Depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu le 18 mars dernier, le calvaire des population civiles à Gaza n’en finit pas de s’amplifier. Plus de 2,1 millions de personnes sont actuellement prises au piège, bombardées et affamées. Aucune aide humanitaire n’est entrée dans la bande de Gaza depuis le 2 mars suite à une décision du gouvernement israélien de la bloquer tant que tous les otages ne seront pas libérés. Nous avons contacté Amande Bazerolle qui est coordinatrice d’urgence pour Médecins sans frontières à Gaza afin de faire un point sur la situation et sur les conditions de vie des Gazaouis et de travail des humanitaires, de plus en plus critiques.