour différentes raisons.
06:30Oui, mais ça ne fait rien.
06:31Aujourd'hui, en France,
06:32c'est eux qui vendent le plus de maillots.
06:33Mais non, mais c'est ce que je veux dire.
06:35Mais ce n'est pas un club qui a été soutenu depuis...
06:37Disons qu'à Marseille et Bordeaux,
06:38ce n'est pas tout à fait le club préféré.
06:40Il y a des rivalités, d'ailleurs.
06:41Le clubisme, c'est sympa aussi.
06:43Oui, mais j'entends bien.
06:44Non, mais ce que je veux vous dire,
06:45c'est qu'au niveau national,
06:46je pense que Marseille,
06:47à l'époque,
06:47Marseille était quand même supportée nationalement.
06:49Il y avait...
06:50Si, il y avait une envie,
06:51il y avait quelque chose qui se passait.
06:53Et ça t'étienne.
06:54Moi, je peux vous dire qu'à Bordeaux,
06:56je n'ai pas des potes
06:56qui étaient spécialement pour Marseille.
06:57Oui, mais vous, Bordeaux,
06:59vous pensez...
06:59Benoît, vous étiez pour Bordeaux,
07:01vous pensez pas au reste.
07:02Non, mais je trouve qu'on fait des débats
07:05sur le clubisme.
07:06Moi, je trouve que ce n'est pas grave
07:06de ne pas supporter le club français.
07:08Moi, je trouve que ce n'est pas grave.
07:09Tant qu'on est dans les limites
07:10et pas à la rage,
07:11tant qu'il n'y a pas de haine,
07:12ça me va.
07:13Mais on fiche que les gens
07:13ne soient pas supporters.
07:15Non, mais Greg,
07:16quand t'arrives dans des moments
07:16comme ça aussi forts,
07:18aussi...
07:18Ah ben si, quand même !
07:19Non, mais vous voyez,
07:19moi, je n'ai pas une appétence particulière
07:21parce que...
07:22Alors, Raymond est là,
07:23donc du coup,
07:23j'en remets une couche.
07:24Mais Lyon...
07:24Mais quand Lyon...
07:25Moi, j'étais fou qu'il ne siffle pas
07:26sur Nîle-Marc
07:26parce que vous me parlez de campagne.
07:28Il y a des clubs
07:28parce qu'il y a des joueurs
07:29qui vous excitent,
07:30qui vous...
07:31Je vois bien
07:32ce petit milieu-là,
07:33les trois milieux,
07:34le milieu du PSG vous plaît
07:35plus que tout, par exemple.
07:36Et que ça vous a fait
07:36changer de regard sur eux.
07:38Mais complètement.
07:38Mais c'est l'équipe
07:39qui me fait changer son regard.
07:41C'est parce que je prends du plaisir
07:42à les regarder.
07:43Et comme à un moment donné,
07:44j'ai pris du plaisir
07:44à pouvoir regarder Monaco,
07:46voir Saint-Étienne.
07:47Ça, j'entends.
07:48Ça, c'est important.
07:49Parce que tu prends du plaisir.
07:50Tout à coup,
07:50il se passe quelque chose.
07:52Et ça, c'est une analyse.
07:52Ce que je veux dire,
07:53c'est que je crois
07:54qu'on n'a pas besoin
07:54d'imposer aux supporters marseillais
07:56de leur dire
07:57ce soir, si vous n'êtes pas
07:58pour le PSG,
07:58vous êtes un mauvais Français.
07:59Ce n'est pas vrai.
08:00Ce n'est pas ce que je vous ai dit.
08:01Je pense que de même,
08:03les gens,
08:04sauf les vrais purs et durs
08:05qui sont supporters le club,
08:06je ne discute pas.
08:06Oui, ils peuvent se dire
08:07que les gens se libèrent.
08:08Oui, je suis d'accord.
08:09Vous parlez du PSG.
08:10Moi, je trouve ça génial.
08:11Il n'y a même pas la télé.
08:12Comment ?
08:13Si, mais ils ont le maillot d'Arsenal.
08:14Oui, Marseille.
08:15Pas tous.
08:16Mais si, ils la regardent.
08:17Giovanni, vous voulez réagir
08:18à tout ça ?
08:18Bien sûr qu'ils la regardent.
08:20Ils la regardent.
08:23Olivier a totalement raison
08:24quand il parle
08:25sur le territoire français.
08:26C'est vrai que c'est assez saisissant.
08:27Moi, ce qui m'a frappé aussi,
08:28Greg, sur cette campagne,
08:29c'est la manière
08:30dont les médias
08:31et même les entraîneurs
08:32ou les joueurs étrangers...
08:34Alors, on a beaucoup fait
08:34l'Angleterre, c'est vrai,
08:35entre Liverpool,
08:36Birmingham et Arsenal.
08:39Mais le regard sur ce PSG,
08:40il a totalement changé.
08:42Il n'y a plus la même hostilité.
08:43Il y a une forme de respect.
08:44Avant, c'était énormément décrié
08:45sur le côté argent.
08:47Qatar, la personnalité
08:48de Nasser Khalaifi
08:49et ses stars aussi agacées.
08:51Là, tout le monde
08:51a été bluffé
08:52et beaucoup de gens
08:53apprécient cette équipe parisienne,
08:54même chez nos meilleurs
08:55ennemis anglais.
08:56Et puis, on sent aussi
08:56l'excitation dans la presse du jour.
08:59On sent tout l'enjeu
09:00autour de cette demi-finale,
09:01que ce soit en France
09:02ou à l'étranger.
09:03Destination finale,
09:04c'était en une de votre journal.
09:06Très belle une.
09:06Avec, intéressant,
09:07Donnaroma au centre,
09:08comme s'il allait jouer
09:09l'élément, le rôle principal
09:11peut-être ce soir,
09:12le gardien italien
09:12du Paris Saint-Germain.
09:14Très belle une,
09:14je trouve, du Parisien.
09:15Emmenez-nous en finale
09:17avec cette photo
09:17de Luis Enrique
09:18comme un gourou
09:19qui emmènerait comme ça
09:20son équipe,
09:21l'entraîneur charismatique
09:22du Paris Saint-Germain.
09:23Qu'est-ce qu'on a ?
09:24On a PSG Arsenal.
09:25Rendez-vous avec l'histoire
09:26pour le Figaro
09:27avec, je cite,
09:28un Paris Saint-Germain
09:29qui impressionne l'Europe.
09:31Le Monde a choisi
09:32de titrer sur Donnaroma.
09:33Encore lui,
09:34de maillon faible
09:35à super-héros
09:36du Paris Saint-Germain
09:37en Ligue des Champions.
09:38Cette interview
09:38d'Alain Roche
09:39pour West France,
09:40l'ancien joueur
09:40du Paris Saint-Germain
09:42confiant depuis Liverpool.
09:43Je les vois aller au bout.
09:45Et puis en Angleterre,
09:46on veut y croire.
09:47On croit à la magie
09:49en une du Daily Express
09:50pour reprendre les propos
09:51de Declan Rice
09:52en conférence de presse.
09:54Aussi,
09:54on prévoit un match de fou
09:55avec cette une explosive
09:56du Mirror Sport.
09:58Insane !
09:59Vous l'avez le jeu de mots ?
09:59Excellent jeu de mots.
10:00Insane !
10:01Je l'ai.
10:02Insane, la scène.
10:04Merci.
10:05Avec aussi un peu de pression,
10:07il faut savoir,
10:07même peut-être beaucoup
10:08sur les épaules
10:09de Mikel Arteta,
10:09l'entraîneur des Gunners,
10:10le plus grand match
10:11du règne d'Arteta
10:13à titre le Daily Télégraph.
10:14Et puis une demi
10:15qui fait aussi beaucoup parler
10:16en Espagne
10:17avec ce duel
10:18d'entraîneurs 100% espagnols.
10:20Une demi-finale d'auteurs
10:21avec deux entraîneurs
10:23qui ont su élever
10:24leurs clubs respectifs.
10:25On sent là toute l'attente.
10:27De toute façon,
10:28on y est.
10:28C'est une demi-finale
10:29de Coupe d'Europe,
10:29évidemment à tout ça.
10:30Et c'est vrai
10:31qu'on se réjouit.
10:32L'an dernier,
10:32je ne dis pas que c'était
10:33le hasard qu'ils sont en demi,
10:34ça serait faire injure
10:36à leur parcours.
10:37Mais il y a eu,
10:38évidemment,
10:39ils sont sortis Barcelone,
10:40mais il y a eu ce carton rouge
10:41où on se dit
10:42je ne veux pas diminuer
10:44mais dans l'esprit des gens
10:45ça marque un peu moins.
10:47La Real Sociedad,
10:48ce n'est pas Liverpool
10:49en huitième de finale.
10:51Là, cette année,
10:51on sent qu'il y a vraiment
10:52le mot d'épopée
10:53parce qu'il y a des gros clubs,
10:55des gros scénarios
10:56et des beaux gestes de foot.
10:58Même sans parler du PSG,
10:59je trouve que cette campagne européenne
11:01amène beaucoup de joie.
11:04J'ai beaucoup de potes
11:06qui me disaient
11:07là, sur le dernier carré,
11:10le quart de finale,
11:11on avait envie
11:12de regarder les matchs.
11:14Les affiches sont un peu nouvelles.
11:16Non, mais on se donnait
11:16tous rendez-vous
11:17parce qu'en fait,
11:17il y a du jeu,
11:19il y a des beaux joueurs
11:21et du côté du Paris Saint-Germain,
11:23en fait,
11:23cette équipe,
11:24elle rassemble.
11:24Je vois de plus en plus
11:25les gens qui étaient
11:26un peu hostiles
11:27à cette équipe du Paris Saint-Germain.
11:28Aujourd'hui,
11:29me parlent du Paris Saint-Germain,
11:31me parlent du collectif
11:32que Louis-Saint-Germain a créé.
11:34On a oublié l'argent,
11:36l'écrasante domination.
11:37Exactement.
11:38Et on parle aussi
11:38de jeu avec cette équipe
11:40du Paris Saint-Germain,
11:41on parle de plaisir aussi.
11:42Il y a beaucoup de gens
11:42qui me disent
11:42qu'on prend du plaisir
11:43à regarder cette équipe
11:44du Paris Saint-Germain.
11:46Beaucoup de gens me disent
11:46que je ne suis pas forcément
11:47supporter,
11:48mais aujourd'hui,
11:49je prends plaisir
11:50à regarder cette équipe
11:51et forcément,
11:52on se prend au jeu
11:52et on a envie
11:53qu'elle aille en finale,
11:54tout simplement.
11:55On peut faire
11:55une petite parenthèse argent
11:56parce que je sais
11:56qu'on ne parle plus
11:57argent aujourd'hui,
11:59mais cette demi-finale
12:00est quand même vitale
12:01et importante
12:01pour le Paris Saint-Germain.
12:02On voulait vous montrer
12:03quand même ces chiffres
12:04parce qu'en cas de qualification
12:05pour la finale,
12:06ça rapporterait 30 millions d'euros
12:07à cette équipe
12:08du Paris Saint-Germain.
12:09Billetterie plus dotation UEFA
12:12et pour l'instant,
12:14on rappelle que le Paris Saint-Germain
12:15a touché 119 millions d'euros
12:17sur cette campagne européenne.
12:18Donc on rajouterait...
12:19Plus que les droits télé
12:19de l'année prochaine
12:20pour tout le monde.
12:20Donc ce match,
12:21il a aussi un enjeu
12:22très important,
12:23peut-être aussi
12:23dans la construction
12:24de cette équipe
12:25que veut construire
12:26Louis-Sénérique
12:27s'il veut encore apporter
12:28des choses à cette personne.
12:29Là, à présent,
12:30c'est 119,4 millions de plus
12:31que les prochains droits télé.
12:32C'est déjà...
12:33C'est pas mal.
12:34Mais c'est vrai,
12:34on prend du plaisir.
12:36Raymond et Nabil,
12:36tous les deux,
12:37en une petite minute,
12:38à aller voir jouer.
12:38Moi, vite,
12:39j'aimerais vraiment
12:40que Paris gagne ce match-là
12:43parce qu'il finirait
12:43premier du championnat anglais.
12:45Oui, c'est vrai.
12:45Et comme ça,
12:46on arrêterait de nous gonfler
12:46avec le championnat anglais.
12:48On les a tous éliminés.
12:49C'est un peu leur destin.
12:52Et derrière,
12:53en plus pour vous,
12:53des Italiens.
12:54Alors là,
12:55Raymond,
12:55c'est entrée,
12:56plat, dessert,
12:57Minervis Café.
12:59En fait,
13:00vous auriez encore la moustache,
13:01vous pourriez vous la friser.
13:03Nabil,
13:03un dernier mot,
13:04en 30 secondes,
13:04le jeu de ce PSG.
13:06C'est vrai qu'il y a eu
13:07des grands joueurs,
13:08peut-être même
13:09des plus grands joueurs.
13:10Il y a eu des séquences
13:11de jeux magnifiques,
13:12mais là,
13:12c'est cohérent.
13:14Là,
13:14c'est un environnement pacifié.
13:16Surtout,
13:17il y a moins de toxicité,
13:19c'est moins ostentatoire.
13:21On est moins sur les joueurs.
13:22On est plus,
13:22globalement,
13:23sur le collectif.
13:25Et puis,
13:25on sent une bande de copains aussi.
13:26on sent qu'ils s'entendent bien.
13:28Ils se râlent dessus sur le terrain.
13:30C'est bon signe.
13:31Les gens sont sensibles à ça.
13:32On ne leur fait pas à l'envers.
13:34Quand on sent que ça ne s'entend pas bien,
13:36on le sent.
13:37Et quand on sent
13:38qu'il y a une vraie cohésion,
13:40les gens adhèrent plus facilement.
13:43En fait,
13:43ce que je me dis,
13:44au final,
13:45c'est vrai que c'est un peu...
13:46Il y a une forme
13:47de distance émotionnelle,
13:48parce qu'en fait,
13:50quand c'était programmé,
13:51ce n'est pas arrivé.
13:52Et là,
13:52au final,
13:53ce n'est pas programmé
13:54et ça va peut-être arriver.
13:55Ça pourrait être une belle histoire.
13:58Ce qu'on appelle
13:59journalistiquement
13:59une belle histoire.
14:00Ça ne veut rien dire.
14:01S'il n'y a pas de moche histoire,
14:02c'est une belle histoire.
14:03Si, il y en a.
14:03Je peux témoigner.
14:04C'est mieux qu'une affaire à suivre.
14:06Giovanni Casteldi,
14:07vous êtes toujours devant le parc
14:08avec des drapeaux
14:09et de l'ambiance.
14:13Exactement, Greg.
14:13C'est vrai qu'on a un peu
14:14serré la vis côté PSG.
14:16Ça se voit.
14:17Mais juste pour vous dire
14:18qu'il y a ces drapeaux
14:18qui sont partout autour du stade.
14:20Et vous montrez une nouvelle fois, Greg,
14:22preuve que c'est quand même
14:23un soir extrêmement important.
14:24Vous allez voir sur les images
14:25de Jérémy Janningrou
14:26les gens qui n'arrêtent pas
14:28d'affluer
14:28pour attendre le quart
14:29du Paris Saint-Germain.
14:30Ça sera dans une petite heure.
14:31Ça sera à vivre en direct
14:32dans votre émission, Greg.
14:34Mais voilà,
14:34beaucoup, beaucoup, beaucoup
14:35d'attentes
14:35et déjà pas mal de monde.
14:37Merci Giovanni.
14:38Ça monte, ça monte, ça monte.
14:40Et on vous demandait
14:41si c'était un match
14:41pour l'histoire.
14:42Même Ronaldinho
14:43est d'accord avec nous
14:44puisque regardez
14:45ce qu'il a tweeté aujourd'hui.
14:46L'ancien Ballon d'or.
14:48Une journée
14:48pour marquer l'histoire.
14:50Allez Paris.
14:51Alors, Ronaldinho
14:52qui a mis à peu près
14:52le même tweet
14:53pour le Barça.
14:54Mais voilà,
14:54c'était bien.
14:55Hier, il avait mis du coup.
14:56Oui, hier.
14:58Sinon, c'est qu'il y a
14:59un problème de Google Trad.
15:00Sinon, il n'a pas suivi
15:01le match de vous.
15:01Il n'a pas intérêt
15:02d'être chanois.
15:03Allez, le petit filet.
15:05Antoine Pinault
15:06va venir nous faire rire
15:07dans quelques minutes.
15:08Et puis, le pourquoi.
15:09Pourquoi c'était
15:09la confrontation du siècle,
15:11cet Inter-Barça.
15:12Et puis, on le jouera également
15:13et on se plongera
15:14dans ce PSG Arsenal.
15:16A tout de suite.
15:16Sous-titrage Société Radio-Canada