Smain Lalmas, économiste et chef d'entreprise , invité de "Tadamsa ECO" sur Berbère Télévision.
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00:00C'est parti !
00:30C'est parti !
01:00C'est parti !
01:29C'est parti !
01:31C'est sérieux, ça ?
01:32Oui, oui, oui, c'est sérieux.
01:34Les médias en parlent.
01:35Je n'ai pas suivi les médias ces derniers temps, mais si vous dites qu'il y a une couverture autour de l'arrivée des moutons...
01:44Non, non, c'est solonnel.
01:45Ah bon ?
01:46Ah, oui, c'est solonnel.
01:47Eh bien, oui. Maintenant, si l'économie algérienne se limite aux moutons et à la pompe de terre et aux pois chiches, ça serait grave. Donc là, bon, maintenant, c'est vrai que le président avait parlé de l'importation d'un million de moutons.
02:02Alors qu'une année avant, il avait interdit l'importation de moutons parce qu'il s'est dit que ça ne servait à rien d'importer. Il faudrait peut-être penser plus à protéger notre production. Elle l'a développée. C'est ça.
02:15Bon, maintenant, pour faire face à la demande, il y a eu cette décision d'importer, mais je trouve que c'est un peu parler de tout cela et faire des couvertures autour de ce sujet, etc. C'est un peu exagéré.
02:29Bon, c'est un phénomène, c'est une opération d'importation qui doit être tout à fait banale et classique. Importer un produit pour couvrir le besoin d'un marché, ce n'est pas quelque chose de très important.
02:45OK. Bon, je ne peux pas parler de ça. Honnêtement, je ne peux pas m'attarder sur ça. Pour moi, c'est une importation quelconque d'un produit pour couvrir un besoin, vu que la production locale ne fait pas face à la demande.
03:00Et on parle aussi de protection de la race, ce qui fait qu'on va essayer de préserver notre race et importer les moutons d'autres pays de façon conjoncturelle pour couvrir le besoin du marché.
03:19Bon, maintenant, de la couverture médiatique autour de tout cela, je pense que c'est un peu exagéré.
03:23Oui, oui. Et c'est un peu qui dit ce qui est faisable, justement, même sur le plan logistique, qu'on ne peut pas apporter un million.
03:28Bon, honnêtement, un million, trouver un million de moutons en deux mois, ce n'est pas évident.
03:33Je suppose qu'ils vont toucher, ils vont y aller sur plusieurs pays, plusieurs fournisseurs, plusieurs pays, parce que là, pour ces pays-là, pour préparer un million, ça se prépare.
03:43Les volumes à deux se préparent. Donc, est-ce qu'ils ont vraiment trouvé un million de moutons ? Et quels sont les pays qui ont été approchés pour répondre, pour ramener, pour importer un mouton ?
03:53Je n'ai pas d'informations. Est-ce qu'il y a suffisamment de... Est-ce qu'ils ont préparé tout le nécessaire pour accompagner cette opération ?
04:01Est-ce qu'il y a l'alimentation nécessaire pour ces moutons ? Les endroits où ils les stockaient ? Enfin, les... etc.
04:08Tout ça, c'est un travail qui aurait dû être fait depuis une année ou la plus.
04:13Bon, là, on travaille toujours dans l'urgence. C'est sur décision politique qu'on fait les choses.
04:20Bon, maintenant, j'aboue les moutons. Je ne sais pas qu'est-ce que ça va nous coûter comme argent.
04:24Qu'est-ce que ça va faire comme dégâts aussi pour la production locale ?
04:27Peut-être que cela va impacter négativement les prites à les moutons Tana.
04:33Et cela va décourager aussi les éleveurs.
04:36Et il faut penser à demain.
04:38Et après, là, les éleveurs, s'ils vont être découragés par la baisse des prix,
04:43je suppose que cela va peut-être éloigner les éleveurs,
04:47faire le métier à l'aïe, ils vont passer à faire autre chose.
04:50Donc, il y a tout un travail de réflexion autour de chaque opération de ce genre.
04:55OK ? Donc là, importer, c'est facile.
04:57Mais qu'est-ce qui va se passer ?
04:58Le prix Tana, le mouton va baisser.
05:01Les éleveurs vont être découragés.
05:03Ils vont peut-être changer de métier.
05:06Qu'est-ce qu'on va faire après ?
05:07Vous voyez ? Donc là, il y a un travail de réflexion qui aurait dû être fait
05:11avant de se lancer dans l'importation des moutons.
05:15Il y a même dans des entreprises, dans des universités, des inscriptions pour acquérir la mouton.
05:20C'est devenu un truc national.
05:22Et ça, c'est vraiment ça.
05:23Voilà.
05:24Vous voyez un peu, c'est terrible tout ça.
05:29Mais bon, Malish, comme si que le citoyen, quand on parle des actions politiques,
05:39on parle, encore une fois, du tube digestif.
05:42C'est-à-dire que le citoyen n'attend que ça.
05:44C'est-à-dire que le citoyen attend autre chose.
05:54Le citoyen aspire à des actions beaucoup plus concrètes, beaucoup plus importantes.
06:02On parle de le citoyen aujourd'hui.
06:05Quand on nous aborde dans la rue ou là,
06:08c'est l'économie du pays.
06:10Qu'est-ce qui nous attend demain ?
06:12Qu'est-ce qui nous attend après-demain ?
06:13Regardez ce qui se passe avec le prix du pétrole.
06:16Il y a une baisse du prix du pétrole.
06:17Le dollar est aussi.
06:19Il y a une baisse du dollar, alors que nos exportations se font en dollars.
06:22L'impact sur l'économie.
06:24Vous voyez, quand on croise les citoyens en Algérie,
06:30ils ne parlent pas de moutons ou de l'archimentation,
06:32ils parlent d'autre chose.
06:34Donc là, je pense que c'est vraiment réduire le citoyen algérien
06:40à des situations nées, les moutons, les moutons.
06:46Il faut passer à autre chose.
06:49Vous avez même apporté dans une de nos émissions
06:51comme quoi ce n'est pas normal qu'on parle de la pomme de terre,
06:56de l'ADES, de l'OUBIA et tout.
06:58Le chef de l'État, même l'a rappelé devant les opérateurs économiques,
07:03il dit que le chef de l'État ne doit pas parler de pommes de terre, justement.
07:07Oui, je l'ai dit il y a quelques temps, des esthérents de sang.
07:09Mais pourquoi justement cette récurrence de ce sujet-là dans le débat national ?
07:14Il faudrait qu'il se pose la question, c'est le président.
07:16Pourquoi il en parle ?
07:17Qu'est-ce qui fait qu'il en parle ?
07:18Donc il y a un environnement qui le pousse à cela.
07:21Donc l'environnement qui gère l'économie en Algérie est très défaillant.
07:24Ce n'est pas normal qu'un pays comme le nôtre qui se dit en est puissant, etc.,
07:28parle, traite de ce genre de dossier depuis des années.
07:32Parce que la pomme de terre, le lait ou la pois chiche, etc.,
07:36ce n'est pas normal.
07:38Ça fait des années qu'on en parle.
07:39On n'arrive pas à régler ce problème.
07:40Donc il y a une défaillance.
07:42Et il faut, au lieu d'en parler, il faudrait revoir ses équipes.
07:45C'est surtout ça qui est important.
07:47Là, au lieu d'en parler, il faudrait se dire,
07:49c'est à moi de parler.
07:52Il faut qu'il mobilise ses équipes, qu'il réunisse ses équipes.
07:55Ce n'est pas normal.
07:56Il y a un problème.
07:58Vous n'arrivez pas à gérer la pomme de terre.
07:59Vous n'arrivez pas à gérer le lait.
08:01Vous n'arrivez pas à gérer les importations.
08:03Vous n'arrivez pas à développer les exportations.
08:05Vous n'arrivez pas à développer l'économie.
08:07Vous n'arrivez pas à attirer les investisseurs.
08:09Qu'est-ce qui se passe ?
08:10Non, il faut qu'il tranche.
08:17D'ailleurs, je vais vous poser la question.
08:19Qui gère l'économie dans ce pays ?
08:21On n'a pas de ministère de l'économie.
08:22On devrait peut-être penser à réorganiser les choses.
08:25Au lieu de parler d'Algex, etc.,
08:27il faudrait peut-être penser à mettre en place
08:29un ministère de l'économie
08:30avec un véritable ministre de l'économie
08:32qui sait ce que c'est que l'économie
08:34et pour justement mettre en place
08:37une stratégie de développement économique
08:39et que tous les autres secteurs
08:40convergent vers cette direction-là.
08:43C'est-à-dire que là, un super-ministère de l'économie
08:45qui aura sous sa coupe
08:47toutes les autres structures
08:48et Agda, il va conduire un peu
08:50le train de l'économie.
08:53Mais sinon, actuellement, c'est de l'anarchie.
08:55C'est de l'anarchie.
08:55Qui est responsable de l'économie ?
08:57On ne sait pas.
08:58Le retour de le ZIC ?
08:59Ah, c'est une autre histoire.
09:02Maintenant, s'il était bon avant,
09:04pourquoi il l'a mis de côté ?
09:05Donc là, je ne sais pas le rôle
09:07qu'il lui a donné.
09:08Je ne sais pas quels sont les objectifs.
09:10Là, on parle de 7 milliards de dollars.
09:13Je ne sais pas comment il va faire
09:14pour atteindre les objectifs.
09:16Alors que l'année passée,
09:17on n'a fait que 4 milliards,
09:184 milliards et quelques.
09:21Là, passé en quelques mois,
09:22de 4 à 7.
09:23selon quels sont les critères,
09:28justement ?
09:28Honnêtement, c'est très difficile
09:31de vous répondre à cela.
09:32C'est-à-dire que là,
09:33quand je suis responsable d'un pays
09:34ou d'un secteur,
09:35je vous dis, tiens,
09:36je vais atteindre tel objectif.
09:37Je dois décortiquer la feuille de route.
09:40Voilà, je vais faire tant de milliards
09:42parce qu'après le diagnostic
09:44de notre économie,
09:46après le recensement de notre potentiel,
09:49après une discussion avec les spécialistes
09:52des différents secteurs,
09:54on s'est dit, tiens, voilà,
09:55cette année,
09:56on va pouvoir atteindre tel chiffre
09:58dans le secteur de l'industrie,
09:59tel chiffre dans le secteur de l'agriculture,
10:01tel chiffre dans l'or hydrocarbure,
10:03tel chiffre dans les services, etc.,
10:04dans le tourisme et tout.
10:06À partir de là,
10:07je pourrai vous répondre
10:08et même le responsable de ce secteur
10:11aura une feuille de route bien claire.
10:13Mais dire, passer d'un chiffre à un autre,
10:16on va atteindre tel objectif
10:17sans décortiquer,
10:18sans avoir une feuille de route bien déterminée,
10:22sans avoir une stratégie ou un plan,
10:24là, je pense que c'est un peu anarchique
10:29comme raisonnement.
10:30Et honnêtement,
10:31c'est pour ça que je ne peux pas vous répondre.
10:33Ah, d'accord, il n'y a pas une stratégie.
10:35Il n'y a pas qu'un, il n'y a pas qu'un.
10:36Il n'y a pas qu'un, il n'y a pas qu'un.
10:37Il n'y a pas qu'un, il n'y a pas qu'un.
10:38Il n'y a pas qu'un, il n'y a qu'un.
10:38Il n'y a qu'un, il n'y a qu'un, je vais la voir.
10:40Et c'est à eux,
10:40c'est ceux qui annoncent les chiffres
10:42de nous avancer à des stratégies ou les plans.
10:45On a passé quand même
10:46beaucoup d'années maintenant
10:48à nous donner des chiffres assez importants quand même.
10:51Ils étaient assez élogieux
10:52sur la politique économique
10:54par rapport à l'investissement,
10:55par rapport à la diversification économique.
10:57Mais la dernière rencontre du chef de l'État
10:58avec les opérateurs économiques,
11:00il y a eu des chèques terribles
11:02par rapport à l'investissement,
11:04par rapport aux exportations,
11:05par rapport à beaucoup de domaines.
11:07Ce n'est pas ça qui m'inquiète.
11:09C'est qu'est-ce que le responsable,
11:13les responsables vont faire
11:14pour justement corriger tout cela.
11:16Parce que c'est vrai ce que vous dites.
11:17Si on revient aux interventions
11:19d'il y a quelques années,
11:20il y a trois ans ou là,
11:22on va voir,
11:23il y a trois ans,
11:23ils nous avaient annoncé des milliers de projets,
11:25des milliers de trucs,
11:26des chiffres extraordinaires, etc.
11:28Les investissements,
11:29les gens se bagarrent pour investir,
11:31voilà, 13 milliards de dollars d'exportation,
11:34on va dire au carbure,
11:3530 milliards en 2030.
11:37D'accord, mais voilà,
11:38on met les chiffres à dos.
11:39Normalement, après trois ans,
11:40après cinq ans,
11:41on devrait voir tout ça sur le terrain.
11:42Or, ce n'est pas le cas.
11:44Alors, c'est vrai que c'est inquiétant
11:45ce qu'on a entendu
11:46il y en a lors de la réunion indique.
11:49C'est un aveu d'échec,
11:50c'est-à-dire que là,
11:51il parle d'investissement, etc.
11:52Ce qui fait qu'il n'y a pas d'investissement.
11:54Et c'est normal qu'il n'y ait pas d'investissement.
11:56Mais justement, on annonce ça.
11:57Mais c'est normal, c'est normal.
11:58C'est-à-dire que l'investissement,
12:00ce n'est pas un terme avec l'Akbal,
12:02c'est un mot qu'on balance à toutes les sauces.
12:04Pourtant, l'investissement,
12:07il y a tout un écosystème
12:08qui tourne autour de ce terme-là.
12:10C'est-à-dire que l'investissement,
12:11c'est surtout la confiance.
12:12Depuis des années que j'en parle.
12:14Depuis des années que j'en parle,
12:15s'il n'y a pas de confiance,
12:17si l'opérateur n'a pas confiance
12:18en ce système politique,
12:20en projet du pays,
12:23en confiance en l'avenir de ce pays,
12:26il ne peut pas,
12:27en la justice de ce pays, etc.,
12:29il ne peut pas investir.
12:31OK.
12:31Le capital est lâche.
12:34Le capital...
12:35Ce qui fait que, là, pour investir,
12:37je dois avoir toutes les conditions réunies.
12:40Et ce n'est pas le cas aujourd'hui.
12:41Ce n'est pas le cas.
12:42Quand on décortique bien le discours,
12:44vous allez comprendre,
12:44mais il y a un problème sérieux.
12:46Et je vous ai dit que les choses ne sont pas claires.
12:48Les choses ne sont pas claires.
12:49C'est le premier responsable qui le dit.
12:51Exactement.
12:52Donc quand on annonce 14 000,
12:53déjà rapide,
12:54il annonce 14 000 projets d'investissement.
12:57Et il y a trois ans,
12:57ils nous ont annoncé combien ?
12:58Oui, oui.
12:59C'était des milliers.
13:00Après, on dit pourquoi il n'y a pas d'investissement.
13:02Mais voilà.
13:03Exactement, c'est ça.
13:04Ou bien,
13:06ils sont bloqués.
13:08Pourquoi ils sont bloqués ?
13:09Ou bien,
13:10c'est des chiffres balancés.
13:11C'est-à-dire,
13:12on lui a transmis des chiffres.
13:14Ils ont dû lui transmettre des chiffres.
13:16Ils nous rapportent ces chiffres-là.
13:17Mais sur le terrain,
13:18on ne voit rien.
13:19C'est malheureux de le dire.
13:20C'est-à-dire que,
13:21moi, je dis ça,
13:23c'est pour corriger.
13:24Ce n'est pas pour noircir,
13:25le tableau.
13:26C'est pour corriger.
13:27C'est-à-dire qu'il faudrait passer à autre chose.
13:29L'économie doit être dirigée
13:30de façon bien claire.
13:31Je suis investisseur,
13:33je viens dans un pays.
13:34Même si je suis étranger,
13:35je viens dans un pays.
13:35Je me dis, tiens,
13:36qui est le premier responsable
13:37de l'économie dans ce pays ?
13:38Est-ce qu'il y a un ministère de l'économie ?
13:40Qu'est-ce qu'il y a un ministère
13:41du commerce intérieur ?
13:42Qu'est-ce qu'il y a un ministère
13:42du commerce extérieur ?
13:43Qu'est-ce qu'il y a un ministère
13:45des finances ?
13:45Qu'est-ce qu'il y a un...
13:46Voilà,
13:47du tourisme et tout.
13:48Mais l'économie,
13:48qui gère l'économie ?
13:49Qui gère l'économie ?
13:51C'est-à-dire que pour développer
13:52le commerce extérieur,
13:54il faudrait qu'il y ait une économie,
13:56qu'il y ait de la production.
13:57Pour réguler,
14:00pour développer le commerce intérieur,
14:02il faudrait qu'il y ait une production.
14:04Pour dégager de l'argent
14:07pour le ministère des finances,
14:08il faudrait qu'il y ait
14:08de l'investissement,
14:09de l'économie.
14:10Voilà,
14:10celui qui charge,
14:12qui manage l'économie.
14:16Il n'y a personne.
14:17Il n'y a personne.
14:18Ce qui fait que là,
14:19un investisseur
14:20ne peut pas s'aventurer
14:21dans un pays
14:21où il ne s'est pas encore clair.
14:23Les choses ne sont pas encore claires.
14:24Pourtant,
14:25quand ils ont fait la loi
14:25sur l'investissement,
14:26on a dit que c'est bon,
14:27c'est les libertos,
14:28c'est la vie juridique de maison.
14:32Honnêtement,
14:33on n'a pas compris
14:34ce que c'est que l'économie
14:35dans ce pays.
14:36Parce que si on avait compris
14:37ce que c'est que l'économie
14:38dans ce pays,
14:39on aurait compris que l'économie,
14:40c'est de la production.
14:41La production,
14:42c'est de l'investissement.
14:46Il y a des choses
14:46et des paramètres
14:47qu'on doit mettre en place
14:48pour développer
14:49de l'investissement.
14:50Que ce soit privé,
14:51public,
14:52local ou extérieur.
14:54Il y a tout un truc
14:55à mettre en place.
14:56Et Hedokoul est lié
14:57à la politique.
14:58Ce qui fait que là,
14:59il faudrait revoir
14:59toute la politique du pays
15:01pour pouvoir développer
15:02l'économie.
15:02Mais sinon,
15:03qu'est-ce que...
15:03Yanné, honnêtement,
15:04si on est un peu logique,
15:06Yanné,
15:06est-ce que les responsables
15:08de ce pays
15:08n'ont pas compris
15:09mais ils sont en train
15:10de faire du sur place ?
15:12On est en train
15:13de faire du sur place.
15:14Pire encore,
15:15maintenant avec la baisse
15:16des prix du pétrole
15:17et la baisse du dollar,
15:18ça va être encore...
15:19Et la baisse du dinar.
15:21Apparemment,
15:22à la banque,
15:23l'euro,
15:25il est à 150 dinars.
15:26Il est passé de 143
15:27à 150.
15:28Vous voyez que c'est
15:28très important.
15:29C'est sérieux
15:29ce qui se passe.
15:31Et on va sûrement
15:33enregistrer peut-être
15:34un déficit de la balance.
15:35Le déficit
15:36qui va le supporter,
15:36c'est les réserves.
15:37Les réserves qu'on a,
15:39on va les absorber.
15:40Alors que là,
15:41maintenant,
15:41j'ai dit qu'il est temps
15:43d'avoir un ministère
15:44de l'économie,
15:45même qui sera
15:47adossé à un ministère
15:51de la planification
15:51ou à un service
15:52de planification,
15:53qui sera appelé
15:54à mettre en place
15:55un plan d'investissement
15:57sérieux.
15:57Oui,
15:58il est utile
16:01vraiment d'examiner
16:02et de développer
16:03pour sortir un peu
16:04de cette dépendance
16:04qui devient très sérieux
16:06au pétrole.
16:08là,
16:09on nous parle
16:09de développement,
16:10de diversification,
16:11etc.
16:11Justement,
16:12la diversification,
16:13on ne va pas venir.
16:14Il y a même la Banque mondiale
16:15qui dit qu'il y a
16:16une diversification quand même.
16:17Oui,
16:18il y a une diversification,
16:19mais elle est insignifiante
16:20par rapport
16:21à l'ampleur du pays,
16:22par rapport
16:23aux besoins du pays.
16:24C'est-à-dire là,
16:25on parle de diversification.
16:27Si vraiment,
16:28il y avait
16:28une grande diversification,
16:30on ne serait pas
16:30à 4 milliards de dollars
16:31d'exportation
16:32aux hydrocarbures.
16:33S'il y avait
16:33une autosuffisance
16:34en produits,
16:35on ne serait pas
16:36à limiter
16:37à ce petit chiffre
16:38à l'export.
16:39Léon,
16:39on a fait
16:4037 milliards de dollars
16:41de production agricole.
16:45Qui a recensé
16:46le montant,
16:47le chiffre ?
16:48Quelle structure ?
16:50Comment on peut
16:51avoir un chiffre pareil
16:52dans un secteur
16:53qui se développe
16:54dans l'informel ?
16:55Qui a une fédère
16:56qui travaille
16:56avec la facture ?
16:57Il y a personne
16:59qui travaille.
16:59Comment on a pu
17:00avoir les chiffres ?
17:01Peut-être qu'on fait plus.
17:02Peut-être qu'on fait moins.
17:03Et si on faisait
17:05beaucoup de production
17:06agricole ?
17:06Comment ça se fait
17:07que la pente de terre
17:08est toujours
17:08à 150 dollars ?
17:09Quand il y a
17:10une offre abondante
17:11des prix haptos.
17:13Et pourquoi justement
17:14ils n'arrivent pas
17:15à réguler les prix ?
17:16Parce qu'il n'y a pas
17:17de spéculation ?
17:18Il n'y a pas un marché
17:19bien organisé.
17:21Il n'y a pas
17:21de réseau de distribution
17:22bien identifié.
17:24Il n'y a pas
17:24de circuit bien huilé.
17:26Ce qui fait
17:26qu'on a un ministère
17:28du commerce
17:28qui, je suis désolé
17:29de dire,
17:30ne fait pas son travail.
17:31C'est-à-dire
17:31que depuis des années,
17:33on parle de régulation
17:33des prix.
17:34Il n'y a rien
17:34qui se fait.
17:35Il est pire encore.
17:36On va parler
17:36de la banane.
17:37C'est encore
17:37à 700 dinars
17:38ou à 800 dinars
17:39la banane.
17:39Je vous donne
17:40la licence
17:41pour importer.
17:42Vous n'êtes que
17:42la licence
17:43ou vous n'êtes que
17:43les dollars
17:44dans le pétrole.
17:45Je vous dis
17:46que vous importez
17:47la banane.
17:48Et j'ai des problèmes
17:49pour réguler le prix.
17:50Ce n'est pas possible.
17:51Les importateurs
17:51sont identifiés.
17:53Tout le monde sait
17:53qu'il y a beaucoup
17:54de spéculation,
17:56il y a beaucoup
17:56de trafic
17:56dans les facturations.
17:58Il y a des distributeurs
18:00de bananes
18:00et on leur facture
18:03à 200 dinars
18:05ou à 250 dinars
18:06mais ils payent
18:07600 dinars.
18:08Vous voyez ?
18:09Donc il y a
18:09une fausse facturation
18:10qui se fait
18:12et personne n'agit.
18:14En bas,
18:14je viens à la télé
18:15faire du cinéma
18:16et je n'ai pas
18:16de la banane.
18:18Je n'ai pas une chose
18:18de dire.
18:19Ce n'est pas
18:20ce qui m'importe.
18:20Ce qui m'importe
18:21c'est le concret.
18:23Je vous donne
18:23de l'argent,
18:24je veux de la banane
18:25à 200 dinars.
18:26Pourquoi importer
18:29de la banane ?
18:30Ils ont tout bloqué.
18:32Ils ont arrêté
18:32l'importation
18:33de tous les produits
18:33sauf la banane.
18:35Ce qui paraît,
18:35on parle de 120 millions
18:36de dollars
18:36d'importation de bananes.
18:38120 millions de dollars,
18:40mais c'est important.
18:40Regardez le nombre
18:41d'usines qu'on aurait
18:42pu faire
18:42avec 120 millions de dollars.
18:44C'est énorme.
18:45C'est énorme.
18:46Multiplier 120 millions
18:47par 10 ans,
18:47ça vous fait
18:481 milliard 200 millions
18:51de dollars
18:51d'importation de bananes.
18:54Avec 1 milliard 200 millions
18:55de dollars,
18:56on aurait pu faire
18:57des milliers d'entreprises.
18:59investir dans la banane
19:01et des milliers d'entreprises.
19:03On aurait pu acheter
19:03des plantations
19:04de trucs en Équateur.
19:08Donc là,
19:09il y a tellement
19:09de choses à faire,
19:10il y a tellement
19:10de choses à revoir
19:12que Hanaskan dit
19:14« Barcaunam sinema adak ».
19:16Vous imaginez,
19:17en 2025,
19:18quand il y a une cargaison
19:19de produits
19:19qui part à l'export,
19:21il y a tous les ministres
19:22qui descendent
19:24avec leur drapeau.
19:24« Prochède adak,
19:25t'as le 24 heures du mois,
19:27la méjave t'as le rallye.
19:28Et habdo,
19:29allez,
19:29démarrer.
19:30Et les camions
19:31vont partir au cinéma.
19:32Mais c'est là-dedans.
19:33C'est la galerie encore.
19:34Il faut sortir
19:36de ces schémas-là,
19:37il faut sortir
19:38de ces pratiques anciennes
19:39qui n'ont plus
19:40à exister.
19:42On veut du concret
19:43et on veut
19:43des gens de qualité.
19:46C'est-à-dire que là,
19:48normalement,
19:48quand on est premier manager,
19:50on a tout intérêt
19:50à ce que les choses marchent.
19:52Quand on est président,
19:53normalement,
19:53on aimerait bien
19:54que les choses marchent.
19:55Mais il faut faire
19:56l'effort pour ça.
19:57Le premier effort,
19:58c'est de choisir
19:58les hommes qu'il faut.
19:59Choisir les hommes
20:00qu'il faut.
20:01Alors qu'on le réunisse
20:01et le personnel est un doux,
20:02est-ce que vraiment
20:03il y a de la qualité ?
20:04Est-ce que vraiment ?
20:05Maintenant,
20:05s'il y a de la qualité,
20:06une scotte ?
20:07Parce que s'il y a
20:08de la qualité,
20:09un chauffe-eau sur le terrain.
20:10Ça fait des années
20:11que ça traîne.
20:12Alors,
20:13on parle d'Algex,
20:14par exemple.
20:15Ils ont diabolisé Algex.
20:17Moi,
20:17je connais Algex.
20:18Algex a été créé
20:19en 2004,
20:21je crois.
20:23Cette structure
20:24a été créée
20:26pour accompagner
20:27les exportateurs.
20:29Seulement.
20:29C'est ça,
20:30son rôle.
20:30Accompagner,
20:31conseiller les exportateurs
20:32et non pas réguler
20:33les importations.
20:34Et c'était en 2022,
20:35la 2021,
20:36oui,
20:36la vocation
20:37de cette structure
20:38a été déviée
20:38vers la régulation
20:39des importations,
20:40je crois,
20:41avec le projet
20:44de régulation.
20:45Donc,
20:46finalement,
20:47le problème,
20:47ce n'est pas
20:48l'Algex,
20:48le problème,
20:49ceux qui ont détourné
20:50Algex de sa vocation.
20:51Ils lui ont donné
20:52le poids,
20:53le poids,
20:53le poids,
20:54le poids,
20:55le poids,
20:55le poids,
20:55le poids,
20:56et maintenant,
20:56c'est Algex qui paye.
20:57Alors qu'on sait
20:58que ce n'est pas
20:58le petit employé
20:59qui distribue
21:00les licences
21:02d'importation.
21:03Ce n'est pas
21:03le petit cadre avec.
21:04Ça vient à un autre niveau.
21:06Donc,
21:06pourquoi diaboliser tout cela ?
21:08C'est un beau commissaire,
21:09beaucoup plus.
21:09Oui,
21:09exactement.
21:10C'était une boîte aux lettres.
21:11Bon,
21:12il y avait du trafic.
21:13C'est vrai qu'il y avait du trafic.
21:14Pour avoir accès
21:15à ce qui paraît
21:17à l'adresse mail,
21:19il fallait
21:19qu'il m'a dit
21:20le président Grécy
21:21d'un serré.
21:23C'est vrai,
21:23c'est vrai.
21:24Il y a eu beaucoup de corruption.
21:25Mais bon,
21:26parce qu'on a voulu
21:27qu'elle soit comme ça.
21:29Rien,
21:29maintenant,
21:29on va créer
21:30une autre structure.
21:31Deux autres structures.
21:32Qu'est-ce qui se passe ?
21:33Qu'est-ce qui va se passer ?
21:34Bon,
21:35on a une Algex bis
21:36pour l'accompagnement
21:39à les exportateurs
21:40et une autre structure
21:42pour la régulation
21:43des importations.
21:44Il va se passer
21:44la même chose.
21:47C'est Algex bis.
21:48Là où il y a
21:48les autorisations,
21:49là où il y a
21:50les licences,
21:51là où il y a
21:51les agréments,
21:52là où l'administration
21:53intervient dans le business,
21:54il y a corruption.
21:55Moi, je lui ai dit
21:56non,
21:56il va y avoir corruption.
21:57Et pourquoi avoir
21:58une autre structure
21:59alors que vous avez
21:59un ministère
22:00qui est censé réguler
22:02tout cela ?
22:03Tout ça.
22:03Dès une direction
22:04au niveau du ministère.
22:05C'est cette direction
22:06qui va s'occuper
22:07de la régulation
22:08des importations,
22:09de l'attribution
22:09des licences.
22:10Donc on n'a pas besoin
22:10de nouvelles structures
22:12pour trois ans après
22:13ou les cinq ans après
22:14on va l'incriminer
22:15et lui dire
22:15« Vous allez,
22:16ça va ? »
22:16Alors que non.
22:18Non.
22:19Là, Algex,
22:19c'est 2021
22:20et elle a été détournée.
22:21C'est pas en 2004.
22:23Moi, je la connaissais,
22:24la structure.
22:25Elle avait développé
22:26des programmes
22:26de partenariat,
22:28de formation à l'export.
22:29Il y avait beaucoup
22:30de choses qui ont été faites.
22:31Il faut être le…
22:32Oui, oui.
22:33On batte,
22:33qu'il y a oublié
22:34la docaine de l'orah
22:35pour les licences
22:36d'importation.
22:37On a tout balancé sur elle.
22:39Moi, je connais des cas
22:40qui sont très honnêtes.
22:42Il n'y a personne
22:43vous voyez un peu.
22:45Ah, maintenant,
22:45généraliser,
22:46généraliser,
22:48dire « regarde,
22:48d'en-y a aucune
22:49m'a chémi l'écha
22:49ou qu'une feste d'y a »
22:50et tout,
22:50ça, c'est grave aussi.
22:51Parce que si on incrimine
22:52toute l'administration,
22:54ça va décourager
22:55les gens honnêtes.
22:56C'est sûr.
22:56« Eh, qu'elle n'est pas honnête
22:57ou qu'elle n'est pas
22:58qu'elle n'est pas
22:58qu'elle n'est pas ? »
22:59Donc là,
23:01il faut revenir un peu
23:02à…
23:03C'est-à-dire que
23:04une information,
23:07quand on reçoit
23:07une information,
23:08on doit bien
23:09l'analyser,
23:10bien la décortiquer
23:11et avoir aussi
23:12d'autres sons de cloche.
23:13C'est-à-dire qu'on ne va pas
23:14juste se contacter
23:15d'une seule source
23:16d'information.
23:17Il faut diversifier
23:18les sources d'information
23:18pour croiser
23:19et pour m'attre,
23:21en tant que manager du pays,
23:22je vais essayer
23:22d'apporter
23:23mon analyse de la main.
23:26Mais pas
23:26selon une seule source
23:28d'information.
23:29Ça, c'est très important.
23:30Et donc,
23:30la solution,
23:31c'est quoi ?
23:32Eh bien,
23:32la solution,
23:33c'est déjà
23:34mettre en place
23:35toute une politique
23:36de régulation.
23:37Pourquoi réguler
23:37et pourquoi interdire
23:39et quoi interdire
23:40qui va s'occuper
23:41de toute cette opération ?
23:42Parce que jusqu'à présent,
23:43qu'est-ce qui se passe ?
23:44Nous avons des produits
23:45qui sont importés
23:45alors qu'il y a une production
23:47de ce même produit
23:48localement.
23:49Vous voyez,
23:49donc finalement,
23:50ce filtre,
23:52la régulation,
23:52n'a pas été bien faite.
23:55Deuxièmement,
23:55on a arrêté,
23:57on a bloqué
23:57le conteneur officiel,
23:58on a ouvert la porte
23:59au conteneur
24:00de la fraude,
24:03de la parallèle.
24:04Et quand vous allez
24:04faire le marché,
24:05il y a tous les produits
24:06interdits
24:06qui rentrent
24:07dans le cas bas.
24:08C'est-à-dire,
24:09on a interdit
24:09le conteneur,
24:10on a favorisé
24:12le Kaba.
24:13Ce qui fait
24:13qu'il y a le parallèle.
24:15Donc,
24:15pourquoi le dinar
24:16est faible
24:17pour le marché
24:18parallèle
24:18à la devise ?
24:19Mais pour importer
24:20le Kaba,
24:20pour couvrir
24:21tout le marché national.
24:22C'est des milliards.
24:23Méni,
24:24ils vont le ramener
24:25mais ce quoi ?
24:26Ce qui fait
24:26qu'il y a
24:26une forte demande
24:27qui s'exerce
24:28sur le square.
24:29Et avec ces pratiques-là,
24:31le dinar,
24:32au parallèle,
24:32ne sera jamais
24:33revu à la hausse.
24:34Impossible.
24:35Donc,
24:36ce sont les politiques
24:38menées par le pouvoir,
24:39qui encouragent
24:40finalement
24:40la fragilité
24:43du dinar.
24:44Vous voyez un peu ?
24:45Donc,
24:45il faudrait bien réfléchir.
24:47C'est pour ça que,
24:48quand on est ministre,
24:49la responsable,
24:50là,
24:50si on ne connaît pas
24:51le terrain,
24:52si on n'a pas
24:52de pratique,
24:53si on n'a jamais
24:54vendu,
24:54acheté,
24:55on ne connaît pas le square,
24:58on ne connaît pas
24:58les circuits
24:59officiels et parallèles,
25:01on ne peut pas
25:02apporter
25:03de remèdes.
25:04parce qu'il faut connaître
25:05d'abord le mal,
25:06il faut bien diagnostiquer
25:07les choses.
25:08Mais si on ne connaît pas,
25:09on est étranger
25:10à tout cela,
25:11on ne peut pas développer,
25:12on ne peut pas apporter
25:13de solutions
25:13et là,
25:15on le voit.
25:16Il faut des gens
25:19qui ont de la pratique
25:20à tous les niveaux.
25:21De la pratique,
25:22de la pratique sérieuse.
25:24Il y a des gens
25:26qui osent dire non.
25:28Quand c'est mauvais,
25:29c'est mauvais.
25:30Quand c'est mauvais
25:31pour le pays,
25:31c'est mauvais.
25:32Il faut dire non
25:33à n'importe qui.
25:36À partir de là,
25:37on peut espérer
25:39quelque chose de sérieux.
25:40Mais sinon,
25:40on ne peut pas aller loin
25:41comme ça.
25:42On va marquer juste
25:43une petite pause
25:44et on revient.
25:44C'est bon.
26:14Je pense qu'il faut
26:19être un peu plus souple
26:20dans la gestion.
26:22Mais finalement,
26:24le tourisme,
26:25ce n'est pas uniquement
26:26de la débauche.
26:28Ce n'est pas le tourisme
26:28comme il est vu
26:29sur cet état.
26:31La France a eu
26:32100 millions
26:33de touristes
26:35en 2024.
26:36La Turquie.
26:37La Turquie,
26:3762 millions
26:39en 2024.
26:40C'est vrai.
26:41Je n'ai pas...
26:43Oui.
26:43C'est vrai que...
26:44Finalement,
26:44même,
26:44on peut avoir
26:45du tourisme
26:46sans les courbettes.
26:48Il y a plusieurs
26:49formes de tourisme.
26:50Je ne vais pas essayer
26:51d'analyser ce qu'il voulait dire
26:52par rigide ou pas.
26:54Mais en tous les cas,
26:55ce qu'il faut avoir,
26:56il faut comprendre
26:57d'abord,
26:58c'est que nous avons
27:00une activité
27:01qui ne tombe pas du tout.
27:03Il est le tourisme.
27:05Quoique,
27:05j'ai vu quelques touristes
27:07venir un peu au sud
27:08et tout,
27:09c'est toujours
27:10bon de voir tout cela.
27:12Vraiment,
27:13mais c'est insignifiant
27:14par rapport
27:14à l'importance du pays,
27:16par rapport
27:17à l'importance du secteur
27:18ou par rapport
27:19à la main importante
27:21que peut générer,
27:22dégager le secteur.
27:24Donc là,
27:25moi,
27:26je dis que vous avez
27:26un moteur qui est éteint.
27:28Il faut l'allumer.
27:29Le tourisme,
27:30on doit mettre
27:30le paquet
27:32sur l'activité.
27:34Au moins,
27:34pour absorber
27:35le tourisme local.
27:36C'est-à-dire que là,
27:37on va attribuer,
27:39on parle d'allocations
27:41touristiques
27:42de 750 euros
27:43qui t'a d'avenir.
27:44C'est un autre chantier.
27:45Mais là,
27:46ça représente,
27:47d'après ce qu'on a vu
27:48comme chiffre,
27:48à peu près 4 milliards
27:49de dollars par an.
27:52On ne peut pas
27:52refuser aux Algériens
27:53cet argent-là.
27:55C'est leur droit
27:55d'avoir une allocation
27:57touristique.
27:58J'ai le droit
27:59de l'avoir.
27:59750 euros.
28:00Le pays voisin,
28:01il est beaucoup plus
28:01important.
28:02Voilà.
28:03Donc,
28:03il y a le droit.
28:04Maintenant,
28:05autant que stratège
28:06dans ce pays,
28:10j'aimerais bien
28:10que les 4 milliards
28:11d'euros
28:12soient dépensés
28:13chez nous.
28:14Au lieu de les prendre,
28:16j'aimerais bien
28:17les préserver.
28:18Comment les préserver ?
28:19En bloquant les choses,
28:21non.
28:21En compliquant
28:22l'acquisition,
28:23etc.
28:23en développement,
28:24le tourisme interne.
28:26C'est-à-dire que là,
28:27moi,
28:27autant qu'Algérien,
28:28j'aimerais bien
28:28aller dans un beau
28:29complexe algérien
28:30où il y a la sécurité,
28:32où il y a une bonne
28:34ambiance,
28:35etc.
28:35Je prends ma famille,
28:36c'est familial,
28:37et profiter
28:38d'un séjour
28:39en famille
28:41chez moi,
28:42dans mon pays.
28:43Donc,
28:43je n'aurais pas besoin
28:44de ces 750 euros
28:46d'allocations.
28:49Pour cela,
28:50il faut mettre en place
28:51une stratégie
28:52de développement
28:52de ce secteur-là.
28:53Hannah,
28:54c'est le parent pauvre
28:55de l'économie algérienne.
28:56Le tourisme,
28:56on n'a jamais
28:57le temps sacré.
28:58Je ne connais même pas
28:58le nom du ministre
28:59du Tourisme.
29:00Oui, oui, oui.
29:00C'est vrai.
29:01C'est quand même
29:02plus de 2 millions
29:03de kilomètres à carré.
29:04On n'a pas regardé.
29:05C'est-à-dire que j'étais
29:06en Tunisie
29:06il y a quelques années,
29:09il y a 4 ans,
29:09ou là,
29:103 ans,
29:11ou là,
29:11je me suis posé
29:12là,
29:12c'est pas possible.
29:13J'ai fait combien
29:13de milliers de kilomètres
29:14pour venir dans un complexe
29:15en Tunisie.
29:16On ne peut pas avoir ça.
29:19Je me suis posé
29:22là,
29:22c'est pas possible.
29:24J'ai rencontré
29:24des Algériens
29:25avec le ministre
29:25qui m'a dit
29:25on ne peut pas avoir
29:26quelque chose de meilleur.
29:28Oui, oui, c'est vrai.
29:29Mais on ne l'a pas.
29:31On ne l'a pas.
29:32Donc là,
29:33il faudrait penser à cela.
29:35Penser à développer,
29:36mettre le paquet,
29:36transformer ce secteur
29:37en secteur stratégique.
29:39Accorder les meilleurs
29:40éléments pour ce secteur,
29:41les meilleures personnes,
29:42les meilleures spécialités
29:43de ce secteur,
29:44faire des partenariats
29:45avec des groupes étrangers.
29:47Il y a la 51-49
29:49pour le secteur touristique.
29:50D'accord,
29:50tu enlèves le 51-49
29:52mais mets en place
29:53une politique
29:54pour attirer
29:55les investisseurs étrangers
29:56dans le domaine adapt
29:57pour faire des partenariats
29:58ou leur donner
29:59les espaces
30:00pour nous construire
30:01des complexes
30:01et développer le tourisme
30:02chez nous.
30:03Et ça va nous épargner
30:04beaucoup de dépenses,
30:06beaucoup de dollars
30:07qui vont partir
30:08et aussi,
30:09on va attirer
30:10des touristes étrangers
30:11qui vont trouver
30:11les espaces
30:13nécessaires souhaitées
30:15dans notre pays,
30:16dans un pays
30:16qu'ils ne connaissent pas.
30:17Donc,
30:17ils aimeraient bien
30:18découvrir l'Algérie.
30:19Mais,
30:19il leur faut
30:20l'instruction nécessaire.
30:23Et c'est vrai
30:23qu'on n'a pas besoin
30:25de 5 étoiles,
30:26les 6 étoiles,
30:27le sud,
30:27le nord,
30:28ou là,
30:28les étrangers connaissent.
30:29D'accord.
30:30Mais,
30:30il y a un minimum
30:32parce que le tourisme,
30:33ce n'est pas juste
30:34l'hôtel Haddak
30:35ou là où il n'y passe
30:35la Niumban
30:36et le reste.
30:37La jane ou chez Dero.
30:38Donc,
30:38il y a des actions
30:41qui doivent être menées
30:43pour justement...
30:43C'est une culture
30:44de tourisme.
30:44Voilà,
30:45il faut l'instaurer,
30:46cette culture.
30:46Nous l'avons.
30:47Toi,
30:47le sud,
30:48il y a beaucoup de guides,
30:49beaucoup de gens
30:49très cultivés
30:50qui connaissent bien
30:51les régions
30:51qui peuvent vous apporter
30:52beaucoup d'idées.
30:53nous pouvons...
30:55On a des partenaires étrangers
30:58avec lesquels
30:58on peut développer
30:59ce genre de secteur.
31:00On n'est pas bon dans tout.
31:01On est spécialiste
31:02dans les hydrocarabiens,
31:04mais on n'est pas bon
31:04pour le tourisme.
31:05On va ramener un partenaire
31:06qui est bon,
31:07un pays qui est connu
31:08pour être très bon
31:09dans le tourisme.
31:10On va essayer
31:10de faire un partenariat
31:12avec ce pays
31:13ou là,
31:13ces pays-là
31:14pour développer
31:15le plus tôt possible
31:16et le plus rapidement possible
31:17l'activité export
31:19qui fait défaut.
31:20Je ne vois pas,
31:21Wallach,
31:21l'activité touristique
31:22qui fait défaut.
31:23Je ne vois pas pourquoi.
31:25Et on n'en parle pas beaucoup.
31:27On n'en parle pas du tout.
31:29Et c'est un secteur
31:30qui est anarchique.
31:31Regardez le nombre
31:32d'agences de voyage
31:33qu'on a.
31:35Je ne sais pas
31:35comment ils travaillent
31:36les agences.
31:39Ils n'ont pas
31:39les débitres,
31:40ils n'ont pas les débitres,
31:41ils n'ont pas les débitres.
31:42Donc,
31:43il y a tout un travail
31:43d'organisation
31:44qui doit se faire
31:45autour de ces agences.
31:47On doit les aider,
31:47les accompagner
31:48pour les soulager justement
31:49pour qu'ils travaillent
31:50dans la sérénité.
31:51Mais en même temps,
31:51ils doivent trouver
31:52des produits
31:53qui pourraient éventuellement
31:54accompagner
31:55le ministre du Tourisme
31:57ou le ministère du Tourisme
31:57à développer.
31:58Il y a plein de produits.
32:02J'ai l'impression
32:03que toutes les villes,
32:04on peut les transformer
32:06en touristiques.
32:07où il y a une histoire,
32:10il y a quelque chose.
32:11Il y a la montagne,
32:11il y a la mer,
32:12il y a toutes les villes.
32:14C'est pour ça que des fois
32:14quand on nous dit
32:16« Tiens,
32:16il y a des styles
32:17où il y a pauvres,
32:17il y a des riches. »
32:20C'est les gens
32:21qui gèrent
32:22et qui sont pauvres là-dedans.
32:23Oui, oui, oui, oui.
32:24Mais c'est dans la question
32:25d'aménagement.
32:27C'est la question de compétences.
32:31C'est la question de compétences.
32:31Il y a des réunions
32:35avec les autres structures,
32:37avec les autres...
32:38Il travaille 150 heures par jour.
32:40Il peut tout faire.
32:42Il ne va pas miser
32:44sur les compétences,
32:46sur l'homme.
32:48C'est ça le secret de la réussite.
32:49Moi, je lui dis
32:50« En et de façon,
32:51sans animosité,
32:53sans rien du tout.
32:54C'est sincère.
32:55Tout ce que je dis est sincère.
32:56Il ne pourra rien faire.
32:58Il y a tous les jours
32:59les réunions
32:59avec les organismes ados,
33:01où les investissent.
33:02Tous les jours.
33:03Il peut...
33:03Il ne pourra rien faire.
33:06Il ne pourra rien faire.
33:08Si il n'investit pas
33:11sur la ressource humaine qualifiée,
33:13il ne pourra rien faire.
33:14Il n'y a aucun projet
33:15de développement.
33:16Il n'y a aucun plan
33:17de développement
33:18qui peut réussir
33:19sans l'essentiel
33:20qui est la ressource humaine
33:21qualifiée,
33:22compétente.
33:23Sinon,
33:24nous devons qu'on va
33:24sur le batata
33:25ou le kibach,
33:25le kibach,
33:27le hamessa,
33:28le hamdé,
33:28ça va être autre chose.
33:29Les compétences
33:30ne sont pas...
33:31Les compétences
33:32ne sont pas
33:32les soirs à l'étranger.
33:33Non, non, non, non.
33:34Nous avons de la compétence
33:36très, très, très appréciée
33:39et appréciable,
33:40mais qui est marginalisée.
33:41C'est-à-dire qu'en général,
33:43quand les incompétents
33:43gèrent un secteur,
33:45ils ne vont pas permettre
33:45aux compétents de...
33:46sinon, ils risquent leur place.
33:49Ce qui fait que
33:49les incompétents
33:50font tout
33:51pour marginaliser
33:52les compétents.
33:53C'est aussi simple
33:54que cela.
33:54Ça représente
33:55une menace.
33:56Et malheureusement,
33:57ça s'est généralisé
33:58depuis quelques années.
33:59Ça s'est généralisé.
34:00D'où
34:01les phénomènes
34:01de corruption,
34:02d'où les phénomènes
34:03de détournement,
34:04etc.
34:05Voilà.
34:05L'incompétence,
34:06comment on la compense,
34:07comment on compense ça
34:08sur le terrain ?
34:09Eh bien, on compense ça
34:10avec la plaventrisme.
34:13« OK, OK,
34:15tu barres, tu barres,
34:16tu barres,
34:17tu barres. »
34:19Pourquoi ?
34:19Parce qu'il est incompétent,
34:20il ne peut pas dire non.
34:21OK.
34:22Donc on a besoin
34:23beaucoup plus de gens
34:24dociles, puis...
34:25De gens qui connaissent
34:27bien leur travail
34:28et qui peuvent dire oui
34:29quand il faut dire oui.
34:30Ils disent non
34:30quand il faut dire non.
34:32Pour l'intérêt du pays.
34:34On a dit
34:35qu'il y a un responsable
34:37ou qu'il y a un responsable
34:39ou qu'il y a un responsable.
34:40Il y a un responsable
34:42qui dit « moi, je suis là,
34:43je suis là, je suis là,
34:43je suis là,
34:44je suis là,
34:45je suis là,
34:45je suis là.
34:46Quand on apprendra
34:48à entendre cela,
34:49on va nous faire un mot.
34:50Un compétent,
34:51il ne va pas dire,
34:51il va dire
34:52qu'on a dit
34:52qu'on a fait
34:53pour faire un chat.
34:54Tu vois ?
34:54C'est la différence.
34:56Et comme ça,
34:57dans le domaine
34:58de l'industrie aussi,
35:00quelles sont les priorités ?
35:02Eh bien, déjà,
35:03il faut connaître
35:04son industrie,
35:05connaître son industrie.
35:06C'est-à-dire que là,
35:09j'avais rencontré
35:11des responsables
35:11il y a quelques années,
35:12des responsables
35:13de l'industrie
35:13qui se disent
35:14à la fois
35:14la production nationale
35:15ou là,
35:16ça c'est un,
35:17ils ne connaissent pas
35:19la production nationale.
35:20Et c'est normal.
35:21C'est-à-dire qu'il faudrait
35:22penser déjà
35:23à faire un diagnostic
35:24au niveau du secteur
35:24et de l'industrie,
35:25connaître le potentiel
35:27de l'industrie,
35:27connaître ce qu'on fait
35:28et ce qu'on ne fait pas,
35:29ce qu'on a besoin de faire
35:30et qu'est-ce qu'on doit développer.
35:31Donc, on a ce besoin-là
35:33de recensement,
35:34de diagnostic,
35:35etc.,
35:35pour avoir une,
35:37pour faire,
35:38pour avoir le scanner,
35:40l'IRM,
35:40donc l'IRM
35:41de l'industrie.
35:42Une fois le travail fait,
35:44après,
35:45on saura quoi développer,
35:47quoi corriger,
35:48quoi arrêter
35:49et quoi remplacer,
35:51par quoi,
35:52etc.
35:52Vous voyez,
35:53mais si on n'a pas
35:54de la clarté du secteur,
35:56on ne peut pas parler
35:57d'industrie.
35:59Ben, l'IRM,
36:00c'est très minime.
36:01Alors que...
36:01C'est insinifiant,
36:02alors qu'on parlait
36:04de la participation
36:05de l'industrie
36:06pour le PIB,
36:06où on va développer cela,
36:08etc.
36:08Là, on cache.
36:10Là, pour la création
36:10d'emplois,
36:11un secteur comme le tourisme,
36:12l'industrie,
36:13ce sont les...
36:13Mais ce qu'il y a,
36:14c'est que chacun
36:16travaille de son côté.
36:17Alors que...
36:20Les activités sont
36:23mutuellement exclusives
36:24et collectivement exhaustives.
36:25Ça veut dire quoi ?
36:26Ça veut dire que
36:27chaque secteur du gouvernement
36:28doit travailler avec l'autre.
36:30C'est-à-dire que
36:30les secteurs,
36:31les tâches du gouvernement,
36:33c'est comme les organes
36:34du corps humain.
36:35Dans les formations,
36:37chaque organe du corps humain
36:38a une mission exclusive.
36:39Mais s'il y a un organe
36:40qui s'arrête,
36:41c'est tout le corps
36:42qui va disparaître,
36:44ou la malade,
36:44ou la mourir.
36:45C'est la même chose
36:46dans un gouvernement.
36:47L'industrie doit travailler
36:48avec l'agriculture,
36:50l'agriculture doit travailler
36:51avec l'export,
36:51l'export,
36:52le commerce,
36:53le tourisme,
36:55le transport.
36:57Mais si chacun
36:58travaille de son côté,
37:00il n'y a pas un régulateur
37:01ou un coordinateur
37:02qui va essayer
37:03de coordonner tout cela.
37:04Eh bien,
37:05on va rester comme ça.
37:06L'industrie,
37:07le transport,
37:09le transport,
37:10alors que normalement,
37:12pour que le transport
37:13puisse mettre en place
37:14une feuille de développement
37:15de son secteur,
37:16il doit d'abord connaître
37:17les besoins des autres secteurs.
37:18Il va le faire pour qui ?
37:19C'est pour développer
37:20l'agriculture,
37:21c'est pour développer
37:21l'industrie,
37:22c'est pour accompagner
37:24les exportateurs.
37:25Vous voyez ?
37:26Donc là,
37:27ce n'est pas le cas.
37:28Ce n'est pas le cas.
37:28C'est pour ça que j'avais parlé
37:29de la création
37:30de la création
37:30d'un ministère
37:30de l'économie.
37:32Déjà pour coordonner
37:33un peu les activités
37:35entre la finance,
37:36l'industrie,
37:37l'agriculture,
37:38elle,
37:38au monde,
37:39et pour qu'il y ait
37:40un peu plus de clarté.
37:42Et ça va être peut-être
37:44un signal fort
37:44pour les investisseurs.
37:46Donc quand on parle
37:46d'économie,
37:47on parle de planification aussi.
37:49C'est toujours fort.
37:50Il faut toujours planifier.
37:51Mais là,
37:52ça,
37:52ça peut être
37:52un signal fort
37:54si on ramène
37:55les ans qu'il faut.
37:56Il faut de la crédibilité
37:58en tout.
38:00Donc si on ramène
38:00les gens qu'il faut
38:01à la tête
38:02d'un grand ministère,
38:03et bien sûr
38:04qu'il faut de la planification
38:06en main,
38:06là,
38:06ça peut être
38:08un signal fort
38:08pour les investisseurs locaux
38:10et pour les investisseurs
38:11étrangers.
38:12Et je pense qu'après
38:12trois ans,
38:13une autre rencontre
38:14avec le patronat
38:16va donner naissance
38:17à des chiffres réels.
38:19Et parce que là,
38:19on a tendance
38:20à un état de recommencement.
38:21Chaque rencontre...
38:22On est habitué à cela.
38:23Ça fait 20 ans,
38:23il y a 30 ans.
38:25Les discours au moins
38:26le film,
38:26ça fait 30 ans,
38:27l'hectare.
38:27Donc ce n'est pas nouveau.
38:29D'ailleurs,
38:30je me pose la question
38:31pourquoi juste le CREA ?
38:32Parce qu'on ne parle pas
38:32des autres patronats.
38:33Je crois qu'il y a aussi
38:34d'autres patronats.
38:36Et pourquoi ?
38:36Les autres organisations,
38:37je ne sais pas
38:37si elles ont été impliquées
38:38ou non,
38:39mais il faudrait...
38:40Il y a tous les opérateurs
38:42qui peuvent...
38:42Non, les opérateurs
38:43qui...
38:44Parce que c'est
38:44gouvernement CREA.
38:46OK ?
38:47Voilà.
38:48CREA.
38:49D'accord.
38:49Juste le CREA.
38:50Maintenant,
38:50et les autres organisations,
38:52est-ce qu'elles font partie
38:53du CREA ?
38:54Non.
38:55Elles ont été associées,
38:57je ne sais pas.
38:58Donc là,
38:58il faudrait peut-être penser
38:59à regrouper tout le monde
39:01pour ne pas aussi
39:03discréditer certains.
39:06Sinon,
39:07on n'a pas besoin
39:08déjà de RALOTA.
39:08Ils y donnent là.
39:09Vas-y.
39:10On parle d'industrie,
39:11justement,
39:12il y a un secteur,
39:12justement,
39:13l'automobile.
39:14C'est vraiment...
39:15C'est terrible
39:16ce qui se passe
39:17quand on dit
39:18que la Fiat Dublo,
39:19il faut l'acquérir.
39:20Il sait qu'il ne faut pas
39:21la revendre
39:21avec des clauses,
39:22avec des criminalisations
39:24de la revente
39:25des véhicules
39:26pour la particulière.
39:27C'est quand même...
39:28Non, mais...
39:28C'est terrible, ça.
39:29Ça chauffe ce qui se passe.
39:32Peut-être que
39:32les gens ne se rendent pas compte
39:35de la chose.
39:35On est fort
39:36pour créer
39:37des interdits
39:40et mettre
39:41les conditions,
39:42etc.
39:43Mais tout cela,
39:45ça nuit
39:45à l'image du pays.
39:46C'est ça ?
39:48C'est-à-dire que
39:49là,
39:50au lieu de trouver
39:50des solutions
39:51techniques,
39:53économiques,
39:54que tout le monde connaît
39:56par le monde,
39:57on a un besoin,
39:58qu'est-ce qu'on fait ?
39:59Il y a des spéculateurs,
40:00qu'est-ce qu'on fait ?
40:01On va interdire
40:02la carte d'identité,
40:04il ne faut pas
40:045 ans pour la vendre,
40:06il faut un dossier,
40:07un notaire,
40:07un notaire,
40:08un jama,
40:09je ne sais pas quoi.
40:11Regardez la gymnastique
40:12autour d'un sujet
40:13pareil,
40:13c'est à l'automobile.
40:14OK ?
40:15Alors que
40:16il y a des techniques,
40:17il y a des solutions,
40:19il y a des pratiques
40:19que tous les pays du monde font
40:21pour justement faire face
40:22à ce genre de situation.
40:24Pourquoi
40:24on ternit l'image
40:26de l'Algérie ?
40:27Pourquoi ?
40:28Sachant que
40:28tout se sait
40:29à l'étranger,
40:30tout se sait ailleurs.
40:32Et aujourd'hui,
40:33on est entouré
40:34les amis,
40:35alors vous imaginez
40:36la mauvaise publicité
40:37qui se dégage
40:38à travers
40:39ce genre de décision.
40:41Tout va dire,
40:42le kibèche,
40:43on va nous avoir
40:435 ans d'interdiction
40:46pour avoir
40:47de vendre son bien.
40:48C'est à moi.
40:49C'est ma voiture,
40:50je ne peux pas la vendre.
40:51Alors que c'est un capital.
40:52Quand il y a des demandes,
40:53il faut que je mette.
40:54Alors ça,
40:54il faut qu'il y ait.
40:55Il faut qu'il y ait.
40:56Il faut qu'il y ait.
40:56Il faut qu'il y ait.
40:57Il faut qu'il y ait.
40:57Il faut qu'il y ait.
40:58Il faut qu'il y ait.
40:58Il doit passer la radio,
41:00un scanner,
41:01un scanner,
41:01un hôpital,
41:02un maquage,
41:03c'est toujours en panne.
41:04Il doit y aller chez le privé.
41:06Mais je l'ai 30 000 dinars.
41:07Il ne peut pas vendre la voiture
41:13pour se soigner
41:14ou la soigner de sa femme
41:15ou de ses enfants.
41:16Il y a une image qui est belle.
41:18Il faudrait qu'on soit un peu
41:19sage.
41:20Quand ils ont besoin de voiture,
41:27ils peuvent avoir la voiture.
41:28Allô,
41:28Fiat,
41:29ton mobile.
41:30Et le petit peuple ne peut pas.
41:31Et quand il peut,
41:33ils déroule la bagarre
41:35les agences
41:35à Fiat.
41:37Je faisais maintenant
41:38sur les réseaux
41:38chez Fiat.
41:40Ça m'a fait mal.
41:41Avec leur argent.
41:43À quel prix ?
41:44À quel prix ?
41:46Alors qu'il y a quelques années,
41:48on allait,
41:48on ramenait la voiture
41:49qu'on voulait.
41:50C'est vrai que ça nous a
41:50coûtait beaucoup d'argent.
41:52Mais je préfère que ça me coûtait.
41:52Ça coûte beaucoup plus cher maintenant.
41:53Mais moi,
41:54en image,
41:55maintenant,
41:55ça coûte beaucoup plus cher.
41:56Parce qu'on parle des gens,
41:57des femmes,
41:58des familles.
41:59Non,
41:59mais il y a autre chose.
42:01Le parc est tellement ancien,
42:02maintenant.
42:02Tu as les véhicules.
42:03Ça provoque des accidents.
42:05Ça commence à ressentir.
42:07Voilà.
42:08Donc là,
42:09c'est grave.
42:09Les pneus maquages,
42:10les accidents.
42:15Ah ben,
42:15regardez,
42:15c'est provoqué.
42:16Et pourquoi on n'arrive pas,
42:17justement,
42:18c'est l'industrie automobile
42:19en Algérie ?
42:20Je ne sais pas.
42:21Ça a commencé depuis la FAT
42:22il y a des années 80,
42:23je pense.
42:24Je pense que...
42:25Alors qu'à compter,
42:26au Marron,
42:26on exporte...
42:27Non,
42:28on exporte
42:28plus de millions de véhicules.
42:31C'est autre chose.
42:32Là où il y a beaucoup d'argent,
42:34qui m'a pas lois,
42:34qui se trouve dans la victoire,
42:36le bondir.
42:36Quand il y a une manne importante,
42:38on parle de milliards de dollars,
42:41il y a des intérêts occultes.
42:42Chacun veut avoir sa part.
42:44C'est ce qu'on a compris,
42:45finalement,
42:45avec le temps.
42:46Sinon,
42:46pourquoi il y a le blocage là-dedans ?
42:48Et à partir de là,
42:49on l'a vu,
42:50les années 2000,
42:522015,
42:5216,
42:53etc.,
42:53on est arrivé à 7 milliards de dollars
42:55d'importation de véhicules,
42:56mais il y avait beaucoup de gens
42:58qui se sont sucrés.
42:59Et ça,
43:00l'est aussi.
43:01Donc là,
43:02c'était très important
43:04qu'on manne
43:05jusqu'à 7 milliards de dollars.
43:08Il y avait des gens
43:08qui ont pris
43:09beaucoup d'argent.
43:10Ah non,
43:10on ne veut pas revenir à ce schéma.
43:12Et honnêtement,
43:13même moi,
43:13je ne suis pas d'accord
43:14avec revenir à 7 milliards.
43:15Mais qu'est-ce qui les empêche
43:18de mettre en place
43:20une cellule de réflexion
43:21composée de gens sérieux,
43:23de gens honnêtes
43:24et de gens qui connaissent
43:25le secteur et le métier
43:26de l'automobile
43:27pour prendre les décisions
43:29qu'il faut
43:30pour régler le problème.
43:31Une fois pour toutes.
43:32Voilà,
43:32je me disais.
43:33Et c'est ça, justement,
43:34c'est ce qu'il se pose.
43:35Pourquoi on ne le fait pas ?
43:36C'est ça,
43:36parce qu'il y a beaucoup
43:37d'argent en jeu.
43:38Là,
43:39il y a autre chose.
43:39Ce n'est pas normal.
43:40On a un déroulementage
43:42contre le mène à l'époque,
43:43en 2015.
43:44On ne peut pas faire le montage.
43:46Parce que nous n'avons pas
43:47de sous-traitants pour cela.
43:49Khali Kiafoyen,
43:50on va encourager les gens
43:51à produire la pièce de rechange.
43:52Mais pourquoi ça a marché ailleurs ?
43:52Ça ne peut pas marcher chez nous.
43:54Parce que,
43:55tout simplement,
43:56pour développer un tissu
43:58de sous-traitants
43:58et un tissu de fabricante
44:00à la pièce de rechange,
44:01il faudrait qu'il y ait
44:02une offre importante.
44:04C'est-à-dire que,
44:04là,
44:04je ne vais pas monter une usine.
44:06Pour la tirer,
44:07mais pour une sportive.
44:08Voilà,
44:08je ne vais pas monter une usine
44:09pour 25 000 courroies
44:10pour 25 000 voitures.
44:12Je ne vais pas construire une usine
44:13pour 25 000 courroies par an.
44:16Si vous divisez 25 000
44:17par 360 jours,
44:18vous allez vous retrouver
44:19avec 50 courroies.
44:21Je ne vais pas investir.
44:23OK,
44:23donc moi,
44:23je vais faire une usine
44:24pour 3 millions,
44:254 millions.
44:26Pour pouvoir exporter,
44:27il faudrait que le produit
44:27soit homologué par les marques.
44:29OK ?
44:29Donc,
44:30il y a tout un travail,
44:31toute une technicité
44:32qui doit accompagner
44:34les décisions.
44:35Les stratégies.
44:36Ça n'a pas été le cas.
44:37En 2016,
44:402015,
44:412017,
44:41etc.
44:42Donc,
44:42maintenant,
44:43ils ont peur de retomber
44:43dans le même piège,
44:45mais en même temps,
44:46on ne voit rien venir.
44:47On ne voit rien venir.
44:48C'est-à-dire que
44:49on ne voit rien venir.
44:49On ne voit rien venir.
44:50Non.
44:51En même temps,
44:52on interdit aux gens
44:54d'importer leurs véhicules.
44:56On ne voit rien venir.
44:57Vous m'obligez
44:58à ramener moins 3 ans.
44:59Laissez-moi ramener moins 10 ans.
45:00Puisque vous,
45:01vous êtes incapable
45:01de ramener des voitures.
45:03Ou là de produire.
45:03Ou là de ramener des marques.
45:05Laissez-moi avec mon...
45:06C'est mon problème.
45:11C'est mon argent.
45:11Au lieu de dépenser l'argent
45:12tel pétrole.
45:14Laissez les gens
45:15importer avec mon argent.
45:16Ou en disant,
45:17moi,
45:178 ans,
45:17ne m'oubliez pas.
45:18C'est mon argent.
45:19Je ramène.
45:20Je ramène.
45:20Quitte la voiture,
45:21je vais la décortiquer
45:22aux pièces de rechange.
45:23Avec des savants
45:24qu'on apaiser
45:26un peu la facture
45:26telle la pièce de rechange.
45:28Vous voyez ?
45:28Donc là,
45:29on peut même développer
45:30une activité sérieuse
45:31avec les voitures d'occasion.
45:33À défaut.
45:34À défaut,
45:35d'installer
45:36et de mettre en place
45:37un plan
45:38pour faire face
45:39aux besoins
45:39du marché algérien
45:40en voiture.
45:42Vous voyez ?
45:43Alors,
45:43heureusement,
45:44ce n'est pas le cas.
45:44Ce n'est pas le cas.
45:45Ce n'est pas le cas.
45:46C'est pas le cas.
45:46C'est pas le cas.
45:47C'est pas le cas.
45:48C'est pas le cas.
45:48C'est pas le cas.
45:49C'est pas le cas.
45:50C'est pas le cas.
45:51C'est pas le cas.
45:52Je n'ai pas le droit
45:52de vendre ma voiture
45:53pendant 5 ans.
45:53C'est pas le cas.
45:54C'est pas le cas.
45:55En plus,
45:55je l'ai acheté
45:55avec mon argent.
45:56C'est ça le problème.
45:58Si c'était,
45:59c'est l'État
46:01qui a donné
46:01l'argent aux citoyens,
46:02il a acheté
46:02l'automobile.
46:03Mais attention,
46:04je l'ai acheté
46:04pendant 5 ans.
46:05J'aurais compris.
46:06Mais maintenant,
46:08c'est avec mon argent.
46:08Et j'achète,
46:10je mets 3 millions de dinars
46:11pour la voiture.
46:12Tu m'interdis
46:13de la vendre
46:14pendant 5 ans.
46:15C'est pas le cas.
46:16Heureusement.
46:17Il y a aussi
46:17le contexte international
46:18et même immédiat
46:19de l'Algérie.
46:20Donc,
46:20crise au Sahel,
46:22crise avec la France.
46:25Ah oui,
46:25ça devient sérieux.
46:26C'est que
46:26les retombées justement
46:27par rapport
46:28à nos exportations,
46:29nos importations.
46:30C'est ça.
46:31C'est-à-dire que là,
46:32c'est vrai que l'Algérie
46:33a une situation stratégique
46:35très importante.
46:36Il faut dire ce qu'il y a.
46:37On est à une heure
46:38de mars de l'Europe
46:39par avion.
46:40On est à la Porte de l'Afrique.
46:42On est au milieu du Maghreb.
46:43On est à la zone
46:44arabe de libre-échange,
46:47etc.
46:48Mais en même temps,
46:49cette situation stratégique,
46:50si elle est encerclée
46:51d'adversaires,
46:52je ne veux pas dire
46:53ennemi,
46:54d'adversaires,
46:55et voilà le côté stratégique.
46:56C'est-à-dire que l'Algérie
46:57est-à-dire que l'Algérie
46:58est-à-dire que l'Algérie
46:59est-à-dire que l'Algérie
47:00est-à-dire que l'Algérie
47:01est-à-dire que l'Algérie
47:02est-à-dire que l'Algérie
47:03frontière maritime
47:04avec la France.
47:05Si avec le Niger
47:07ou le Mali,
47:08plutôt,
47:08ça ne va pas.
47:10Ou le sud-ouest,
47:12la Libye,
47:13le Maroc,
47:14etc.
47:15Et voilà,
47:16la situation stratégique.
47:17Ça,
47:18je me pose la question.
47:19Nous avons une diplomatie.
47:20Moi,
47:21si vous vous rappelez,
47:21le décembre
47:22de son passé,
47:24les missions marques,
47:25quand il faut y aller vers
47:26une diplomatie d'apaisement.
47:27On se bagarre
47:29avec tout le monde,
47:30ça va nous coûter
47:31trop cher pour nous.
47:32D'un côté,
47:33on a des ambitions
47:34de développement économique,
47:35etc.
47:36C'est bien.
47:36Et de l'autre côté,
47:37on s'est entouré
47:40d'adversaires et d'ennemis.
47:42Ça,
47:42ça bloque l'ambition,
47:43elle dit.
47:44Ça la freine complètement.
47:45OK,
47:45donc là,
47:46un âge de bâtiment
47:47à la diplomatie
47:48et le ministère
47:49des Affaires étrangères
47:50à Cuba,
47:50il est important,
47:51il est imposant.
47:52Nous avons des milliers
47:52de diplomates
47:53et à l'Afrique,
47:54ils doivent servir
47:54à éteindre les incendies.
47:56C'est ça,
47:57le rôle d'un diplomate,
47:58c'est éteindre les incendies.
47:59Mais sinon,
47:59je peux être aussi
48:02des Affaires étrangères
48:03si je ne fais rien.
48:04Donc là,
48:04je dois éteindre les incendies.
48:05C'est-à-dire que
48:06ça ne sert à rien
48:07de dire que
48:08on a la diplomatie,
48:09si on a une diplomatie,
48:10si on n'arrive pas
48:11à éteindre,
48:12si on n'arrive pas
48:12à engager des dialogues,
48:13si on n'arrive pas
48:14à déclencher
48:15un système d'apaisement,
48:19une manière
48:19pour apaiser un peu
48:20les choses,
48:21pour pouvoir travailler.
48:22OK ?
48:22Ça, c'est très important.
48:24Aussi,
48:24on n'a pas besoin
48:24de dire qu'on est fort,
48:25on est fort.
48:26Quand on est fort,
48:27on n'a pas besoin
48:27de le dire à chaque fois.
48:29Et quand on est fort,
48:29on n'a pas besoin
48:30de répéter à chaque fois.
48:31Quand on est fort,
48:32c'est tellement évident
48:33qu'on n'a pas besoin
48:34de le dire.
48:34Donc là,
48:35il faudrait travailler
48:36pour essayer de corriger,
48:38de réguler les choses.
48:39Il ne faut pas attendre
48:39à ce que ça vienne
48:40des autres.
48:41On doit prendre l'initiative
48:42pour essayer
48:43d'apaiser les situations
48:45et d'engager nos relais.
48:47Nous avons des relais
48:48au niveau d'Israël,
48:49nous avons des relais
48:50au niveau de la Libye,
48:52nous avons des relais
48:53à la France, etc.
48:54C'est-à-dire des personnalités
48:55qui pourraient éventuellement
48:57intervenir pour essayer
48:58de rapprocher un peu
48:59les différentes parties
49:01et de réguler les litigées.
49:03Oui, c'est quand même...
49:05Pour l'intérêt du pays,
49:07pour l'intérêt économique
49:07et en même temps,
49:09pour faire face
49:10à toutes ces menaces,
49:12on doit penser
49:12à construire
49:13un front intérieur solide,
49:14unis.
49:15Solide,
49:15oui, très important.
49:15Donc là,
49:17il est temps
49:17pour les pouvoirs
49:19d'Atalblet
49:19d'engager
49:20justement
49:21des discussions
49:22avec toutes
49:24les parties du pays.
49:25Je suis là-dedans
49:26avec les parties
49:26de l'intérêt
49:26qui sont insignifiants.
49:28Non,
49:28avec tout le monde
49:29pour essayer
49:30de construire
49:32un front uni
49:32pour faire face
49:33à ces défis.
49:35Moi,
49:35j'ai toujours appelé
49:35pour deux choses.
49:37J'ai toujours dit
49:38qu'on doit toujours suivre
49:39la diplomacité,
49:40on doit être unis,
49:42et l'aspect sécuritaire
49:43quand il s'agit
49:44d'étrangers.
49:45Donc ça,
49:45c'est très important.
49:46Mais en même temps,
49:47en même temps,
49:50pour cela,
49:50il faudrait construire
49:51un front intérieur
49:52solide,
49:53uni,
49:53pour pouvoir faire face
49:55à toutes ces problématiques.
49:57Justement,
49:57pour terminer,
49:58justement,
49:58en parlant de front interne,
50:00on est le mois d'avril,
50:01donc c'est le double anniversaire
50:02du printemps noir
50:03et du 20 avril.
50:05Donc c'est par excellence,
50:08ce sont des journées
50:08de...
50:09Oui.
50:09C'est le mois
50:10des libertés.
50:11Des libertés.
50:12Est-ce qu'on peut construire
50:13une économie solide
50:15sans liberté ?
50:16Ah, ça c'est une bonne question.
50:18Est-ce que...
50:19C'est-à-dire que...
50:19Est-ce qu'on peut construire
50:20une économie
50:21sans la citoyenneté ?
50:23Parce que la liberté,
50:25c'est quoi ?
50:26C'est le premier pilier
50:27de la citoyenneté.
50:28c'est-à-dire que...
50:29C'est-à-dire que...
50:30C'est-à-dire que...
50:30C'est-à-dire que...
50:31Finalement,
50:32l'algérien,
50:33il est sollicité
50:34comme contribuable
50:36et comme électeur.
50:38C'est-à-dire que les élections...
50:39Ils vont voter.
50:40Ils vont voter.
50:41Ils vont voter.
50:42Ils vont voter.
50:42Et contribuables.
50:44Les impôts,
50:45il faut payer les impôts.
50:46Voilà.
50:46Alors que non,
50:47un citoyen,
50:48c'est autre chose.
50:49Un citoyen,
50:49c'est être libre
50:50de dire ce qu'il pense,
50:53d'apporter sa contribution
50:54dans la construction
50:55de son pays. C'est très important.
50:57Or, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
50:59Ce n'est pas le cas.
51:00Donc là, la liberté
51:02est l'un des piliers, l'un des fondements
51:05d'un pays.
51:07Et pour cela, on ne peut pas négliger
51:09le pilier pour construire le pays.
51:11Ce qui fait que là,
51:14il faut revoir
51:15vraiment le volet politique.
51:17Le volet politique, on n'en parle pas
51:19beaucoup. J'ai appelé
51:21à construire un franc uni.
51:23Je le fais à Maracana aussi.
51:24Je l'ai toujours dit. J'en parlais.
51:27Et là, c'est important, je le dis.
51:29Et en même temps,
51:30il faut comprendre qu'on ne peut pas construire
51:33l'Algérie sans les Algériens. C'est-à-dire que là,
51:36le véritable pilier
51:39de tout projet de développement
51:41Talblad, c'est
51:43protéger
51:45les libertés d'Ana.
51:47Donc là, je profite de l'occasion...
51:48C'est de la justice libre, c'est d'aller d'investir d'entreprendre...
51:51C'est d'investir de la paix.
51:52Oui, ça c'est très important.
51:54C'est pour ça qu'il faut parler de toutes les libertés et protéger de toutes les libertés et ne pas en faire une monnaie d'échange ou un truc de... Non, non. Les libertés, c'est ancré. Ça doit être ancré. C'est sacré. Et je profite de l'occasion pour saluer tous les libres de ce pays et gloire à nos martyrs, aux martyrs de toutes les libertés.
52:15Et à la prochaine.
52:18Merci beaucoup, M. Dalmas, donc, pour votre intervention.
52:22T'en mètre, c'est qu'on t'a dit qu'on l'a aidé, qu'on l'a aidé, qu'on l'a aidé, qu'on l'a aidé.
52:24Et là, à tout fait.
52:26Merci.
52:27Sous-titrage Société Radio-Canada
52:32Merci.
52:33Merci.
52:34Merci.
52:35Merci.
52:36Merci.
52:37Merci.
52:38Merci.
52:39Merci.
52:40Merci.
52:41Merci.
52:42Merci.