Jean-Claude Dassier : «L'Etat a démissionné sur tellement de points.»

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Jean-Claude Dassier : «Penser que la situation puisse revenir au calme, qu'il n'y ait plus de délinquance, de trafic, de drogue, c'est rêver éveillé. L'Etat a démissionné sur tellement de points.»

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00:00– Disons que c'est un demi-succès, mais que la tâche était très, très difficile.

00:05– C'est quoi la partie de succès ?

00:06– Il a raison, la partie de succès c'est qu'il a fait des choses quand même,

00:09notamment depuis qu'il est gardé Sceaux aussi.

00:12Bon, simplement, penser que la situation puisse revenir au calme,

00:18qu'il n'y ait plus de délinquance, qu'il n'y ait plus de trafic, de drogue notamment,

00:24c'est rêver éveillé.

00:25Alors peut-être qu'il n'a pas fait tout ce qu'il fallait

00:27et que M. Darmanin est coupable, mais bien avant lui,

00:32des dizaines et des dizaines d'années avant lui,

00:34on a laissé filer la situation de la sécurité dans ce pays.

00:38L'État a démissionné sur tellement de points que la liste en serait trop longue.

00:42Donc franchement, bon, que M. Tanguy qui fait de la politique,

00:45et il a bien raison, prépare l'élection ou de M. Retailleau,

00:50ou de M. Kevin Bardella, ou de…

00:53– Kevin Bardella, Jordan Bardella.

00:55– Jordan, oui, c'est pareil, Kevin.

00:56– J'ai dit que Kevin, c'est mieux.

00:58Et je trouve que c'est plus moderne et c'est plus américain.

01:00– Jean-Claude, il s'appelle Jordan, il s'appelle Jordan Bardella.

01:02– Je veux dire que tout ça…

01:03– Vous savez que c'est la spécialité…

01:03Attends, je dis juste pause parce que personne ne le ferait mal.

01:06Je dis que c'est la spécialité de Jean-Claude.

01:07J'ai travaillé un an à ses côtés, il était assis à côté de moi,

01:10il m'appelait Gaspard.

01:11Donc je veux juste dire que Jean-Claude fait ça avec tout le monde.

01:13– Est-ce que ça vous voit bien, Gaspard ?

01:14– Allez-y, Jean-Pierre.

01:14– Donc voilà, la situation est effectivement dramatique,

01:17en effet dramatique dans ce pays.

01:20C'est pour une part de la faute sûrement du ministre de l'Intérieur de l'époque,

01:25mais bien d'autres l'ont précédé avant lui.

01:27– Sous-titrage ST' 501

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