Avec une trentaine de sélections en équipe de Palestine, Natali Shaheen est une star du football féminin dans son pays. Nos partenaires de VD News l’ont rencontré en Italie où elle vit désormais.
Une vidéo réalisée dans le cadre de Sphera Network, un réseau de médias indépendants européens.
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00:00Je suis Nathalie Shaheen, je viens de la Palestina, je suis une calciatrice.
00:07Dans maît, j'étais l'unique femme qui joue à calce.
00:11J'étais contentissime, mais au même temps j'avais peur,
00:14car j'avais dû traverser au moins deux checkpoints,
00:18car c'était sous l'occupation israélienne.
00:21Comme palestineuse, la résistance est importante,
00:25donc nous résistons jusqu'à la fin,
00:28afin que nous n'avons pas nos droits comme toutes les personnes dans le monde.
00:35Dans cette vidéo, vous allez découvrir le parcours incroyable de Nathalie Shaheen,
00:40la star du football féminin en Palestine.
00:42Nathalie est née à Jérusalem et elle a grandi à Jericho, en Cisjordanie.
00:47En 2005, à 15 ans à peine,
00:49elle fait partie de la toute première équipe féminine de Palestine.
00:52Aujourd'hui, elle compte une trentaine de sélections.
00:55Mais elle a quitté la Palestine pour faire ses études en Italie.
00:58Elle vit en Sardaigne, où elle passe son doctorat
01:01et où elle continue à jouer au football, bien sûr, en 5ème division.
01:05Dans le reportage que vous allez voir,
01:07elle raconte son parcours de pionnière du foot palestinien.
01:10Elle nous parle des checkpoints sur le chemin de l'entraînement,
01:13des affrontements avec la police israélienne
01:16et des dizaines de milliers de morts palestiniens depuis le 7 octobre 2023.
01:20Cette vidéo a été réalisée par Vidi News.
01:23C'est un média italien avec qui Street Press collabore depuis plusieurs années
01:26dans le cadre de Sfera, un réseau de médias indépendants européens.
01:30Voilà, je vous souhaite un bon visionnage
01:32et n'oubliez pas de vous abonner pour ne pas manquer nos prochaines vidéos.
01:36J'ai commencé à jouer au football à 6 ans
01:43avec mes compagnies de classe.
01:45Dans la lecture de l'éducation physique,
01:48après la scuole, dans ce camp de l'éducation,
01:50où j'étais à jouer.
01:52Depuis 6 à 12 ans, il n'existait pas le football féminin.
01:56Dans ma ville, j'étais l'unique femme qui joue au football.
01:59J'étais au football et j'avais pas aimé
02:00J'étais à jouer au football.
02:01J'étais la personne et j'avais pas aimé
02:03J'étais à jouer à iscrivain à l'éducation,
02:04J'étais à jouer au football.
02:06J'étais à jouer à l'éducation.
02:08et j'ai continué à jouer à calce, c'est devenu majeur.
02:14Quand j'avais 13 ans, j'ai commencé à formuler des équipes féminines dans les grandes villes.
02:20Une équipe de Ramallah m'a contactée pour jouer avec eux.
02:24J'étais contentée, mais au même temps, j'avais peur,
02:28car j'avais dû traverser au moins deux checkpoints,
02:32de Jericho et de Ramallah.
02:34Le checkpoint est un poste de bloc israélien,
02:37où tu te contrôl,
02:39avec la voiture ou avec les pieds.
02:42À chaque entrée d'une autre ville,
02:44à chaque entrée d'une autre ville,
02:46c'est un checkpoint.
02:47Tu te fermes, tu te demandes la carte d'identité,
02:50tu te demandes ce qu'il y a dans la voiture,
02:52ce qu'il faut faire.
02:54Ou quelquefois,
02:56tu te quittent ce checkpoint,
02:58tu ne peux pas aller,
03:00ou tu te le quittent pendant une heure,
03:02ou trois heures,
03:04et ils décident,
03:05et donc ça créa une sorte de traficier
03:08incroyable.
03:09Une fois, dans une soirée,
03:11j'avais dû aller à l'allonnement,
03:13c'était un traficier incroyable,
03:15donc j'ai décidé de descendre
03:17par le taxi,
03:18pour traverser ce checkpoint à pied.
03:20Plus je me suis arrivé,
03:21j'ai plus de bruit,
03:22j'ai plus de bruit,
03:23à maire,
03:24à maire,
03:25des soldats israéliennes,
03:27ils lanciaient des bombes de gaz.
03:29Et puis à maire,
03:30à maire,
03:31c'est des ragazes palestineses,
03:33pour protéger leur camp profonde,
03:35et ils lanciaient des sasses.
03:38Je suis arrivée à la centre,
03:40entre eux.
03:41Après qu'ils lanciaient des bombes de gaz,
03:44une d'entre elles s'est éplée
03:46à moi,
03:47donc je ne pouvais respirer,
03:49j'étais là cremant tout le temps.
03:51J'étais vraiment mal,
03:52je ne pouvais pas entrer dans la voiture,
03:54parce que tous les gens étaient pleins.
03:57Et puis,
03:58un garçon d'un camp profonde,
04:00m'a vu,
04:01m'a vu que c'était une garçon d'un seul,
04:04et puis j'étais la cremant,
04:06donc lui est venu vite,
04:08m'a ch appelé,
04:10et m'a dit,
04:11«Sale, sale, sale! »
04:12Donc,
04:13j'ai sauvé avec lui.
04:15J'ai sauvé avec lui.
04:20L'occupation israélienne
04:22m'a négata tantissime choses.
04:24La première chose,
04:25je suis arrivée à Jerusalem,
04:28dans lequel je suis née,
04:30je ne peux pas aller,
04:31seulement avec un permis
04:33d'Israélien,
04:34qui nous donne quand ils veulent,
04:36parfois,
04:37durant la Pasquale ou le Natale.
04:40Parfaitement,
04:42ou de semenir d'une ville à l'autre n'est pas possible
04:47parce qu'il y a un check point où tu as besoin d'aller pour un travail
04:52ou quand tu es malade que tu dois aller pour une visite à l'hôpital
04:57ou surtout si tu as une personne qui est vraiment mal,
05:00il faut faire une operative.
05:02Tu es tratté comme une autre personne,
05:05donc tu n'as pas la priorité de passer avant.
05:08Nous n'avons pas le droit d'avoir un aeroport.
05:11Parfait que je suis palestinienne,
05:13je ne peux pas arriver au Mare du Méditerrané
05:16parce que c'est sous l'occupation israélienne.
05:18Pour moi, c'était la première fois en Sardinien.
05:31Comme palestinienne, la résistance est importante.
05:36Nous sommes nés avec la résistance.
05:39Sans la résistance, nous ne pouvons pas obtenir rien.
05:44Donc nous résistons jusqu'à la fin,
05:47afin que nous n'avons pas les nos droits,
05:50comme toutes les personnes dans tout le monde.
05:53on voit une vie du monde.
05:55Qu'est-ce qui c'est une vie ?
05:58Aujourd'hui la vie est vraiment beaucoup plus difficile que encore avant.
06:06Ils ont été massacrés, uccisé, éliminé.
06:1048 000 animaux.
06:12Ce ne sont pas de nombreuses, mais de personnes.
06:14Ce sont des humains.
06:16Ce sont vraiment des personnes comme tout le reste du monde.
06:21Et personne ne peut arrêter ce suicide.
06:23La vie est vraiment changée.
06:25Ce sont des personnes qui habitent lì.
06:28Nous, je suis aussi loin.
06:31Mais nous ne réussissons pas de regarder les novités,
06:35de regarder tout ce qui se passe.
06:37Et cela nous permet vraiment de la tristeza, de la rabie.
06:41Et aussi, vraiment, psychologiquement, tout le temps, on ne peut pas dormir la nuit.
06:48Je suis toujours preocupée,
06:50pour la famille, pour les personnes que je connais, les amis ou les personnes que je ne connais pas.
06:56Je me manque beaucoup la maison.
06:57Je me manque beaucoup aussi la famille, surtout les amis, les personnes avec qui j'ai condivisé la vie.
07:07Je suis heureux de retourner à la maison.
07:10Je suis heureux de retourner à la maison.
07:11Je suis heureux de retourner à la maison.
07:12Je suis heureux de retourner à la famille, de les amis.
07:16Mais surtout, pour faire des projets sportifs pour les femmes, pour les filles, pour les filles.
07:22Pour les filles et les filles.
07:24Pour leur espérance,
07:26car, à travers le sport, on peut-être avoir des portes.
07:30On peut avoir des portes, on peut avoir des opportunities dans la vie.
07:33On peut trouver des portes et on peut avoir des opportunités dans la vie.