Aleksandar Nikolic : «Je pense à sa famille et à tous les catholiques de France.»

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Aleksandar Nikolic : «Je pense à sa famille et à tous les catholiques de France. C'est un pape qui avait pris des position très claires sur certains sujets. C'était un pape qui était aussi politique.»

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00:00Évidemment que je pense à sa famille, que je pense à tous les catholiques de France, permettez-moi de le préciser avant.

00:06Après, évidemment, le pape, c'est l'autorité pour tous les catholiques.

00:10C'est celui qui incarne quelque part la ligne des catholiques et c'est évidemment très important pour eux.

00:18Après, il y a l'homme aussi derrière.

00:20Donc c'était un pape, effectivement, qui était le premier pape non-européen, avec une vision qui n'était pas européenne.

00:25C'est un pape qui a pris des positions très claires sur un certain nombre de sujets.

00:31Vous avez parlé par exemple de l'homosexualité, mais globalement, c'était un pape qui était aussi politique,

00:36qui avait pris position d'ailleurs pendant la campagne présidentielle 2022 en France,

00:40qui avait systématiquement soutenu l'arrivée de migrants, par exemple.

00:46Il faut aussi le rappeler, ça c'est l'homme derrière.

00:49Et peut-être que parfois, il y avait une incompréhension par rapport à une vision plus européenne sur un certain nombre de sujets

00:56et sur les conséquences que ça pouvait avoir.

00:57Moi, quand je pense au pape, je suis obligé aussi de penser à ça.

01:02Mais je pense que ce n'est pas l'heure aujourd'hui de tirer un bilan globalement politique.

01:08Sous-titrage Société Radio-Canada

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