00:00C'est une réalité, il fut un temps où j'étais parlementaire, j'avais des collaborateurs et tout, j'en ai pas, donc moi je suis obligé de faire tout tout seul.
00:06Donc j'ai pas eu le temps de lire ce livre, je le lirai, je suis pas un fanat de ce grand débat que j'essaye de mener à coup de diatribe Gilles William.
00:17Maintenant ce qui m'intéresse plus c'est ce qui se passe à Sciences Po, parce que c'était une des écoles les plus prestigieuses,
00:24dans laquelle on pouvait distribuer des tracts à l'entrée, dans laquelle il y avait des débats contradictoires, j'en ai fait quelques-uns,
00:30il y a eu quelques fois des bousculades avec des militants d'extrême droite mais qui étaient d'une autre nature.
00:36Mais là franchement on a atteint le paroxysme de la paralysie de cette institution.
00:41Et ce qui est vrai, et ça j'ai pu le constater, c'est qu'avant il y avait, quand on est à Sciences Po, on avait toujours un problème avec ce qu'on appelle les appariteurs.
00:48Les appariteurs c'était ceux qui étaient devant et qui étaient chargés de vérifier qu'on rentrait, qu'il y avait une fluidité, etc.
00:54Et c'est vrai qu'on a l'impression que les appariteurs ça n'existe plus à Sciences Po.
00:58Et ça c'est un problème, parce que normalement je signale que Sciences Po c'est un des fleurons de la formation universitaire française.
01:05C'est là que des centaines de personnes de l'étranger viennent pour étudier, parce qu'ils ont étudié à Sciences Po.
01:11Et là l'image qu'on donne, c'est quand même pas terrible.