Sur CNews, face aux menaces de l'Algérie, Bruno Retailleau prend la parole :    «C'est assez inédit qu'un régime étranger cible un ministre» - Vidéo Dailymotion

Sur CNews, face aux menaces de l'Algérie, Bruno Retailleau prend la parole :    «C'est assez inédit qu'un régime étranger cible un ministre»

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00:00Je suis ciblé et je crois que c'est assez inédit qu'un régime étranger cible un ministre.

00:08Je pense que c'est inédit, en tout cas je n'ai pas dans ma mémoire la trace de précédent.

00:13Simplement je veux rappeler aux téléspectateurs ce qui s'est passé.

00:17Bien entendu, encore une fois, il y a la présomption d'innocence.

00:20Mais quand même, ce qui s'est passé, c'est qu'un ressortissant algérien qui travaille,

00:25qui a un passeport de service, qui travaille au consulat général à Créteil,

00:31a été, si j'ose dire, pris la main dans le sac pour une affaire de barbouzerie

00:36qui concerne un opposant algérien de séquestration pendant 27 heures.

00:42Et la justice s'est saisie, c'est le PNAT, c'est le parquet national antiterroriste.

00:48Et je veux redire au régime algérien qu'en France, ce n'est pas le ministre de l'Intérieur

00:54qui décide de l'arrestation de tel ou tel.

00:56C'est la justice. Je ne commande pas la justice.

00:58Pas plus que d'ailleurs le président de la République.

01:01Voilà, les choses doivent être dites.

01:02Simplement, la France est souveraine.

01:05C'est une nation qui est fière.

01:07Et sur notre sol, il n'est pas question de tolérer ce type de menée

01:11de la part de services étrangers.

01:13Qu'est-ce que vous répondez donc à ce communiqué ?

01:15Je viens de répondre.

01:18Et je pense que la meilleure des réponses, c'est ces 12 personnes,

01:22ces 12 personnalités algériennes qui ont été désignées comme persona non grata.

01:26Ce n'est pas pour faire du latin, c'est comme ça que ça fonctionne,

01:29en termes diplomatiques.

01:30Persona non grata, PNG.

01:33On dit d'ailleurs dans un acronyme qu'on aime bien

01:35dans le mystère de l'Intérieur et à l'État.

01:38Et donc c'est ça la réponse.

01:39C'est de dire, voilà, désormais, désormais, on impose un rapport de force.

01:43Donc vous ne le rendez pas personnellement en tout cas.

01:45Voilà.