24 Heures Motos avec un pilote du Mans, Vincent Ferré

Actu Pays-de-la-Loire

Pilote originaire d'Allonnes (Sarthe), près du Mans, Vincent Ferré participait à ses sixièmes 24 Heures Motos.  Préparation, chutes, état d'esprit : on l'a suivi pendant... 24 heures.

Transcript

00:00C'est un virage à droite, mais la moto est cassée à gauche.

00:1228 plus 3 de journée.

00:18Non, non, une droite, c'est pour sortir du raccourci, on a une droite, deux franches.

00:30Parcours assez attipique, j'ai commencé la moto très tardivement. J'ai commencé à 20 ans,

00:35j'ai pris mes tours sur mes listes, 21 ans, mes premières courses, 21, 22 ans, mes premières courses,

00:41mes 23 ans, j'étais au départ des 24 heures du monde, donc ça a été très l'étonnant.

00:46Parcours assez attipique, commencer aussi tard, c'est assez rare.

00:49Je n'étais pas un très bon élève sur la route, donc ça a commencé à être dangereux pour moi, pour les autres,

00:54donc je préférais mettre mes roues sur la piste plutôt que de continuer à se rendre une CPR plus intelligente.

01:10En 2006, j'ai eu un gros crash en 8 heures de Slovaquie.

01:14Je serai en route d'aller droite, on voit qu'on prend 280 km heure de GPS et j'ai eu absolument plus de frein, zéro,

01:21donc un problème de famille. Donc ça a été un gros crash au bout de la N-Route.

01:26C'était très compliqué, rapatrié en France par avion sénatiaire,

01:30alité un boulant en tout moment, trois mois et demi de fauteuil boulant, béquille, etc.

01:35Et voilà, c'est un accident qui restera gravé dans ma mémoire, j'y pense, chaque jour de toute ma vie,

01:41depuis ce jour-là. La chance que j'ai, c'est une fois que je suis en route, je ne pense pas.

01:46C'est pas quelque chose qui m'a perturbé, qui m'a fait peur, un autre.

01:49Voilà, je pense que l'idée de monde n'est pas sur la moto, donc c'est déjà le bon côté de l'échauffer.

01:54En échauffement, on a un préparateur physique qui est là et puis il nous échauffe avec élastique,

02:06balles de tennis, on a des petits pads lumineux ici qui s'allument pour les réflexes,

02:11histoire de réveiller un petit peu tout ça et puis voilà, un petit peu de baume chauffant aussi

02:16aux endroits où on a besoin, qui est un peu dur à échauffer et puis c'est parti en piste.

02:20Je le sens bien, on sait que c'est des conditions difficiles, mais il faut réussir à être bien dans sa tête.

02:25Après, chacun fait comme il veut, il y en a qui ne parlent pas, qui ont l'air aux écouteurs.

02:29Beaucoup sont comme ça. Moi, j'ai pas besoin de parler avec tout le monde,

02:33on peut dire des conneries, choisir une vanne deux minutes avant d'aller sur la moto,

02:37ça ne m'empêche pas de me déconcentrer ou pas, ça m'empêche que je reste concentré plutôt.

02:43Et puis, ça va, passe à sa technique.

02:49Il y a certains pilotes qui ne mangent pas les chutes,

02:51d'autres qui mangent des compléments,

02:53d'autres qui mangent des compléments alimentaires ou autre.

02:55Moi, je reste assez basique, je ne vais pas trop perturber mon corps.

02:58Donc, je vais manger à des horaires à peu près normaux.

03:02Je mange aussi quand j'ai faim.

03:04Moi, j'ai des choses traditionnelles, je prends des pâtes de la viande blanche.

03:07Je n'ai pas de compléments alimentaires,

03:10pour l'hydratation ou autre, je reste au standard de l'eau.

03:13Et après, j'adapte aussi par rapport à la course, à la température,

03:16ma forme physique bien sûr, mes blessures, parce que j'ai souvent au lit blessé.

03:20Je m'adapte aussi par rapport à ça, mais moi, je reste assez basique.

03:24En fait, pour dormir, c'est un peu compliqué.

03:26J'ai beaucoup de temps à m'endormir de façon générale.

03:28Donc, je ne sais pas, je suis très peu dans la course, voire pas du tout.

03:38J'ai tout connu, j'ai connu quasiment 5 ans.

03:40Lui, après, il y a pleuvoir.

03:42J'ai absolument voulu faire un piste.

03:43Il y en a qui passent à des steaks.

03:44Moi, je n'ai pas voulu faire un piste en plus.

03:46Parce que j'avais quand même des petites blues.

03:48Il y a certains jours qui s'offrent, donc je m'attendais à une averse.

03:50Il y a quelques deux ans.

03:52C'était très bien de plus.

03:54Je m'aimais beaucoup.

03:56J'ai pas peur.

03:58J'ai pas de plaisir.

04:00J'ai pas de plaisir en piste.

04:02Ça a gagné les places.

04:04Malheureusement, c'est très bien.

04:06J'ai pas mal laissé.

04:08J'ai pas mal laissé, j'ai perdu l'arrière.

04:10Je ne sais pas forcément ce qu'il te voit.

04:12C'est les chemins les plus énervantes.

04:14C'est les chemins les plus énervantes.

04:16C'est les chemins les plus énervantes.

04:18C'est les chemins les plus énervantes.

04:20Là, je n'ai pas compris.

04:22C'est très énervant.

04:24On n'a pas perdu tant de temps de ça.

04:26J'avais fait un peu de bête.

04:28C'est reparti.

04:30Ça nous a des conditions difficiles.

04:32Je l'ai mis pas trop mal.

04:36Parce que j'ai été énervé depuis quatre mois.

04:38Là, ça va.

04:40Parce qu'à la deuxième,

04:42on avait 40 ou 50 chutes.

04:44Je ne suis pas le seul à être tombé.

04:46C'est des conditions très dures.

04:48La piste est très grisante.

04:50Le problème du camping.

04:52La foulée de ses compétences.

04:54Il s'est cramé au camping.

04:56On retourne sur la piste.

04:58La piste, elle est catastrophe et que ça glisse.

05:00C'est la piste.

05:02C'est la piste.

05:04C'est la piste.

05:06C'est la piste.

05:08C'est la piste.

05:10C'est la piste.

05:12C'est quelqu'un qui n'a jamais rien.

05:14C'est un gros mental.

05:16Un gros physique.

05:18Il m'impressionne à chaque fois.

05:20C'est un super copain.

05:22Tout ce qu'il fait et tout ce qu'il entreprend.

05:24Il est privé et professionnel.

05:26C'est la piste.

05:28Je lui conseille de rester prudent.

05:30Il faut quand même garder du rythme.

05:32Il faut rester dedans.

05:34Il faut rester concentré.

05:36Ce n'est peut-être pas la meilleure solution.

05:38Il faut rester concentré.

05:40Il faut rester concentré.

05:50On a dû fermer du lot vers 10h du matin.

05:54On a eu une grosse chute.

05:56Je dirais vers une heure et quart peut-être du matin.

06:02Dans la courte d'Alop.

06:04Sur des taches humides.

06:06Et suite à ça, mes coéquipés sont partis.

06:08Et on a eu une pénalité.

06:10Et on a eu une pénalité.

06:12Et qui a démarré à la vie par un de mes coéquipiers.

06:14Ce qui a fait qu'elle a été exclue de la course.

06:16Et on s'est retrouvé à deux pilotes.

06:18Il restait encore 13h de course.

06:20C'était assez compliqué.

06:22L'équipe a hésité.

06:24Ils ont préféré arrêter de continuer à casser du matériel.

06:30Ou pire.

06:32Ils ont décidé d'abandonner.

06:34Et préserver le matériel pour les construire.

06:38C'est moi qui ai pris la grosse chute dans la Côte d'Alop.

06:40Après la chute, je n'étais pas trop partant.

06:42Enfin, je savais bas.

06:44J'étais très sonné.

06:46Mais une fois que je me suis réveillé,

06:48s'il fallait finir à deux,

06:50je me suis dit que...

06:52J'étais prêt à continuer.

06:54Après, je leur ai laissé le choix.

06:56Moi, je ne suis que pilote.

06:58C'est pas moi qui ai pris la décision.

07:00Mais on m'a demandé si je voulais y aller.

07:02Moi, j'étais prêt à y aller.

07:04On verra ça dans quelques jours,

07:06à froid.

07:08Pour l'instant, je ne sais pas.

07:10Je ne sais pas trop.

07:12L'équipe m'a demandé pour aller au week-end de Spa,

07:14en Belgique.

07:16Je ne sais pas.

07:18Je ne sais pas.

07:20Pour l'instant, j'ai autant envie d'arrêter que de continuer.

07:24Donc, on va attendre que tout le monde descende

07:26et qu'on fera une décision intelligente.

07:28pour la télévision.

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